dimanche 31 décembre 2006

The awakening of the orb of darkness

J'aurais préféré qu'elle ne se réveille jamais, mais ma stupidité a un peu beaucoup précipité les choses. Tout le monde me disait: C'est un piège! C'est un piège! Et qu'est-ce que j'ai fait? Ais-je pensé aussi: Mais oui! Une petite fille qui pleure dans une maison entouré d'ondes evil, c'est sûr que c'est un piège! Non, pas du tout! Je me suis dit: Mon dieu! Une petite fille qui pleure! Il faut que j'aille la consoler! J'ai faussé compagnie aux autres en me transformant en ombre et je suis entrée, ne portant même pas attention à mon rourou, qui me suppliait de revenir. Je peux vous dire tout de suite que c'est une décision que je regrette amèrement aujourd'hui.

Les pleurs semblaient venir du deuxième étage, alors je suis montée. Je me suis rendue jusqu'à une porte au bout du couloir et dès que je l'ai ouverte, les pleurs ont cessé et se sont transformés en rires vraiment creepy. J'ai commencé à avoir peur, mais je n'ai même pas eu le temps de faire un pas en arrière qu'un force invisible m'a tirée dans la pièce et la porte s'est refermée derrière moi. Dans la pièce, il faisait complètement noir et j'ai été incapable de retrouver la porte. C'était comme si la pièce n'avait plus de limites.

Il n'y avait plus de rires, mais des respirations tout aussi effrayantes. Des trucs ont commencé à me frôler, surtout au niveau du ventre. Hé! Touchez pas à mon bébé! C'est ce que je pensais, mais au fond de moi, je savais bien que c'était après mon orbe qu'ils en avaient. Je me suis transformée en ombre avec mes épées, me disant que je pourrais peut-être finir par voir les créatures qui me tripotaient. Non seulement, ça n'a rien donné, mais en plus, ça devenait de plus en plus insistant, toujours sur mon ventre. J'ai essayé d'attraper ce qui me touchait, mais ce n'était pas tangible, comme si c'était des bras de fumée qui me touchaient. J'ai aussi essayé de frapper avec mes épées, mais je frappais dans le vide.

Puisque je suis sur le sujet de mes épées, elles étaient vraiment joyeuses dans cette pièce, n'arrêtant pas de communiquer entre elles. Je les ai sommées d'arrêter, assez sèchement d'ailleurs, car je me disais que ça me rendait encore plus visible que je n'étais déjà. Je leur ai finalement dit: Vos gueules, sti! Elles n'ont pas apprécié et sont disparues. J'étais maintenant toute seule. Muuu... J'ai donc... sorti ma dague! Les trucs me frôlaient de plus en plus, essayant même de s'agripper à mon ventre. J'avais vraiment très peur, pas de mourir comme tel, mais de perdre mon bébé. Je m'étais tellement habituée à sa présence et il me rendait tellement heureuse que je comptais le temps qui me séparait de sa venue au monde.

Sentant ma peur, mes épées sont revenues dans mes mains. Je me suis empressée de m'excuse d'avoir été bête avec elles tout à l'heure. Après je leur ai demandé si elles pouvaient faire disparaître la noirceur dans la pièce, comme ça je pourrais voir ce qui me tripotait. Mes épées se sont illuminées et la noirceur s'est décollée des murs pour être abosrbée par elles. Quand j'ai jeté un coup d'oeil autour de moi, j'ai vu une vingtaine de shadows tout autour, ayant tous l'air d'avoir très envie de me prendre mon orbe. Oh shit...

Désolée de couper ça aussi vite, mais mon diner est fini et je dois repartir chez moi. Une longue et dure journée qui se termine enfin! La suite très bientôt, promis!

mercredi 20 décembre 2006

Rourous!






















Que voulez-vous? Maintenant que j'ai fini ma session, et comme je n'aurai pas ma dose de rourou crétin et de «pourquoi tu l'aimes encore malgré tout niaiseuse?» pendant quelques semaines, il faut bien que je m'occupe! J'ai tellement hâte à la confrontation!

Raven 15: So it has finally come to this

Je me suis réveillée alors que quelqu’un me lançait de l’eau sur le visage. J’ai ouvert les yeux un peu plus pour voir de qui il s’agissait : c’était Cédric.
-Hein?
J’ai ouvert complètement mes yeux et j’ai vu que j’étais de retour dans notre chambre à l’auberge.
-Je fais quoi ici?
-Vous avez frappé à ma porte et vous vous êtes évanouie.
-Hein?
-Tenez.
Il m’a tendu un verre d’eau, que j’ai pris sans rien dire. Mais je dois quand même avouer que j’avais le «merci» sur le bord des lèvres. Je ne sais vraiment plus quoi penser de lui. Plusieurs questions se bousculaient dans ma tête : Qu’est-ce que je fais ici? Mais surtout, pourquoi Dante m’a ramenée ici? Pourquoi il ne m’a pas tout simplement tuée?
-Qu’est-ce qui s’est passé?, m’a-t-il demandé après que j’ais pris quelques gorgées.
-Euh… J’ai suivi Dante, mais je l’ai ratée, encore.
-Vous avez suivi Dante pour…? Pour le tapocher?
-Non, pour le tuer.
-D’accord. Qu’est-ce qui s’est passé? Tout le monde va bien?
-Oui… Je crois qu’Edward va bien… Il manque un bout de bras à Kira… L’autre, la flotte de Lotus, va bien… Kazumi est devenue folle…
-Quoi?
-Mais je crois qu’elle va mieux. Après, j’ai suivi Dante dans la ruelle, mais je l’ai encore raté. Il s’est avancé vers moi, il m’a fait un truc à la base du cou et je ne me souviens plus.
-Ok… Je vais aller voir si tout le monde va bien. Restez ici.
-Non.
-Oui.
-Non.
-Oui. Ce qui est important, c’est votre santé physique. Cyrianne, tu peux rester avec elle?
-Je peux aller le tuer si tu veux?, a t-elle suggéré.
-Non!, a protesté Cédric.
-Qu’est-ce que tu crois? Je suis super recherchée. Je vais rester ici, je n’ai rien contre ce type.

Cédric a ensuite tourné son regard vers moi, attendant aussi une réponse de ma part.
-Je vais rester! Je n’ai rien contre ce type!
(Ressentez-vous le sarcasme?)
-C’est ça… Je pourrais vous attacher…
-Fais ça et tu es mort.
-Restez ici. Si je trouve Dante, je viendrai vous le dire.
-Ok…
Il a fini par partir même s’il n’étais pas convaincu. Et il avait bien raison de ne pas l’être, car j’ai attendu à peu près cinq minutes après son départ pour commencer à rassembler mes affaires.
-Tu ne devrais pas partir, m’a dit Cyrianne.
-Oui. Je vais aller le buter.
-Tu ne devrais pas. Il t’a blessée, mais la vengeance n’est pas la solution.
(Je m’en fous! Tu ne sais pas de quoi tu parles! Bien sûr qu’il mérite de souffrir, autant que moi je souffre. Alors n’essaie pas de me convaincre du contraire, parce que ça ne sert à rien. Non, ça ne sert à rien…)
-Mais si tu veux toujours y aller…
Cyrianne m’a interrompue dans mes pensées en me tendant mon arbalète, que j’ai aussitôt saisie.
-Tu veux que je vienne avec toi?
-Non. Tu es enceinte et très recherchée.
-Pas grave.
-Écoute, ce n’est pas que j’aime Cédric particulièrement, mais il ne sera pas content.
-Il n’est jamais content.

Comprenant que je n’arriverais pas à la convaincre de rester ici, j’ai fini de prendre mes affaire pendant qu’elle se couvrait d’une cape et prenait un fleuret. J’avais pour idée de retourner dans l’allée où j’avais vu Dante pour la dernière fois, espérant y trouver un quelconque indice.
-Je crois qu’on est suivies, m’a dit Cyrianne après quelques minutes de marche.
Je me suis retournée et j’ai vu Cédric, Lotus et Edward qui nous suivaient, vraiment pas subtilement.
-On les attend ou on les sème?, ais-je demandé à Cyrianne.
-Si on les attend, Cédric va nous arrêter.
-On les sème?
-Ok!
Nous avons bifurqué dans la première ruelle que nous avons vue et nous avons commencé à courir.
-On va où?, lui ais-je demandé. Tu connais la ville?
-Non.
(Shit.)
Nous avons continué à courir, mais quand il a été évident que nous ne réussissions pas à les semer, nous avons décidé de les attendre. Cédric n’était pas trop content.

-Désolée, me suis-je excusée. J’ai essayé de l’empêcher de venir.
Cyrianne avait l’air un peu piteuse.
-Désolée, a-t-elle dit, mais je ne pouvais pas la laisser partir seule.
Edward et Casey ont sauté d’un toit et nous ont rejoints. Cédric aurait bien voulu que j’arrête de courir après Dante.
-Je sais qu’il a fait des choses pas bien, mais si vous l’aimez…
(
Shut up! I don’t love him anymore, I don’t…)
-Il a eu envie de profiter de sa liberté, a alors dit Edward.
-C’était un esclave?, a demandé Lotus.
-On pourrait dire ça, lui a répondu Edward.
-Arrêtez de dire ça! Ce n’était pas mon esclave!
(Ça serait même plutôt l’inverse.)
-Pourquoi tu ne te trouves pas un mec?, m’a demandé Edward. Comme vous seriez quittes.
-Edward, ais-je commencé, rappelle-toi : smouch-smouch =pouf! Tout pogne en feu! Ce n’est pas foule évident pour moi de me trouver quelqu’un!
-J’ai vu Dante dans une ruelle, m’a dit Lotus. Je l’ai un peu écrasé.
-Tu as vu Dante? Où ça? Dis-moi tout!
-Par là!
-Tu peux me montrer?
-Non!, a protesté Cédric.
-S’il-te-plaît Lotus.
Je lui ai lancé un regard de chien battu pour essayer de la convaincre.
-Non, arrêtez, m’a demandé Cédric. Ça ne marche pas, non…
C’est lui qui a fini par capituler.
-Mais pourquoi on court après Dante?, a demandé Lotus. On n’a pas une mission?
-Oui, a approuvé Edward.
-Écoutez, c’est mon problème, leur ais-je dit. Dites-moi juste où il est.
-Non, m’a répondu Cédric. Nous sommes une équipe.
-…
(Une équipe? Non… Vous, vous êtes tous une équipe. Moi, je n’en fais pas partie.)
-On ne devrait pas dormir?, a demandé Casey. Je veux dire, il ne nous reste que six jours pour tuer l’archimage.
-Essayez de convaincre les trois filles!, lui a répondu Cédric.
-Mesdames, je vais vous faire un massage si vous revenez à l’auberge.
-C’est quoi un massage?, lui a demandé Lotus.
-On frotte les épaules et ça fait du bien, lui a répondu Casey.
Lotus a alors essayé de se frotter les épaules elle-même, mais ça ne lui a pas trop fait d’effet.
-Moi aussi je peux faire des massages…, a dit Edward d’un ton qui ne laissait place à aucun sous-entendu.
-Non!, s’est écrié Cédric.
-Pourquoi?, a demandé Lotus.

Pendant que Cédric lui expliquait la différence entre les hugs d’amitié et d’amour (quand ça dure plus que trois secondes, ce n’est pas bien à moins que ce soit avec la personne qu’on aime…), j’ai décidé de partir dans la direction que Lotus avait pointé. Je ne savais pas où exactement était la ruelle, mais peu importe. Je voulais retrouver Dante le plus rapidement possible. Les autres mont rapidement rattrapée de sorte que nous nous sommes rendus à la ruelle tous ensemble. Il n’y avait aucune trace de Dante, seulement une grosse flaque d’eau.
-Il y a des traces de moi!, s’est exclamée Lotus.
J’ai bien essayé de chercher un signe, juste un, qui m’indiquerait dans quelle direction Dante pouvait être parti, mais trop de gens étaient déjà passés par là et je n’ai rien vu.
-Oh men…
J’étais vraiment découragée.
-Il va peut-être retourner voir Kazumi, a suggéré Casey.
-Ouai…
-Tu n’aurais pas pu fermer ta gueule?, s’est fâché Edward.

Nous sommes donc finalement retournés à l’auberge et je me assise devant la chambre à Kazumi, mon arbalète prête à tirer au cas où il viendrait. Pendant que j’attendais, Lotus est arrivée et est entrée. J’ai ensuite entendu beaucoup de bruit et des cris, mais j’ai jugé qu’il était préférable pour ma propre sécurité de ne pas m’en mêler. Lotus a fini par sortir en panique et dès qu’elle m’a vue, elle m’a agrippée par le bras et m’a traînée de force jusqu’à la salle de bain.
-Do something!
Kazumi était dans son bain, dans un état de panique incontrôlable : il n’y avait pas d’eau dans le bain, mais elle agissait comme si elle était en train de se noyer. Je l’ai tapoté sur les joues pour essayer de la faire reprendre conscience, mais elle était trop paniquée pour se rendre compte de ma présence. Avec un magnifique 20 de sagesse, je l’ai alors embrassée et elle s’est tout de suite calmée.
-C’est contre nature!, s’est exclamée lotus, en me voyant embrasser Kazumi.
Quand je me suis éloignée de Kazumi, j’ai tenu à mettre les choses au clair tout de suite.
-Écoute Kazumi, je tiens à préciser que c’était juste pour te calmer. Je ne t’aime pas comme ça.
-… Ce ne peut pas être Lotus, a murmuré Kazumi, alors ça doit être elle.
Elle m’a alors jeté un regard assez meurtrier.
-Je n’ai rien fait!, me suis-je défendue.
-Ce n’est pas moi!, s’est exclamée Lotus. C’est ma main! Elle a fait ça toutes seule! Je suis désolée!
-… Sortez!
-Je suis désolée!, s’est encore excusée Lotus.
-SORTEZ!
Nous sommes sorties et Lotus a pris le miroir dans ses bras avant de partir.
-Toi et moi, il faut qu’on parle!, a-t-elle dit au miroir.
-Lotus, lui ais-je dit, c’est toi dans le miroir. Tu ne peux pas te parler…
Elle ne m’a pas écoutée et est partie.

Moi, j’ai repris ma place devant la chambre de Kazumi. Un peu plus tard, Nico est arrivé, avec le miroir de Lotus dans les main.
-J’espère que tu n’as pas essayé de parler au miroir toi aussi?
-Non. Kazumi est là?
-Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
Il est quand même entré et j’ai entendu vraiment beaucoup de bruit, comme s’ils se battaient. Non, je ne m’en mêle pas, je ne m’en mêle pas. Des plans pour que Kazumi dise encore que j’ai essayé de la tuer. Les bruits ont fini par arrêter et moi je me suis endormie toujours assise devant la chambre.

Nico m’a réveillée le lendemain matin.
-Pourquoi tu dors devant la porte?
-Je voulais rester au cas où l’autre crétin viendrait.
-C’est pour ça que j’étais là.
(Je m’en fous que tu ais été là. Je veux le tuer moi-même!)
Après son départ, j’ai continué à attendre devant la porte de Kazumi. Lotus est alors arrivée en pleurant et s’est jetée dans mes bras.
-Do something! Help me!
-… Quoi?
Pate pate.
-La fille dans le miroir!
-(Oh non, pas encore)Raconte-moi.
-Elle m’a tabassée! Et elle a noyé un type! C’était pas moi!
(Je le sais que ce ne peut pas être toi. Tu est bien trop sweet pour tuer quelqu’un.)
Pate pate.
-Do something! Nico a dit que tu pourrais faire quelque chose!
-(Attendez que je le trouve lui!)Euh… pleure pas!
Pate pate.
-Fais quelque chose!
-Je ne sais pas quoi faire à part te pater!
-Quoi?
-…tu veux aller faire quelque chose pour te changer les idées?
-Je viens de tuer quelqu’un! Tu crois que j’ai envie de me changer les idées?!
(Je suis désolée! Mais qu’est-ce que je peux faire d’autre?)

Kazumi est sortie de sa chambre à ce moment et n’a pas eu l’air très contente de nous voir ensemble. En la voyant, Lotus s’est cachée derrière moi.
-Are you still mad?, lui a-t-elle demandé.
Kazumi ne lui a pas répondu et l’a empoignée par le bras pour l’éloigner de moi.
-Ne reste pas avec elle Lotus! Elle est une mauvaise influence!
-Hé! Je faisais juste la pater pour qu’elle aille mieux!
-Viens!, a-t-elle ordonné à Lotus en partant plus loin. Elle a essayé de me tuer!
-C’était un accident! Ce n’est pas toi que je visais!
-Tu ne t’es même pas excusée!
-(Si, je l’ai fait.) Je peux le faire si tu veux! Je m’excuse!
-Et Dante n’est même pas venu!
-Je sais!
Elles ont fini par disparaître de mon champ de vision. Et puis laisse tomber!

J’ai profité du départ de Kazumi pour aller emprunter sa salle de bain et me refaire une beauté. J’ai aussi pris le temps de penser à ce que j’allais faire. Je sais! Je vais aller en ville pour me racheter un cahier à dessin. Je vais dessiner le portrait de Dante et le montrer à tout le monde que je croiserai. Ou je pourrais tout simplement faire la tournée des bars high class où il est susceptible d’y avoir des pitounes. Ça serait sans doute plus simple. Je me suis rhabillée avec ma robe et j’ai mis celle de Kazumi dans mon sac à dos. On ne sait jamais! Avec la rapidité à laquelle je passe les robes, je risque d’en avoir bientôt besoin. Quand je suis sortie de la chambre, quelqu’un attendait sur le bord de la porte : c’était Kira.
-Yo!, l’ai-je salué. Kazumi n’est pas…
-You want to get him?
-Yeah.

Il a sorti une boule de feu de sa main. Tiens, Ifrit est revenu sur sa main?
-Then let’s go, m’a-t-il dit avant de se diriger vers la sortie.
Sans poser de question, je l’ai suivi. Je ne sais pas s’il avait un plan, mais peu importe. S’il pouvait m’aider à buter Dante, je me foutais du reste. Quoique, je dois avouer que je me demandais bien pourquoi il m’avait attendue, ou qu’il était venu me chercher. Si on compare mes pouvoirs aux siens, je ne vois vraiment pas en quoi je pourrais lui être utile. Pas grave! Même si je ne fais qu’admirer le spectacle, je serai quand même contente. Tout ce que je veux, c’est le voir souffrir autant que moi j’ai souffert… autant que je souffre en ce moment. Je sais qu’il t’a blessée, mais la vengeance n’est pas la solution… Je sais qu’il a fait des trucs pas bien, mais si vous l’aimez…Non! Shut up voice! Je n’aime plus Dante! Non, je ne l’aime plus… plus du tout… Tout ce que je veux en ce moment, c’est le buter, rien d’autre… Je ne l’aime plus, c’est terminé… Mais pourquoi j’ai aussi mal alors…?


lundi 18 décembre 2006

Dans un futur très rapproché VI

Suite et fin de mes fabulations perverses. Enjoy.

-That was… so incredible…
-No. You were incredible, even more than what I remembered. You were on fire. It was so good, and so powerful… I have never felt anything like this and never will.

-Tu exagères.
-Non.
J’ai ouvert les yeux et j’ai vu qu’il était tout à fait sérieux. Je n’ai pas pu m’empêcher de rougir de voir à quel point le désir dans ses yeux était toujours aussi intense, même après tous les efforts que nous venions de déployer.
-Oui bien, mon feu est maintenant éteint.
-Je n’en crois rien.
-Je te dis que si. My whole body is numb. Tu pourrais abuser de moi maintenant et je serais incapable de te résister.
-Let’s try it, shall we?
-Quoi…?


Lorsque je l’ai vu bouger, j’ai cru qu’il allait simplement se rapprocher de moi pour me serrer dans ses bras et que nos ébats recommenceraient après que nous nous soyons reposés un peu. Quand j’ai vu qu’il se relevait et qu’il allait se placer derrière moi, j’ai compris à quel point j’avais tord. J’avais satisfait cette envie de lui qui s’était accumulée en moi depuis des mois, mais Nakago lui, était loin d’en avoir fini avec moi. Je ne pensais pas que mon corps survivrait à cet assaut, alors j’ai vainement essayé de le dissuader de continuer.
-Nakago, je t’en prie. Je n’ai plus aucune force.
-Ce n’est pas grave. Moi j’en ai pour deux.
-Mais on pourrait attendre un peu…
-Non, maintenant. Je te veux maintenant.

J’était toujours couchée, alors il a simplement écarté mes jambes pour pouvoir être placé directement derrière moi et en me saisissant par les hanches, il m’a attirée vers lui. Avant que j’ais pu protester à nouveau, il m’a prise dans cette position. Ses mains se tenant après mes fesses, il s’acharnait en moi. C’était comme s’il était totalement hors de contrôle. Pas que je m’en plaigne (car j’en avais envie, c’est certain), mais je n’avais plus du tout la force de lui résister. Je ne pouvais donc que le laisser faire. Même si j’avais voulu tenter de le convaincre à nouveau d’arrêter, je n’aurais pas pu, car à chaque fois que j’ouvrais la bouche, c’était pour crier, un peu plus longtemps et un peu plus fort à chaque fois. Mes doigts étaient agrippés aux draps si serré, que mes jointures en étaient devenues blanches. J’ai enfoui ma tête dans l’oreiller, pour m’empêcher de crier, tellement ce que j’éprouvais, ou plutôt ce que mon corps ressentait était trop fort.
-Huh?
Nakago m’avait arraché l’oreiller et l’avait balancé plus loin dans la pièce.
-I don’t want you to hide your face. I want you to come, again and again and again.
-Nakago, please. You’re torturing me.


Au lieu de me répondre, il a plutôt arrêté de bouger. Une de ses mains a quitté mes fesses pour aller me caresser entre les cuisses. C’était toujours très sensible alors j’ai aussitôt crié. .Mais ça ne semblait pas le satisfaire. Toujours immobile, il a intensifié ses caresses jusqu’à ce que mon corps en entier soit parcouru de tremblements et que ma tête finisse par retomber d’épuisement sur le matelas. J’ai à peine eu le temps de reprendre mon souffle qu’il avait recommencé à bouger. Je ne pensais pas qu’il pouvait se montrer encore plus affamé, mais pourtant si : ses mouvements étaient encore plus rapides et profonds qu’ils ne l’étaient tout à l’heure. Mon corps ne m’appartenait plus, car je ne faisais que réagir à ce qu’il me faisait subir. J’étais sienne jusque dans les moindres détails.
-So, do you enjoy it?
-Yes…
-I didn’t hear you.
Il m’a de nouveau touchée entre mes cuisses et j’ai aussitôt crié.
-Aaaah!
-So, is it good?
-Yes.
-Louder.
Il a légèrement accentué ses caresses, juste assez pour que je crie un peu plus.
-Aaaah! Yes! Yes!
-Good.

Il a continué à se mouvoir, semblant déterminé à prolonger ma «torture» jusqu’à ce que je meure d’épuisement. Nakago, c’est si bon, mais je t’en prie, arrête. Je n’en peux plus. Mes supplications, silencieuses ou pas, n’avaient pas d’effet sur lui. Je sentais venir mon deuxième orgasme et j’espérais presque que ce soit ensuite la fin, car je sentais vraiment que mon corps allait tomber raide mort de fatigue.
-Aaah… Nakago… Aaaah!
-Aaaah!
Le corps endolori, ma tête est retombée d’elle-même sur le lit pendant que je fermais mes yeux.

Black out.

Une éternité plus tard, les sensations ont commencé à revenir et j’ai été capable, très lentement, de soulever mes paupières : j’étais dans les bras de Nakago, bien au chaud sous les couvertures.
-Lilianna, tu es réveillée?
-Si par réveillée tu entends le fait que je sois capable de bouger mes lèvres pour articuler quelques mots, alors oui, je suis réveillée. Autrement, tout le reste de mon corps me fait mal.
-Est-ce que ça va aller?
-… Je me suis évanouie. Je n’arrive pas à croire que je me sois évanouie. Ça ne m’était jamais arrivé avant.
-Je suis désolé. C’était comme si je n’étais plus moi-même. Comme si…
-Comme si ta vie dépendait du fait qu’il fallait absolument que tu satisfasses ce désir que tu n’arrivais plus à contenir?
-Oui, exactement.
-Don’t be sorry, I know the feeling. Besides, it’s just going to give me a litte more challenge for next time…
Nakago a éclaté de rire.
-You’re amazing, you know that?
-So are you.
-…I have a confession to make… Last night, when you went back to bed, I… I was only pretending to sleep.
-… Why?
-I was scared that you would be gone by morning, that it would be the very last time that I wouls ever hold you in my arms. I’m so glad that you decided to stay. I’m never going to let you go now.
- I’m not planning on going anywhere anyway.
-Good. I love you Lili.
-I love you too Nakago.
La tête dans le creux de son épaule, comblée, mais surtout épuisée comme je ne l’avais jamais été, j’ai fini par m’endormir. Je ressentais un petit malaise, mais je savais qu’il finirait par s’atténuer avec le temps, parce que ma place était ici, avec lui, elle l’avait toujours été.

FIN

samedi 9 décembre 2006

Dans un futur très rapproché V

Tout doucement, mes lèvres ont effleuré les siennes, une fois et une autre, et une autre… À chaque fois qu’il rapprochait sa tête de la mienne pour tenter de répondre à mon baiser, je m’éloignais.
-Pourquoi est-ce que tu…?
-Chut, l’ais-je interrompu en mettant un doigt sur sa bouche pour l’empêcher de parler. C’est à mon tour de prendre les commandes, alors laisse-toi faire, d’accord? Je te promet que tu ne le regretteras pas.
-I know I won’t.
Je me suis de nouveau penchée vers lui et cette fois, je l’ai laissé m’embrasser en retour. Il n’attendait que ça, car en chaque baiser, je l’entendais gémir et soupirer. Je maintenais toujours ses poignets entre mes mains, bien déterminée à être celle qui «ferait souffrir» cette fois-ci. Mais ce n’était pas une mince affaire, car il se tortillait entre mes bras, ses mains échappant à son emprise pour venir me caresser les hanches. Non, je ne dois pas le laisser faire… Je sens ses mains sur moi et mon corps en entier frissonne. Ses mains me caressant, ses lèvres m’embrassant, son corps contre le mien… Seigneur, je suis tellement faible!

Me redressant au-dessus de lui, j’ai ressaisi ses mains, emprisonnant ses doigts entre les miens, pour l’empêcher de me toucher. Pendant quelques instants, je me suis contentée de l’observer, sans rien faire, pour le simple plaisir de laisser le métabolisme de son corps revenir à la normale, juste avant que je ne reprenne mes assauts… Et du plaisir, j’en voyais dans ses yeux, mais ça ne me suffisait pas. Je veux t’entendre gémir Nakago, encore plus fort. Je veux te faire perdre l’esprit, jusqu’à ce que j’ais l’impression qu’il n’y ait plus de place dans ta tête pour autre chose que moi. Je veux avoir l’impression que toutes les fibres de ton corps ne peuvent plus faire autre chose que répondre à mes caresses. Tu avais raison mon amour, nous sommes faits l’un pour l’autre, parce que je sais exactement quoi faire pour te rendre complètement fou…

Tout en gardant ses mains dans les miennes, je me suis penchée vers lui, lui laissant croire que j’allais l’embrasser. Quand il a ouvert sa bouche pour répondre à mon baiser, j’ai détourné la tête et j’ai commencé à chatouiller son cou de baisers. Aussitôt, je l’ai entendu soupirer de plaisir.
-Lilianna…
-Tu aimes…?
-Oh oui…
-Est-ce que tu as envie… que j’y aille un peu plus fort?
-Oui…
J’ai relevé un peu la tête et j’ai commencé à parsemer son lobe d’oreille de baisers, tout en le chatouillant avec ma langue.
-Alors, lui ais-je murmuré, est-ce que ça te convient ou…?
-Non… J’en veux plus…
-Vraiment…?
-Oui… Continue… Cont… Aaah!
J’avais commencé à lui mordiller l’oreille et l’effet avait été instantané : ses gémissements de plaisir allaient de pair avec ses mains qui serraient les miennes un peu plus fort à chaque caresse. Quand je tournais la tête vers lui, je le voyais parfois se mordre les lèvres pour s’empêcher de crier. Yes, I got him right where I wanted.
-Tu veux que j’aille plus bas?
-Oui…
-D’accord… Mais seulement si tu me promets de laisser tes mains là où elles sont en ce moment. Je veux que tu me laisses faire.

Ses doigts ont lentement relâché leur pression sur mes mains.
-D’accord… Je te promets…
J’ai tout de suite recommencé à embrasser son oreille, descendant un peu plus à chaque fois que mes lèvres touchaient sa peau, mes mains suivant de près. Son cou… Ses épaules… Ses bras… J’aime sentir ses muscles se raidir sous mes caresses… Savoir qu’il éprouve autant de plaisir grâce à moi, qu’il s’abandonne totalement en toute confiance à moi, c’est tellement enivrant… J’en étais maintenant rendue à sa poitrine, mais je commençais moi-même à perdre le contrôle. J’avais tellement envie de lui, mais les choses n’allaient plus assez vite à mon goût. Je m’étais faite prendre à mon propre jeu : je voulais le rendre complètement fou et c’était moi qui était en train de perdre la raison. Mes mains se promenaient sur son corps, mes ongles s’enfonçaient dans sa peau et mes lèvres et ma langue étaient maintenant accompagnées de mes dents. C’était comme si je voulais laisser ma marque partout sur son corps. Comme si je voulais qu’il n’y ait pas un centimètre de son corps qui ne dise pas qu’il était à moi. Mais il ne semblait pas s’en plaindre, car quand je levais le regard vers lui, je voyais sa respiration de plus en plus rapide. Il se mordait parfois les lèvres, comme pour empêcher ses gémissements de plaisir de devenir des cris, et ses mains s’agrippaient aux draps tellement fort que ses jointures étaient en train de devenir blanches. Mais je ne voulais pas qu’il se retienne… Je voulais qu’il crie… Comme il m’avait fait crier… Il est maintenant temps de passer à la prochaine étape…



Je me suis donc rendue directement là où il le fallait pour obtenir ce que je voulais. J’ai laissé mes mains autour de sa taille et j’ai saisi son membre dans ma bouche.
-Aaah! Enfin…! J’ai cru que tu ne t’y rendrais jamais…
Je ne lui ai pas répondu, continuant à le «caresser» de mes lèvres. Je sentais son corps se cabrer de plaisir et il ne se retenait plus pour crier. Ses mains avaient lâché les draps et étaient maintenant agrippées aux miennes sur ses hanches.
-Est-ce que c’est bon…?
-Oui… Oui…
-Tant mieux…
J’avais commencé à utiliser ma langue, surtout le bout de ma langue, touchant, frôlant, cette partie de son anatomie qui répondait si bien à mes caresses et que j’avais tellement envie de faire mienne à nouveau.
-Lilianna… Je t’en prie, je n’en peux plus… Je veux être en toi…

J’ai cédé à ses supplices, car je n’en pouvais plus moi-même. Je suis donc remontée sur lui à califourchon et sans le quitter du regard, je l’ai introduit en moi. J’ai senti la tension que son corps en entier avait accumulée se relâcher d’un coup.
-Lilianna… Tu me rends complètement fou. Tu le sais ça?
-Oui, c’est ça l’idée…
Il a souri en m’entendant dire ça. Ce n’était pas la première fois que nous nous amusions à nous faire perdre mutuellement la raison et ce ne serait certainement pas la dernière.
-Nous sommes vraiment trop faits pour nous entendre, m’a-t-il répondu.
-Tu l’as dit toi-même : nous sommes faits l’un pour l’autre.
-C’est vrai, c’est vrai…

Toujours en le fixant droit dans les yeux, j’ai commencé à me mouvoir au-dessus de lui, l’introduisant un peu plus profondément et rapidement en moi à chaque mouvement de hanches. Mes mains toujours à plat sur lui, je le caressais tout en bougeant. Il était presque incapable de soutenir mon regard, car je voyais ses yeux rouler dans leurs orbites et ses paupières se fermer quand je bougeais. J’ai commencé à promener mon regard sur lui et je voyais tout son corps répondre au mien : ses yeux qui se fermaient, ses dents qui mordaient ses lèvres, ses soupirs et ses gémissements qui devenaient plus forts, sa peau qui frissonnait à mon contact et ses mains qui s’agrippaient à mes hanches, ses doigts s’enfonçant dans ma chair.

Bientôt, ses mains ont délaissé ma taille pour remonter sur mon ventre jusqu’à ma poitrine pour me caresser. Mes mains les ont rejointes pour que nous me caressions ensemble. Nos doigts s’entrelaçant se promenaient sur ma peau et je n’ai pu m’empêcher de pencher ma tête pas en arrière, car c’était à mon tour de me sentir faiblir. J’avais beau vouloir garder le dessus, le simple fait de sentir ses mains sur mon corps suffisait à me faire perdre la raison. Nakago s’est alors redressé sur ses coudes pour se rapprocher de moi et m’embrasser. J’ai penché ma tête vers lui et j’ai entouré son cou de mes bras pour l’embrasser en retour. Avec toute la chaleur, le désir et la passion qui se dégageaient de nous, rien au monde n’aurait pu nous séparer en ce moment.

J’étais maintenant totalement incapable de penser, ou plutôt je ne pouvais penser qu’à une seule chose : rapprocher mon corps le plus possible du sien. C’était comme si je voulais me fondre totalement en lui. Je crois qu’une partie de moi avait toujours peur qu’il disparaisse à nouveau alors tout en bougeant un peu plus vite, je me suis serrée le plus possible contre lui, ma joue collée contre la sienne. Je voulais être certaine de toujours me rappeler la sensation de l’union de nos deux corps.
-Lilianna, I’m not going anywhere, m’a-t-il murmuré à l’oreille, devinant à quoi je pensais.
-I hear you, and I believe you, but I’m still scared.
-Why? Scared of what?
-Scared that you’re going to disappear. Scared that I’m going to wake up and realize it was all a dream.
-Tu crois tout ça est un rêve? Ça, ça te semble un rêve?
Il a commencé à me mordiller l’oreille.
-Aaah… Non…
-Et ça?
Il a commencé à promener un de ses doigts sur mon ultime point sensible, le milieu de mon dos. Dans une situation comme celle-ci, il me faisait crier à coup sûr.
-Aaah!
-Alors…?

Il continuait à promener son doigt de haut en bas dans mon dos et tout en me cabrant, des frissons me parcouraient tout le corps, jusqu’au plus profond de moi-même. J’étais totalement incapable de lui répondre. Il a cessé de me caresser et m’a repoussée un peu pour pouvoir me regarder dans les yeux. Il a dû y voir une telle fièvre, car je ne me possédais plus : chaque parcelle de mon corps, de mon âme et de mon cœur était à lui en ce moment.
-Alors?, a-t-il insisté.
-Comment…
J’avais de la difficulté à prononcer une phrase cohérente entre deux soupirs et deux frissons.
-Comment… Comment espères-tu que je sois capable de te répondre alors que tu sais très bien que tout mon esprit est à toi en ce moment?
-Tu es en train de me dire que je te fais tant d’effet que ça?
-Dès que tes mains sont sur moi, je cesse d’être moi-même et je deviens tienne. Il en a toujours été ainsi.
-I’m glad to hear it. But do you still think this is a dream?
-Maybe… Maybe I need a little proof to believe this is reality…
-Such as…?
-Leave your mark on me.

-Tu veux être encore plus marquée que tu ne l’es déjà?
Sans regarder mon corps, je savais qu’il m’avait laissé aujourd’hui des cicatrices un peu partout.
-Oui…

Devant le ton de ma voix, Nakago a cessé de me caresser pour concentrer son attention sur mon visage.
-Je veux ressentir que tout mon corps t’appartiens, je…
-Tu veux que ce soit clair même aux yeux des dieux que nous sommes l’un à l’autre et que rien ne peut nous séparer?
-Tu lis dans mes pensées…
-Je sais comment faire. Comme autrefois…
Il n’a pas eu besoin de me dire de quoi il parlait, car je le savais déjà. Un jour, dans un moment d’extase particulièrement intense, nous nous sommes mutuellement griffés le dos, pratiquement au même endroit. Une marque qui paraît encore légèrement aujourd’hui. Je me suis donc bien agrippée à ses épaules et j’ai recommencé à bouger de plus en plus rapidement. Nakago, lui, a replié ses jambes sous lui pour pouvoir me serrer contre lui avec ses deux bras et surtout pour m’empêcher de me cabrer et de détourner mon regard du sien. Il voulait être certain que nous atteindrions l’extase les yeux dans les yeux et je n’avais aucune intention de l’empêcher de faire : nous l’avions fait souvent et j’avais toujours trouvé que c’était un moment tellement unique et intense que d’atteindre l’orgasme en voyant tout le désir qu’il éprouvait pour moi. N’en pouvant plus de contenir ce désir qui nous dévorait l’intérieur comme l’extérieur, nous avons joui sans jamais nous quitter des yeux. J’ai à peine senti une brève douleur dans mon dos, douleur qui a été très facilement dépassée par l’explosion de désir que nous avons ressenti.

Nakago s’est ensuite laissé retomber sur le lit et je suis restée accrochée à lui. Je n’avais plus la force de rien faire, même de bouger, alors il a fallu qu’il s’éloigne un peu de moi pour que nos corps de séparent enfin. Pendant un long moment, je suis restée allongée sur le ventre les yeux fermés, sans rien dire, occupée à reprendre mon souffle. Nakago ne parlait pas non plus, se consacrant lui aussi je suppose à ramener le métabolisme de son corps à la normale. J’ai repris la parole la première.

Troisième et dernier round de cette nuit enflammée à venir bientôt.

mercredi 6 décembre 2006

Lettre d'excuses

Talis,

Je suis désolée, je réalise que je suis sans doute la dernière personne dont tu as envie d’entendre parler en ce moment, que peut-être tu n’as plus du tout envie d’entendre parler de moi, mais il fallait que je te parle. Tu es en train de souffrir affreusement. Je te regarde, et je vois ton cœur qui est en mille morceaux. Et ça me tue de savoir que c’est à cause de moi que tu te sens aussi misérable. Je ne veux pas que tu souffre à cause de moi, je veux que tu sois heureux à cause de moi, avec moi.

Nakago? Je suis désolée de n’avoir pas pu répondre à ta question, mais ça m’a tellement pris au dépourvu que je ne savais pas quoi dire. Ça m’a fait mal que tu me demandes si je l’aimais toujours, parce que je pensais sincèrement que c’était terminé. Mais je me rends compte que si vraiment je n’éprouvais plus rien, ce que Jillian m’a dit à Wateryard ne m’aurait pas affecté autant. Il a été mon premier amour et en tant que tel, jamais je ne l’oublierai. Mais de là à dire que je suis amoureuse de lui, je ne sais pas si je peux le faire, parce que je ne sais plus qui il est vraiment. Il est parti, sans me dire pourquoi, sans jamais me donner de nouvelle. Peut-être qu’il avait raison d’agir ainsi, peut-être, comme Kyle m’a un jour dit, qu’il a agi ainsi par pure mégalomanie, je ne sais pas…

Mais ce que je sais, contrairement à ce que bien des gens peuvent penser, contrairement à ce que tu peux penser, je t’aime vraiment, de tout mon cœur. Et jamais, pas un seul instant, je n’ai pensé à Nakago quand je t’ai dit que je t’aimais ou quand nous étions ensemble. Et quand je t’ai demandé de m’épouser, ce n’était pas pour empêcher la tentation d’aller vers lui. C’était simplement parce que je t’aime et comme je t’ai dit, je ne voulais plus gaspiller un seul instant avec toi.

Tout ce que je désire en ce moment, c’est de te voir sourire à nouveau, que tu me serres dans tes bras et que tu me dises que tu m’aimes. Et même si je sais que ça ne changera pas grand-chose, la bague que Nakago m’avait donnée, je l’ai gardée dans mon sac juste pour la lui redonner quand je le reverrais, parce que je voulais être avec toi. Mais je réalise que toi tu ne ressens peut-être plus la même chose, alors ne te sens pas obligé de me répondre maintenant. Je voulais juste que tu saches ce que je ressentais. Mais si un jour tu n’as plus envie de me «crisser là» et que tu crois être capable de me pardonner, viens me voir, tu sais où me trouver.

Je t’aime,

Lilianna

Raven 14: Go ahead, kill me. I’ve got nothing left to lose anyway.

Je sais, ce blog ne suit pas exactement le dernier que j’ai écrit. J’ai pris un peu de retard, à cause de ma fin de session. J’ai donc décidé d’écrire seulement un bout très important qui s’est passé pour Raven à la dernière game. Mais ne vous inquiétez pas : pendant les vacances de Noël, je vais faire tout mon possible pour écrire ce que je n’ai pas mis dans le blog. Mais si vous voulez le lire, vous n’aurez qu’à venir me supplier! Bouhahaha! Quoi? Il faut bien que le perso que je suis qui souffre se venge, non? Enjoy.

Kazumi m’a dit qu’elle voulait me parler à l’écart. Quoi? Kazumi veut me parler?
-J’ai retrouvé Dante, m’a-t-elle dit.
-… Quoi? Où? Vas-y, dis-le moi. Je n’ai pas du tout mon arbalète de prête dans ma main.
-Mets quelque chose de plus voyant.
-Quelqu’un peut faire apparaître des robes?, ais-je demandé à tout le monde.
-Demande à Cédric, m’a dit Kazumi.
-Cédric, tu as une robe sexy dans ton sac?
-Quoi? Euh… non.
-J’ai peut-être quelque chose pour toi…, m’a dit Kazumi.
Elle m’a finalement prêté une robe de bal mauve (vraiment belle) et nous nous sommes rendues au bar «XXX machin truc», Edward et Kira sur nos talons.

Au bar, Kazumi a demandé à Edward et Kira de nous attendre dehors. À l’intérieur, il y avait pleins de gens, modifiés et non-modifiés.
-Alors, il est où?
-Sois choquée. Il a changé, mais ce n’est pas un jeu.
J’ai fini par l’apercevoir au fond de la salle, assis à une grande table avec deux filles avec des taches de léopard sur le corps de chaque côté de lui. C’est vrai qu’il avait changé : il avait une cicatrice au-dessus de l’œil et une sur le nez et son visage n’était pas exactement le même, mais c’était définitivement Dante. Au moment où j’allais m’approcher, nous avons vu le cadavre d’Edward arriver et commencer à lui parler. Kazumi a essayé de me retenir, mais je suis quand même partie. J’ai réussi à entendre la fin de la conversation.
-… Tu sais ce qu’il t’a demandé : Tu ne dois pas boire et profiter de fête comme ça.
-Je veux vivre ma vie, lui a répondu Dante.
Le cadavre a fini par m’apercevoir.
-Tiens! Le cadavre!, me suis-je exclamée.
Elle est partie et m’a laissée avec Dante.
-Ah, Raven!, s’est-il exclamé. Laissez-nous s’il vous plaît.

Les pétasses léopard nous ont laissés et je me suis retrouvée seule devant lui. J’ai avancé le plus près possible de lui et j’ai pointé mon arbalète sur son visage.
-Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te tuer!
-Pourquoi tu voudrais me tuer?
-Tu m’as trompée avec un cadavre!
-C’est vrai.
-…
-Tu me laisses t’expliquer?
-Vas-y, je t’écoute.
-L’autre chick avait des informations sur Kira et tu sais à quel point c’est important. Je n’ai pas eu le choix.
(Il me prend vraiment pour une conne?)
-Tu n’as pas eu le choix de coucher avec elle?!
-Tu connais un meilleur moyen de faire parler une femme?
-…Je vais te buter!
Je n’ai pas eu le temps de décocher un carreau qu’il m’a empoignée par le cou et m’a renfoncée dans le mur. Il n’a eu ensuite aucun mal à me désarmer.
-Écoute, tu n’étais qu’un amusement du moment. C’était juste parce que je pouvais recharger ma flamme avec toi.
-…
(J’ai vraiment dû me retenir pour ne pas me mettre à pleurer.)
-Jamais je n’éprouverai pour toi ce que j’éprouve pour Kazumi, alors décroche.
-Bien sûr que je vais décrocher! Après que je t’ais buté!

Il m’a pitchée sans ménagement sur le divan et il a commencé à discuter avec Kazumi, qui s’était avancée. Il lui a dit des trucs du genre «je t’aime, je veux être avec toi». J’ai réussi à me glisser jusqu’à mon arbalète, mais au moment où j’ai tiré, il a carbonisé mon projectile d’une boule de flamme mauve. Comme toujours, il était très intéressé par Kira, alors quand ce dernier est entré dans le bar avec Edward, il s’est tout de suite dirigé sur lui pour combattre. Kazumi, Edward et moi, nous nous sommes joints à la bataille : Kazumi tentant de les arrêter et moi et Edward nous occupant de Dante. Ouai! Vas-y Edward! Tue-le! Tue-le! J’ai continué avec toute l’énergie que j’avais à tirer sur Dante, mais je ne réussissais pas à le toucher.

Le bar était en train de brûler et les crétins qui s’y trouvaient restaient, car ils pensaient seulement : Ouai! Une bataille! À un certain moment, alors que Dante se battait contre Kazumi, je lui ai tiré dessus, mais mes carreaux ont plutôt touché Kazumi dans le dos. Ça l’a rendue complètement berserk.
-Oups. Je suis désolée! Ce n’est pas toi que je visais!
Mes excuses n’ont pas suffi et une énorme boule de feu a commencé à enflammer le bar, ce qui a finalement décidé les gens a commencé à partir. Oups.
-RAVEN!, a crié Kazumi, en me fixant d’un regard vraiment evil.
-Oups.
Je m’en vais, je m’en vais. La foule de monde m’empêchait cependant de sortir du bar. Bon. Certaine que j’allais y passer, je me suis retournée vers elle, mais quelqu’un m’a soulevée dans les airs et m’a transportée jusqu’au bar : c’était Edward.
-Tu es folle? À quoi tu pensais?
-Je voulais juste tuer Dante!
Pour me soustraire à la colère de Kazumi, il m’a emmenée à l’extérieur.
-Tu es complètement folle?!
-Ce n’est pas elle que je visais!
-On fait attention à ses alliés dans une bataille!
-…
(Depuis quand Kazumi est mon alliée?)

Quand les choses ont eu l’air de se calmer, Edward et moi sommes retournés à l’intérieur. Dante était parti et Kira se tordait de douleur par terre : une partie de son bras droit semblait avoir fondu et il ne restait plus que les os. J’aurais voulu rester et faire quelque chose pour l’aider… Je suis désolée, mais le plus important pour moi en ce moment, c’est de retrouver Dante. J’ai donc utilisé mes sens de voleuse pour retrouver sa trace. Je l’ai finalement trouvé accoté contre un mur dans une ruelle et il avait l’air en colère.
-Hé merde!, s’est-il exclamé en frappant dans le mur.
Il ne m’a pas vue, tant mieux. J’ai pointé mon arbalète sur le lui et… Putain! Je l’ai encore manqué!
-Encore toi?, a-t-il dit en me voyant.
-Hé oui! Je n’arrête jamais!
-Pourquoi tu ne me fous pas la paix?
-Je vais te foutre la paix! …Quand je vais t’avoir tué!
-Si je te disais que j’étais désolé, ça marcherait? …Non, sans doute pas.
-Attends, laisse-moi réfléchir… Après «Tu étais juste un amusement du moment» et «Je n’éprouverai jamais pour toi ce que j’éprouve pour Kazumi»… Mmmm… Non, ça ne marcherait pas.
-Je vais devoir te tuer alors.
Il s’est avancé vers moi et a fait sortir une boule de feu mauve de sa main. J’ai senti mon cœur se serrer et les larmes me venir aux yeux, non pas parce que je savais très bien que je n’avais aucune chance contre lui, mais parce que je n’arrivais pas à croire que nous en étions venus à ça. C’est donc la main tremblante que j’ai rechargé mon arme et que je l’ai de nouveau pointée sur lui. Je t’ai vraiment aimé, de tout mon cœur, et tu a été la seule bonne chose qui me sois arrivée depuis dix ans, mais je ne t’ai plus. So go ahead, kill me. I’ve got nothing left to lose anyway. Mais avant même que nous commencions à nous battre, il a réussi à avancer sa main vers moi et il a fait une rapide pression à la base de mon cou avec son doigt.

Black-out total.

lundi 27 novembre 2006

Lilianna-J'ai le coeur en miettes

Voici le bout important qui s'est passé pour Lilianna à la dernière game: une demande en mariage qui ne s'est pas passé du tout comme elle l'espérait. Enjoy.

Nous avons finalement réussi à partir nous promener seuls, laissant Sheyenne et «la belle au bois dormant» à la caravane. Il fallait maintenant que je trouve un décor qui serait assez romantique pour ce que j’avais en tête. J’ai fini par voir un superbe saule pleureur et j’y ai entraîné Talis. J’étais vraiment très nerveuse.
-Ça va?, m’a demandé Talis.
-Oui, je suis juste très nerveuse…
-À cause de moi?
-Euh… oui.
-… Sorry?
-Tu es trop mignon! Ne sois pas désolé, ce n’est pas ta faute!
J’ai pris une grande inspiration.
-Talis, j’ai quelque chose à te demander.
-Quoi?
-Tu sais que je t’aime, n’est-ce pas?
-Oui, tu me le dis souvent.
-Et je sais que tu m’aimes aussi, beaucoup, parce que tu as prouvé que tu étais prêt à donner la vie pour moi. Et j’ai eu très peur de te perdre. Je sais qu’il n’y a pas vraiment de rapport entre le fait d’avoir eu peur et le mariage, mais…
-Non, c’est vrai. Mourir ce n’est pas bien et le mariage c’est heureux.
-… Tu ne vois pas où je veux en venir, n’est-ce pas?
-Euh, non.
-D’accord. Je me lance alors. Talis, veux-tu m’épouser?
-Euh… Quoi? Peux-tu répéter?
-Veux-tu m’épouser?
-Ce n’est pas au gars de faire la demande? D’habitude, c’est l’homme qui fait ce genre de chose.
-Tu peux faire la demande si tu veux, mais je voudrais juste que tu comprennes pourquoi je te le demande. Je sais que j’ai dit que je n’étais pas prête, mais j’ai vraiment eu très peur de te perdre. Je crois que j’avais besoin d’un événement comme ça pour réaliser à quel point la vie était fragile et je ne veux pas gaspiller un seul instant avec toi.
-On ne peut pas se marier juste parce que tu as eu peur.
-Non, ça a juste été le catalyseur. Comme j’ai dit, je ne veux pas gaspiller un seul instant avec toi, simplement parce que j’ai peur. Tu es prêt à donner ta vie pour moi et je veux que tu comprennes que moi aussi je suis prête à donner ma vie pour toi, à donner ma vie à toi.
-Lilianna, on ne peut pas se marier parce que tu as peur.
-Non, on se marie parce qu’on s’aime. Et on va fonder une famille.
-C’est vrai.
-Et avec un peu de chance, ça va être une grande famille.
-Maybe now is not the right moment.

Talis s’est éloigné un peu de moi et il avait l’air très sérieux. Moi, je n’étais plus aussi heureuse que je l’étais quelques minutes auparavant. Je sentais une boule se former dans ma gorge et les larmes me monter aux yeux.
-Tu ne veux pas m’épouser?
-If we get married, you know that there won’t be a turning back?
(Hein? Quoi?)
-…Yes, I know.
Talis m’a saisie par les épaules et m’a regardée droit dans les yeux. Son regard était tellement intense que je me sentais un peu mal à l’aise.
-Just tell me : Do you love me more than you love him?
J’ai été tellement prise au dépourvu par sa question que pendant quelques instants, je n’ai pas su quoi répondre.
-… Penses-tu que ce n’est pas le cas si je te demande de m’épouser?
-Just answer me.
-… Of course I do. I love you.

Je pensais à 200% tout ce que je lui disais, mais à l’intérieur, j’étais très perturbée : Je ne sais pas si je t’aime plus que lui, je ne le sais vraiment pas! Ma réponse n’a pas suffi à Talis.
-Maybe you can ask me later.
La boule d’émotion de tout à l’heure me bloquait totalement la gorge et j’avais de la difficulté à parler. Si je touchais mes joues, je savais que j’y trouverais des larmes en train de couler. J’avais aussi l’impression que mon cœur se faisait piétiner, par Talis.
-…Tu ne veux pas m’épouser?
-Ce n’est pas ça.
-Tu doutes de mes sentiments alors? Tu crois que toutes les fois où je t’ai dit que je t’aimais je ne le pensais pas?
-No. I want you to be sure of your feelings. And right now, you’re still hesitating.

J’étais maintenant tout à fait totalement décâlissée de la vie et je devais me mordre les lèvres pour m’empêcher d’éclater en sanglots.
-But don’t worry, I still love you, m’a-t-il dit.
-… Mais pourtant tu doutes de mes sentiments!
N’étant plus capable de me retenir, je suis partie dans une direction opposée en pleurant toutes les larmes de mon corps. J’ai fini par m’arrêter aux pieds d’un arbre quand j’ai manqué de souffle et je me suis assise pour continuer à pleurer. Je ne me souviens pas de la dernière fois que j’ai pleuré autant… Ça devait bien faire au moins dix ans. Je devais offrir un spectacle assez inusité pour les elfes qui passaient près de moi, car j’en ai entendu dire :
-Elle pleure. Pleurer, c’est être faible.
-Vos gueules! Oui, je suis faible et nulle! Mais j’en suis fière, alors vos gueules!
Plus aucun elfe n’a passé de commentaire après ça et j’ai pu continuer à pleurer en paix.
-Wra! Wra!
-Café?
-Wraa! Wraa!
Il a commencé à tourner autour de moi, tout heureux. Quand j’ai commencé à le pater, il s’est mis à tourner autour de mon bras. Je l’ai alors serré contre moi, tout en continuant à le flatter. Café était aux anges et il s’est frotté contre moi. Je suis vraiment contente de t’avoir, parce que je ne pense pas que j’aurai un chat en fin de compte. Je ne pense pas que j’aurai ni chat, ni maison avec une clôture blanche, un petit jardin et des enfants gambadant dans la cour. Je n’aurai rien du tout de tout le rêve que je m’étais imaginé. Je me suis faite crisser là. Pas textuellement, mais c’est vraiment l’impression que j’ai, l’impression de m’être faite crisser là par Talis. Pourquoi a-t-il fallu qu’il me demande si je l’aimais plus que Nakago? Je n’en sais rien! Vous êtes différents! Nakago c’est Nakago et toi c’est toi! Alors je vous aime différemment! …S’il m’avait demandé si j’aimais toujours Nakago, qu’est-ce que j’aurais répondu? Il a été mon premier amour, alors je crois qu’une partie de moi l’aimera toujours. Mais c’est du passé… Enfin je crois… Arrgh! J’en sais rien! Pourquoi faut-il toujours que tout soit si compliqué? Pourquoi, quand tout va bien dans ma vie, faut-il que tout s’écroule de la manière la plus douloureuse qui soit? Je l’ai toujours dit : j’aime Talis, de tout mon cœur. Je ne suis pas avec lui par dépit et c’est loin d’être un second choix! Why wasn’t it enough then? I told him that I loved him, more than anything, that I wanted to marry him and have a big family with him… I even said that I would give up my life for him, in every way possible. But it wasn’t enough… He still doubts my feelings… I feel like I gave him my heart and he just crushed it. Why didn’t he believe me when I said that I wanted to marry him and be with him? Did he think that each time I told him that I loved him, I was thinking of Nakago? Maybe he even believes that I was thinking of Nakago when I was with him! What kind of woman does he think I am? Sait-il seulement à quel point ça n’a pas été évident pour moi de trouver le courage de lui faire ma demande? Je lui ai demandé de m’épouser! De m’épouser! Il refuse et me dit ensuite qu’il m’aime toujours! Merci! Ça m’aide vraiment beaucoup à me sentir mieux! J’espère que je vais réussir à l’éviter, car il est la dernière personne que j’ai envie de voir en ce moment. Je ne sais pas comment, ou si, nous arriverons à reprendre une relation normale. Comment arriverais-je à lui dire à nouveau que je l’aime alors que je sais qu’il pensera à ce moment-là : M’aime-t-elle vraiment ou est-elle en train de penser à Nakago? Est-ce que c’est ce qu’il pensait depuis le début? Pourquoi, au nom du ciel, a-t-il fallu que j’ais une idée aussi idiote que de le demander en mariage? …Mais tu n’a pas à t’en faire Talis, je ne te demanderai plus de m’épouser, plus jamais. Je n’ai pas envie d’avoir le cœur brisé une seconde fois. Et au cas où tu te poserais la question, si jamais tu me fais la demande, et bien je refuserai!

mercredi 22 novembre 2006

Raven 13:I’m going to kill him for making me so miserable!

Les choses ne pourraient pas être pires pour moi en ce moment! Dante ne m’a pas attendue pour arriver à la maison et est parti de l’avant avec Kira et Nico. En continuant à marcher, j’ai vu une boule de flammes mauves qui volaient en direction de l’océan en criant :Tabarnak!
-Je pense que c’est quelqu’un que je connais!
-Faisons un vœu!, a dit Edward.
-Esti d’épais! C’est pas une étoile filante, c’est Dante!

En courant vers l’océan, j’ai vu quelqu’un d’autre tomber dans l’océan :Edward. Sitôt sorti de l’eau, il est reparti en direction de la maison, qui était attaquée. Pis, on s’en fout! J’ai attendu quelques instants sur le bord de l’eau, en espérant que Dante allait finir par sortir. Quand j’ai constaté que rien n’arrivait, j’ai laissé mon stock sur le bord de l’eau et j’ai plongé. Je n’ai rien trouvé à part l’épée cassée en deux que Dante traînait avec lui. Je l’ai déposée à côté de mes affaires et j’ai replongé. J’ai alors eu une illumination : Dante est une flamme et il est tombé dans l’eau. Le feu et l’eau ça ne fait pas bon ménage.. Hé merde! J’ai quand même continué à chercher et je suis finalement retournée à la maison.

Kazumi m’a dit qu’il ne devait pas être mort et m’a suggéré de faire le tour des bars et d’aller voir sur les plages. À part des crétins qui m’ont fait des propositions franchement pathétiques, je n’ai vu personne. Je suis donc retournée où j’avais vu Dante tomber et j’ai encore plongé dans l’eau : toujours rien. Trempée jusqu’aux os, je suis retournée à la maison, où j’ai trouvé tout le monde dans la cuisine. Cédric nous a dit que En était venu et qu’il avait kidnappé le lac de Lotus en échange de notre coopération pour aller tuer l’archimage. Pour affaiblir les pouvoirs de ce dernier, il avait trouvé la femme parfaite pour porter son enfant : Cyrianne, la blonde de Cédric. Il nous laissait deux semaines.

Après la discussion, Nico est venu me voir.
-Tu aimes les gars infidèles?
-…Non!
-Alors ce n’est pas ton mec!
-De quoi tu parles?
-Je suis psychique, j’ai des visions. Ton mec n’est pas tombé dans l’eau, mais sur un bateau, avec la fille de tantôt.
-Le cadavre d’Edward?
-C’est ça. Il lui a demandé des infos sur Kira et il a été obligée de se la taper pour avoir ses renseignements.
Mon visage a dû perdre toute expression à ce moment-là.
-…Quoi?
En tout cas, bonne journée! Si tu voulais savoir autre chose, je ne sais rien d’autre!
-Bon. Je vais aller en ville et tuer des trucs.

J’ai pris les couteaux les plus pointus que je ne pouvais pas trouver et je suis partie. En ville, trois pirates ont essayé de me cruiser et ils… ont eu un petit avant-goût de ce que je réservais à Dante. Après avoir pris l’argent sur leurs cadavres, je suis allée dans un bar pour me soûler. Nico et Kira étaient déjà là, mais j’ai préféré m’asseoir seule au bar pour boire je ne sais pas trop quoi et me taper la tête sur le comptoir. J’ai fini par aller les rejoindre, en compagnie d’Edward et du nouveau venu, Casey. Seul ce dernier avait le tour pour cruiser les filles. Moi, je ne savais plus trop ce que je faisais parce que j’avais un peu trop bu. J’étais triste, misérable, mais aussi, j’avais tellement envie de me venger de Dante. Il faudrait juste que je me trouves un mec… Edward est plutôt mignon…

On est retournés à la maison ensemble et une fois dans ma chambre, il a commencé à me tripoter et à m’embrasser. Il est doué… Oups, je me suis rendue compte que j’avais oublié un petit détail quand mes vêtements ont pris en feu. Edward est parti pour essayer d’éteindre le feu. J’ai fini par sortir de ma chambre et je l’ai trouvé avec Kazumi, qui m’a traitée de salope après qu’elle ait appris qu’Edward s’était trouvé avec moi.
-Hé! Je me suis juste tapé Dante, une fois! …Ou deux… ou trois, je ne sais plus…
Les murs ont ensuite commencé à bouger et ça a été le black-out total. Je me suis réveillée dans un trou dans le plancher de la maison, ou plutôt du restant de la maison. Un mage que je ne connaissait pas, Dee, a dit que Cédric (qui était redevenu un gars) avait pris de la poudre que Kazumi lui avait donnée pour aller combattre l’archimage et c’est pour ça que les choses avaient dégénéré ainsi. Il a ensuite cherché le sac de Cédric pour récupérer la poudre, mais ledit sac n’était nulle part en vue. Peut-être a-t-il brûlé? Je m’en fous. Puisqu’on est censés partir bientôt, je vais retourner dans ma chambre pour voir si mes trucs ont survécu (je vis d’espoir)… Or maybe I’m just gonna cry in self-pity… Je sais : I’m gonna cry in self-pity, ensuite m’habiller, puis aller en ville pour me renflouer et me racheter de l’équipement (encore) et je vais pratiquer les tortures que j’ai en tête pour Dante sur tous ceux qui oseront m’approcher. I’m going to kill him for making me so miserable!

samedi 18 novembre 2006

Raven 12: On est partis de notre chambre d'hôtel pour ça?

Il ne manquait que Kira dans la cuisine. Il a fini par arriver et il avait l’air vraiment décâlissé de la vie.
-Ça va?, lui a demandé Nico.
-J’ai besoin de café.
-On peut laisser les états émotifs de monsieur Kira de côté?, alors demandé Dante.
(Je t’adore!)

On a ensuite discuté, ou plutôt ils ont discuté et moi j’ai écouté, de l’endroit où on devait se rendre. C’est au cours de la discussion que Dante a dit à Cyrianne qu’elle était la seule personne dans le groupe qu’il avait envie de connaître (ou un truc du genre) avec un regard un peu trop insistant. Il a eu droit à des evil stare de la part de moi et de Cédric.
-Euh, je me sens regardé là…
(Que je te vois regarder une autre fille!)
Cédric voulait retourner à l’île et a expliqué à Cyrianne que Millénia avait pris la place de Mana.
-Elle est super belle!, a commenté Dante.
(Evil stare de ma part)
Kira se foutait bien d’où on pouvait aller, car il ne semblait pas avoir une très haute opinion de nous tous.
-Toi t’es con (Edward).
-Toi t’es une fille qui se prend pour un gars (Cédric).
-Toi, tu trippes sur l’autre crétin (moi).
-Hé! Fuck you!, lui ais-je répondu.
-Je vais te buter!, a dit Dante en se dirigeant vers Kira.
-Dante, assis!, lui a ordonné Kazumi.
Dante a fini par lui obéir.
-Hé! Arrête de lui parler comme ça!, ais-je dit à Kazumi.

Kira a fini par partir avec Nico. Kazumi est aussi partie peu après. Je pense qu’elle voulait prendre un bateau pour partir le plus vite possible.
-Je veux savoir si on va partir bientôt, a dit Dante. Sinon je vais aller me prendre du bon temps avec Raven.
-C’est une idée.., ais-je commenté.
-Oui, a ajouté Edward, c’est une idée…
-Quoi? Non!, ais-je protesté. Tu ne viens pas avec nous!
-Non!, a jouté Edward. Juste dans le sens «prendre du bon temps».
-Ok…
On a continué à parler pendant un moment.
-Bon, a dit Dante en se levant. Je vais aller voir si l’autre folle (Kazumi) ne s’est pas noyée.
-On est vraiment obligés?, lui ais-je demandé.
-Mmmm… On pourrait lui mettre du béton aux pieds?, a-t-il suggéré.
-Ouai…
(I love the way you think.)
-Vous avez un lien, a dit Cédric. Ce lien ne risque pas d’être brisé?
-Non, a répondu Dante. Tant que j’ai ma dose (il m’a pointée) je suis correct.
Est-ce qu’il vient vraiment de dire ce que je pense? Je devais être rouge tomate tellement j’étais gênée. Dante est parti, me laissant le soin de me sortir de cette position gênante toute seule.
-Oh…, a simplement dit Cédric, en comprenant ce que Dante avait voulu dire.
-Oh, je vois…, a aussi commenté Edward.
-Bon, ben, je vais vous laisser discuter de ma vie sexuelle sans moi. Salut!
-C’est parce que…, a dit Cédric

Je n’ai même pas écouter ce qu’il voulait me dire. L’important c’était que je quitte cette pièce. Je me fous que tout le monde sache qu’on couche ensemble. De toute façon, parti comme c’est là, ils pensent probablement qu’on passe tout notre temps libre ensemble à faire ça! Pourquoi je suis si gênée alors? Je n’ai pas l’habitude de parler de ma vie sexuelle avec qui que ce soit d’autre que mon chum, je suis un peu vieux jeu. Dante est juste plus ouvert d’esprit que moi, je vais devoir m’y habituer.

J’ai rejoint Dante, qui sortait de la chambre de Kazumi.
-Raven. J’ai essayé de convaincre l’autre folle.
-Alors, elle vient avec nous?
-Je ne sais pas et je m’en fous!
Quand Cédric est arrivé, Dante et moi étions en train d’écœurer Kazumi. Cette dernière a fait un commentaire désobligeant sur fille-papillon et moi et Dante a répondu :
-Hé! Elles ont des culs pareils!
(Evil stare)
-Quoi?, s’est écrié Cédric.
Kazumi l’a ensuite frappé et il a revolé dans le mur.
-Hé!, ais-je protesté. Arrêtez de le frapper!
(Pourquoi tout le monde insulte et frappe mon chum? Je sais bien qu’il dit souvent des conneries, mais quand même!)
-Prenez ça positif, m’a dit Cédric. Il vient de dire qu’il reluque les autres filles!
-… Je suis capable de le frapper moi-même!
Dante a fini par se décoller du mur et nous a rejoints.
-Allez-y!, m’a pressée Cédric. On attend!
-…
-Bon, ça va.
(Désolée, mais je n’étais plus motivée.)
Dante a fini par partir, mais je suis restée un peu pour écœurer Kazumi. Que voulez-vous, je l’adore cette fille! Je suis allée retrouver Dante, qui avait l’air de s’emmerder royalement dans la cuisine.
-Tu veux aller faire un tour en ville ou rester ici à t’emmerder?, lui ais-je demandé. Je sais que c’est l’fun d’écœurer Kazumi, mais…
-Oui, ok.


On est partis se promener en ville et je pense que je n’ai pas besoin de vous dire à quel point ça m’a fait du bien de me retrouver seule avec lui.
-Tu veux faire quoi?, m’a-t-il demandé.
-(Quoi faire sur une île de pirates?) Euh… un bar?
-Je risquerais de le trasher, alors…
-(Je m’en fous.)
-Un resto?
-Ok.
Wow. Dante pense à m’amener au restaurant. Tranquillement pas vite… On s’est retrouvés au port, à un petit resto de poisson. That’s my luck! Moi qui n’aime pas le poisson. Enfin, pas que je n’aime pas ça, mais je n’ai pas eu de très bonnes expériences et maintenant je préfère m’abstenir. Je n’ai donc pas touché à mon assiette.
-Tu n’as pas faim?, m’a demandé Dante.
-Désolée, je n’aime pas trop le poisson.
-Désolé, c’est le seul resto que j’ai trouvé.
Ne t’excuse pas, c’est l’intention qui compte. Et puis on est ensemble, seuls, alors je me fous du reste. Dante a fini de manger et on s’est regardés quelques instants sans parler. J’allais lui demander ce qu’il avait envie de faire, mais il m’a devancée.
-Alors, tu as envie qu’on se trouve une chambre d’hôtel?
-(Ça c’est sûr!) Ils ont des chambres en béton ici?
-Ah, c’est vrai. Mais je ne suis pas obligé de le faire avec toi!
-Hé!
-C’est vrai, on est rendus exclusifs maintenant!
Wow. Je croyais que j’allais finir par lui dire que je ne voulais pas qu’il aille vers d’autres filles et que lui ne serait peut-être pas d’accord, mais il a compris sans que j’ais à lui expliquer.
-Que je te vois cruiser une autre fille!, l’ais-je menacé.
-Tu vas faire quoi? Me faire cramer?
En me disant ça, il m’a regardée avec des yeux de chiens battus et j’ai senti ma colère tomber. L’attaque ultime.
-Arrête de me regarder comme ça! Je te hais!
Je ne serai jamais capable de lui résister s’il me regarde comme ça. Je vais vraiment finir par devenir une «elfe soumise», comme a dit Kazumi. Étrangement, ça ne me dérange pas. En tout cas dans un domaine en particulier…
-Sérieux, ça ne me dérange pas de faire cramer une chambre, m’a dit Dante.
-(Moi non plus) C’est juste que qui dit cramer chambre, dit cramer linge, et armes…
(Et j’en ai plein mon cul de devoir me racheter du stock tout le temps!)
-Mais moi absorber ton feu. Alors y’a sans doute juste le lit qui va cramer.
-Ça vaut le coup d’essayer.
-Je me demande s’ils ont des suites ici?


Il m’a prise par la main et m’a traînée jusqu’à un hôtel, où il n’a eu aucun mal à «convaincre» le type à l’entrée de nous laisser la suite. Nous sommes montés tout de suite. Sitôt entrés, je l’ai serré dans mes bras et je l’ai embrassé. Enfin! J’en avais envie depuis… un bon moment, mais je ne savais pas trop comment aborder le sujet sans passer pour une obsédée finie. Notre nuit a été écourtée très rapidement, car nous avons aperçu une lumière verte par la fenêtre.
-C’est quoi ça?, ais-je demandé à Dante.
-Ça ressemble à l’aura de Kira, mais ce n’est pas Kira.. Désolé Raven!
Il m’a laissée et a sauté par la fenêtre.
-Quoi? Hé!
Comme nous étions au deuxième étage, j’ai préféré ne pas sauter. J’ai donc pris toutes mes affaires et je suis sortie en courant de l’hôtel pour aller rejoindre Dante. Il est mieux d’avoir une méchante bonne raison pour être parti comme ça!


Je l’ai retrouvé à un bar qui ressemblait en tous points à ceux qu’il avait l’habitude de fréquenter (c’est-à-dire tout décâlissé), où les gens avaient l’air de zombis. L’un d’entre eux a même essayé de me mordre l’épaule, mais je l’ai facilement repoussé d’un coup de poing et d’un coup de pied. Kira, Nico et Edward étaient là. Un homme et une femme (qu’Edward semblait bien connaître) sont partis et se sont dirigés vers «notre» maison. Après que l’homme ait insultée Nérul (la fille), un autre gars les a rejoints. Apparemment, Nérul est une zombie et Edward a… Il a vraiment de drôles de goûts! Nous sommes tous partis à leur suite. Malgré tout, Edward semblait très intéressé par la fille.
-Alors, lui ais-je demandé, on leur court après parce que tu n’as pas eu ta baise?
-Non. Je l’ai eue, mais pas au complet.
-Ne te plains pas! Moi je ne l’ai pas eue du tout!
-Oui, désolé pour ça, s’est excusé Dante.
Tu fais bien de t’excuser! Bon sang! Mais qu’est-ce qu’on fout ici? On court après des gens qui ont l’air assez puissants, qui se dirigent à l’endroit où se trouvent pleins de gens de qui on se fout… On est partis de notre chambre d’hôtel pour ça?

jeudi 16 novembre 2006

Dans un futur très rapproché IV

Sujet de ce blog: Perversités et encore perversités de mon esprit tordu. Enjoy.

Sa bouche s’est emparée avidement de la mienne, comme si c’était les derniers instants que nous passions jamais ensemble. Nos souffles se mélangeant, nos langues s’entremêlant, nos corps se pressant l’un contre l’autre, je m’agrippais avec une énergie frôlant le désespoir à lui. J’ai entouré son cou de mes bras pour rapprocher son corps le plus possible du mien, son torse pressé contre ma poitrine, son désir très facilement perceptible à travers ses vêtements. Foutus vêtements. J’en avais assez de cette barrière entre nous deux, je voulais sentir sa peau contre la mienne, la chaleur de son désir pour moi, son cœur battre de plus en plus vite sous ma main. Rapidement mais très fébrilement, j’ai défait le premier bouton de sa chemise, puis le deuxième…

Nakago ressentait la même chose que moi, car ses mains étaient passées de ma taille à mes cuisses et faisaient maintenant remonter ma robe le long de mes jambes. Dès que mes cuisses furent exposées à sa vue, il a empoigné mes fesses à pleines mains et m’a prise dans ses bras. J’ai à peine eu le temps d’entourer sa taille de mes jambes qu’il m’avait plaquée contre le mur. Ses doigts se sont ensuite glissés sous mes sous-vêtements et il a commencé à me caresser. Il a d’abord promené ses doigts en surface, juste pour me faire frissonner. Après, ses pouces se sont dirigés entre mes cuisses. Mes doigts s’enfonçaient dans ses épaules et je n’arrivais plus à contenir mes gémissements de plaisir. Vas-y, introduis tes doigts en moi. Malheureusement pour moi, Nakago me connaissait beaucoup trop bien et il s’est contenté d’exercer une très légère pression, sans y aller trop en profondeur, seulement pour m’exciter encore plus.

Comprenant que nous ne nous rendrions jamais jusqu’au lit, je lui ai rapidement enlevé sa chemise et j’ai commencé à lui enlever son pantalon.
-Je t’en pris, lui ais-je murmuré à l’oreille, enlève ma culotte et prend-moi.
Pour ajouter du poids à ma demande, j’ai mordillé son oreille, son point sensible, et je l’ai entendu gémir à son tour. Mais il tenait bon. J’ai donc utilisé ma langue pour le chatouiller et j’ai glissé ma main sur son membre. J’ai promené ma main de bas en haut, exerçant une pression un peu plus grande à la base. À cet instant, je sentais ses doigts autour de ma taille s’enfoncer dans ma chair et il n’y allait pas de main morte; ça allait laisser des marques c’est certain. Plus je le caressais et plus je voyais sa respiration s’accélérer. Entre deux gémissements, je l’entendais murmurer mon nom à mon oreille. Au son de sa voix, je savais à quel point il me voulait, mais pourtant il se retenait. C’était comme s’il voulait attendre au dernier moment pour se laisser aller et s’abandonner totalement au désir qu’il avait accumulé pendant tous ces mois. Je vais tellement «souffrir»…


Moi par contre, je n’avais aucune envie de me retenir. Je le voulais ici et tout de suite.
-Please, stop holding back and take me, please take me.
-Tell me first : Am I driving you crazy?
-You’re only holding back to drive me crazy?

Ses lèvres ont quitté mon cou et il m’a regardée droit dans les yeux.
-Je veux être certain que tu en ais envie autant que moi. Je ne veux pas que tu ais de regrets.
-(Pardonnez-moi de ce que je vais dire) Je t’aime Nakago, tu es l’amour de ma vie. Jamais je ne pourrais regretter d’être avec toi.
-J’ai tellement eu peur de ne plus jamais t’entendre dire que tu m’aimais!
-Jamais je ne cesserai de t… mmm!
Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase, car il m’avait embrassée. J’ai essayé de reculer ma tête pour reprendre mon souffle, mais une de ses mains la maintenait fermement contre la sienne.
-Nakago, laisse-moi respirer.
-Je te l’ai déjà dit une fois, si tu ne peux pas respirer, je serai ton air. Tu ne manqueras jamais de rien avec moi, je te le promets.
-Je sais, parce que je n’ai besoin de rien d’autre que de toi.
Pendant un instant, il a arrêté de bouger et s’est contenté de me regarder, comme s’il voulait être certain de ce qu’il avait entendu. Il a ensuite souri et a approché son visage du mien, très, très lentement. Il s’est arrêté quand nos deux fronts se sont touchés, son regard toujours planté dans le mien. J’ai alors entendu un bruit de tissu déchiré et…
-Aaah!
Il est en moi, je le sens en moi. J’ai attendu ce moment pendant tellement longtemps, c’est si bon. Son regard toujours fixé dans le mien, il continuait à s’enfoncer en moi, plus rapidement et plus profondément à chaque mouvement. Comme tant de fois auparavant, nous ne faisions maintenant plus qu’un, nos corps, nos cœurs et nos âmes parfaitement à l’unisson.


La seule chose qui nous faisait encore obstacle était la robe que je portais toujours. Je voyais bien que ça fatiguait Nakago, car il voulait caresser le haut de mon corps mais n’y parvenait pas à cause du tissu.
-Lilianna, remet-toi debout un moment.
Sans poser de question, j’ai remis mes pieds par terre. Nakago s’est aussitôt retiré et a commencé à m’enlever ma robe. Il était tellement pressé qu’il était en train de déchirer la robe en plus de détacher les lacets. Dès que j’ai senti la robe descendre sur mes épaules, je l’ai aidé à l’enlever. Quand la robe, ou plutôt le restant de robe fut par terre, il m’a reprise dans ses bras et est revenu en moi. Mais cette fois-ci, il était un peu plus agressif, ses mains caressant avec beaucoup d’ardeur mes seins et chaque mouvement de reins me plaquant contre le mur un peu plus fort. Je me suis accrochée le plus fermement que je pouvais à lui, mes ongles s’enfonçant probablement jusqu’au sang dans ses épaules. Mais il avait dépassé le point de non retour depuis longtemps et ne semblait plus ressentir la douleur, tout comme moi d’ailleurs. Je ne sentais plus ni mon dos s’irritant à force de se frotter contre la tapisserie, ni ses mains se promenant sur mon corps avec une telle frénésie qu’il n’y aurait probablement pas un centimètre de peau qui s’en sortirait intact.


Mais je m’en fichais, tout ce qui comptait c’était que nous étions de nouveau ensemble, comme nous étions censés l’être depuis le début. En caressant son torse, en passant mes mains derrière son dos pour rapprocher son corps encore plus du mien, j’ai senti sous mes doigts de nouvelles cicatrices.
-Qu’est-ce qu’il y a?, m’a demandé Nakago entre deux baisers.
-Tu as de nouvelles cicatrices…
-Et…?
-… Et je me disais seulement que j’allais avoir besoin de plus d’une fois pour réapprendre à connaître ton corps…
-Ne t’inquiète pas. Si j’avais eu l’intention de te laisser partir, je ne l’aurais pas fait avant plusieurs… plusieurs… heures… Parce que tu es à moi, maintenant et pour toujours.
Je n’avais plus la force de répondre ou d’argumenter. Pourquoi l’aurais-je fait? Tout ce qu’il disait était vrai.
-Oui… Je suis à toi, toute entière…
-Dis-le encore.
-Je suis à toi.
-Encore.
Je me suis penchée à son oreille et j’ai murmuré :
-Je t’appartiens, corps et âme.
Il a reculé sa tête et m’a regardée droit dans les yeux.
-I love you so much Lilianna.
-I love you too, more than anything.

C’est ainsi , proclamant notre amour l’un pour l’autre, nos corps, nos âmes et nos cœurs ne faisant littéralement plus qu’un, que nous avons atteint le paroxysme. Ce fut encore meilleur que dans mon souvenir. C’était comme si plus rien ne pouvait nous séparer.


Quand nous avons à nouveau été capables de penser, j’ai relâché mon étreinte et Nakago m’a aidée à me remettre debout. Je tenais à peine sur mes jambes alors il a été obligé de me soutenir. Je me suis accrochée à lui et j’ai posé ma tête sur son épaule, le temps de reprendre mon souffle et mes forces.
-I’m sorry. I didn’t realize that I was too rough.
-Too rough?,
ais-je répondu en levant le regard vers lui.
Do you want to see too rough?
C’était maintenant à mon tour de prendre les commandes. J’ai passé mes mains autour de son coup et je l’ai embrassé avant qu’il ne puisse réagir. Profitant du fait qu’il semblait pris au dépourvu, je l’ai dirigé vers le lit et je l’ai poussé dessus. Il s’est reculé jusqu’à ce que sa tête soit accotée sur les oreillers. Je suis alors grimpée sur le lit à quatre pattes et je me suis avancée jusqu’à ce que ma tête soit au-dessus de la sienne.
-You want rough?, lui ais-je demandé en saisissant ses poignets entre mes deux mains.
J’ai penchée ma tête vers lui et je me suis arrêtée seulement quand mes lèvres furent à quelques millimètres des siennes.
-I’ll give you rough then.


Bientôt, le round deux de cette nuit torride...

lundi 13 novembre 2006

Je suis vraiment une sale!


Je suis tellement trop méchante! Pauvre Talis! Je commence vraiment à me sentir mal de penser à Nakago alors que je suis toujours avec lui. Evil player! Bouahaha!!!

Il est trop toujours adorable avec moi. Quand je me suis ramassée pendue dans le vide avec la corde serrée autour de ma taille, il était tellement inquiet. Il s'est démené pour me faire remonter et quand il a réussi, il s'est dépêché de m'enlever la corde et m'a serré contre lui en me disant: Maintenant, tu restes avec moi! Rien qu'à voir l'inquiétude dans ses yeux, il aurait été démoli s'il m'était arrivé quelque chose. He's just too good to me.

Ariste et moi on a eu un épisode de conneries très intense: on s'est mis à danser et à jouer à «statue». Tout le monde avait envie de nous étriper, mais Talis n'a rien dit. Peut-être qu'il pensait seulement: She's having fun so it's ok. La vérité c'est qu'avec tout ce qui est arrivé et avec tout ce qui s'en vient, ça me prend tout mon petit change pour rester en un seul morceau. Il faut que je me change les idées sinon, je vais tomber en dépression nerveuse c'est sûr!

Après on a été sauvé une caravane qui se faisait attaquer par des bandits: les hommes étaient tous morts, les enfants se faisaient emmener et j'ai vu un des bandits essayer de violer une femme. Je me suis pitcher dessus sans réfléchir. La femme a heureusement réussi à se sauver, mais pendant que je m'acharnais contre le trou-de-cul en question, le trou-de-cul en chef a essayé de m'assommer par derrière, du haut de son cheval. Il a pointé son gun sur ma tête et m'a dit de dire à mes amis d'arrêter de se battre, sinon il me tuerait. Après une première tentative infructueuse, il m'a tiré dans la jambe et m'a saisie à la gorge. Quand Talis s'en est apperçu, il s'est pitché dessus comme un déchaîné. La gars lui a tiré dans l'épaule, mais ça n'a pas arrêté Talis. Il a frappé le gars encore et encore et même s'il était en jus, il continuait à se battre. Je ne l'avais jamais vu aussi furieux et tout ça pour moi.

Nous avons fini par battre tous les bandits, mais le seul qui pouvait m'enlever la balle que j'avais dans la jambe(Kyle) était ko. Talis a essayé de se rendre jusqu'à moi, mais il est tombé inconscient. Vanna nous a installés dans la caravane avec Kyle et les paysans que nous allions escorter jusqu'à Lok. Je me suis collée sur Talis, la tête sur son épaule et j'ai pris sa main dans la mienne. Je t'en prie, dépêche-toi de te réveiller que je puisse te remercier d'avoir ainsi risqué ta vie pour moi et surtout pour que je te dise à quel point je t'aime et que je suis heureuse de t'avoir dans ma vie.

jeudi 9 novembre 2006

Dans un futur très rapproché III

Je ne me souviens pas vraiment à quoi j’ai rêvé, à part que je serrais quelque chose dans mes bras et que ce quelque chose me procurait un sentiment de chaleur et de sécurité. À chaque fois que ce que je serrais dans mes bras s’éloignait, je me sentais apeurée. Alors je m’y accrochais encore plus fort et ma peur disparaissait.
-Mmmm… Nakago…
-Lilianna…
-Mmmm…
-Lilianna…
-Mmmm… Quoi…?
J’ai levé un regard très endormi vers Nakago.
-Qu’est-ce qu’il y a… ?
-Je ne peux plus respirer. Tu peux me relâcher un peu?
J’ai ouvert les yeux un peu plus grand et j’ai vu dans quelle position nous nous trouvions : il était couché sur le dos et moi j’étais couchée sur lui, mes bras entourant sa taille de façon très serrée. Pendant un instant, j’ai pensé : Mais qu’est-ce que je fais de mal? Tu ne t’es jamais plaint quand je me collais avant! Puis j’ai allumé et j’ai reculé à l’autre bout du lit, les couvertures remontées jusqu’à mon menton.
-Je suis désolée! Je suis désolée! Je ne savais pas ce que je faisais!
Nakago a éclaté de rire.
-Je t’en prie, ne t’excuse pas! Je ne m’en plains pas, bien au contraire! J’avais juste besoin de respirer un peu!

Je devais être rouge comme une tomate. Seigneur! Je me suis collée contre lui et je savais très bien que c’était lui et non Talis! Comment je vais m’en sortir?
-Écoute, je veux que tu saches que…
-Tu croyais encore que j’étais Talis?
-…Oui, c’est ça.
-Ok…
Qu’il me croit ou non, il n’a pas insisté. Tant mieux!
-Tu as aimé la nourriture?
-Quoi?
-Le plateau que je t’ai laissé, tu as aimé? J’ai préféré te prendre seulement des trucs légers, comme tu as.. l’estomac fragile.
Il a joint le geste à la parole et a touché mon ventre du bout des doigts; il a eu soudainement l’air très triste. Ça a dû le tuer hier, quand je lui ai dit que j’étais enceinte d’un autre. Sans le regarder, j’ai repoussé doucement sa main.
-Oui, l’estomac fragile…

Je ne sais pas ce que j’aurais pu ajouter de plus. Je me trouvais vraiment dans une impasse, mon cœur étant littéralement déchiré entre deux hommes merveilleux et je ne savais pas quoi faire pour m’en sortir. Que je choisisse un ou l’autre, quelqu’un allait avoir le cœur brisé. Mais pourquoi je parle de choix? Je n’ai pas à choisir, c’est Talis et c’est tout. Je ne peux pas être avec Nakago même si j’en ai envie. Qu’est-ce que je viens de dire là? Je ne dois pas en avoir envie… Je me suis faite sortir de mes rêveries par un baise-main.
-Hein? Quoi?
-Tu réfléchis trop, comme toujours. Si quelque chose te tracasse, tu peux m’en parler.
-Euh, je…
-D’accord, c’est moi qui commence alors. Pourquoi tu n’es pas partie hier soir?
-Quoi?
-C’était l’occasion parfaite pour t’enfuir, mais tu es restée. Pourquoi?
-…Je veux…
-Oui?
-…Je veux connaître la vérité. Je veux savoir pourquoi tu es parti, pourquoi tu as demandé à Sky de t’enlever la mémoire, pourquoi tu es passé du côté de Rayden, pourquoi tu as agi comme si tu ne me connaissais pas à Hopesor, pourquoi tu as massacré des villages, pourquoi tu ne m’as jamais donné de nouvelles…
Je commençais à avoir de la difficulté à parler, ma gorge se serrait et je sentais les larmes me monter aux yeux.
-Pourquoi…
-Très bien, m’a-t-il interrompu. Puisque tu es prête à m’écouter, je vais tout te raconter. C’est d’ailleurs pour ça que je t’ai fait venir ici.
-Je ne pensais pas que tu aurais envie aussi facilement de me parler, surtout après ce que je t’ai dit…
-À quoi t’attendais-tu? La femme que j’aime m’a dit qu’elle attendait un enfant d’un autre homme. J’avais besoin de temps seul.
-Je t’ai blessé, je suis désolée.
-Ne t’excuse pas, je me sens mieux maintenant. Et je sais ce que je dois faire.
-Quoi…?
-Je vais tout faire pour te convaincre que tu devrais être avec moi et pas avec lui.
-Quoi? Mais je t’ai dit que…
-Je m’en fiche! Je te veux! À n’importe quel prix!
-Nakago…
-Gardons ça pour plus tard! Pourquoi n’irais-tu pas prendre un bain pendant que je vais aller nous chercher à déjeuner?
-Je ne veux pas prendre de bain? Je veux te parl… mmm!
Il m’a fait taire d’un baiser.
-Je reviens tout de suite.

Je n’ai pas eu le temps de répondre qu’il était déjà sorti. J’avais eu tord de penser qu’il abandonnerait aussi facilement. C’est exactement comme j’avais dit à tout le monde avant que nous arrivions à Talius :
-S’il a dit que j’étais à lui et qu’il allait me récupérer, vous pouvez croire qu’il va tout faire pour que ça arrive.
Et c’est exactement ce qu’il a fait, et qu’il continue de faire. Nakago n’est pas le genre d’homme à se contenter de rien de moins qu’absolument tout. Mais je ne peux pas le laisser faire, pas cette fois-ci. Alors dès que j’aurai éclairci la situation, je partirai rejoindre Talis. Je suis désolée Nakago, mais je ne peux pas le quitter. Ça lui briserait le cœur et je ne veux pas que ça arrive, pas après tout ce qu’il a fait pour moi.

Bon. Puisque je n’ai pas le choix, je vais aller prendre un bain. Dans la salle de bain, tout était déjà préparé : serviettes, peignoir, savon, shampoing, vêtements pour la journée et surtout, beaucoup de bouteilles de bain moussant. Il s’est souvenu à quel point j’aimais prendre des bains avec de la mousse jusqu’au menton. Mais quand a-t-il eu le temps de préparer tout ça? Il a dû le faire hier soir pendant que je dormais. Soit il savait déjà que j’allais rester, soit il avait prévu de tout faire pour me faire rester. J’ai commencé à faire couler l’au et j’ai dû verser une bouteille de bain moussant au complet dans la baignoire. Pendant que ça se remplissait, j’ai enlevé ma robe et ce ne fut pas une mince affaire : je pense que Nakago me l’avait attachée avec l’idée de me l’enlever plus tard. Après avoir remonté mes cheveux au-dessus de ma nuque, j’ai fini de me déshabiller et je suis entrée dans le bain : j’avais de la mousse jusqu’au cou. Ah! Les bienfaits de l’eau chaude! Dommage que ça n’ait pas d’effet sur le cou, car je me sentais des élancements de tous les côtés. J’ai fermé les yeux et j’ai penché ma tête vers l’avant. Seigneur! Mon royaume pour un massage!

Aussitôt, j’ai senti deux mains à la base de mon cou. J’ai cru que j’allais faire une crise cardiaque. What the…?
-Laisse-toi faire, m’a dit Nakago.
-Nakago? Qu’est-ce que tu fais là?
-Tu avais l’air d’avoir mal, alors j’ai décidé de venir te soulager.
-Ça va. Je n’ai pas besoin de…
-Ferme tes yeux et laisse-toi faire.
-Mais je ne veux pas…
Il n’a pas écouté mes protestations et a commencé à masser mon cou. Mmmm… Ça fait tellement du bien.
-Tu es très tendue.
-No kidding!
-Oublie tout ce qui peut te stresser, relaxe-toi.

J’en avais tellement besoin que je me suis laissée faire. Je ne me souviens pas de la dernière fois que j’ai reçu un tel traitement. En fait, oui : c’était à Wateryard, mais les massages d’Ochwich ne sont même pas comparables à ceux de Nakago. Nakago sait exactement où il faut me toucher et où il ne faut pas pour que je me sente bien.
Tranquillement, sans que je m’en rende compte, le plus naturellement du monde, les mains de Nakago ont pris le chemin de mes épaules. This feels so good… J’ai l’impression de ne plus sentir mon corps. Mmmm… Ça me relaxe tellement ses mains… qui descendent sur le devant de mon corps?
-Nakago, qu’est-ce que tu fais?
-Je nous fais plaisir.
-No, don’t t… aaah!
Ses mains avaient empoigné ma poitrine et il était en train de me caresser, tout en m’embrassant dans le cou. J’ai essayé de lui faire lâcher prise, mais il était bien accroché.
-Je t’en prie, lâche-moi.
-Non. Je veux que tu cries pour moi, encore plus qu’autrefois.
-Je ne vais pas… aaah!
Il était en train de faire durcir mes mamelons entre ses doigts.
-Continue, laisse-toi aller.
-Non… Aaaaah!
Une de ses mains étaient descendues entre mes cuisses et il me caressait, faisant augmenter mon plaisir à la vitesse de l’éclair.
-Aaaah! Oh god, Nakago!
-Lilianna…
-Nakago… God, I can’t take this anymore!
-Lilianna…?
D’un coup sec, j’ai repoussé ses mains. Je me suis ensuite retournée vers lui et je l’ai embrassé à pleine bouche, accrochée à son corps comme une sangsue.
-Lilianna, je te veux tellement!
-Nakago! Rejoins-moi dans le bain et fais-moi l’amour. Et ne t’arrête jamais!
-Oh, Lilianna…
-Nakago…

-Lilianna?
J’ai senti une main me secouer l’épaule.
-Hein? Quoi?
J’ai ouvert les yeux : j’étais toujours assise dans le bain et Nakago était encore en train de me masser le cou. J’avais rêvé…
-Je crois que tu t’es endormie.
-Oui, désolée.
-Pas de problème. Tu avais l’air d’avoir le sommeil très agité. Tu rêvais à quoi?
J’ai senti le rouge me monter aux joues.
-Euh… Je ne me souviens pas.
J’ai détourné le regard et j’ai regardé droit devant moi.
-Ton cou va mieux?
-Oui, merci… Je vais rester ici encore un moment…
J’évitais toujours de le regarder.
-D’accord. Je vais t’attendre dans la chambre.

Après qu’il soit parti, j’ai plongé ma tête sous l’eau pour me rafraîchir les idées. Bon sang! Qu’est-ce que je suis en train de faire? Je suis en train de fantasmer sur Nakago les yeux grand ouverts! Ça devient incontrôlable, il faut que j’arrête tout ça et tout de suite! Je suis sortie du bain et après m’être séchée sommairement, j’ai regardé les robes qu’il m’avait laissées. J’ai remarqué qu’elles étaient toute assez amples. Je pense qu’il les a choisies en considération de mon état. J’en ai choisi une mauve avec une encolure ronde, des manches amples et qui s’attachait dans le dos. Comme mes cheveux étaient encore mouillés, je les ai attachés sur le dessus de ma tête avec une pince.

Quand je suis retournée dans la chambre, Nakago m’a regardée les yeux grand ouverts des pieds à la tête.
-Quoi? Qu’est-ce que j’ai?
-Rien. Je pensais seulement que contrairement à autrefois, ça ne t’avait pas pris de temps pour te préparer et que tu ne t’es pas maquillée non plus.
-Le maquillage ce n’est pas très utile pour combattre les monstres, alors j’ai perdu l’habitude de le faire. Désolée si le résultat te déplaît!
Je me sentais un peu insultée.
-That’s not what I meant : You’re magnificient.
Le rouge m’est tout de suite montée aux joues.
-Euh… merci.
-Tu viens t’asseoir?
-Ok…
Garde ton calme Lili, reste distante…
Je me suis assise en face de lui avec l’intention de ne pas me laisser atteindre par ses belles paroles.
-Lilianna, ça v…
-Nakago, l’ais-je interrompu, écoute-moi. Tout ce que je veux, c’est entendre ta version des faits. Mais ça ne changera rien à ce que je compte faire : dès que tu m’auras parlé, je pars rejoindre Talis. Et je t’en prie, n’essaie pas encore de me faire changer d’avis. I’ve made up my mind.
-D’accord, si c’est ce que tu veux vraiment…
-Alors j’écoute : qu’est-ce qui s’est passé?

Nakago a pris une grande inspiration avant de me répondre.
-D’accord. Voici comment tout a commencé.
Je ne l’ai pas interrompu une seule fois durant son récit, comment aurais-je pu? Il m’a dit que Sky était venu le voir et lui avait parlé de mon orbe, quelques mois avant qu’il ne me quitte. Il lui avait parlé de la tour du soleil et lui avait dit que certaines personnes voulaient mettre la main sur les porteurs d’orbes, coûte que coûte, et que ma vie était donc en danger. Sky lui a dit que s’il venait travailler pour Rayden, on me laisserait tranquille. Nakago n’en avait pas envie, car il savait très bien ce que travailler pour Rayden impliquerait.
-You love this woman enough to die for her, don’t you? If you come and work for us, I’ll make sure that no harm comes to her.
-How can I be sure that I can trust you?
-You can’t. But I wouldn’t gain anything by killing her. My partners, they don’t feel the same way.
-But I would have to leave her…
-I can make you forget everything if you want to, to make things easier.
-I…
-Think about it Nakago : you have the power to save the woman you love. Isn’t it worth your life, and your soul?
Nakago m’a ensuite dit qu’il avait passé plusieurs semaines à y penser. Maintenant que j’y repense, il avait effectivement l’air très préoccupé plusieurs fois où il était venu me voir. Il m’a dit que ça le tuait de devoir prendre une telle décision, mais que ça le tuait encore plus de savoir qu’il ne serait pas toujours là pour me protéger, alors que des gens en voulaient à ma vie.
-J’étais déchiré, littéralement déchiré, tu n’as pas idée à quel point. Mais je te regardais dormir et tout ce à quoi je pouvais penser c’était : J’aime cette femme, plus que tout au monde et oui, je serais prêt à mourir et à vendre mon âme pour elle. Je sais qu’elle va souffrir de mon absence, mais je ferai tout pour me faire pardonner quand nous serons de nouveau ensemble.
-Tu étais donc certain que nous serions de nouveau réunis?, lui ais-je demandé, la voix brisée par l’émotion.
-Sky told me that when everything would be over, we could be together. Even without that, I knew that we would end up together. How couldn’ we? We’re destined to be together. Even without my memory, we would have eventually find our way back into each other’s arms. Although I must admit I didn’t think that you would leave Talius and risk your life, a thousand times and more, to find me.
-…How did you get your memory back? Non, don’t answer me :Sky.
-Yes, but only very recently. But I don’t know why he did it.
Moi si. C’est pour le simple plaisir de nous torturer. Il doit espérer qu’il y aura une fin tragique au triangle Nakago-Lilianna-Talis.

J’étais maintenant incapable de le regarder dans les yeux et je n’étais plus capable de m’arrêter de pleurer. Seigneur, qu’est-ce que j’ai fait?
-Lilianna, dis-moi quelque chose.
Sans lui répondre, je me suis levée et je me suis dirigée vers la fenêtre, pour ne plus avoir à le regarder. Seigneur, qu’est-ce que j’ai fait? Il s’est littéralement sacrifié, parce qu’il y avait peut-être une chance que ça me sauve la vie. Et comment je le remercie de la confiance qu’il a placée en moi et en mes sentiments pour lui? Je l’abandonne pour un autre! Je l’ai senti qui s’avançait derrière moi, mais je n’ai même pas eu à fermer les rideaux pour ne pas avoir à croiser son regard dans la fenêtre, car j’étais secouée par des sanglots incontrôlables. Je suis un monstre!

Il m’a serrée dans ses bras et m’a maintenue contre lui le temps que je me calme.
-I’m sorry! I’m so sorry! I’m a monster!
-No, you’re not.
-Yes I am! You trusted me and I betrayed you!
-It doesn’t matter, because I will always love you, no matter what.
J’ai continué à pleurer dans ses bras avec l’impression que je ne m’arrêterais jamais. Qu’est-ce que je dois faire maintenant? Je sais ce que je veux faire, mais je ne peux pas, je ne peux pas.
-Lilianna, regarde-moi.
J’ai gardé les yeux baissés parce que je savais que si je croisais son regard, je ne pourrais plus m’en détacher. Comme je refusais obstinément de le regarder, Nakago a levé ma tête vers lui et m’a embrassée. Par réflexe, je l’ai repoussé et ce faisant, j’ai commis l’erreur fatale d’ouvrir mes yeux.
-Nakago, non!

Quand mon regard a croisé le sien, le monde entier s’est évaporé. Plus rien ni personne n’existait, à part Nakago et moi. Dans ce qui m’a semblé une éternité, il a remis ses bras autour de ma taille et m’a reprise dans ses bras. Pendant quelques secondes, il s’est contenté de me regarder. Oui Nakago, je te veux tellement et je n’ai plus envie de résister à ce désir. Tout ce que je veux en ce moment, c’est ne faire qu’un avec toi, jusqu’à la fin des temps. Quand il a été certain que le désir qu’il voyait dans mes yeux était au moins égal à celui qu’il ressentait, il s’est penché vers moi pour m’embrasser. Quand ses lèvres ont touché les miennes, la dernière once de volonté que je pouvais peut-être encore avoir s’est évaporée. Je suis désolée Talis.


Hé hé hé... Tout ce qui reste à écrire pour clore mes fabulations, c'est la partie perverse. Vais-je l'écrire? Mmmm... Convainquez-moi de le faire...

mardi 7 novembre 2006

Dans un futur très rapproché II

Autres fabulations de mon esprit tordu. Spécialement pour toi Aeryn, qui se plaignait qu'il n'y avait pas de scène de cul dans mon dernier blog de Raven. Enjoy.

J’étais en train de faire un rêve merveilleux :je me trouvais sur le lit le plus moelleux qui soit. Fini les journées passées à fuir je ne sais quel ennemi! Je pouvais dormir autant que je le voulais! Ow, j’ai un peu mal à la tête. Peu importe! Ce n’est pas nu petit mal de tête qui m’empêchera de dormir! Je me suis retournée sur le côté et je me suis placée en petite boule pour continuer à dormir. J’avais pris cette habitude depuis Wateryard; je crois que ça me rassurait. Je tentais de replonger dans le sommeil quand j’ai senti quelque chose caresser ma joue. Va-t-en, maudite bibitte! J’ai chassé ce je ne sais quoi du revers de la main, mais il est aussitôt revenu à la charge.
-Lilianna…
Hein? La bibitte me parle? …Talis…
-Je suis tellement bien, laisse-moi dormir encore un peu…
-Lilianna, ouvre les yeux.
-Cinq minutes, c’est tout! On se remettra en route après, promis!
-S’il te paît, ouvre tes yeux.
-… (hé hé hé) Non, je dors. Alors si tu veux que je me lève, tu vas devoir me réveiller…
Je l’ai entendu rire et la main toujours sur mon visage, il a commencé à m’embrasser dans le cou. Mmmm… He’s so good… Toujours dans un état de demi-sommeil, j’ai pris sa main dans la mienne, avec la ferme intention de la diriger plus bas sur mon corps. Il y a quelque chose de bizarre… Cette main, ce n’est pas T… Oh mon dieu!

Je me suis aussitôt réveillée et j’ai repoussé l’homme qui se trouvait au-dessus de moi.
-Nakago?
-Bien sûr. Tu croyais que c’était qui? Ton «Talis»?
-À vrai dire, oui!
-Désolé, ce n’est que moi! Mais ça ne veut pas dire que nous ne pouvons pas poursuivre ce que nous avons commencé…
Il s’est penché vers moi pour m’embrasser, mais j’ai tourné la tête avant. Ça ne l’a pas découragé et il a donc continué à me bécoter dans le cou. J’ai posé mes mains sur sa poitrine pour le repousser, mais il m’a complètement écrasée de tout son poids, entourant aussi ma taille de ses deux bras. J’étais complètement immobilisée au niveau des bras, alors j’ai essayé de déprendre une de mes jambes de sous lui pour le repousser. J’ai réussi à la libérer, mais j’étais encore moins avancée qu’avant, car Nakago a lâché ma taille d’une de ses mains et est allé saisir ma jambe au genou. Il a ensuite commencé à remonter tout doucement le long de ma cuisse, en se pressant un peu plus contre moi et s’éloignant tout de suite après à chaque caresse, au niveau de mon entrejambe. Seigneur! Je sais que tu me veux! Dieu me pardonne, mais j’ai tellement envie de toi aussi! Je voudrais tellement que tu me prennes, ici, maintenant!

Pourquoi je suis aussi faible? Et surtout, pourquoi le tissu de la robe est aussi mince? J’ai l’impression de sentir ta main directement sur ma peau et ça m’excite encore plus! …Wait a minute! Sa main est vraiment directement sur ma peau! What the…? J’ai complètement dégrisé et je l’ai repoussé.
-Tu m’as déshabillée et tu m’as mis une autre robe?!
-Je n’étais quand même pas pour te laisser sur le dos cette robe de paysanne? Je t’ai simplement mis quelque chose de digne de toi.
Je me suis reculée un peu et j’ai jeté un coup d’œil à ma nouvelle robe : elle était rouge, à bretelles, fendue à mi-cuisse d’un côté et elle s’attachait dans le dos avec des lacets; elle était vraiment belle.
-Elle te plaît?

-Elle est vraiment magnifique…
-Tant mieux.
-Euh… Là n’est pas la question! Tu m’as déshabillée alors que j’étais inconsciente!
-Je t’ai déjà fait des choses bien pires alors que tu étais endormie…
Je me suis sentie devenir rouge comme une tomate. C’est vrai, Nakago aimait parfois me réveiller en me…
-À ce que je vois, tu t’en rappelles aussi.
-Euh… Ça n’a pas d’importance! Tu n’avais pas le droit de me déshabiller sans mon consentement!
-Lilianna, je t’en prie. Je connais ton corps par cœur, alors une fois de plus ou de moins!

En disant ça, il a tenté de s’approcher pour m’embrasser encore, mais je l’ai repoussé.
-Lilianna…
-Non! Reste où tu es! Où on est d’ailleurs? La dernière chose dont je me souvienne, c’est qu’on était dans la ruelle et…
J’ai senti un élancement derrière ma tête et quand j’y ai touché, j’ai senti une bosse. Maintenant je me souviens. Paf.
-Ow. Pourquoi tu me frappes?
-Tu m’as frappée! J’arrive pas à croire que tu m’ais frappée!
-Je suis désolé, mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour que tu viennes avec moi, pour que tu m’écoutes! Il faut que je te fasse accepter la vérité!
-Et de quelle vérité s’agit-il?!
-You belong with me! Not with this Talis guy!
-Comment peux-tu dire ça alors que tu ne le connais même pas?
-Je n’ai pas besoin de le connaître! Je ne veux pas le connaître! Nous sommes faits pour être ensemble et ce depuis le premier instant où nous nous sommes rencontrés! Pourquoi ne peux-tu pas te l’avouer à toi-même?
-… I don’t have to listen to this! I’m outta here!

En quatrième vitesse, je me suis éloignée de lui et je suis descendue du lit. Je me suis aussitôt sentie étourdie, mais surtout…
-Oh mon dieu!, me suis-je exclamée en mettant une main sur ma bouche et mon autre sur mon ventre.
-Lilianna! Est-ce que ça va?
-La salle de bain! Où est la salle de bain?
Il m’a simplement pointé une porte sur le mur de droite et j’y ai couru le plus vite que je pouvais. J’ai ensuite vomi tout ce que je devais avoir mangé depuis deux jours.
Quand j’ai eu l’impression que c’était terminé, je suis restée accroupie par terre, avec la ferme intention de ne plus jamais bouger.
-Bon sang! Je déteste ça!
-Tiens.
Nakago était assis à côté de moi et il me tendait un verre d’eau.
-Merci.
Je me suis contenté de me rincer la bouche et je lui ai redonné le verre. Je me suis ensuite couchée en petite boule par terre.
-Je crois que je vais rester ici et me laisser mourir…
J’ai vu Nakago sourire du coin de l’œil.
-Qu’est-ce qu’il y a de drôle?
-You. Some things never change : you’re still a little too paranoïd when things are bad.
-I can’t help it, that’s how I am.

-Ce n’était pas un reproche : j’aime chaque aspect de ta personnalité.
-…

Sans dire un mot, Nakago m’a prise dans ses bras et m’a ramenée dans la chambre.
-Ça va! Je peux m’y rendre toute seule!
-Et tu es toujours aussi fière.
-Hé oui! Je ne changerai jamais!
-Je ne dirais pas ça, bien au contraire!
-Qu’est-ce que tu veux dire?
-Certaines choses en toi ont vraiment changé : tu sembles beaucoup plus forte, beaucoup plus sûre de toi qu’avant. Tu es devenue encore plus belle et merveilleuse qu’avant : tu rayonnes. C’est comme si tu étais finalement devenue celle que tu étais vraiment.
-…Oui, bien, j’ai eu beaucoup de gens autour de moi qui m’ont aidée.
-…Dont Talis?
-…Oui. Il a toujours été là pour moi et quoi que tu puisses en penser, je l’aime vraiment.
-Pas comme moi!
-Arrête! Je ne veux plus en parler! Dès que je me sentirai mieux, je pars le rejoindre! …Bon sang!
J’ai senti un autre haut-le-cœur s’en venir. J’ai couvert ma bouche de ma main et j’ai fermé les yeux le temps que ça passe. Nakago n’a pas lâché ma main jusqu’à ce que j’ouvre de nouveau les yeux.
-Ça va aller?, m’a-t-il demandé en posant une main sur mon front.
Je me suis contentée de hocher la tête, évitant de croiser son regard.
-Please don’t go back to him.
-I don’t have a choice.
-Alors tu vas retourner vers lui par obligation?
-It’s not what I meant : I’m going back to him because I love him and because it’s the right thing to do.
-How can it be the right thing if we’re not together?


À ce moment, j’ai finalement trouvé le courage de tourner mon regard vers lui. J’allais devoir lui dire à un moment donné ou à un autre.
-Je suis enceinte.
-…Quoi?
-Je suis enceinte.
-…
-Nakago…
-Je suis désolé, l’information ne semble pas se rendre jusqu’à mon cerveau… This isn’t right! You should be carrying my child!
-I’m sorry. I didn’t plan this, it just happened.

-…
Sans dire un mot de plus, il s’est levé et s’est dirigé vers la porte. Juste avant de sortir, il s’est tourné vers moi. J’ai eu l’impression que quelque chose s’était brisé dans son regard.
-Je t’en prie, dors. Je reviendrai quand tu te seras assez reposée.
-Nakago, je…
Il a détourné son regard de moi et est parti. Il avait l’air d’avoir tellement mal. I’m so sorry my love, but this is how it has to be. Maybe now he’ll understand that he has no other choice than to let me go. That’s what I thought… And I was so wrong to think that he would give up so easily.

Je n’avais pas la force de m’enfuir, alors j’ai fermé mes yeux et j’ai essayé de m’endormir. Talis, où es-tu? Je t’en prie, viens me chercher! Je n’avais pas peur de Nakago, car je savais très bien qu’il ne me ferait jamais le moindre mal, mais j’avais peur de ce qui pourrait arriver si je restais trop longtemps près de lui. Nakago, tu as dit que j’étais devenue forte. Sais-tu à quel point tu te trompes? Mes pensées passant de Talis à Nakago, j’ai sombré dans un sommeil très agité. Quand j’ai fini par me réveiller, il faisait noir dehors et Nakago était couché à mes côtés, sa main entourant la mienne. Il avait même pris la peine de me recouvrir d’une couverture. As sweet as ever… Mais qu’est-ce que je dis là? Je me suis relevée d’un coup sec. Il faut que je parte! En me levant, j’ai vu un plateau avec des fruits sur une table et j’ai aussitôt senti mon estomac gargouiller. Bon. Manger d’abord et m’enfuir ensuite!

En essayant de faire le moins de bruit possible, je suis allée jusqu’à la table et j’ai englouti tout, absolument tout, ce qui s’y trouvait. Plus lourde d’au moins un bon kilo, je me suis levée et dirigée vers la porte, avec la ferme intention de ne jeter aucun regard en arrière. Mais au dernier instant quand ma main était sur la poignée, je ne sais pas pourquoi, mais je me suis retournée vers Nakago et quelque chose m’a retenue. C’est peut-être, non sans doute, la seule occasion que j’aurai jamais de connaître les raisons qui l’ont poussé à partir. Et je veux savoir. Autrement, je crois que je ne serai jamais vraiment capable de passer à autre chose. Je suis donc retournée me coucher sous les couvertures à ses côtés. Quand je suis montée sur le lit, je l’ai dérangé, car je l’ai vu bouger dans son sommeil. À peine quelques instants plus tard, toujours endormi, il m’a entourée de ses bras et m’a serrée contre lui. What the…? J’ai essayé de me reculer, mais…
-Lilianna…
Il m’a appelée dans son sommeil… Il pense toujours à moi, même après ce que je lui ai dit. Je me suis donc résignée et j’ai laissé retomber ma tête sur l’oreiller. J’ai ensuite fermé mes yeux et je me suis endormie dans ses bras. Je me sens tellement bien…

Je vais faire la suite dans un autre blog, car mes fabulations vont prendre un peu plus de place que je ne le pensais. Hé hé hé...