jeudi 16 novembre 2006

Dans un futur très rapproché IV

Sujet de ce blog: Perversités et encore perversités de mon esprit tordu. Enjoy.

Sa bouche s’est emparée avidement de la mienne, comme si c’était les derniers instants que nous passions jamais ensemble. Nos souffles se mélangeant, nos langues s’entremêlant, nos corps se pressant l’un contre l’autre, je m’agrippais avec une énergie frôlant le désespoir à lui. J’ai entouré son cou de mes bras pour rapprocher son corps le plus possible du mien, son torse pressé contre ma poitrine, son désir très facilement perceptible à travers ses vêtements. Foutus vêtements. J’en avais assez de cette barrière entre nous deux, je voulais sentir sa peau contre la mienne, la chaleur de son désir pour moi, son cœur battre de plus en plus vite sous ma main. Rapidement mais très fébrilement, j’ai défait le premier bouton de sa chemise, puis le deuxième…

Nakago ressentait la même chose que moi, car ses mains étaient passées de ma taille à mes cuisses et faisaient maintenant remonter ma robe le long de mes jambes. Dès que mes cuisses furent exposées à sa vue, il a empoigné mes fesses à pleines mains et m’a prise dans ses bras. J’ai à peine eu le temps d’entourer sa taille de mes jambes qu’il m’avait plaquée contre le mur. Ses doigts se sont ensuite glissés sous mes sous-vêtements et il a commencé à me caresser. Il a d’abord promené ses doigts en surface, juste pour me faire frissonner. Après, ses pouces se sont dirigés entre mes cuisses. Mes doigts s’enfonçaient dans ses épaules et je n’arrivais plus à contenir mes gémissements de plaisir. Vas-y, introduis tes doigts en moi. Malheureusement pour moi, Nakago me connaissait beaucoup trop bien et il s’est contenté d’exercer une très légère pression, sans y aller trop en profondeur, seulement pour m’exciter encore plus.

Comprenant que nous ne nous rendrions jamais jusqu’au lit, je lui ai rapidement enlevé sa chemise et j’ai commencé à lui enlever son pantalon.
-Je t’en pris, lui ais-je murmuré à l’oreille, enlève ma culotte et prend-moi.
Pour ajouter du poids à ma demande, j’ai mordillé son oreille, son point sensible, et je l’ai entendu gémir à son tour. Mais il tenait bon. J’ai donc utilisé ma langue pour le chatouiller et j’ai glissé ma main sur son membre. J’ai promené ma main de bas en haut, exerçant une pression un peu plus grande à la base. À cet instant, je sentais ses doigts autour de ma taille s’enfoncer dans ma chair et il n’y allait pas de main morte; ça allait laisser des marques c’est certain. Plus je le caressais et plus je voyais sa respiration s’accélérer. Entre deux gémissements, je l’entendais murmurer mon nom à mon oreille. Au son de sa voix, je savais à quel point il me voulait, mais pourtant il se retenait. C’était comme s’il voulait attendre au dernier moment pour se laisser aller et s’abandonner totalement au désir qu’il avait accumulé pendant tous ces mois. Je vais tellement «souffrir»…


Moi par contre, je n’avais aucune envie de me retenir. Je le voulais ici et tout de suite.
-Please, stop holding back and take me, please take me.
-Tell me first : Am I driving you crazy?
-You’re only holding back to drive me crazy?

Ses lèvres ont quitté mon cou et il m’a regardée droit dans les yeux.
-Je veux être certain que tu en ais envie autant que moi. Je ne veux pas que tu ais de regrets.
-(Pardonnez-moi de ce que je vais dire) Je t’aime Nakago, tu es l’amour de ma vie. Jamais je ne pourrais regretter d’être avec toi.
-J’ai tellement eu peur de ne plus jamais t’entendre dire que tu m’aimais!
-Jamais je ne cesserai de t… mmm!
Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase, car il m’avait embrassée. J’ai essayé de reculer ma tête pour reprendre mon souffle, mais une de ses mains la maintenait fermement contre la sienne.
-Nakago, laisse-moi respirer.
-Je te l’ai déjà dit une fois, si tu ne peux pas respirer, je serai ton air. Tu ne manqueras jamais de rien avec moi, je te le promets.
-Je sais, parce que je n’ai besoin de rien d’autre que de toi.
Pendant un instant, il a arrêté de bouger et s’est contenté de me regarder, comme s’il voulait être certain de ce qu’il avait entendu. Il a ensuite souri et a approché son visage du mien, très, très lentement. Il s’est arrêté quand nos deux fronts se sont touchés, son regard toujours planté dans le mien. J’ai alors entendu un bruit de tissu déchiré et…
-Aaah!
Il est en moi, je le sens en moi. J’ai attendu ce moment pendant tellement longtemps, c’est si bon. Son regard toujours fixé dans le mien, il continuait à s’enfoncer en moi, plus rapidement et plus profondément à chaque mouvement. Comme tant de fois auparavant, nous ne faisions maintenant plus qu’un, nos corps, nos cœurs et nos âmes parfaitement à l’unisson.


La seule chose qui nous faisait encore obstacle était la robe que je portais toujours. Je voyais bien que ça fatiguait Nakago, car il voulait caresser le haut de mon corps mais n’y parvenait pas à cause du tissu.
-Lilianna, remet-toi debout un moment.
Sans poser de question, j’ai remis mes pieds par terre. Nakago s’est aussitôt retiré et a commencé à m’enlever ma robe. Il était tellement pressé qu’il était en train de déchirer la robe en plus de détacher les lacets. Dès que j’ai senti la robe descendre sur mes épaules, je l’ai aidé à l’enlever. Quand la robe, ou plutôt le restant de robe fut par terre, il m’a reprise dans ses bras et est revenu en moi. Mais cette fois-ci, il était un peu plus agressif, ses mains caressant avec beaucoup d’ardeur mes seins et chaque mouvement de reins me plaquant contre le mur un peu plus fort. Je me suis accrochée le plus fermement que je pouvais à lui, mes ongles s’enfonçant probablement jusqu’au sang dans ses épaules. Mais il avait dépassé le point de non retour depuis longtemps et ne semblait plus ressentir la douleur, tout comme moi d’ailleurs. Je ne sentais plus ni mon dos s’irritant à force de se frotter contre la tapisserie, ni ses mains se promenant sur mon corps avec une telle frénésie qu’il n’y aurait probablement pas un centimètre de peau qui s’en sortirait intact.


Mais je m’en fichais, tout ce qui comptait c’était que nous étions de nouveau ensemble, comme nous étions censés l’être depuis le début. En caressant son torse, en passant mes mains derrière son dos pour rapprocher son corps encore plus du mien, j’ai senti sous mes doigts de nouvelles cicatrices.
-Qu’est-ce qu’il y a?, m’a demandé Nakago entre deux baisers.
-Tu as de nouvelles cicatrices…
-Et…?
-… Et je me disais seulement que j’allais avoir besoin de plus d’une fois pour réapprendre à connaître ton corps…
-Ne t’inquiète pas. Si j’avais eu l’intention de te laisser partir, je ne l’aurais pas fait avant plusieurs… plusieurs… heures… Parce que tu es à moi, maintenant et pour toujours.
Je n’avais plus la force de répondre ou d’argumenter. Pourquoi l’aurais-je fait? Tout ce qu’il disait était vrai.
-Oui… Je suis à toi, toute entière…
-Dis-le encore.
-Je suis à toi.
-Encore.
Je me suis penchée à son oreille et j’ai murmuré :
-Je t’appartiens, corps et âme.
Il a reculé sa tête et m’a regardée droit dans les yeux.
-I love you so much Lilianna.
-I love you too, more than anything.

C’est ainsi , proclamant notre amour l’un pour l’autre, nos corps, nos âmes et nos cœurs ne faisant littéralement plus qu’un, que nous avons atteint le paroxysme. Ce fut encore meilleur que dans mon souvenir. C’était comme si plus rien ne pouvait nous séparer.


Quand nous avons à nouveau été capables de penser, j’ai relâché mon étreinte et Nakago m’a aidée à me remettre debout. Je tenais à peine sur mes jambes alors il a été obligé de me soutenir. Je me suis accrochée à lui et j’ai posé ma tête sur son épaule, le temps de reprendre mon souffle et mes forces.
-I’m sorry. I didn’t realize that I was too rough.
-Too rough?,
ais-je répondu en levant le regard vers lui.
Do you want to see too rough?
C’était maintenant à mon tour de prendre les commandes. J’ai passé mes mains autour de son coup et je l’ai embrassé avant qu’il ne puisse réagir. Profitant du fait qu’il semblait pris au dépourvu, je l’ai dirigé vers le lit et je l’ai poussé dessus. Il s’est reculé jusqu’à ce que sa tête soit accotée sur les oreillers. Je suis alors grimpée sur le lit à quatre pattes et je me suis avancée jusqu’à ce que ma tête soit au-dessus de la sienne.
-You want rough?, lui ais-je demandé en saisissant ses poignets entre mes deux mains.
J’ai penchée ma tête vers lui et je me suis arrêtée seulement quand mes lèvres furent à quelques millimètres des siennes.
-I’ll give you rough then.


Bientôt, le round deux de cette nuit torride...

4 commentaires:

Quentin a dit...

ARRETE D'ETRE SALE!!!!!! Pauvre Talis. MUUUUU!

J'en reviendrai jamais d'une fille comme ca! GRR!

Anima a dit...

Hé ben, Lilianna changera jamais lol. Perverse un jour perverse toujours!

Lyra a dit...

Perverse un jour, perverse toujours, ça c'est certain!

Mais arrêtez de dire que je suis sale! Ça se passera peut-être pas comme ça dans la réalité, peut-être...

Qu'est-ce que je raconte là? C'est presque sûr que ça va se passer comme ça!

Bouhahaha! Evil moi!

Renren a dit...

Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis Talis