samedi 9 décembre 2006

Dans un futur très rapproché V

Tout doucement, mes lèvres ont effleuré les siennes, une fois et une autre, et une autre… À chaque fois qu’il rapprochait sa tête de la mienne pour tenter de répondre à mon baiser, je m’éloignais.
-Pourquoi est-ce que tu…?
-Chut, l’ais-je interrompu en mettant un doigt sur sa bouche pour l’empêcher de parler. C’est à mon tour de prendre les commandes, alors laisse-toi faire, d’accord? Je te promet que tu ne le regretteras pas.
-I know I won’t.
Je me suis de nouveau penchée vers lui et cette fois, je l’ai laissé m’embrasser en retour. Il n’attendait que ça, car en chaque baiser, je l’entendais gémir et soupirer. Je maintenais toujours ses poignets entre mes mains, bien déterminée à être celle qui «ferait souffrir» cette fois-ci. Mais ce n’était pas une mince affaire, car il se tortillait entre mes bras, ses mains échappant à son emprise pour venir me caresser les hanches. Non, je ne dois pas le laisser faire… Je sens ses mains sur moi et mon corps en entier frissonne. Ses mains me caressant, ses lèvres m’embrassant, son corps contre le mien… Seigneur, je suis tellement faible!

Me redressant au-dessus de lui, j’ai ressaisi ses mains, emprisonnant ses doigts entre les miens, pour l’empêcher de me toucher. Pendant quelques instants, je me suis contentée de l’observer, sans rien faire, pour le simple plaisir de laisser le métabolisme de son corps revenir à la normale, juste avant que je ne reprenne mes assauts… Et du plaisir, j’en voyais dans ses yeux, mais ça ne me suffisait pas. Je veux t’entendre gémir Nakago, encore plus fort. Je veux te faire perdre l’esprit, jusqu’à ce que j’ais l’impression qu’il n’y ait plus de place dans ta tête pour autre chose que moi. Je veux avoir l’impression que toutes les fibres de ton corps ne peuvent plus faire autre chose que répondre à mes caresses. Tu avais raison mon amour, nous sommes faits l’un pour l’autre, parce que je sais exactement quoi faire pour te rendre complètement fou…

Tout en gardant ses mains dans les miennes, je me suis penchée vers lui, lui laissant croire que j’allais l’embrasser. Quand il a ouvert sa bouche pour répondre à mon baiser, j’ai détourné la tête et j’ai commencé à chatouiller son cou de baisers. Aussitôt, je l’ai entendu soupirer de plaisir.
-Lilianna…
-Tu aimes…?
-Oh oui…
-Est-ce que tu as envie… que j’y aille un peu plus fort?
-Oui…
J’ai relevé un peu la tête et j’ai commencé à parsemer son lobe d’oreille de baisers, tout en le chatouillant avec ma langue.
-Alors, lui ais-je murmuré, est-ce que ça te convient ou…?
-Non… J’en veux plus…
-Vraiment…?
-Oui… Continue… Cont… Aaah!
J’avais commencé à lui mordiller l’oreille et l’effet avait été instantané : ses gémissements de plaisir allaient de pair avec ses mains qui serraient les miennes un peu plus fort à chaque caresse. Quand je tournais la tête vers lui, je le voyais parfois se mordre les lèvres pour s’empêcher de crier. Yes, I got him right where I wanted.
-Tu veux que j’aille plus bas?
-Oui…
-D’accord… Mais seulement si tu me promets de laisser tes mains là où elles sont en ce moment. Je veux que tu me laisses faire.

Ses doigts ont lentement relâché leur pression sur mes mains.
-D’accord… Je te promets…
J’ai tout de suite recommencé à embrasser son oreille, descendant un peu plus à chaque fois que mes lèvres touchaient sa peau, mes mains suivant de près. Son cou… Ses épaules… Ses bras… J’aime sentir ses muscles se raidir sous mes caresses… Savoir qu’il éprouve autant de plaisir grâce à moi, qu’il s’abandonne totalement en toute confiance à moi, c’est tellement enivrant… J’en étais maintenant rendue à sa poitrine, mais je commençais moi-même à perdre le contrôle. J’avais tellement envie de lui, mais les choses n’allaient plus assez vite à mon goût. Je m’étais faite prendre à mon propre jeu : je voulais le rendre complètement fou et c’était moi qui était en train de perdre la raison. Mes mains se promenaient sur son corps, mes ongles s’enfonçaient dans sa peau et mes lèvres et ma langue étaient maintenant accompagnées de mes dents. C’était comme si je voulais laisser ma marque partout sur son corps. Comme si je voulais qu’il n’y ait pas un centimètre de son corps qui ne dise pas qu’il était à moi. Mais il ne semblait pas s’en plaindre, car quand je levais le regard vers lui, je voyais sa respiration de plus en plus rapide. Il se mordait parfois les lèvres, comme pour empêcher ses gémissements de plaisir de devenir des cris, et ses mains s’agrippaient aux draps tellement fort que ses jointures étaient en train de devenir blanches. Mais je ne voulais pas qu’il se retienne… Je voulais qu’il crie… Comme il m’avait fait crier… Il est maintenant temps de passer à la prochaine étape…



Je me suis donc rendue directement là où il le fallait pour obtenir ce que je voulais. J’ai laissé mes mains autour de sa taille et j’ai saisi son membre dans ma bouche.
-Aaah! Enfin…! J’ai cru que tu ne t’y rendrais jamais…
Je ne lui ai pas répondu, continuant à le «caresser» de mes lèvres. Je sentais son corps se cabrer de plaisir et il ne se retenait plus pour crier. Ses mains avaient lâché les draps et étaient maintenant agrippées aux miennes sur ses hanches.
-Est-ce que c’est bon…?
-Oui… Oui…
-Tant mieux…
J’avais commencé à utiliser ma langue, surtout le bout de ma langue, touchant, frôlant, cette partie de son anatomie qui répondait si bien à mes caresses et que j’avais tellement envie de faire mienne à nouveau.
-Lilianna… Je t’en prie, je n’en peux plus… Je veux être en toi…

J’ai cédé à ses supplices, car je n’en pouvais plus moi-même. Je suis donc remontée sur lui à califourchon et sans le quitter du regard, je l’ai introduit en moi. J’ai senti la tension que son corps en entier avait accumulée se relâcher d’un coup.
-Lilianna… Tu me rends complètement fou. Tu le sais ça?
-Oui, c’est ça l’idée…
Il a souri en m’entendant dire ça. Ce n’était pas la première fois que nous nous amusions à nous faire perdre mutuellement la raison et ce ne serait certainement pas la dernière.
-Nous sommes vraiment trop faits pour nous entendre, m’a-t-il répondu.
-Tu l’as dit toi-même : nous sommes faits l’un pour l’autre.
-C’est vrai, c’est vrai…

Toujours en le fixant droit dans les yeux, j’ai commencé à me mouvoir au-dessus de lui, l’introduisant un peu plus profondément et rapidement en moi à chaque mouvement de hanches. Mes mains toujours à plat sur lui, je le caressais tout en bougeant. Il était presque incapable de soutenir mon regard, car je voyais ses yeux rouler dans leurs orbites et ses paupières se fermer quand je bougeais. J’ai commencé à promener mon regard sur lui et je voyais tout son corps répondre au mien : ses yeux qui se fermaient, ses dents qui mordaient ses lèvres, ses soupirs et ses gémissements qui devenaient plus forts, sa peau qui frissonnait à mon contact et ses mains qui s’agrippaient à mes hanches, ses doigts s’enfonçant dans ma chair.

Bientôt, ses mains ont délaissé ma taille pour remonter sur mon ventre jusqu’à ma poitrine pour me caresser. Mes mains les ont rejointes pour que nous me caressions ensemble. Nos doigts s’entrelaçant se promenaient sur ma peau et je n’ai pu m’empêcher de pencher ma tête pas en arrière, car c’était à mon tour de me sentir faiblir. J’avais beau vouloir garder le dessus, le simple fait de sentir ses mains sur mon corps suffisait à me faire perdre la raison. Nakago s’est alors redressé sur ses coudes pour se rapprocher de moi et m’embrasser. J’ai penché ma tête vers lui et j’ai entouré son cou de mes bras pour l’embrasser en retour. Avec toute la chaleur, le désir et la passion qui se dégageaient de nous, rien au monde n’aurait pu nous séparer en ce moment.

J’étais maintenant totalement incapable de penser, ou plutôt je ne pouvais penser qu’à une seule chose : rapprocher mon corps le plus possible du sien. C’était comme si je voulais me fondre totalement en lui. Je crois qu’une partie de moi avait toujours peur qu’il disparaisse à nouveau alors tout en bougeant un peu plus vite, je me suis serrée le plus possible contre lui, ma joue collée contre la sienne. Je voulais être certaine de toujours me rappeler la sensation de l’union de nos deux corps.
-Lilianna, I’m not going anywhere, m’a-t-il murmuré à l’oreille, devinant à quoi je pensais.
-I hear you, and I believe you, but I’m still scared.
-Why? Scared of what?
-Scared that you’re going to disappear. Scared that I’m going to wake up and realize it was all a dream.
-Tu crois tout ça est un rêve? Ça, ça te semble un rêve?
Il a commencé à me mordiller l’oreille.
-Aaah… Non…
-Et ça?
Il a commencé à promener un de ses doigts sur mon ultime point sensible, le milieu de mon dos. Dans une situation comme celle-ci, il me faisait crier à coup sûr.
-Aaah!
-Alors…?

Il continuait à promener son doigt de haut en bas dans mon dos et tout en me cabrant, des frissons me parcouraient tout le corps, jusqu’au plus profond de moi-même. J’étais totalement incapable de lui répondre. Il a cessé de me caresser et m’a repoussée un peu pour pouvoir me regarder dans les yeux. Il a dû y voir une telle fièvre, car je ne me possédais plus : chaque parcelle de mon corps, de mon âme et de mon cœur était à lui en ce moment.
-Alors?, a-t-il insisté.
-Comment…
J’avais de la difficulté à prononcer une phrase cohérente entre deux soupirs et deux frissons.
-Comment… Comment espères-tu que je sois capable de te répondre alors que tu sais très bien que tout mon esprit est à toi en ce moment?
-Tu es en train de me dire que je te fais tant d’effet que ça?
-Dès que tes mains sont sur moi, je cesse d’être moi-même et je deviens tienne. Il en a toujours été ainsi.
-I’m glad to hear it. But do you still think this is a dream?
-Maybe… Maybe I need a little proof to believe this is reality…
-Such as…?
-Leave your mark on me.

-Tu veux être encore plus marquée que tu ne l’es déjà?
Sans regarder mon corps, je savais qu’il m’avait laissé aujourd’hui des cicatrices un peu partout.
-Oui…

Devant le ton de ma voix, Nakago a cessé de me caresser pour concentrer son attention sur mon visage.
-Je veux ressentir que tout mon corps t’appartiens, je…
-Tu veux que ce soit clair même aux yeux des dieux que nous sommes l’un à l’autre et que rien ne peut nous séparer?
-Tu lis dans mes pensées…
-Je sais comment faire. Comme autrefois…
Il n’a pas eu besoin de me dire de quoi il parlait, car je le savais déjà. Un jour, dans un moment d’extase particulièrement intense, nous nous sommes mutuellement griffés le dos, pratiquement au même endroit. Une marque qui paraît encore légèrement aujourd’hui. Je me suis donc bien agrippée à ses épaules et j’ai recommencé à bouger de plus en plus rapidement. Nakago, lui, a replié ses jambes sous lui pour pouvoir me serrer contre lui avec ses deux bras et surtout pour m’empêcher de me cabrer et de détourner mon regard du sien. Il voulait être certain que nous atteindrions l’extase les yeux dans les yeux et je n’avais aucune intention de l’empêcher de faire : nous l’avions fait souvent et j’avais toujours trouvé que c’était un moment tellement unique et intense que d’atteindre l’orgasme en voyant tout le désir qu’il éprouvait pour moi. N’en pouvant plus de contenir ce désir qui nous dévorait l’intérieur comme l’extérieur, nous avons joui sans jamais nous quitter des yeux. J’ai à peine senti une brève douleur dans mon dos, douleur qui a été très facilement dépassée par l’explosion de désir que nous avons ressenti.

Nakago s’est ensuite laissé retomber sur le lit et je suis restée accrochée à lui. Je n’avais plus la force de rien faire, même de bouger, alors il a fallu qu’il s’éloigne un peu de moi pour que nos corps de séparent enfin. Pendant un long moment, je suis restée allongée sur le ventre les yeux fermés, sans rien dire, occupée à reprendre mon souffle. Nakago ne parlait pas non plus, se consacrant lui aussi je suppose à ramener le métabolisme de son corps à la normale. J’ai repris la parole la première.

Troisième et dernier round de cette nuit enflammée à venir bientôt.

5 commentaires:

Renren a dit...

elle était la ;la scene de cul!!!!! ahhhhhhhhhhhhhhh!! lol! ouais ouais, tu deviens de plus en plus perverte a chaque fois lol!

Anima a dit...

héhéhé d'autre truc pervert lol

Quentin a dit...

2 choses seulement:

1- Perverse!

2- Pauvre Talis!

Bouhahaha! LOL

Lyra a dit...

Que puis-je dire pour ma défense? Rien du tout, car je suis vraiment une perverse finie! Hé hé hé...

Renren a dit...

pis t'ose écrire ca juste APRES la lettre d'excuse a talis? pfuuuuuuuuuuuuuuuuuu