jeudi 1 novembre 2007

Les aventures des deux tatas-Part one

J’ai attendu le long tunnel avec la lumière au bout, mais il n’est jamais arrivé. À la place, j’ai ouvert les yeux sur un plafond de bois. Huh? J’avais le goût délicieux du sang dans la bouche (ça me manquait!) et mon dos me faisait atrocement souffrir.
-Est-ce que je suis morte? Ow! Non, j’ai trop mal pour être morte.
C’était surtout mon dos qui me faisait mal, mais c’était comme si la douleur se propageait tranquillement pas vite à tout le reste de mon corps. J’étais totalement incapable de me lever. Je pouvais à peine bouger mes doigts et mes orteils, mais je n’irais pas loin avec ça. J’ai très péniblement réussi à tourner ma tête d’un côté et de l’autre pour observer mon environnement. J’ai pu voir une fenêtre, une porte, ainsi qu’une table, une chaise et une table de chevet. De plus, il semblait faire très chaud à l’extérieur. Je suis où? Il ne faisait pas si chaud que ça où on était… Muuu…

J’ai recommencé à contempler le plafond en me demandant où diable j’étais rendue. Où que ce soit, il faut que je prenne ça positif : je suis toujours en vie. Ça veut dire que j’ai une chance de revoir Nakago et de lui expliquer ce qui s’est vraiment passé. J’ai toujours peur qu’il oublie un souvenir de moi si je lui en parle, mais au point où j’en suis rendue, je préfère qu’il oublie un souvenir qu’il continue de penser que je suis allée le retrouver uniquement pour les clés. Reste à espérer qu’il me laisse placer un mot… Je ne pouvais absolument rien faire d’autre que contempler le plafond, alors j’ai commencé à compter les craques dans les planches de bois. Que c’est palpitant. Venez m’achever quelqu’un…

J’en étais rendue à la 91e craque quand des pas venant vers ma chambre m’ont distraite. Zut, j’ai perdu le compte. Une jeune fille aux cheveux roux et à la peau très basanée est entrée. Elle s’est approchée de moi et a paru plutôt étonnée de me voir réveillée.
-Papa! a-t-elle crié. Elle est réveillée!
-Qu’est-ce que tu as dit? lui a répondu un homme.
-Elle a dit que j’étais réveillée! aie-je crié.
D’autres pas sont venus vers la pièce et un homme est entré. Il avait perdu une de ses jambes au niveau du genou et se déplaçait à l’aide de béquilles. Tout comme sa fille, il avait la peau assez foncée et les yeux rouges. Ce sont les très physiques des gens du coin?
-Ah! Vous êtes finalement réveillée! Lilianna, va lui chercher de la soupe.
-…Quoi? n’aie-je pu m’empêcher de dire.

La jeune fille est sortie et j’ai regardé son père avec de grands yeux.
-Elle s’appelle Lilianna? lui aie-je demandé.
-Oui, comme sa mère.
-Je n’ai jamais rencontré d’autres Lilianna et là, il y en a partout.
-Vous vous appelez aussi Lilianna?
-Oui.
-Il faut croire que c’est commun.
-Oui…
(J’en connais un qui serait tellement content de l’apprendre. Hé, Julius! J’ai trouvé un village plein de Lili!)
-C’est quoi votre nom à vous?
-Old Marcus.
-Enchantée.

Tandis que Lili 2 revenait avec un plateau et un bol de soupe, j’ai continué à poser des questions à Marcus. J’ai ainsi appris que j’étais là depuis deux jours. J’avais été soignée du mieux qu’ils pouvaient, mais mes blessures… Ne vous en faites pas, moi ça ne m’étonne pas qu’elles ne se referment pas. Quant à l’emplacement exact de ce village (qui n’avait pas de nom), il se situait au sud d’Eomis, tellement au sud qu’il n’était même pas sur la carte. Pouvez-vous me dire, au nom du ciel, ce que je fous ici? Et où est…?
-Est-ce qu’il y avait quelqu’un avec moi? Un homme aux cheveux bleus?
-Oui, m’a répondu Marcus. Il n’y avait pas assez de place pour vous deux ici, alors des voisins l’ont pris chez eux. Il va bien, ses blessures se sont refermées.
-… … Quoi?
C’est quoi cette affaire-là? Comment ça, ses blessures se referment? Il va tellement m’entendre quand je vais le revoir.
-Maintenant que vous êtes réveillée, je vais pouvoir vous présenter aux autres, m’a dit Marcus.
-Aux… autres?
-Au reste de ma famille, à mon fils Neo. Il est malheureusement parti chasser en ce moment.

Marcus est sorti et je suis restée seule avec Lili.
-Tenez, mangez. C’est de la soupe aux vers des sables.
-…
(De… la soupe aux vers des sables? Est-ce que j’ai envie de manger de la soupe au truc qui a tué le cheval de Jillian? Ils m’ont quand même recueillie, alors le moins que je puisse faire, c’est de me montrer polie et de manger la soupe en disant «Hmmm, c’est bon!». J’ai pris la première cuillérée avec appréhension. À mon plus grand étonnement, c’était excellent. C’était même la meilleure chose que j’avais jamais mangée. J’avais toujours aussi mal, mais ce plat des plus exotiques me fit le plus grand bien. J’ai tout avalé. Lili ne disait rien et se contentait de m’observer avec de grands yeux remplis d’admiration.
-Vous êtes vraiment belle! m’a-t-elle dit.
-Euh… merci. Toi tu es vraiment mignonne.

Lili me regardait toujours avec des yeux immenses, comme si c’était la première fois qu’elle voyait quelqu’un comme moi. En fait, si je me fiais à son père et à elle, les gens par ici avaient tous la peau plutôt foncée et les yeux rouges. Je devais donc en effet représenter une vision rare, avec ma peau blanche et mes yeux mauves.
-Alors, tu t’appelles Lilianna?
-Oui, comme ma mère.
-Ta mère s’appelait aussi Lili?
-Oui. C’était la guérisseuse du village
-…«C’était»?
-Oui. Elle était allée soignée un enfant et elle s’est fait dévorée par un ver des sables.
-Oh… Je suis désolée. Moi je connais quelqu’un dont le cheval s’est fait dévorer par un ver des sables.
-Un… «cheval»?
-Oui. C’est un animal à peu près grand comme ça, à quatre pattes et on grimpe dessus pour voyager.
-On n’a pas ça ici. On a plutôt des lézards. Le mien s’appelle Spike.
-Spike?
(En fait je devrais plutôt dire : Des lézards?)

D’un côté comme de l’autre, nous n’en avions pas fini avec les surprises.
-Alors, vous venez d’où? m’a demandé Lili.
-Il y a la ville d’Eomis, plus au nord il y a les montagnes et moi je viens d’au nord des montagnes.
-Mais qu’est-ce que vous faisiez là?
-J’étais… prise dans une grande bataille.
(Mieux vaut ne pas entrer dans les détails.)
-Ici, on se fait attaquer par les vers des sables et par des bandits.
-Il y a souvent des bandits?
-Oui.
-…Je ne pourrai même pas aider!
(J’avais un feeling que ça risquait d’arriver pendant mon séjour ici, mais vu ma grande forme, je ne pourrais rien faire.)
-Mais pourquoi le feriez-vous? C’est aux hommes de le faire!
-…Quoi? Mais non! Toux ceux qui peuvent se battre le font!
-Mais… Qui va défendre les plus faibles?
-Et bien… Nous, nous les avons emmenés dans les montagnes pour qu’ils se cachent…
-Ah bon.

Ils sont très gentils ici, mais laisser les hommes se battre? Les femmes sont autant capables que les hommes de se battre! Mais moi, je ne peux pas me battre en ce moment!
-Parce que mes blessures à moi ne se referment pas! Et je vais sans doute mourir au bout de mon sang!
J’ai commencé à me parler toute seule à haute voix et Lili m’a laissée seule dans mon délire. Elle a dû penser que j’étais devenue complètement folle. Je vais avoir tellement de choses à te demander quand je vais te revoir Lou.
-Où es-tu Lou? Lou? Lou?
Des rires d’enfants sont parvenus à mes oreilles. En tournant la tête, j’ai vu environ six enfants empilés les uns sur les autres derrière la fenêtre.
-Elle est jolie! a dit l’un d’eux.
-Pourquoi vous vous cachez? leur aie-je demandé.
-Hiii!
Ils se sont tous sauvés comme s’ils avaient le diable à leur trousse.

La porte s’est ouverte et Marcus est entré.
-Le chef du village voudrait vous voir, m’a-t-il dit.
-D’accord.
-Est-ce que ça va aller?
-…Oui.
J’avais l’impression que je serais capable de me lever, mais dès que je me suis relevée sur mes coudes, j’ai dû me laisser retomber.
-Ow, j’ai mal.
-Tenez.
Il m’a tendu une fleur que je n’avais jamais vue auparavant.

-Mangez-la, m’a-t-il dit.
-Euh…
-C’est une fleur très rare qui ne pousse qu’autour de mon village.
Je regardais la fleur d’un air incertain. D’abord de la soupe au ver des sables et maintenant une fleur exotique?
-…Il faut que je mange juste les pétales ou…?
-Il faut manger toute la fleur! Surtout le pollen.
-Ok…
(Désolée Sheyenne!)
J’ai mangé la fleur, petit bout par petit bout, et à mon grand étonnement, elle était délicieuse. Avant d’avoir terminé la fleur, j’ai senti la douleur diminuer jusqu’à ce qu’elle disparaisse. J’ai pu ensuite me lever sans problème. J’ai pu constater qu’on m’avait mis de nouveaux vêtements. Dieu merci, car vu l’état de ma robe, je ne serais pas allée bien loin. J’étais maintenant vêtue d’une chemise blanche qui découvrait mes épaules (mais pas ma marque) et d’une jupe lilas très ample. Une ceinture turquoise très large et un foulard mauve passé autour de ma taille complétaient le tout.

Marcus m’a emmenée à l’extérieur, où un soleil de plomb m’a aussitôt tapé sur la tête. Je ne crois pas jamais avoir connu une telle chaleur. Cela n’empêchait pourtant pas les enfants de jouer et de me tourner autour comme si j’étais une bête curieuse.
-Elle est jolie! a dit l’un d’entre eux.
-Je vais me marier avec elle! a décidé un petit garçon de six ans.
-Tu es trop jeune pour te marier, lui sa dit sa mère.
-Rappelle-le-moi dans vingt ans et on verra, aie-je dit au petit garçon.
-Tu vois? Elle est d’accord! a-t-il répliqué à sa mère.
-Pardonnez-lui, s’est excusée sa mère.
-Ça va, lui aie-je répondu.
(Comment pourrait-on leur en vouloir? Ils sont tous si adorables. Ils me rappellent ce que je ne connaîtrai sans doute pas avec ma fille. God I miss her…)

Les habitations étaient faites assez simplement. J’ai aussi remarqué qu’il ne semblait pas y avoir beaucoup de jeunes gens dans le village. Étrange… J’ai été emmenée à une tente un peu plus grande que les autres. À l’intérieur, il y avait un homme avec une longue barbe. Il s’appelait Saïd et c’était le chef du village. Il voulait savoir ce qui se passait d’où on venait, alors je lui ai résumé rapidement la situation : grosse guerre, beaucoup de morts et ben, ben de la shit. Nous avons été rejoints par un jeune homme aux cheveux verts, qui était suivi de Lou, lui-même suivi d’un troupeau de filles. Pauvres filles, Lou semblait totalement indifférent à elles.
-Salut Lou! aie-je dit à ce dernier. Alors, il paraît que tes blessures se guérissent? C’est bien!
-…Oui…
-Je vous présente Neo, le fils de Marcus, m’a dit Saïd.
-Enchantée, lui aie-je dit en lui serrant la main.
-Enchanté.

-C’est Neo qui vous a trouvés dans les montagnes. S’il ne vous avait pas ramenés, vous auriez été brûlés par le soleil.
-Ou dévorés par les vers des sables.
-Oui. Mais la déesse du désert veillait sur vous.
-Déesse?
-Oui, Cindra.
(Ouf! Pendant un instant, j’ai eu peur qu’il ne dise Sigma.)
-Je vous promets d’essayer de faire quelque chose pour vous remercier de votre hospitalité.
-Ce n’est pas nécessaire, m’a répondu Marcus.
-J’insiste. Je ne sais pas comment, mais je ferai tout pour vous remercier.
-Merci.
-De rien. Je crois que je vais aller faire un tour dehors maintenant. Je suis certaine que tu as envie de m’accompagner Lou, n’est-ce pas?
-…Bien sûr!

Après m’être inclinée devant Saïd, j’ai très fermement agrippé le bras de Lou.
-Ow, a-t-il fait.
-Vous voulez que je vous accompagne? nous a demandé Neo.
-Euh…
-Il n’y a pas vraiment de danger dans le village, mais on ne sait jamais.
-D’accord, lui aie-je finalement répondu.
Nous sommes donc allés marcher dehors, Neo nous suivant de près en silence. Nous étions aussi suivis par le troupeau de filles qui semblaient avoir décidé de faire de Lou leur prochaine victime. Vu le grand nombre de jeunes hommes dans le village, il ne s’en sortirait pas facilement.
-Neo, pourquoi les filles n’arrêtent pas de me suivre? a-t-il demandé à ce dernier.
-C’est parce que tu es mignon, aie-je répondu à la place de Neo.
-Elles ne vont quand même pas m’agresser?
-Ne t’inquiète pas. Si elles te sautent dessus, je te promets de cheerer pour elles!
-Gee, thanks.
-Je t’aiderais bien, mais mes blessures ne se healent pas. Vois-tu, je ne suis pas immunisée à l’épée de Lemnor. Comment ça se fait que toi tu l’es?
-…Je suis un Méréen.

Il était tellement convaincant que ça m’a donné une petite idée de quoi j’avais l’air quand je mentais.
-Bien sûr! Un guardian n’est pas immunisé et toi tu ne l’es pas?
-…
(Touché.)
-Alors, comment se fait-il que tu sois immunisé à l’épée de Lemnor?
-Je te l’ai dit : je suis un Méréen. Je suis fait plus fort.
-Oui, c’est ça!
J’ai dû achaler Lou pendant un bon dix minutes, mais il a toujours eu la même réponse : Je suis un Méréen! Je suis fait fort! Il n’a jamais voulu me révéler la véritable raison et nous nous sommes sérieusement engueulés.
-Je t’ai sauvé la vie! m’a-t-il dit.
-Moi aussi! Si je n’avais pas pris le coup, tu serais mort! Vraiment mort!
-…Merci.
-De rien! Alors, comment ça se fait que tu es immunisé contre l’épée de Lemnor?
-Hé! Tu veux que je te laisse ici?
-Tu oserais faire ça à Kerns?
-Ma seule priorité est de protéger Kerns!
-Tu oserais vraiment lui dire : Kerns! J’ai laissé Lili là-bas pour qu’elle meure au bout de son sang!
-…
(Touché.)
-Pour la loyauté, tu n’as pas à parler! m’a-t-il répliqué.
-…

Ow. Ça a été une claque au visage amplement mérité et qui a vraiment fait mal. I know I have a history of betraying, but there were always circumstances. Would it help if I told Lou about it? Probably not. Better keep quiet.
-Alors... Tu vas me laisser ici?
-…Non, tu es quand même une porteuse de pierre. Je ne voudrais pas laisser une roche traîner!
-Hé!
-Si j’avais des pierres précieuses, je pourrais faire quelque chose, a continué Lou.
-Est-ce que ça aiderait? lui aie-je demandé en lui montrant mes boucles d’oreilles et mon collier.
-Mmmm…Oui, ça pourrait faire l’affaire. Tu me les prêtes?
-En autant que tu ne touches pas à ma bague, tu peux avoir ce que tu veux!
Je lui ai donné mes boucles d’oreilles et mon collier sans aucun regret et j’ai regardé ma bague. Je me souvenais à quel point j’avais été heureuse le jour où Nakago me l’avait donnée. Je préférerais rester prise ici à tout jamais plutôt que de m’en séparer.
-Tu as besoin d’aide? lui aie-je demandé.
-Non, ça va aller.

J’ai donc laissé Lou à son gogossage et je suis allée me promener dans le village. Neo, toujours aussi silencieux, me suivait de près. Pauvre lui! Il doit tellement se poser des questions.
-Alors Neo, il y a quelque chose d’intéressant en ville?
-Je sais qu’il n’y a pas grand-chose à voir ici…
-Euh… Ce n’est pas ce que je voulais dire! Euh… Vous avez une déesse, alors il y a un autel ou un temple quelque part?
-«Temple»?
-Euh… C’est une bâtisse où les gens vont pour prier leurs dieux.
-On n’a pas besoin de ça.
(Je suppose que c’est vrai.)
-Neo, pourquoi il n’y a pas beaucoup de jeunes?
-Vous savez que ce sont les hommes qui vont chasser, alors beaucoup meurent ainsi. J’ai perdu trois frères de cette façon.
-…Oh… Désolée.
-Vous n’avez pas de problèmes comme ça dans le Nord?
-Non, pas du tout.
-J’en conclue que vous n’êtes pas mariée.
-…Non, je ne le suis pas.
(Avec un peu de chance, je le serai un jour, mais ce n’est pas gagné d’avance.)
-Mais quel âge avez-vous?
-Vingt-deux ans, presque vingt-trois.
-Si vous voulez mon avis, c’est du gaspillage.
J’ai senti le rouge me monter aux joues.
-Euh… Euh… Merci…

Neo est resté constamment à mes côtés, pour veiller sur moi. Le soir venu, il y a eu une fête en plein centre du village. Il y avait un grand feu et tout le monde dansait. La seule personne qui semblait totalement indifférente à tout ça, c’était Lou. Il était encore concentré sur son scanner brisé. Il n’a pas remarqué un seul instant les filles qui faisaient une danse du ventre à deux pouces de lui. They’re trying to seduce you. Wake up man! Je me serais bien joint aux danseurs, mais je n’avais pas la tête à ça. Et j’aurais l’air de quoi si je me mettais à danser et que Nakago arrivait? Il dirait probablement : Tu me trahis encore et maintenant tu célèbres? Et si j’avais le malheur de danser trop près d’un autre homme, il pèterait une autre crise de jalousie et je n’avais vraiment pas besoin de ça en ce moment. Leur alcool de… prune ou de je-ne-sais-quoi avait l’air délicieux, mais…
-Goûtez-y! m’a dit quelqu’un en me tendant un verre.
-Euh… non merci. J’ai… fait trop de conneries les dernières fois que j’ai bu, alors plus d’alcool pour moi.
(J’ai reçu la pire engueulade de toute ma vie à cause que j’avais abusé de l’alcool. That was just the worst feeling ever and I don’t ever want to feel that way again.)
Je suis restée près du feu le plus longtemps possible, mais la fatigue m’a bien vite rattrapée. De toute façon, il valait mieux que j’aille me coucher avant que les effets de la fleur ne cessent. Je suis allée m’étendre dans mon lit et j’ai fermé mes yeux, essayant de voir le visage de Nakago dans ma tête. I love you, I love you so much. Now I can only hope that I’m gonna have another occasion to tell you and prove it to you. I hope we are going to see each other soon, because the more time passes, the worse things get between us...




4 commentaires:

Eos / Michael a dit...

va-y bat-toi pour démontrer que les femmes sont aussi fortes que les hommes

Lyra a dit...

T'inquiète, ça s'en vient! Je me suis fait subtilement dire par le DM qu'on allait être attaqués!

Anima a dit...

lol tu pensais vraiment que tu tomberais dans une colonie de vacances ?

Lyra a dit...

Quoi? Tu veux dire qu'il n'y aura pas de gentils moniteurs qui planifieront pour nous des sorties à la plage ou au parc d'attractions? Ooooh...