lundi 30 octobre 2006

États d’âme et vie amoureuse de Raven III

Encore une fois dans ma vie, j’en étais à un point où je ne voulais plus me compliquer l’existence avec les hommes. Et j’étais bien déterminée à tenir mon bout. Pourquoi aimerais-je à nouveau? On finit par perdre l’être aimé d’une façon ou d’une autre, ou alors c’est lui qu’on fait souffrir ou encore, nos sentiments ne sont pas partagés et on a le cœur salement amoché. Non, c’en était terminé. J’allais me concentrer uniquement sur mon travail, que j’avais mis de côté pendant bien trop longtemps, justement à cause de mes affaires de cœur.

J’ai intégré ma nouvelle guilde sans problème. C’était comme si je recommençais à zéro, et c’était parfait comme ça. Les blessures de mon cœur derrière moi, j’allais pouvoir me créer de nouveaux souvenirs. Je m’étais fait un plan dans ma tête et je croyais utopiquement que rien ne viendrait le perturber. Oh combien je me trompais! Plusieurs collègues ont flirté plus qu’évidemment avec moi, mais j’ai tôt fait de les rembarrer. Quelques uns ne se sont pas découragés, mais quand ils se montraient un peu trop «gossants», je commençais à taper (ma tendance à recourir à la violence quand je pognais les nerfs doit venir de là). Quand la rumeur comme quoi j’étais gaie a commencé à circuler, j’ai cru que j’aurais finalement la paix. Finalement! Je vais pouvoir travailler et ne plus craindre d’avoir le cœur brisé.

Ça c’était sans compter John. John était, aussi surprenant que cela puisse paraître, un voleur… aveugle. Il était barman dans l’auberge qui faisait office de couverture pour notre guilde. Le nombre de fois que j’ai entendu :
-Hé! C’est pas ça que j’ai commandé!
-Ta gueule et bois!
Il faisait aussi des missions et je ne sais pas comment il y arrivait, mais il réussissait toujours à s’en sortir. Plus débrouillard que lui tu meures! Oui il était mignon et il avait l’air gentil, mais je n’avais pas envie de créer aucun lien que ce soit avec lui, comme avec tous ceux avec qui je travaillais. N’ayant été de son insistance, je crois que nous n’aurions jamais existé.

Notre histoire a officiellement commencé un beau jour alors qu’il venait de me servir un verre. J’avais eu une journée particulièrement épuisante et je ne répondais pas à ses tentatives de faire du social.
-Allez, souris, m’a-t-il demandé.
-Je n’ai pas envie de sourire John. Une minute, comment tu sais que je ne souris pas?
-Mis à part le fait que tu viens de me le confirmer…
(Il est bon pour soutirer des confidences!)
-…je le sens dans la manière dont tu soupires, dans le ton de ta voix : on dirait que tu portes le poids du monde sur tes épaules. Cheer up!

-I don’t feel like cheering up. I’m just so tired right now.
-You know what you would need? A good laugh! I’m sure it would help you feel better.
-Qu’est-ce que tu essais de faire John?
-Rien, je veux juste te changer les idées.
-Ça je sais! Je veux savoir pourquoi tu le fais! Tu connais ma réputation, non?
-Et de quelle réputation s’agirait-il?
-Tu le sais! Raven l’antisociable qui a un cœur de pierre!
-I don’t believe that. I think you’re pretending to be heartless so everyone will leave you alone.
-You can read minds now? That’s ridiculous!
-Really? In that case, why is your hand trembling?
Avant que j’ais pu reprendre contenance, il a pris ma main dans la sienne et il l’a effectivement senti trembler.
-Alors? Pourquoi trembles-tu?
-…J’ai froid, c’est tout!
(Big fat lie)
-Tu n’as pas à me mentir, tu sais.
-Comment est-ce que tu…?
(Damn! He got me again!)
-Tu viens de me le dire…
-Qu’est-ce que tu veux?
-I told you, I want to see you smile.
-How do you expect to do that?
Il a levé son autre main et l’a posée sur ma joue.
-Comme ça.
Il y avait tellement longtemps qu’on ne s’était pas sincèrement préoccupé de moi, que sans que je me rende compte, les larmes couler sur mes joues, jusqu’à sa main.
-Raven, tu pleures?
-…Non… J’ai quelque chose dans l’œil…
-Stop. You don’t have to pretend with me.
-Je…
Je sentais ma carapace se craqueler. Je devais partir avant de ne plus être capable de me retenir.
-John, please let me go.
-Raven, I…
-Just let me go!

Dès qu’il m’a lâchée, j’ai couru jusqu’à ma chambre. What is wrong with me? Why I am letting him get to me like this? Je dois me tenir loin de lui. Oui, c’est ce qu’il y a de mieux à faire. J’ai donc évité le bar le plus que je pouvais, m’assoyant dans le fond de la salle. Des fois, je tournais le regard vers lui, l’observant de loin, mais à chaque fois, il tournait la tête dans ma direction, comme s’il savait que je le regardais. Il ne cherchait pas à m’approcher, alors j’ai fini par me dire qu’il avait compris que je ne voulais pas entretenir de relations sociales. Je me trompais. Un soir, je revenais à ma chambre et je l’ai vu qui déposait un bouquet de fleurs devant la chambre de gros Bob, à trois portes de la mienne.
-John, qu’est-ce que tu fais?
-Raven? Je dépose des fleurs devant ta porte, comme je le fais depuis une semaine.
-Ce n’est pas ma chambre! Ma chambre est trois portes plus loin. Ça, c’est la chambre de gros Bob!
-Oh! Là je comprends pourquoi Bob m’a frappé en me traitant de gai!
-Pffft.
-Are you laughing?
-…No.

-C’est un début : je ne t’ai pas fait rire encore, mais au moins je te fais sourire.
-Écoute John, je ne sais pas ce que tu veux, mais arrête. Je ne suis pas intéressée.
-Comment peux-tu dire que tu n’es pas intéressée alors que tu ne sais même pas ce que je veux?
-Je… D’accord. Qu’est-ce que tu veux?
-Je voudrais sortir avec toi.
-Quoi? Pas question!
-Tu dis ça parce que je suis aveugle, c’est ça?
-Non, ça n’a rien avoir!
-Alors, qu’est-ce qui cloche chez moi?
-…Rien!
-Je ne suis pas assez beau?
-Non, tu es très bien.
-Je ne suis pas assez gentil, alors?
-No, you’re a really sweet guy.
-Mais il doit y avoir quelque chose que je ne fais pas correctement?
-No, you’re perfect, the dream boyfriend for any girl…
-C’est réglé alors? On va sortir ensemble?
-Non! Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans «Je veux rester célibataire alors fiche-moi la paix!»?
-Donne-moi une seule bonne raison de te laisser tranquille. Une seule et je te jure que je le ferai.
-Je…
Bon sang! Pourquoi tu ne me laisses tranquille? Je ne veux plus aimer, c’est pas compliqué! Parce qu’aimer c’est souffrir et je ne veux plus que ça m’arrive, even if you’re the sweetest guy ever. J’ai baissé les yeux, étant incapable de soutenir son regard plus longtemps. Il ne voyait peut-être pas mon visage, mais j’avais l’impression qu’il pouvait lire en moi.
-Tu as beaucoup souffert par le passé, c’est ça?
(Qu’est-ce que je disais?)
-Arrête! Arrête de lire dans les pensées des gens! C’est agaçant!
-Je ne lis pas dans les pensées de tout le monde, juste dans les tiennes. Because I really like you.
-Don’t say that!
-Why? It’s the truth! I love you Raven.
Paf.
-Ow!
-Do you still love me now?
-Yes, I do.

Paf.
-Et maintenant?
-Oui, je n’arrêterai jamais de t’aimer.
-Arrête de dire ça!
Plus je lui disais de partir tout en le frappant, plus je sentais ma résolution faiblir. Quand il m’a prise dans ses bras, je n’étais plus en train de crier, je pleurais, et la force dans ms bras m’avait totalement abandonnée. Il m’a tenue serrée contre lui jusqu’à ce que j’arrête de pleurer. C’est à ce moment que j’ai repris mes esprits. Mais qu’est-ce que je suis en train de faire? Je l’ai rapidement repoussé.
-Raven…
-Non. C’était juste… un moment de faiblesse, qui ne se reproduira jamais. Je ne suis pas intéressée par toi, alors laisse tomber.
Avant que je ne rentre dans ma chambre, il m’a agrippée par le bras… Enfin, c’est ce qu’il aurait fait s’il avait vu. Il m’a plutôt agrippé un sein. Avant même que ma main n’atteigne sa joue, il avait enlevé sa main et était rouge comme une tomate. Il s’est confondu en excuse.
-Je suis désolé! Je suis désolé! Je ne voulais pas toucher ton sein! En fait je l’ai déjà imaginé, mais juste si on était ensemble! …Je ne voulais pas dire ça! Je te jure que je n’ai pas souvent imaginé ce que ça serait de t’embrasser et de te… Bon sang! Je crois que je vais m’en aller!

Il est reparti et je pensais qu’il avait compris le message, mais c’était sans compter le fait qu’il était encore plus têtu que moi. Chaque matin, dès que j’ouvrais la porte, un bouquet de fleurs m’attendait. Quand j’allais me coucher, il y avait parfois un petit mot doux qui m’attendait sur mon oreiller. Malgré toutes ses attentions, semaines après semaines, mois après mois, je continuais à le repousser, essayant de mon mieux de faire taire la petite voix dans ma tête qui me disait : C’est exactement le genre d’homme que tu aimes. Vas-y, succombes. Tu sais que tu envie, tu sais qu’il pourrait te rendre heureuse. Shut up voice! Après six bons mois d’une cour à laquelle il n’avait eu que des réponses négatives, sa sincérité ne semblait pas avoir baissé le moindrement du monde.
-Qu’est-ce que tu veux John? Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour que tu me laisses tranquille?
-Sors avec moi.
-Quoi? Je t’ai déjà dit que…
-Juste une fois. Sors avec moi juste une fois et si à la fin de la soirée tu n’es pas convaincue que je peux te rendre heureuse, alors je te promets de ne plus t’embêter.
(Come on. Accept, you know you want to.)
-Ok…
(Qu’est-ce que je viens de dire là? Damn voice!)
-Génial! Vendredi soir, on se retrouve à 7 heures au bar, ok? Je te jures que tu ne le regretteras pas!

En effet, je ne l’ai jamais regretté. Il était vraiment attentionné, drôle… Avec lui, j’avais l’impression de revivre et à la fin de la soirée, j’ai accepté d’être sa copine. Il m’a serrée dans ses bras… Il a plutôt d’abord enlacé le lampadaire juste à côté de moi.
-John, je suis ici.
-Oups. Je me disais bien aussi que tes fesses étaient un peu trop dures.
-Quoi?
Avant que le tandem «espèce d’obsédé» +claque dans la face ne retentisse, il m’a serrée contre lui et j’ai senti ma colère s’évaporer d’un coup.
-Je suis vraiment heureux! Tu ne le regretteras pas!
-…Mais ne vas surtout pas croire que tu vas toujours tout régler par un hug ou par un bouquet de fleurs, ok? Je ne suis pas si fac…mmm!
Il a coupé court à mes protestations en m’embrassant, un baiser qui a semblé ne plus jamais finir.
-God, you totally own me, lui ais-je dit.
-It’s ok, because I’m totally yours too.
Effectivement, il m’a rendue très heureuse. Nous avons été ensemble deux ans et demi et jamais je n’ai regretté ma décision : He was just so sweet and caring, in everything he did. Je ne croyais pas que ce bonheur allait jamais s’arrêter, mais il en a été tout autrement.

Ma boss m’a fait venir dans son bureau, car elle avait une mission à me confier.
-Tu te sens d’attaque pour un peu d’action, Raven?
-Toujours. Qu’est-ce que je dois faire?
-Voler Ifrit.
Elle m’a montré l’image d’un gant rouge.
-Voler un gant? Ça ne devrait pas être trop difficile!
-N’en sois pas si sûre. Il se trouve dans la maison de En.
-Oh…
En. Rien que d’entendre son nom, j’en avais des frissons. Avais-je vraiment envie de me frotter à lui?
-Alors, tu veux toujours en savoir plus?
-(Richesse, gloire…) Absolument. Où, quand, comment et pourquoi?

Par cette simple décision, ma vie venait de prendre un tournant décisif. Car en mettant les pieds chez En, je venais, sans le savoir, de changer ma vie à tout jamais…

À suivre dans la quatrième et dernière partie, celle qui concerne Dante.




vendredi 27 octobre 2006

États d'âme et vie amoureuse de Raven II

Quand j'ai rencontré Adrian, je ne m'attendais à rien du tout. Je savais que c'était un elfe et apparamment un type bien, mais sans plus. J'étais certaine que je ressortirais de la rencontre amèrement déçue. J'ai plutôt été agréablement surprise. C’était un très bel homme et très charmant aussi. Il me regardait de la même manière que Will, comme s’il voulait combler tous mes désirs. C’est vrai, il avait l’air de quelqu’un de bien et il semblait représenter tout ce que je recherchais chez un homme. Oui, peut-être… J’ai donc accepté de sortir avec lui, pour apaiser les esprits de tout le monde et aussi parce que je ne voulais pas passer le restant de mes jours dans l’auto-apitoiement. Il avait l’air d’un homme sur qui je pouvais compter, alors je me suis dit pourquoi pas ?

He was indeed a kind and caring man, but… Why was there even a but ? I should be thrilled, cause I had a second chance at happiness… Dans ce cas, pourquoi est-ce que je me sentais triste ? Pourquoi est-ce que j’avais l’impression que quelque chose n’allait pas ? Pourquoi… je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Will, dans tout ce que faisais et dans tous les endroits où j’allais? Bon sang, arrête! Will ne reviendra jamais! Il faut que tu apprennes à vivre sans lui! I have to get him out of my system! But how…Si je… Si je «concluais» avec lui, ça devrait marcher. Après tout, notre relation parviendrait à ce point à un moment donné ou à un autre, alors pourquoi pas maintenant?

Je l’ai donc invité à venir souper chez moi, avec la ferme intention de ne pas le laisser repartir avant le lendemain matin. Tout s’est déroulé exactement comme je l’ai prévu : souper aux chandelles les yeux dans les yeux, baisers volés de plus en plus insistants et de fil en aiguille, j’ai réussi à le mener jusqu’à ma chambre. Sur place, Adrian a marqué une certaine hésitation.
-Tu es certaine? Je sais que tu préfères prendre ton temps et…mmmm!
J’ai coupé court à ses paroles par un baiser.
-Yes, I’m sure!
À force de baisers et de caresses, j’ai mis fin à ses doutes.
-Je te veux tellement Raven!
Il m’a prise dans ses bras et m’a déposée sur le lit.
Oui, pensais-je pendant qu’il me déshabillait, c’est exactement ce dont j’ai besoin. De cette façon, je pourrai oublier. Oui, Adrian me fera oublier. Mais je ne suis pas capable! Pendant qu’il me faisait l’amour, je ne pouvais pas m’empêche de penser à Will. I just want to forget! But I can’t! I just can’t!


Quand Adrian s’est couché à côté de moi, j’ai commencé à pleurer et j’avais l’impression de ne plus pouvoir m’arrêter.
-Raven?
-I’m sorry! I’m so sorry! I thought I could forget him, but I can’t! I just can’t!
Il m’a tenue dans ses bras jusqu’à ce que j’arrête de pleurer. Quand je me suis calmée, je lui ai dit que je ne pouvais continuer, qu’il fallait qu’on se laisse.
-Mais…
-I’m sorry, I didn’t mean to mislead you. This is just too soon, I’m still thinking about him.
-Ne sois pas désolée, je ne t’en veux pas. Dis-moi seulement, y a-t-il espoir qu’un jour nous…?
-Je ne sais pas. Je ne suis pas prête pour ce genre de relation et je ne sais pas si je le serai un jour.
Sans dire un mot, il m’a serrée contre lui et nous nous sommes endormis ainsi. Le lendemain matin, je me suis réveillée et Adrian était déjà parti. Il m’avait laissé une lettre me disant de ne pas m’en vouloir, qu’il m’aimait et qu’un jour, lorsque je serais de nouveau prête à aimer, il reviendrait vers moi. Je ne l’ai pas revu jusqu’à ce jour.


Après Adrian, je n’étais pas pressée de me remettre en couple. À vrai dire, je n’étais pas sûr d’avoir jamais envie d’aimer à nouveau. L’amour c’était tellement trop compliqué. Je me suis donc concentrée sur mon travail, bien déterminée à envoyer balader les hommes qui m’approcheraient d’un peu trop près. Celibacy? Yeah, I could do that. Je me trompais tellement! Deux ans après la fin de ma relation avec Adrian, un voleur s’est joint à la guilde : Desmond. Il était assez doué, enfin je crois. Je dois avouer que je ne pensais pas trop à observer ses compétences de voleur quand je le regardais, car il avait une aura tellement… attirante. C’est une façon simple de dire que j’étais attirée vers lui. Je n’avais jamais ressentie ça auparavant, en tout cas pas de façon aussi soudaine et violente. Je sais qu’il s’était aperçu de mon attirance envers lui, car (je ne suis pas vraiment subtile dans le domaine) il s’amusait souvent à promener son regard sur moi de haut en bas, juste pour me faire rougir.

Le peu d’expérience que j’avais me faisait dire qu’il était aussi intéressé, mais pourquoi ne disait-il rien dans ce cas? Est-ce que j’allais devoir faire les premiers pas? Je ne sais pas comment il faut faire moi! Ça ne m’étais jamais arrivé avant! Et puis comment je suis censée lui parler s’il y a toujours des gens autour de nous? L’occasion s’est finalement présentée un beau soir, alors que j’étais sortie prendre un verre. Je l’ai aperçu au fond du bar, seul. J’ai pris mon courage à deux mains et je suis allé le voir. Après quelques verres, j’ai réussi à lui demander pourquoi il ne m’abordait jamais, puisqu’il savait bien évidemment que j’étais attirée vers lui.
-Pourquoi ça serait toujours à l’homme de faire les premiers pas?
-Je ne sais pas. Parce que ça c’est toujours passé comme ça?
-Pas dans mon monde. Si tu me veux vraiment, tu sais où me trouver : je vais être dans ma chambre.


Il s’est levé et est parti. Comme on dirait en bon commun : le p’tit maudit! He’s just toying with me! Il vient carrément de me lancer une invitation à aller le retrouver dans sa chambre. Est-ce que j’irais? Je ne savais pas ce que ça pourrait donner, mais j’en avais tellement envie. Je suis donc partie le retrouver à la guilde. J’ai bien dû rester une minute devant la chambre avant de me décider à cogner. Quand il m’a ouvert, il était torse nu et venait visiblement de se laver, l’eau dégoulinant encore sur lui. Wow. Il est vraiment trop…
-Que puis-je faire pour toi Raven?, m’a-t-il demandé d’un regard très insistant.
-Je…
-Oui…?
-Je… (Come on girl! You can do it!) Je suis venue faire les premiers pas.
-Qu’as-tu en tête exactement…?
This is it.
Je l’ai repoussé dans la chambre et j’ai claqué la porte derrière nous. Je l’ai ensuite embrassé à pleine bouche et je me suis accrochée à lui. C’est exactement ce qu’il attendait, car il m’a serrée très fort contre lui.
-Finally! What took you so long?, m’a-t-il demandé.
-Shut up and kiss me!
-Your wish is my command…

Je résumerais cette nuit avec un seul mot : wow. J’étais courbaturée de partout et j’espère que les murs de la guilde sont bien insonorisés, sinon certains ont pu avoir de la difficulté à s’endormir! À dormir tout court en fait! À partir de cet instant, ce ne fut plus que désir et passion entre Desmond et moi. Pendant un an, j’ai ressenti et expérimenté des choses que qui m’étais jusqu’alors inconnues. Nous nous entendions tellement bien sur le plan sexuel, que je commençais à me dire que notre relation pourrait peut-être devenir plus qu’une «histoire de cul». Sans m’en rendre compte, j’étais en train de tomber amoureuse de lui. Est-ce qu’il ressentais la même chose? Avant que j’ais pu lui demander, il m’a annoncé qu’il avait décidé de partir dans une autre guilde, à l’autre bout de la map, où il aurait plus de chance de progresser rapidement dans les échelons. Il mettait donc fin à notre relation.
-Oh…
-Quoi?, m’a-t-il demandé.
-Rien, je…
-Quoi? Tu… Tu pensais que nous deux ça allait plus loin? Qu’il y avait de l’amour peut-être?
-…Ne sois pas ridicule! Bien sûr que non! Je ne m’attendais juste pas à ce que ça se termine aussi brusquement, c’est tout!
-Tant mieux! Mais tu sais, je ne pars pas avant quelques jours, alors nous avons amplement le temps de… nous dire au revoir.
-J’espère bien…


J’ai réussi du mieux que je pouvais à cacher mes sentiments, pour profiter de mes derniers jours avec lui. Quand il est parti, j’ai bien entendu pleuré. Aurais-je dû m’accrocher à lui et essayer de le convaincre de rester? Si je l’avais fait, est-ce que ça aurait seulement marché? De tout façon, il était trop tard pour en débattre : il était parti et je me retrouvais seule. Sans avoir le cœur brisé, j’étais quand même triste. J’avais aimé et pleuré dans cette ville, à plusieurs reprise et aujourd’hui, je me disais encore une fois que je n’avais plus envie de recommencer. J’avais besoin de changement. J’ai donc vendu tout ce que je ne pouvais pas transporter avec moi et une lettre de recommandation de mon boss en poche, je suis partie. J’ai voyagé avec une caravane au nord pour finir par arriver dans la ville où je passai les cinq prochaines années de ma vie, où j’ai rencontré John, le deuxième amour de ma vie.

À suivre dans États d’âme et vie amoureuse de Raven III

jeudi 26 octobre 2006

Lili est vraiment trop mignonne sur cette image!

Elle va vraiment être démolie quand elle va devoir choisir entre Talis et Nakago! Et c'est pour bientôt...

États d’âme et vie amoureuse de Raven I

DM m’a dit qu’il ne comprendrait jamais pourquoi j’avais autant trippé sur Dante. Dieu du dimanche me l’a aussi dit. «C’est un crétin fini!» sont ses mots exacts. Devant cette incompréhension générale, j’ai décidé de faire un post sur la vie amoureuse de Raven, sur ses états d’âme, me disant qu’elle serait peut-être ainsi mieux comprise. Enjoy!

Pourquoi suis-je devenue une voleuse? Facile! Pour faire une histoire courte, mes parents étaient voleurs, mes grands-parents aussi, tout comme mes arrière-grands parents… Bref, je descend d’une longue lignée de voleurs. Jamais il ne me serait venu à l’idée d’orienter ma vie dans une autre direction : j’aurais été la honte de la famille! À ceux qui pourraient penser que voler c’est mal, je répondrai : pas du tout! Voler n’est qu’un synonyme de «répartition équitable des biens». Je ne fais que prendre à ceux qui n’en ont pas réellement besoin pour donner à d’autres qui en ont vraiment besoin. Bon, d’accord. Les «autres qui en ont vraiment besoin» c’est moi, mais c’est pas grave! Il ne faut pas prendre ça de façon négative, car comme m’a dit un jour un ami : il ne s’agit que d’emprunts à long terme, à très long terme.

Vous pourriez penser qu’étant donné ma lignée, j’ai développé très jeune un goût pour le métier de voleur, ou encore que j’étais naturellement douée quand j’ai commencé à exercer ce métier : au contraire! I was such a bad student and I gave my parents so many headaches! Je pouvais être bonne, quand je m’en donnais la peine (c’est-à-dire pas souvent), mais je n’en avais pas envie. La raison? Les fausses cartes d’identité. J’ai arrêté de compter il y a longtemps le nombre de fois que j’ai menti à mes parents pour sortir dans des bars, soit avec mes amis ou avec un gars. Non, je ne couchais pas à droite et à gauche, bien au contraire. J’étais, et je suis toujours d’ailleurs, une romantique cucu incurable, même si je ne l’avouerais jamais à personne. Quand j’étais jeune, ma mère me racontait souvent des histoires de capes et d’épées, de princesse enlevée par un méchant prince et sauvée par le chevalier sans peur et sans reproche. Plus tard, j’ai découvert les romans d’amour. Combiné au fait que mes parents étaient toujours ensemble et formaient un couple solide, j’étais certaine qu’il m’arriverait la même chose : je rencontrerais un homme, ce serait le coup de foudre et nous passerions le reste de nos jours ensemble. Souvent, j’ai rêvassé en classe, un roman caché derrière mon livre, n’écoutant que d’une oreille ou pas du tout ce que mon professeur me disait.

Bien sûr, la vie n’a pas été aussi simple que ça : mon petit copain idéal n’est jamais tombé du ciel (en tout cas pas tout de suite). Alors je me suis dit que peut-être je devrais «partir à sa recherche» : I was going out, often ditching class to do so… Mais je ne sortais pas avec n’importe qui : je devais ressentir quelque chose de spécial pour mon copain. Simplement, il semblait toujours y avoir quelque chose qui clochait : il se montrait trop pressant ou encore je me rendais compte que nous n’avions finalement pas grand-chose en commun. Quelques fois, j’avais eu l’impression que j’avais peut-être tiré le bon numéro, mais quand je lui disais «pas de sexe avant le mariage», il prenait la poudre d’escampette. Ma mère m’a un jour dit quelque chose de très censé : Don’t be in such a hurry to find true love. It might be right under your nose so if you try too hard you might miss it. Take it slowly and let it come to you.
J’aurais aimé recevoir plus de bons conseils de sa part, mais mes parents sont morts l’année de mon 98e anniversaire, lors d’une mission. Me laissant sans famille, avec le sentiment de ne pas avoir répondu à leurs attentes. J’ai donc décidé de me consacrer entièrement à mon héritage. Je faisais déjà des petits boulots pour la guilde à laquelle appartenait mes parents, alors je leur ai demandé s’ils voulaient bien m’entraîner.
-Tu t’es toujours contrefichée des dons que t’avais légués tes parents, m’a dit le maître de la guilde. Alors je devrais demander à un de mes hommes de prendre sur son temps précieux pour t’entraîner, quand je sais que tu vas tout faire pour éviter d’apprendre? I don’t think so.
-Not this time. I’m serious, I promise. Give me one last chance.
-…I’ll see what I can do, but don’t get your hopes up : I don’t know if anyone is going to want to take care of a lousy student such as yourself.

Ça a fait mal d’entendre ça, mais je le méritais. Je suis retournée chez moi et j’ai attendu qu’on me contacte. Pendant quelques jours, je me suis tournée les pouces. J’étais en train de me demander si je ne serais pas obligée en fin de compte de trouver un métier «honorable». Mmmm… Me tuer à l’ouvrage pour gagner de l’argent alors que je savais que je pouvais y arriver d’une façon beaucoup plus facile? Pas question! J’étais en train de ruminer sur le sujet quand on a cogné à la porte : c’était William. C’était un humain d’environ 25 ans et nous avions été entraînés un peu ensemble il y a quelques années de cela. Mais quand moi j’avais tout lâché pour aller m’amuser, lui avait continué à travailler sérieusement. Il était aujourd’hui un voleur très doué et très respecté. Il m’a dit que le patron lui avait ordonné de m’entraîner et qu’il n’allait pas me faire de cadeau, même si mes parents avaient été de bons collègues.

Ce fut pénible en effet : c’était comme si toutes ces années passées à faire… à ne rien faire en fait, m’avait fait oublier le peu que j’avais pu apprendre. William ne me laissait pas un instant de répit et j’ai eu envie de laisser tomber, mais j’aimais ce que je faisais et je voulais lui prouver que je pouvais y arriver. C’était un véritable de bourreau de travail, mais les instants où il me regardait sans avoir le travail en tête pour me féliciter de ce que j’avais fait par exemple, il avait vraiment un beau sourire… Et quand on se battait ensemble en combat rapproché, je prenais parfois le temps de l’observer et il était juste trop… Non! Ce n’est vraiment pas le temps de m’amouracher de mon patron!


Après quelques mois d’un entraînement intensif, William m’a enfin dit que j’étais prête pour faire une mission. Ce ne serait rien de bien excitant : je me contenterais de monter la garde pendant que William irait à l’intérieur. Mais j’étais quand même heureuse, car je serais seule avec lui.
-Quelque chose ne va pas?, m’a-t-il demandé, en voyant le sourire béat qui s’affichait sur mon visage.
-Euh… Bien sûr que non! Je suis juste (en train de tomber amoureuse de toi)… contente que tu me fasses enfin confiance pour une mission.
-Je t’ai toujours fait confiance.
-Je…
-Et je suis content de faire cette mission avec toi.
(Huh? Est-ce qu’il éprouverait aussi…?)
Avant que je ne lui réponde, il a commencé à parler de la mission. Quand on reviendra, je trouverai peut-être le courage de lui en glisser un mot. Le départ se ferait le soir même. Tout aurait dû se dérouler comme un charme, mais il en fut tout autrement. J’étais cachée dans l’ombre et William venait de rentrer dans la maison. Je devais siffler si quelqu’un arrivait trop près du building. J’attendais, dans le silence le plus complet, quand mes sens de voleuse se sont brusquement allumés. Something was wrong, I could feel it. Rien ne le laissait présager, mais j’avais un mauvais pressentiment. Devais-je laisser mon poste et aller voir si tout allait bien? Si tout était en ordre, William m’en voudrait d’avoir quitté mon poste. Mais s’il avait des problèmes et qu’il ne pouvait pas me prévenir?… Au diable la sagesse!

J’ai abandonné mon poste et j’ai grimpé sur le mur jusqu’à la fenêtre par où était entré William, juste à temps pour voir un type être balancé par la fenêtre; j’ai failli faire un vol plané jusqu’au sol. J’ai réussi à me hisser jusqu’à l’intérieur, à temps pour voir William se faire sauter dessus par deux types, un troisième était par terre et était en train de se relever. Je lui ai aussitôt tiré dessus.
-Attention! Il y en a une autre!
-Raven! Fiche le camp!
-Pas question!
Un des deux gars qui attaquaient William s’est jeté sur moi et s’en est suivi un combat rapide mais sanglant, car les gardes étaient vraiment doués. Quand ils furent morts, je me suis jetée sur William, qui était salement amoché.
-Pourquoi tu ne m…?, ais-je commencé.
-Plus tard les questions! On doit partie avant que d’autres rappliquent!
Effectivement, des bruits de pas se faisaient entendre dans le couloir.

J’ai agrippé William par le bras et nous sommes ressortis par où nous étions arrivés. Nous étions dans un piteux état, mais au moins, nous avions ce pourquoi nous étions venus. Nous sommes retournés à la guilde. Je n’ai même pas eu le temps de ramener William à sa chambre, car notre patron nous a aussitôt fait appeler. William lui a expliqué que les infos que nous avions reçues étaient erronées et que les lieux étaient loin d’être vides. Après qu’il nous ait dit qu’il s’occuperait personnellement de notre contact, nous lui avons remis le paquet et j’ai ramené William à sa chambre.
-Ça va aller, m’a-t-il dit. Tu devrais retourner dans ta chambre pour te reposer.
-Pas question! Tu pisses le sang! Alors tu vas te coucher et me laisser t’occuper de tes blessures!
-Mais…
-Qu’est-ce que j’ai dit?
-Ok! Ok! Tu es vraiment têtue, tu sais?
-Oui, et toi aussi! Alors on est faits pour s’entendre!


Je l’ai donc aidé à s’étendre et j’ai pansé ses blessures du mieux que je pouvais.
-Merci, m’a-t-il dit.
-De quoi?
-De t’occuper aussi bien que moi.
-Si tu veux vraiment me remercier, dis-moi plutôt pourquoi tu ne m’as pas appelé à l’aide quand tu as été attaqué.
-On ne devrait pas plutôt s’occuper de tes blessures?
J’ai pris son visage dans mes mains pour être sûre qu’il me regarde.
-Ne détourne pas la conversation. Pourquoi ne m’as-tu pas appelée?
-Parce que tu serais devenue leur cible et je ne voulais pas que ça arrive. Je préfère me débrouiller seul plutôt que tu sois blessée.
-Je… Je ne savais pas que…
-Que quoi? Que je t’aimais au point d’être prêt à mourir pour toi? Je suis amoureux de toi depuis des années! Pourquoi crois-tu que j’ai demandé au patron de t’entraîner?
-Tu ne m’avais pas dit que tu avais été obligé?
-Euh…oups. Oui, et bien… J’ai dit ça parce que je ne pensais pas que tu pouvais m’aimer aussi.
-Pourquoi dis-tu ça?
-Parce que tu as eu des tas de petits amis et…
-J’ai eu plusieurs petits amis, c’est vrai, mais je ne suis jamais tombée amoureuse… avant aujourd’hui.
-Qu’est-ce que tu es en train de me dire?
-Je suis en train de dire que je t’aime, idiot!
-Si je suis un idiot, alors toi tu es une idiote.
-Oui, Je te l’ai déjà dit : on est faits pour s’entendre.
-C’est vrai, c’est vrai…
De sa main qui était encore fonctionnelle, il a attiré ma tête vers lui et m’a embrassée. C’était encore meilleur que toutes le fois où… où je ne me l’étais pas imaginé du tout!

À partir de ce moment, Will et moi ne nous sommes plus quittés, formant un couple dans notre vie personnelle et professionnelle. Il était totalement adorable : me disant constamment qu’il m’aimait, m’offrant souvent des petits cadeaux… Avec lui, j’étais traitée comme j’avais toujours souhaité l’être : je me sentais spéciale. Je dois avouer que malgré tout, je me sentais assez nerveuse : j’avais beau avoir un peu d’expérience avec les hommes, j’étais toujours vierge. Et ça me rendait nerveuse, car je savais que Will était expérimenté. Une fois que nous étions en train de nous bécoter et que les choses ont été plus loin qu’elles ne l’avaient été auparavant, il a remarqué ma nervosité et je lui ai dit qu’il serait mon premier, que je m’étais toujours imaginé que je ne «le» ferais pas avant le mariage. Il m’a dit qu’il m’avait attendue pendant quelques années, alors il pouvait bien patienter jusqu’au mariage, qui ne tarderait pas à arriver. Il a sorti une bague de sa poche et m’a demandé de l’épouser. J’ai bien entendu accepté et le jour de mon centième anniversaire, j’ai unis ma destinée à la sienne. Alors tu vois Dante? Je n’ai pas perdu ma virginité dans un cirque comme tu le pensais, mais lors de ma nuit de noce!

Je passerai rapidement sur les années que nous avons passé ensemble en me contentant de dire qu’il m’a toujours rendue heureuse. Le seul point négatif : il était humain et moi elfe. J’ai dû le regarder vieillir alors que je gardais la même apparence. Le temps passait et je savais qu’éventuellement des circonstances tout à fait hors de notre contrôle nous séparerait. Au bout de trente ans d’un bonheur sans tache, William m’a quittée. Jamais je n’aurais cru que ça ferait si mal. J’ai essayé de rester forte, mais je n’ai pas été capable : j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, je n’avais plus le goût pour rien… J’avais l’impression que j’étais morte avec lui. Pendant un an, je me morfondue dans ma tristesse. J’étais en train de devenir l’ombre de moi-même, mais mes amis n’avaient pas l’intention de me regarder me laisser me tuer. Ils ont commencé à me présenter des hommes, mais aucun ne m’intéressait. Each time, something just wasn’t right. Je les suppliais de me laisser tranquille, mais ils ne voulaient rien entendre. Quand ils m’ont parlé d’Adrian, je me suis dit : Oh non! Pas un autre! Mais mes amis m’ont dit qu’il était exactement le genre d’homme qui pouvait m’intéresser : doux, attentionné… En leur faisant promettre de me laisser tranquille si jamais ça ne marchait pas, j’ai accepté de le rencontrer…

À suivre dans États d’âme et vie amoureuse de Raven II

mercredi 25 octobre 2006

Raven 10: Happy! Happy! Happy!

J’ai encore essayé de tirer sur Théodore. Tiens! Edward est dans ma ligne de tir! Vais-je tirer quand même? …Tant pis! J’ai tiré, mais j’ai raté Théodore et Edward, de peu. Quand j’ai tenté une première fois de voler la sphère à Kazumi, j’ai eu droit à un magistral coup de poing.
-Ow! T’es folle!
Elle m’a ensuite volé mon sniper pour tirer sur la fille en rouge… qui est aussi la petite amie de fille-papillon? Weird taste… Après, Théodore a transpercé l’épaule de Kira avec un de ses katanas, appelé Red Steel. La blessure a pissé le sang et Kira s’est écroulé par terre. Fille-papillon a essayé d’enlever la lame, mais Kazumi l’en a empêchée et lui a plutôt demandé de le healer. Si j’ai bien compris, cette lame est maudite ou un truc du genre. Zut, Kira est en train de pisser le sang. Je pourrais peut-être lui donner une de mes potions… ou alors juste le regarder souffrir.

Pendant que Kazumi nous criait de partir, fille-papillon m’a agrippée par le bras et m’a traînée vers la sortie.
-Hé! Lâche-moi! Lâche-moi connard!
Je lui ai donné nombre de coups de pied et de coups de poing pour la faire lâcher prise, mais sans succès. Je ne peux pas partir maintenant! Je n’ai pas encore récupéré Dante! Quand nous sommes arrivés devant l’elfe en bleue et la kelpie Lotus, nous avons vu que tous les deux étaient figés. Quand fille-papillon a voulu leur toucher, elle a reçu un choc électrique. Coup de chance pour moi, petite amie numéro un, Cyrianne, semblait se sentir mal et fille-papillon m’a laissée pour aller s’occuper d’elle. Maudite fatigante!

Je suis retournée vers Kazumi, dont l’attention était concentrée sur Kira, maintenant encastré dans un mur avec l’épée toujours dans son épaule, et sur petite amie numéro deux, qui se dirigeait vers lui. Elle a gaspillé la dernière balle sur elle. Je suis peut-être loin d’être une guerrière, mais je suis bien meilleure que toi à ça Kazumi! J’ai encore essayé de lui prendre la sphère et cette fois-ci, j’ai réussi à glisser ma main sous son armure. Non, ça c’est un sein… Ça c’est un autre sein… Merde! Elle est où la putain de sphère? Autre coup de poing de la part de Kazumi. Mmmm, elle avait l’air sensible à cet endroit…
-Ow!
Théodore, qui était salement amoché, a demandé à Kazumi de lui rendre la boule.
-Donne-moi la boule!, ais-je demandé à Kazumi.
-Ta gueule!
-Il sait déjà que tu l’as! Donne-la moi, sinon je vais réessayer de la reprendre! Mais peut-être que c’est ce donc tu as envie?
(Oui! Vous l’avez deviné! Tout ce que je voulais c’était de reprendre la boule et me sauver avec! Au diable les autres!)

Autre coup de poing de Kazumi, qui m’a agrippée par le bras et m’a traînée devant Théodore. Qu’est-ce que tu me veux? Je l’ai regardée et elle m’a souri d’une façon assez sadique. Quoi…? …Non! Non! Pas question que je me sacrifie! I mean, that’s what I originally intended to do to save Dante, but I would much prefer to get out of here alive, with him. Kazumi avait en effet en tête mon sacrifice, mais pas de la manière dont je pensais : elle ma prise dans ses bras et m’a lancée vers Théodore, qui m’a repoussée en plein vol d’un coup de bras. Quelques secondes plus tard, il y a eu une explosion, qui m’a projetée contre le mur. La dernière pensée que j’ai eu avant de m’évanouir a été : La salope! Elle voulait me faire exploser!

Je me suis fait réveiller par fille-papillon, qui m’avait healée. Ça y est! Je pense que la honte est complète : fille-papillon qui me fournit en équipement, Kazumi qui me donne une arme, encore fille-papillon qui me heale! Crétin! T’as pas compris que j’aurais préféré me laisser mourir plutôt que tu me heales! Pourquoi penses-tu que je n’ai pas encore pris une des potions que tu m’as données? Théodore avait eu l’épaule pratiquement sectionnée par Edward et était maintenant inconscient. Quand Lotus, qui était revenue de… peu importe où elle était partie, l’a vu, elle a traîné fille-papillon jusqu’à lui en lui criant «Heale le! Heale le!». Folle en rouge a ensuite enlevé l’épée de l’épaule de Kira et l’a transformée en petite boule comme si c’était de la plastine. Après, elle l’a glissée dans un trou qu’il y avait dans la statue en haut des escaliers et la statue a commencé à s’animer. Je crois que Folle en rouge a dit quelque chose comme quoi le deuxième chevalier était maintenant réveillé.
-Il faut partir maintenant!, a crié Kazumi.

Fille-papillon a repris mon bras et nous avons commencé à courir. Folle en rouge nous a poursuivis, sur le dos de la statue, qui volait. Quand elle lui a ordonné de nous attaquer, la statue a commencé à lancer des jets d’énergie vers nous, jets semblables à ceux qui étaient sortis de mon sniper. Nous continuions à courir tout en essayant d’échapper aux attaques de la statue ailée et quand cette dernière a foncé droit sur nous, un dôme est apparu au-dessus de nos têtes, nous protégeant de la créature : c’était la fillette aux cheveux blancs que tous semblaient respecter beaucoup.
-You got what you came for, a-t-elle dit à la folle. Now leave!
Folle en rouge et son animal de compagnie sont donc partis à travers le plafond. Quant à nous, la petite fille nous a téléportés à l’intérieur de la maison.

Kira n’étant plus en vue, Kazumi a couru vers sa chambre, avec moi sur ses talons. Pas question que je la quitte d’une semelle avant qu’elle ne m’ait redonné Dante. Je suis arrivée juste à temps pour la voir sauter au cou de Kira, pratiquement à l’en étouffer.
-Oh! Comme c’est romantique!, me suis-je exprimée.
Dès que Kazumi m’a vue, elle a commencé à me lancer des boules de feu. Pauvres murs en papier de la maison! Heureusement, je ne sais pas comment, dès qu’ils étaient abîmés, ils se refaisaient d’eux-mêmes. Quand j’ai eu l’impression que je pouvais réapparaître sans risquer de me faire transformer en feu de joie, je me suis replantée dans l’embrasure de la porte.
-T’es encore là?, m’a demandé Kazumi. Qu’est-ce que tu veux?
-Je veux la boule! Donne-la moi!
-Je ne l’ai pas.
-Elle est où?
Kira lui a agrippé les fesses.
-En tout cas elle n’est pas ici, a-t-il dit.
Kazumi m’a alors tendu un bout de papier.
-C’est une énigme. Si tu es le moindrement intelligente, tu la résoudras et tu trouveras la boule.
«Je suis rond et plat et je suis dans une pièce de la maison», était-il écrit (ou quelque chose d’aussi absurde, je ne suis plus sûre). C’est donc ben con ça! Comment ça va m’aider à trouver la sphère?
-C’est quoi ça?
-Il faut que tu résolves l’énigme.
-Ça ne veut rien dire! Où est la sphère?
-C’est Nico qui l’a, m’a dit Kazumi.
-Nico? C’est qui ça?
-L’elfe en bleu.
-Ah oui! (C’est lui qui m’a balancée dans le décor.) Ok!

J’ai donc laissé les deux tourtereaux seuls et je suis partie chercher Nico, tout en essayant de résoudre l’énigme de Kazumi. Ça ne veut rien dire, elle se fout de ma gueule! J’ai trouvé Nico en train de méditer dans sa chambre. Vais-je le déranger? …Poke, poke, poke…
-Qu’est-ce que tu veux? Tu ne vois pas que tu me déranges en train de méditer?
-Oui, je sais. Où est la boule?
-Quelle boule?
-… (Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai le sentiment que je suis en train de me faire fourrer, et je n’aime pas ça.) La boule que Théodore avait! Kazumi m’a dit que c’est toi qui l’avait!
-Hein?
-C’est pas vrai! Tu es aussi con que l’autre (autre=Éveliss)!
-C’est ça! Je suis aussi con que l’autre!
-En tout cas, ne te gêne pas pour me dire la prochaine fois que tu vas méditer! Pour que je vienne te déranger encore!
-Non.

Je suis allée à la cuisine et j’ai bu du thé avec les autres. Nous avons commencé à entendre un boucan de l’enfer venant des chambres de Kazumi (bruit de meubles revolant dans quelque chose) et de Théodore (Lotus criait beaucoup et semblait assez démoralisée. Apparemment, Théodore allait bien, mais il n’était pas «revenu» comme il était censé.).
-It was a quiet house, a dit la petite fille.
-Yeah, it was, ais-je approuvé.
Éveliss est alors revenu dans la maison et quand il est entré, j’ai senti une odeur familière. Dante. Je me suis tout de suite dirigée vers lui.
-Donne-moi la boule!
-Quelle boule?
-La boule que Kazumi t’a donnée!
-Je n’ai pas de boule. Tu veux que je vide mes poches?
Il les a vidées et pas de trace de la sphère.
-Elle est où?
-Tu veux que je vide mon sac à dos aussi?
Il l’a vidé et la sphère n’était toujours pas là. Merde! Elle est où?
La sensation familière est alors disparue, aussi soudainement qu’elle était apparue. Kazumi… Je suis retournée avec elle à la cuisine.
-Salope! Tu as la boule! Donne-la moi!
Elle ne m’a pas écouté et l’a plutôt donnée à la petite fille, qui l’a cassée en deux comme un œuf et l’a mise dans une poêle. Des flammes mauves se sont aussitôt élevés dans les airs et quelques instants après, Dante est réapparu, assis dans la poêle. J’ai trouvé ça tellement drôle que je n’ai pas pu m’empêcher de rire. Non, non. Je ne dois pas rire. Pfft!

Nous nous sommes ensuite tous retrouvés autour de la table pour manger du ragoût. Kazumi et Cyrianne ont mis des cornichons dans leurs portions. Ew.
-Tu sais Kazumi, ais-je commencé, je pense que ce genre de trucs ne doit pas être bon pour ton cerveau. Tu devrais peut-être arrêter d’en manger? Ou continuer.
Elle m’a balancé une boule de feu et Dante l’a attrapée et ensuite avalée.
-Je te conseille d’arrêter, lui a-t-il dit. Car j’ai aussi peu de respect pour toi que pour l’elfe.
Paf.
-Ow!
-Crétin!
On a continué à manger. Je regardais Dante, qui regardait tour à tour les deux filles aux goûts bizarres. Je ne peux pas lui parler maintenant… Personne ne parlait vraiment d’ailleurs.
-This is awkward, a dit Dante.
-On sort?, lui ais-je demandé.
-Ok. Bon, je vais aller me faire l’elfe!!
-Quoi? Ta gueule!
Paf.
-Ow.
-T’en as envie, m’a dit Kazumi. Alors vas-y, elfe soumise.
-Shut up!
-Raven, au pied!
-Ta gueule Dante!
Paf.
-Ow.
-Tu veux cette saucisse?, m’a demandé Kazumi en me la tendant. Ou ce gros cornichon?
-…Non!

J’ai suivi Dante sur le balcon et je devais être rouge comme une tomate. Seigneur! Je vais mourir de honte! Au moins, j’étais maintenant seule avec lui. J’avais envie de le serrer contre moi, mais je me suis retenue. Ne brusquons pas les choses.
-Je suis contente qu’on soit seuls. J’avais des choses à te demander…
Je n’ai pas eu le temps d’aller plus loin, car l’homme lézard est sorti et Dante et lui se sont jetés des regards qui en disaient long.
-Ok… C’est quoi l’histoire entre toi et…?
-Moi et l’écureuil laid qui suit Kazumi partout on est ses flammes. Dans le cas de la kelpie, c’est la même chose pour le sac à main et le truc gluant qui est avec elle. On est des contraires : le feu et l’eau… Hé! Tu pourrais au moins me donner du tabac!
En grognant, l’homme lézard lui a lancé un sachet de tabac et Dante s’est allumé une cigarette.
-Alors, tu avais quelque chose à me demander?
-Oui.
Je m’étais imaginé de quelle façon nos retrouvailles se passeraient : je poseraient mes questions à Dante, il finirait par me dire qu’il éprouvait quelque chose pour moi et que c’était pour ça qu’il avait l’air aussi furieux quand il m’avait sauvée des hommes de Théodore… En l’espace d’environ une minute, il a écrasé tous mes espoirs.
-D’abord, d’où il sort le sniper que tu m’as demandé d’aller voler?
-C’est vrai! C’est pour tuer Kira! Même avec sa défense, il ne pourra pas éviter les coups!
-Ok, je m’en doutais.
(C’est d’ailleurs le seul point sur lequel j’avais raison.)
-Il est où?
-(Kazumi l’avait ramassé) Quelque part dans la maison, mais il n’y a plus de balle.
-Quoi? Sais-tu à quel point c’est rare d’en trouver?
-Il fallait que je vienne te sauver!
-Tu n’étais pas obligée de t’en servir! Tu pouvais rester en arrière et te défendre!
-Je voulais te sauver!
-Seigneur! Je suppose que c’est Kazumi qui l’a?
-Oui.
-…
-Pas grave! On n’a qu’à lui reprendre!
-Laissez une elfe faire le travail à votre place!
(Ça a été la goutte qui a fait déborder le vase.)
-Quoi? Tu m’as envoyée dans un repère de pirates pour récupérer ta foutue valise! Je me suis retrouvée toute nue dans la rue, encore, avec trois flèches dans le dos!! Je suis tombée sur psycho blond qui m’a balancée à ses hommes pour qu’ils me violent!!! Après je lui ai couru après pour te reprendre!!!! J’ai risqué ma vie je ne sais pas combien de fois, tout ça pour te ramener!!!!! Et tu oses encore critiquer?!
-Hé! Tu es une voleuse expérimentée. T’as été volé chez En, non? Le psycho ce n’est pas mon problème. Et de quoi tu te plains? Ils t’ont juste lichée un peu!
Paf.
-Ow!
-Espèce de crétin! Je suppose que tu vas me dire que quand tu es venu me sauver, tu étais encore là par hasard?
-Oui, je trouvais que ça te prenait du temps.
-Et si tu avais l’air aussi en colère, c’était juste pour leur faire peur?
-Oui, je me suis dit que ça serait bien.
-Pourquoi t’as dit «qui tu es pour oser toucher ma femme»? C’était juste pour… ajouter à la situation?
-En fait, je ne me souvenais plus de ton nom.
Paf.
-Ow. Je pense que je vais aller voir la fille-chat.
Il a fait mine de partir et je l’ai agrippé par le collet pour le retenir.
-Non!, ais-je protesté.
-Pourquoi?
-…Parce que!
-Qu’est-ce que tu veux au juste?
-Euh… Faire des trucs que les couples font normalement…
-Genre… Whoa! Whoa! Couple? Tu ne vas pas un peu vite? J’ai de l’affection pour toi, mais il faudrait une période d’adaptation. Qu’est-ce qu’on pourrait faire? Aller se promener? Sortir dans des bars mal famés, que je reluque des filles et que tu me tabasses? Non, ça ne marcherait pas.
-On n’est pas obligés d’aller dans des bars mal famés!
-Écoute, je suis une flamme et tu es une elfe : ça ne peut pas marcher.
-Quoi? C’est quoi le rapport?
-Une flamme, une elfe… Ça dit tout, non?
-Non! C’est vraiment pathétique comme excuse! Trouve autre chose!
-Je suis un homme et tu es une femme, ça ne marchera pas.
-Ça c’est encore plus pathétique!
-Pourquoi tu ne décroches pas?
-Je ne veux pas décrocher! Je voudrais juste comprendre! Pourquoi il faut que tu sois génial un instant et crétin après? Génial, crétin, génial, crétin? Pourquoi tu ne peux pas être juste génial?
-Décroche!
-Non!
-Pauvre aveugle!
-Quoi?
-J’ai dit «pauvre aveugle»; si tu étais aussi accrochée à lui que ça!
-Lui il n’était pas aussi crétin que toi! (Et c’est lui qui m’a couru après, non l’inverse.)
-(Je commençais vraiment à être désespérée) Qu’est-ce qu’il faudrait que je fasse pour que tu me laisses une chance? Pour qu’il y ait de l’espoir?

Dante m’a alors serrée contre lui et j’ai répondu à son étreinte. Je ne comprends plus rien! Pourquoi il faut que ça soit aussi compliqué!
-Sais-tu à quel point c’est dur pour moi? Alors décroche.
Il m’a relâchée et a commencé à s’éloigner de la maison.
-Non! Attends!
J’ai couru devant lui et je me suis agrippée à lui pour qu’il ne s’en aille pas.
-…Bon. Je te laisse une phrase pour me convaincre!
-…Je t’aime.
Dante a figé et m’a regardée quelques secondes sans rien dire.
-Tu peux répéter? Je crois que je n’ai pas bien entendu.
-I-LOVE-YOU!
Je crois que je l’ai vraiment pris au dépourvu : une déclaration d’amour devait bien être la dernière chose à laquelle il s’attendait. Pendant quelques minutes on a continué à discuter (ou à se disputer, choisissez le mot que vous préférez) et j’étais bien déterminée à ne pas décrocher.
-…What the hell?, a dit Dante. Why not?
-Huh?
Est-ce qu’il vient vraiment de dire ce que je crois qu’il vient de dire? Je le pense bien. J’ai souri et j’ai dû me retenir pour ne pas sauter de joie. Mais dans ma tête, c’est ce que je faisais : Happy! Happy! Happy!
-Ok, ce n’est pas la déclaration à laquelle je m’attendais, mais c’est un début.
-Hé! J’ai dit «why not», non?
-Oui, mais ce n’est pas grave : je vais t’avoir à l’usure.
-Bon, trucs de couple… Je sais! Un souper romantique!
-(Ça, ça m’a très agréablement surpris) Quoi?
-Il va falloir trouver de la nourriture… Est-ce qu’ils ont des chandelles ici…? Il faudrait une nappe rose aussi… Un endroit romantique…? Sur le toit de la maison, avec le coucher de soleil…
-Pour quelqu’un qui n’y connaît pas grand-chose, tu es plutôt doué.
-À quelle heure on se retrouve? Là il est… midi… non, une heure du matin. Bon, ça va être un déjeuner romantique alors.
-Ok.
-Va dormir un peu, te mettre une jolie robe robe, te faire belle, arranger tes oreilles… Enfin, je ne sais pas ce que les elfes font pour se faire jolies.
-En tout cas il n’y a rien à faire pour les oreilles.
-Je vais aller chercher ce qu’il faut. On se retrouve à huit heures sur le toit de la maison?
-Ok.
Dante s’est éloigné et je suis restée sur le balcon quelques minutes à le regarder. Ça ne s’était pas passé comme je l’espérais, mais c’était quand même un début. Oui, je vais l’avoir à l’usure…

Pour tous ceux (surtout toi DM) qui se demandent comment Raven a pu tomber amoureuse d’un crétin pareil et pourquoi le player a autant trippé sur le perso, je prépare un prochain blog sur les états d’âme de Raven, ou plutôt sur le où, quand, comment et pourquoi de sa vie amoureuse. Ça vous aidera peut-être à comprendre.

lundi 23 octobre 2006

I don't deserve such a good man

Je suis tellement trop conne! De douter alors que j'ai un homme qui m'adore à 200% près de moi! Je vous explique: comme j'avais dit, je suis allée chercher Talis au consulat. Comme le général était toujours en train de lui parler, je me suis rendue dans une des tentes aménagées pour les blessés dans les jardins du palais. Je me suis faite pousser sans ménagement par une femme qui travaillait. Quand je lui ai dit que je voulais aider, elle m'a demandé de tenir un homme à qui elle allait scier les jambes (ou plutôt les moignons). J'ai essayé du mieux que j'ai pu, mais le type m'a balancé un coup de poing et la fille a demandé à quelqu'un d'autre de prendre ma place. Je me suis donc promenée en espérant pourvoir me rendre utile. Un type très salement amoché m'a accrochée et m'a demandé de l'aide. Il était condamné, alors je me suis contentée de lui tenir la main en lui disant que tout irait bien jusqu'à ce qu'il meure.

Je suis ensuite ressortie dans le jardin pour attendre Talis, qui est sortie une dizaine de minutes plus tard du consulat avec le général. Ce dernier était tout sourire, mais Talis avait l'air très préoccupé. Quand j'ai été seule avec lui, je lui ai demandé ce qui se passait, car je voulais savoir à quoi m'en tenir: Partirait-il à Umanlil ou pas? Il m'a dit qu'il ne voulait pas en parler devant tout le monde et m'a traînée par le bras jusqu'à la salle de Sigma pour notre réunion. Oups! J'avais oublié!

Là, après maintes et maintes et maintes discussions qui ont dû donner bien des mots de tête au général et aux guardians, il a été convenu que Julius nous guiderait jusqu'à notre sortie des égouts et qu'après, notre contact, Kara Valeriss serait notre chef. Julius a bien essayé de proposer Kyle, mais tout le monde(y compris Kyle lui-même), à part Sheyenne, a protesté. Après la réunion, Julius nous a demandé à Sheyenne, Ariste, Vanna et moi de venir avec lui dans sa chambre. Il s'est prosterné devant nous et s'est excusé de nous abandonner. Il nous a dit que ce n'était pas parce qu'il pensait que nous étions un poids. Je le sais bien: je n'ai peut-être pas de responsabilités de chef, mais je sais que je serais déchirée si je devais choisir entre mes amis et l'homme que j'aime. Julius nous a aussi demandé de faire des efforts pour Kyle.
-Souvenez-vous de nos relations au début.
-Non, ais-je protesté. Oasis!
-Oh mon dieu! Non! Non!, s'est exclamé Julius.
-Quel oasis? Quel oasis?, nous demandait Ariste.
-Rien du tout!, a dit Julius.
-Non!, ais-je acquiescé. Ojejez!
-Oui, ojejez!
-Vous avez fait des cochonneries dans un oasis?, nous a demandé Ariste.
-Quoi? Non!
-Ew! Non!

Seigneur! Pauvre Talis! Il devait tellement se poser de questions s'il entendait toute la conversation de l'autre côté de la porte. Quand tout fut régler, j'ai traîné Talis jusqu'à notre chambre, bien décidée à profiter au maximum du peu de temps qu'il nous restait ensemble.
-Ne faites pas un autre petit!, nous a crié Vanna.
-Euh, non.
Je n'ai pas eu l'occasion de te le dire Julius, mais merci beaucoup de t'être montré aussi compréhensif du fait que je voulais «passer du temps» avec Talis avant notre départ. Tu aurais pu me dire «Non! On n'a pas le temps pour ça! Bla bla bla...» Mais tu as agis comme le précieux ami que tu es depuis longtemps pour moi.

Dans ma chambre, j'ai demandé à Talis pourquoi il n'avait pas voulu dire devant tout le monde qu'il partait à Umanlil.
-Je ne vais pas partir à Umanlil.
-Tu vas faire quoi alors?
-Je pars avec toi.
J'ai ouvert de grands yeux.
-Quoi? Mais je ne veux pas te créer de problèmes. Je sais que c'est important pour toi d'aller à Umanlil pour aider.
-Oui, mais je te l'ai déjà dit: je veux plus rester avec toi en ce moment. Tu crois vraiment que je laisserais la femme que j'aime, qui porte mon enfant, aller risquer sa vie sans moi?
-Non, mais je ne veux pas que tu ais des problèmes à cause de moi. Tu es sûr que ça va aller?
Talis avait l'air un peu mal à l'aise.
-Bien sûr!
Je n'ai pas posé plus de questions: Talis allait être avec moi et c'est tout ce qui comptait. Nous nous sommes changés en paysans et j'ai donné une potion d'invisibilité à Talis, pour qu'il réussisse à sortir inaperçu du château. Je l'aime tellement trop mon chum! Comment ais-je jamais pu avoir de doutes concernant notre relation? Je ne serais jamais capable de le quitter pour Nakago, pas après la preuve d'amour qu'il vient de me donner: Il risque sa carrière (et sa vie mais ça le perso l'ignore) pour rester avec moi. Et je jure de tout faire pour me montrer digne de l'amour qu'il a pour moi!

Vive les dessins de Caro-chan!

Je te jure, à partir de maintenant, mon âme t'appartient pour le nombre de vies que tu veux! T'es trop géniale!

samedi 21 octobre 2006

Je suis perturbée!!!!!

Il s'est passé tellement de choses précédant notre arrivée à Wateryard. D'abord, j'ai dû mettre Talis en dehors de notre chambre pour finir de préparer le souper romantique que j'avais en tête. Quand nous avons commencé à manger, j'ai remarqué qu'il semblait assez préoccupé. Il m'a dit que tout allait bien, mais à force d'insister et d'insister encore, j'ai fini par lui faire dire qu'Umanlil avait été attaquée et qu'il était possible qu'il soit rappelé.
-Oh putain…
-Mais ce n’est pas sûr!
-Je ne veux pas que tu partes moi!
-Lilianna, je suis un soldat! Pas n’importe lequel : un élite!
-Je sais! Mais je veux que tu restes avec moi!
-Je ne peux pas les abandonner s’ils ont besoin de moi! Tu abandonnerais tes compagnons, toi?
-Non! Mais si tu pars, c’est moi que tu abandonnes!
-Mais ce n’est pas certain que je parte! On verra à Wateryard!
-Si tu pars, ça va être pour combien de temps? Six mois? Un an?
-Pas longtemps!
-Mais pour combien de temps? Six mois? Un an? Plus? Tu ne seras même pas là pour la naissance de notre enfant!
-Mais oui, je vais être là!
-On peut faire quelque chose pour empêcher ça?
-Non, je ne crois pas.
-Si je te kidnappe et que je te cache, ça pourrait marcher?
-Lilianna, je ne peux pas faire ça.
-Moi oui! Et merde! …Si on se marie, ça peut les empêcher de t’emmener?
-Non, m’a-t-il répondu, assez surpris par ma proposition.
J’étais totalement découragée.
-C’est pour ça que je ne voulais pas t’en parler, m’a-t-il dit.
-À l’eau la soirée romantique!
Talis s’est levé et est venu me frotter la tête pour m’encourager.
-Ne t’inquiète pas, je vais rester avec toi.
-Mais je ne veux pas t’empêcher de partir! Non, en fait, je veux que tu restes! Mais si tu as envie de partir…
-Yes, but I want to stay with you more.
-Oh, really?
-Yeah.


Il est vraiment trop hot mon chum. Il a ensuite fouillé dans son chandail pour me donner quelque chose. Je dois avouer (fouillez-moi pourquoi) j'ai cru un instant que c'était une bague, mais c'était une rose rouge. Il est vraiment trop mignon. La tristesse causée par la possibilité d'un départ de Talis étant derrière nous, nous avons continué à manger, yeux dans les yeux, mains dans les mains. J'ai demandé à Talis si je lui avais déjà dit que je l'aimais et il a commencé à énumérer toutes les fois où je lui ai dit que je l'aimais. Nous avons ensuite passé une nuit d'enfer, et je n'ai toujours pas réussi à prendre le dessus. Peut-être que je devrais l'attacher la prochaine fois?

Les moments de bonheur ont été de courte durée. Le dernier jour de voyage, nous sommes sortis sur le pont et nous avons vu des vilages massacrés. Aussitôt, j'ai pensé à lui, car massacrer des villages semblent être devenu son passe-temps favori. Deux airships ennemis se sont dirigés droit sur nous. La majorité du groupe sobnt grimpés dans le premeir, pour le détruire et j'ai bien cru qu'ils étaient morts, quand le airship a crashé par terre. Mais grâce à Kyle, ils sont revenus sains et saufs. J'ai sauté au cou de Talis en le serrant très fort dans mes bras, car j'avais vraiment cru que je ne le reverrais jamais. J'ai finalement vu les ailes de Kyle: elles sont faites en cristal et sont très abîmées. Bizarre... Après nous être dabarassé du second airship, nous avons finalement atteint Wateryard.

Direction Sigma, qui nous a dit que Rayden avait beaucoup pris d'avance et que l'emplacement d'une autre clé avait été découvert. Comme je m'en doutais, il s'agit de la clé rattachée à mon élément, dans ma ville de Talius. Je n'y échapperais donc pas...J'ai ensuite demandé à Sigma de me dire le sexe de l`'enfant que je portais. À force d'insister, elle a fini par me dire que mon bébé allait mourir et de rechercher un certain Priam, car il pourrait m'aider. Mais voilà: Priam est le fils de Forest, et Priam est Kyle! Forest lui a enlevé la mémoire car il a été traumatisé par les horreurs de la guerre qu'il a vues. Quand je lui ai ammené Kyle, Forest a fait comme s'il ne le connaissait pas et Kyle a cru que j'étais rendue complètement folle. J'étais tellement en colère, que j'ai dit que je détestais tout le monde et que j'allais virer evil. J'ai essayé de m'échapper du palais, mais quelque chose me retenait. Je crois que c'est Sigma.

Le lendemain matin, je me suis réveillée dans ma chambre: Talis m'avait cherchée toute la nuit et m'avait ramenée ici. (Il m'a dit plus tard qu'il m'avait trouvé grâce à Café) Talis n'était vraiment pas content que je me s¸ois éclipsée ainsi. J'ai fini par lui dire ce que Sigma m'avait dit et il a tôt fait de me rassurer. Après, nous avons appris que Kernz avait fait un pacte avec l'ennemi pour ravoir la boule rouge de Vanna. Un précieux ami nous a donc quitté. Ensuite, il y a eu la réunion avec les guardians, la reine et rourou général Drake. Nous allions devoir passer par les égouts pour nous échapper de la ville. Quelqu'un nous contacterait à ce moment. Julius voulait partir avec Laguna pour aller chercher son épée, nous n'avions donc plus de chef. Jillian étant cloué à l'infirmerie, je suis allée lui raconter la réunion. Quand il a su que Julius voulait qu’il soit notre chef, il a ouvert de grands yeux.
-Je ne peux pas. Je ne serais… qu’un poids.
Je pense que sa fierté a pris tout un coup quand il a prononcé ces mots.
-Julius a dit qu’il passerait pour avoir ta réponse.
Jillian m'a ensuite dit que Nakago (qui avait attaqué Umanlil et avait volé la clé que lui et Forest avaient) semblait savoir beaucoup de choses sur moi.
-Qu’est-ce qu’il a dit?
-Il a parlé de votre «vie en commun»! Il a parlé de la bague!
-…Quoi? Comment ça?
-Il a dit que tu étais à lui et qu’il allait te récupérer. Il avait vraiment l’air d bien te connaître!
Jillian commençait vraiment à avoir l’air en colère contre moi.
-Je n’ai jamais dit que je ne le connaissais pas!
-Il n’y a pas quelque chose que tu ne nous a pas dit?
-Qu’est-ce que j’aurais pu dire de plus?
-J’en sais rien!
-Écoute, tu vas probablement faire comme Kyle et me traiter de folle, mais il n’était pas comme ça avant, il était gentil, pas psychopathe. Il est supposé avoir perdu la mémoire.
-Oui, bien, je ne te crois pas! Ton gros nounours gentil nous a pété la gueule!
-Il est censé avoir perdu la mémoire, alors ci cette explication ne fonctionne plus…
-Écoute, fais attention, d’accord? Je ne pense pas qu’il te ferait du mal, mais fais attention!
-Alors, il a décidé, juste comme ça, de parler de notre vie? Il a juste décidé de dire «Je lui ai donné une bague!»!
-Il semblait en savoir beaucoup sur les pierres. Il s’est disputé avec le général Cobalté. Cobalté voulait absolument récupérer toutes les pierres, coûte que coûte. Nakago l’a carrément menacé de le tuer s’il touchait à un seul de tes cheveux.
-Ok… Trop d’informations… Je ne comprends pas… Je crois que je vais aller assimiler toute l’information… Je suis désolée Jillian.
-Ne sois pas désolé, ce n’est pas de ta faute.
-Je suis quand même désolée.
-Ne le sois pas. Fais attention, surtout à son épée!
-Je ne sais plus si j’ai envie d me sauver ou de le tapocher à mort la prochaine fois que je le verrai… Je crois que je vais aller trouver Talis. Merci Jillian. Je vais te laisser avec… tes amies infirmières.
-Je commence à être habitué. C’est comme ça quand on est beau.
-(Comme Julius) Bye.

Je suis repartie avec la ferme intention de trouver Talis. Allais-je lui dire ce que Jillian m’avait raconté? S’il ne venait pas avec nous, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Il s’inquiéterait et voudrait probablement que je reste à Wateryard en sécurité et je ne pourrais pas faire ça, car mes amis avaient besoin de moi. Je savais pourtant que c’était ce qu’il y aurait de mieux à faire, alors pourquoi avais-je tant envie de partir? Je ne l’avouerais jamais, mais une partie de moi désirait ardemment connaître la vérité, sans penser aux conséquences. Pourquoi m’avait-il quittée? Pourquoi n’avais-je jamais eu de nouvelles? Mais je crevais de peur aussi, non pas à l’idée des dangers que nous allions affronter, mais justement à l’idée de ce que je risquais d’apprendre. Si jamais il n’avait pas perdu la mémoire? Si jamais il ne l’avait jamais perdue? Qu’est-ce que je ferais s’il me disait qu’il avait tout fait pour moi, qu’il n’avait jamais cessé de m’aimer et qu’il voulait me récupérer? Quelle réaction aurais-je le jour où je me retrouverais en face de l’homme que j’avais désespérément aimé pendant des années, au moment où ses yeux se poseraient sur moi? S’il s’approchait de moi, aurais-je la force de le repousser? Je ne devrais pas me sentir ainsi, car j’aime Talis, de tout mon cœur, et je veux bâtir quelque chose de solide avec lui. Dans ce cas, pourquoi est-ce que je me sens aussi mal? Pourquoi ais-je aussi peur? Peut-être parce que je savais que ma vie allait bientôt être renversée, changée à jamais, sans que je ne puisse rien y faire. Le jour des confrontations approchait à grands pas et quelqu’un allait avoir le cœur brisé. Lorsque ce jour arriverait, qui choisirais-je? Nakago ou Talis? L’homme de mon passé ou celui de mon futur?

Raven 9: Fille-papillon trop gentille, roi des crétins #2,voleuse de boule...

Nous avons commencé à marcher dans la ville souterraine et nous sommes tombés sur… Muerte? Pour ceux qui ne se rappellent pas, Muerte est le vendeur crosseur de l’île aux déesses et aussi celui qui voulait me charger 75po pour m’emmener à l’île quand j’étais à la cité de En. Un vrai crétin prêt à tout pour faire des profits. J’aurais bien aimé lui acheter quelque chose, mais tout mon stock avait brûlé dans la tour de Théodore. Je devais avoir l’air assez pathétique, car fille-papillon est venue me demander si j’avais de quoi me défendre.
-Je suis armée d’une robe! (et d’une valise remplie de je ne sais pas quoi)

J’ai dû piler sur mon orgueil et prendre la dague et les potions qu’elle m’offrait. Kazumi m’a aussi prêté une dague en argent.
-Merci. Je te déteste toujours, mais merci.
-T’inquiète, je vais te péter la gueule plus tard.
-Après le baiser passionné qu’on a partagé? Kazumi, tu n’oserais pas?
-C’est décidé! Je vais t’arracher le visage plus tard!
-Ouh. (L’occasion était trop belle!)

Nous sommes peu après tombés sur des créatures énormes qui semblaient faites de déchets. Pas question que je m’attaque à ces trucs avec une dague.
-Passe-moi ta valise, m’a demandé Kira.
-Quoi? Qu’est-ce que tu veux en faire?
-Tu verras…
Pendant que les autres se battaient, j’ai regardé Kira assembler les pièces dans la valise. Il m’a finalement tendu un sniper.
-C’est comme une arbalète, m’a dit Kira. Tu vises et tu tires.
J’ai essayé du mieux que je pouvais de m’en servir, mais sans grand succès. Le reste du groupe a donc fait tout le travail. Après la bataille, Kira est venu me voir et m’a dit :
-La prochaine fois, il faut toucher.
J’étais tellement hors de moi, que j’ai commencé à le frapper.
-Crétin! Je vais te buter! T’es vraiment trop comme Dante! C’est pas vrai! Le roi des crétins #2!
Kazumi n’a pas semblé apprécier que Kira… flirte(?) avec moi et que je réponde à ses avances avec des coups. Quoi? C’est pas ma faute si j’ai un aimant à crétins d’implanté dans le cerveau!

En continuant d’avancer, nous sommes tombée sur la kelpie, Lotus, qui avait échappé à Théodore. Ce dernier était dans une pièce au fond du couloir et avait dans ses mains la sphère dans laquelle il avait enfermé Dante. Juste à le regarder, j’ai eu envie de le tuer «drette» là. Toi, je te jure que tu vas me rendre Dante! Une fille aux cheveux rouges est arrivée et psycho blond lui a donné la sphère. Pour récupérer Dante, j’allais donc devoir passer au travers d’eux. J’ai réussi à toucher Théodore avec mon sniper et ça lui a fait un méga trou dans l’épaule. Mais tout ce que je voulais c’était récupérer Dante, alors j’ai tourné mon attention vers la fille en rouge, que j’ai envoyée par terre d’une balle bien placée entre les deux yeux. J’ai évité les attaques de Théodore pour me rendre jusqu’à elle, mais elle s’est relevée à ce moment et l’elfe qui s’appelle Nicolas m’a balancée contre un mur; je crois qu’il était possédé.

Quand je me suis relevée, j’ai de nouveau visé la folle, mais fille-papillon était devant. Pendant un bref instant, j’ai hésité : est-ce que je tire ou pas? …Tant pis pour elle! J’ai tiré et la balle a passé au travers de fille-papillon et de l’autre folle. Cette dernière a semblé redevenir normale quand elle l’a vu blessée et les deux se sont effondrées l’une sur l’autre. Ce faisant, la fille a échappé la sphère et je me suis aussitôt pitchée dessus. Mais Kazumi a été plus rapide et l’a récupérée avant moi. Elle l’a d’abord jetée par terre pour la briser (sans succès) et si la boule n’avait pas été trop grosse, je crois qu’elle l’aurait avalée. Elle l’a ensuite cachée dans ses vêtements et je me suis jetée sur elle en la brassant de toutes mes forces et en lui disant :
-Salope! Rends-moi la boule!

Elle m’a repoussée d’un coup de poing et m’a ensuite demandé de lui passer mon gun.
-Donne-moi la boule!
-Donne-moi ton gun!
-La boule!
-C’est pas le moment! Donne-moi ton gun!
-Donne-moi la boule!
-Je ne veux pas qu’ils sachent qu’on l’a! Donne-moi ton gun et quand on sera sortis d’ici, je te passerai la boule et tu pourras essayer ce que tu veux avec!
-Ok. (Je n’avais pas envie de m’ostiner avec elle. Plus vite on serait sortis d’ici, mieux ce serait! Peu importe les moyens employés!)
Malheureusement, Kazumi n’a pas réussi à toucher Théodore et m’a redonnée mon arme. Le combat était loin d’être fini : psycho était mal en point, mais la folle était de nouveau en pleine forme, tout comme fille-papillon (elles s’étaient healées). Folle et psycho sont mieux de tomber rapidement, car j’ai vraiment hâte de retrouver Dante. Je crois qu’on a bien des choses à se dire…

lundi 16 octobre 2006


Raven et rourou Dante!

Ouai! J'ai réussi à mettre mon image! Vive la game du lundi, je suis rendue trop accro! Je vais te buter Théodore!

jeudi 12 octobre 2006

Raven 8: … Duh?

-Alors, ça va aller?, m’a demandé le rourou inconnu.
-Et bien, j’ai perdu tous mes trucs et j’ai trois flèches dans le dos alors…
Sans me prévenir, il a enlevé les trois flèches d’un coup sec et j’ai senti le sang couler dans mon dos.
-Ow!! Vous n’étiez pas obligé de faire ça de cette manière!
-Ne vous inquiétez pas, ça va s’infecter.
(Quoi? Mais qui est ce type? Je ne me sentais plus rassurée du tout soudainement.)
-Ok…
Avant que j’ais pu réagir, il a planté un de ses doigts dans une de mes blessures.
-Ow!! Mais t’es qui?
-Théodore K… (Je n’ai pas trop saisi son nom de famille. Ça se ressemblait à «Couchetoilà» ou «Couchetoidonlà». Enfin bref, c’était vraiment laid.)
-Qu’est-ce que tu veux?
-Je cherche la flamme.
(Dante? Jouons les innocentes.)
-Quelle flamme?
-Tu me prends pour un idiot? Son odeur est partout sur toi.
-… Mais non voyons. (Comment est-ce que j’aurais pu nier ça?)
Tu vas me dire où il est?
-(T’es pas bien?) Qu’est-ce que tu lui veux?
-J’ai besoin d’une grande source d’énergie.
-Mais pourquoi pas Kazumi?
-Elle a perdu sa flamme. Alors, tu vas me dire où il est?
-…Non? (Je vais souffrir. Je sens que je vais tellement souffrir.)

Ma réponse n’a pas plu à Théodore, qui m’a saisie par le bras et m’a traînée en-dehors de la ruelle. Il m’a ensuite poussée par terre sans ménagement. Quand j’ai levé les yeux, j’ai vu devant moi plusieurs hommes qui n’avaient pas l’air rassurants du tout, des soldats de Théodore je crois.
-Messieurs, cette fille est une infidèle. Punissez-la.
-Comment ça je suis une infidèle? Une infidèle de quoi?
Ils n’ont pas pris la peine de me répondre et quelques hommes se sont jetés sur moi. Ils ont commencé à… Je ne vous décrirai même pas ce qu’ils m’ont fait. Je me contenterai de dire qu’ils m’ont touchée (et mordue) à des endroits très intimes. Dante, t’es où? J’ai bien cru que j’allais y passer quand un jet de flamme mauve s’est dirigé sur mes agresseurs. Je me suis retournée et j’ai vu Dante qui s’avançait vers moi, et il avait l’air extrêmement furieux.
-Tu crois être qui pour oser toucher ma femme?, a-t-il demandé à Théodore.
(Quoi? Il vient de dire que je suis sa femme?)
J’ai ramassé la cape pour me couvrir et la valise et je suis allée me placer derrière Dante. Lui a continué à se battre contre les hommes de Théodore jusqu’à ce qu’il se trouve en face de ce dernier. Théodore lui a alors montré le doigt trempé de sang qu’il avait enfoncé dans ma blessure.
-Tu sais, a-t-il commencé, le sang de ta femme a bon goût.
Dante, complètement fou de rage, s’est élancé sur lui pour lui péter la gueule. Mais il a à peine eu le temps de carboniser un peu son armure que Théodore a levé la main et a dit : Disrupt. Je ne sais pas trop comment, Dante et son feu se sont retrouvés emprisonnés dans ce qui semblait être une petite sphère, que le psycho blond a mis dans sa poche. Si tu penses que je vais te laisser faire connard, tu te trompes! J’ai à peine eu le temps de me pitcher sur psycho blond pour essayer de faire quelque chose que cinq de ses hommes se sont interposés entre nous deux. Couchetoidonlà est donc parti à cheval. Je devais me battre contre ses soldats pour aller le rejoindre.

C’était vraiment mal parti : j’étais armée… d’une cape et eux avaient tous des épées. En plus, j’étais totalement incapable de faire appel à mon feu. C’est alors qu’Éveliss (Pas lui!) et la fille-chat qui venait de l’île aux déesses sont arrivés pour me prêter main forte. Par un move super cool, fille-chat m’a redonné des vêtements et un sac à dos full equip et ils ont commencé à se battre après. J’ai réussi à me faufiler entre les gardes et j’ai commencé à courir dans la direction qu’avait prise Couchetoilà. Malheureusement, un des gardes ne m’a pas laissée faire et ce n’est qu’après quelques coups de pieds bien placés (Dès que j’ai le temps, je m’achète des caps d’acier!) que j’ai réussi à le mettre hors d’état de se battre. J’ai repris ma valise et j’ai laissé mes deux… «camarades» finir le travail à ma place.

J’ai couru le plus longtemps que je pouvais, mais le sang coulait toujours beaucoup dans mon dos et j’ai dû m’arrêter car j’avais trop mal. Éveliss et fille-chat sont venus me rejoindre.
-On vient t’aider et toi tu te sauves?, m’a reproché Éveliss.
-(P’tit con!) Premièrement, je ne me suis pas sauvée. Deuxièmement, ça ne te regarde pas. Et troisièmement, il fallait que je rattrape l’autre qui avait pris l’autre.
Bon, j’admets que ce n’était pas vraiment clair, mais ils m’ont regardée comme si je venais d’une autre planète.
-De quel autre elle parle?, a demandé fille-chat.
-Ben, de Théodore, lui a répondu Éveliss.
-Non, elle a parlé d’un autre qu’il a amené.
-(Ça va être long!) Psycho aux cheveux blonds a enfermé Dante dans une petite boule.
-C’est qui Dante?, m’a demandé Éveliss.
-Gars aux cheveux mauves, lui ais-je répondu.
-J’aime bien Dante, a commenté fille-chat.
Elle a eu droit à un evil stare de ma part. Tu es mieux de te tenir loin de Dante ou je te jure que je te bute! Après qu’ils m’aient soignée, Éveliss a alors dit que Théodore devait être dans une tour qui se trouvait au port. Nous nous y sommes rendus, mais y entrer serait difficile, car il y avait beaucoup de gardes. J’ai alors commencé à avoir très chaud. Oh non, pas maintenant. J’ai regardé la tour et j’ai eu le pressentiment que Dante s’y trouvait. Que ce soit le cas ou non, l’atmosphère s’enflammait de plus en plus. J’ai donné mon sac à dos et ma valise à mes deux compagnons qui ne comprenaient pas trop ce qui se passait et je leur ai dit de reculer. J’ai complètement pris feu et les gardes, alertés par les flammes, brûlaient tous quand ils arrivaient trop près de moi. Je ne pouvais pas faire grand-chose dans cet état, alors je me suis élancée vers la tour.

Avant que j’ais pu faire carboniser la porte, elle s’est ouverte devant Théodore. Mon p’tit tabarnak! T’es mieux de me redonner Dante! Il a tout simplement levé la main vers l’océan et j’ai été enveloppée d’eau pour être ensuite projetée dans les airs jusque dans l’océan. Quand j’ai sorti la tête de l’eau, mes flammes avaient disparu. Heureusement pour moi, le bateau du capitaine Jack passait près de moi et m’a ramenée sur la terre ferme, où m’attendait Éveliss et fille-chat. Je me suis rhabillée en quatrième vitesse et nous avons pris la direction de la maison où se trouvait tous les autres. Quand je suis entrée, j’ai eu le plaisir de voir dans la cuisine deux des trois, ou plutôt des quatre personnes que je détestais le plus en ce monde : Kira et Kazumi.
-Toi je te hais, toi je ne te connais pas et toi je te hais aussi. Où est fille-papillon que je la haïsse aussi?
-Il dort, m’a répondu celle que je ne connaissais pas, Cyrianne.
-Si tu nous déteste, pourquoi tu es venue ici?, m’a demandé Kazumi.
-J’en sais rien! (Je dois retrouver Dante et je n’y arriverai pas toute seule, c’est aussi simple que ça.) Au fait, vous connaissez un Théodore?
Le visage de Kazumi a changé d’expression.
-Quoi? Théodore?
-Oui, Couchetoilà, ou Couchetoidonlà, je ne suis pas sûre. Il a pris Dante et l’a mis dans une petite boule.
-Quoi? Où est-il?
-Dans une tour, au port.
Pendant que Kazumi expliquait à Kira que Dante était sa flamme et qu’elle devait absolument aller le récupérer, Edward est arrivé. Il a aussi eu l’air très surpris d’apprendre que Théodore était en ville. Quoi? C’est son frère? Ça expliquait pourquoi il n’avait pas trop envie de m’aider à le tuer. Il m’a dit que Théodore était possédé et que ce n’était pas sa faute.
-Écoute, tout ce que je veux c’est récupérer Dante, lui ais-je expliqué. Après, tu pourras faire ce que tu veux de ton frère.
Je ne me souviens plus comment c’est venu sur le sujet, mais Kazumi a commencé à parler de Dante aux autres et a dit qu’il avait un appétit sexuel très intense.
-Oh, je vois, a dit Edward avant de détourner son regard de moi.
Seigneur! Je me suis sentie devenir rouge tomate. Je ne vais pas répondre à ça!
Quelqu’un a ensuite demandé à Kazumi si Dante était le père de son bébé et je lui ai lancé un evil stare. Je sais bien que ce n’est pas vrai, autrement Dante me l’aurait déjà dit. Je n’ai quand même pas pu m’empêcher de me sentir soulagée quand Kazumi a répondu :
-Non! T’es malade!
-Pourquoi je devrais y aller?, a demandé fille-chat.
-Tu pourras garder tout ce qu’on va trouver, lui a dit Kazumi.
-J’ai hâte de trouver Dante, a dit fille-chat. Il pourrait être encore utile.
-Quoi? Non! Non! Je suis la première sur la liste!, ais-je protesté.
Kazumi a réussi à la convaincre de se contenter d’or.

Nous sommes ensuite tous partis pour la tour, laissant le papillon au bois dormant dormir. Quand nous sommes arrivés à la tour, il n’y avait aucun garde en vue, absolument aucun. En plus, je ne me suis pas enflammée à l’approche de la tour. J’ai un mauvais pressentiment, je ne pense pas que Dante soit ici. Nous sommes quand même entrés. Nous sommes d’abord tombés sur une pièce où il y avait plein de tableaux de Lotus, la kelpie conne de l’île aux déesses. Après, nous avons vu une pièce avec plusieurs miroirs. Finalement, nous sommes parvenus aux appartements du maître. Tout de suite, j’ai remarqué un coffre qui semblait fait pour contenir quelque chose de précieux. Il n’était pas verrouillé, alors je l’ai ouvert. À l’intérieur, il y avait une sphère verte. Je ne sais pas ce que c’est, mais pas question que je laisse fille-chat la prendre. J’ai pris la sphère dans ma main et je l’ai regardée. De l’intérieur de la sphère, deux yeux verts se sont fixés sur moi et j’ai entendu : disrupt. Oh putain.

Je me suis retrouvée dans la maison de En, à courir comme quand j’avais volé le gant dix ans auparavant. C’était comme si je revivais ce moment. J’ai couru à l’extérieur de la maison et j’ai foncé dans un petit garçon blond. Quand je me suis retournée vers lui, il a ouvert sa bouche, qui semblait remplie de dents pointues et de la fumée en est sortie. Je me souviens avoir crié quand la fumée m’a touchée, mais c’est ensuite le noir total. Quand j’ai repris conscience, j’étais toute nue (encore), plusieurs mètres dans les airs et Kazumi était en train de… m’embrasser et de me tripoter. Quoi? Nous sommes redescendues sur le sol et je me suis aussitôt essuyée la bouche avec beaucoup d’ardeur.
-Je veux mourir! Je veux mourir! (C’est la honte suprême!)
-Je t’ai sauvé la vie, m’a dit Kazumi, alors ne parle de ça à personne.
(Duh! Why would I?)
-En tout cas, a commencé Kira en me regardant d’une manière qui ne me plaisait pas du tout, elles nous ont offert tout un spectacle.
Je l’ai aussitôt frappé, mais il s’est frotté la joue comme si mon cou n’avait été qu’un coup de vent pour lui. Espèce de petit crétin! Tu ne perds rien pour attendre!

Je suppose que j’ai utilisé mon feu sans m’en rendre compte, car de la tour de Théodore… Je pense qu’à ce point-ci, dire qu’il n’en restait pas grand-chose serait exagéré. Fille-papillon, qui nous avait rejoint, nous a dit que Théodore avait kidnappé Lotus et qu’il était parti dans un trou sous la maison où nous étions tous auparavant. Quand nous y sommes retournés, il y avait effectivement un énorme trou sous la maison, qui menait dieu sait où. J’ai demandé à fille-chat si elle avait un autre sac à dos full equip, mais comme elle ne m’a pas répondu, j’ai dû me contenter d’une robe que fille-papillon m’a tendue. C’est trop de honte pour une seule journée! Nous sommes descendus dans la trou et au fond, il y avait ce qui semblait être une ville vieille de quelques siècles. Et quelque part dans ces ruines, il y avait Dante. J’espère seulement que je vais le retrouver rapidement et que je n’aurai pas à utiliser mon plan de secours, parce qu’il est totalement suicidaire. Mais bon, je n’ai pas grand-chose à perdre de toute façon, n’est-ce pas?

jeudi 5 octobre 2006

Raven 7: L’île aux pirates

Le voyage a duré une semaine. Une seule fois, j’ai trouvé le courage d’aller parler à Dante pour lui dire que j’allais tout faire pour lui prouver qu’on pouvait s’attacher.
-Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, lui ais-je dit.
-Non, c’est vrai…
-Qu’est-ce que tu veux dire?
-Tu verras…
Pourquoi est-ce qu’il faut qu’il parle toujours comme ça?

L’île aux Pirates, le nom le dit, est un vrai repère de brigands. Mmmm, nice… À notre arrivée, j’ai pu constater qu’Edward n’avait pas la langue dans sa poche et qu’il ne semblait pas porter fille-papillon dans son cœur. J’aime son attitude. Dante, qui traitait Kazumi avec beaucoup trop de respect, avec du respect tout court en fait(étonnant!), n’avait pas trop envie d’aller chercher la petite amie de fille-papillon, est parti explorer la ville.
-Raven, au pied!
-Quoi? T’es pas bien!
-Just kidding! See you later!

Comme je n’avais aucune envie de rester avec les autres, je l’ai quand même suivi et nous nous sommes promenés en ville. À chaque fille qu’il regardait d’un peu trop près, je lui lançais un evil stare ou je le frappais.
-On ne devait pas chercher quelqu’un?
-Oui, qui?
-Je ne sais plus, je m’en fous.
-Moi aussi.
Il a reluqué une petite blondinette un peu trop longtemps et ma main est partie automatiquement derrière sa tête.
-Aïe.
-Désolée, lui a dit la fille, mais je ne sors pas avec des gars qui sont avec leur petite sœur.
-Quoi? Ce n’est pas…
-Comment oses-tu dire ça grand frère?, lui ais-je demandé, l’air faussement choqué. Alors qu’o est de la même famille!
-Quoi? T’es une elfe!
La fille s’est poussée pendant que nous parlions et en voyant cela, Dante a essayé de me semer, mais je n’allais quand même pas le laisser faire.
-Attends grand frère!
Hé hé hé…

Nous avons continué à errer sans but précis. Dante a perdu 55 po au premier stand de jeu qu’il a essayé. Et c’était tellement évident que le gars trichait.
-Écoute Dante, si tu n’arrives même pas à gagner à ce jeu…
-Tu crois que tu peux faire mieux?
-C’est un défi?
-Vas-y!
J’ai pris sa place devant le stand et j’ai regardé le type brasser ses cartes super vite.
-Où est la carte?, m’a-t-il demandé.
-Dans ta poche!
-Tu vois?, a-t-il dit à Dante. Elle, elle comprend!
-Je me fais battre par une elfe…
-Si tu te fais battre par une elfe à ce jeu, ça en dit long sur toi… Mais ne t’en fais pas, je vais t’apprendre!
(pate-pate sur l’épaule et sur la tête)
J’ai eu droit à un evil stare de Dante et il a fait cramer le stand (et le type du stand).

On s’est retrouvé dans un bar mal-famé, où Dante a noyé son humiliation dans la bière.
-Je me suis fait battre par une elfe!
-Tu vas t’en remettre!
-T’es encore là? Tu ne t’es pas fait vendre? Tu sais, ce serait l’occasion parfaite pour te trouver un type et le faire cramer!
-Quoi? Non! Je t’ai dit que tu ne te débarrasserais pas de moi aussi facilement!
-T’as d’autres compétence de voleur?
-Qu’est-ce que tu as en tête?
-Tu pourrais voler un truc pour moi?
-Quoi? Et pour quoi je le ferais?
-Premièrement : tu verras. Deuxièmement, parce que je te le demandes et troisièmement… il n’y a pas de troisièmement.
-Ok…
-Je t’emmènerai des infos ce soir.
Il a reluqué une autre fille et je n’ai pu m’empêcher de le frapper.
-Aïe! Tu crois que parce qu’on l’a fait, on est exclusifs?
-… Non!
-Bingo! On se revoit au bateau ce soir!

Je suis allée me promener en ville pour passer le temps. C’est vrai que ce n’est pas un endroit pour les femmes seules, mais je m’en foutais. Allez, venez m’agresser, venez m’agresser. Les rares types qui ont osé m’approcher d’un peu trop près ont cramé. J’errais sans but, quand un gros type est tombé du ciel juste devant moi. What the fuck? Et ew! Il y avait beaucoup de bruits venant d’un arène un peu plus loin, alors je m’y suis rendue. Kazumi était en train de se battre contre… Kira?! Connard! Je vais te buter! Le combat a fini par être annulé et tout le monde s’est ramassé autour d’un fillette pour discuter. Je regardait Kira avec le evil stare le plus evil que je pouvais et j’avais tellement envie de pointer mon arbalète sur lui et de tirer, mais je me suis dit que Dante aimerait mieux s’en charger lui-même. Alors quand ils sont partis, je les ai suivis jusqu’à une maison à l’extérieur de la ville. Je suis tout de suite repartie en ville pour chercher Dante et j’ai croisé en chemin cinq gars avec des matraques qui se dirigeaient vers la maison. S’ils peuvent buter tous ces connards, alors go!

J’ai fini par trouver Dante dans un bar très classe, assis sur un divan, les bras autour de deux pitounes. Le tabarnak! Si mon regard avait pu tuer, je crois qu’il serait mort. Il ne perd rien pour attendre…
-Grand frère! Je t’ai enfin trouvé!
-Tu ne nous avais pas dit que tu avais une sœur!
-Yeah, are you feeling kanky?, lui a répondu Dante.
Les deux filles l’ont frappé et sont parties.
-Pourquoi tu fais de ma vie un enfer?, m’a-t-il demandé.
-C’est l’fun!
-Qu’est-ce que tu veux?
-Je pensais que tu serais intéressé de savoir qu’une de nos connaissance est en ville.
-Qui?
-Kira?
-You’re kidding?
-No.
-Tant mieux.

Nous sommes sortis alors que Dante faisait cramer l’endroit.
-Il est où?
-Dans une maison à l’extérieur de la ville, par là.
-Ok. Tiens.
Il m’a tendu un bout de papier avec un adresse dessus.
-C’est quoi?
-Un repère de pirates. Je veux que tu ailles me piquer ce qu’il y a dans le coffre.
-(Il est pas bien!) Donne-moi une bonne raison de le faire! Une seule!
-I’m gonna rock your world.
-Je… (Le p’tit maudit! Il sait exactement comment m’avoir!) Je te hais!
Je suis partie en direction de ladite adresse et je l’ai entendu se dire à lui-même :
-Yeah, she wants me.
Répondre, ça aurait été me planter encore plus. Qu’est-ce que j’aurais pu dire de toute façon? À part : Bien sûr que je te veux crétin! Pourquoi tu crois que je te suis partout?

Je suis arrivée devant le repère de pirates et il y avait deux gardes devant la porte. Putain… Je crois qu’il vau mieux que j’attende la nuit pour essayer d’entrer. J’allais faire demi-tour quand un des gardes m’a interpellée.
-Hé poupée! Tu veux passer du bon temps?
-(T’es un vieux pirate rabougri, ew! …Mais ça pourrait me permettre d’entrer) T’as quoi en tête?
-Toi à quatre pattes et mon copain filmerait.
-Ça va être des dessins, a dit l’autre, alors c’est mieux d’être long.
-Ok, ais-je répondu.
Le vieux rabougri et moi sommes entrés et son copain est resté dehors. À l’intérieur, il y avait plein de pirates et tous semblaient vouloir la même chose : On veut une fille!
-Je suis là pour ça!
Ils se sont tous retournés vers moi.
-Wow.
-Chacun son tour!, leur ais-je crié.
J’espère seulement que je vais réussir à les faire cramer, sinon je suis vraiment dans la merde.

Je suis monté aux chambres avec Rabougri et je l’ai poussé sur le lit.
-Wow. J’aime ça comme ça.
(Ew! Faites que ça marche!)
Je suis grimpée sur lui et j’ai essayé de penser de toutes mes forces à Dante. L’effet a été quasi instantané et le type a commencé à brûler.
-Aaaah!
-Ta gueule!
L’autre pirate qui dormait sur un lit à côté a été réveillé par le bruit et a brûlé aussitôt. L’alerte a été donnée, car le building commençait à cramer. Tous ceux qui s’approchaient trop près cramaient aussitôt. Certains ont quand même réussi à m’atteindre avec leur flèches. Avant que tout le monde se ramasse à l’étage, j’ai réussi à me trouver la pièce où il y avait le coffre. Mmmm… Ce n’est peut-être pas une bonne idée de l’ouvrir en étant en feu. J’ai donc concentré mes pensées sur Rabougri et tout de suite, je suis redevenue normale. J’ai ouvert le coffre et j’ai pris la valise qu’il y avait à l’intérieur. Je devais maintenant me sauver. Comme je n’avais pas trop envie d’affronter tous les pirates qui me bloquaient l’entrée, j’ai décidé de sauter par la fenêtre. Quand je me suis retrouvée dans la rue, j’étais complètement nue, je n’avais plus rien et j’avais trois flèches de plantées dans le dos. J’ai réussi à courir jusque dans une allée sans me faire repérer par les pirates et je me suis cachée. J’ai décidé d’attendre la nuit et quand il ferait noir, j’agripperais le premier passant venu et je lui piquerais ses vêtements. Je me suis accroupie sur le sol et j’ai attendu. Bon sang, il fait froid. Tu vas faire plus que «rock my world» Dante, je te le garantis! Si tu veux ta valise, il va falloir que tu me trouves une robe anti-feu, parce que moi, j’en ai plein le cul de me retrouver toute nue devant tout le monde!! J’ai beau me dire un de plus ou de moins, je n’aime pas ça. Quand il a fait suffisamment noir, je me suis levée et… Quoi? Des pas qui viennent vers moi. Dante? J’ai senti un regain d’espoir. Enfin, tu m’as trouvée! What the…? Des bottes militaires? J’ai serrée la valise contre moi et j’ai commencé à avoir peur. Ça y est! Je suis dans la merde! Le militaire s’est arrêté devant moi et a mis sa cape autour de mes épaules. Huh? J’ai levé les yeux vers lui et… wow. J’ai vu un des plus beaux hommes qu’il m’ait été donné de voir : blond aux yeux bleux et juste… wow.
-You need a hand?, m’a-t-il demandé.
-J’ai trois flèches de plantées dans le dos alors…
-So, you need a hand?
-Yeah…
Who the hell is that guy? Wow…

(Player le sait : c’est rourou Théodore!! Et je vais le piquer à la kelpie conne! Joke.)

lundi 2 octobre 2006

La p'tite boule blanche

En me rendant à la salle d’entraînement, j’ai entendu beaucoup de bruit sur le pont. Ensuite, j’ai entendu Kernz et Kyle qui criaient. Je n’ai pas compris ce qu’ils se disaient, mais j’ai préféré ne pas m’en mêler. Il vaut mieux que j’essaie d’éviter les émotions trop fortes. À la salle d’entraînement, aucune trace de Talis. J’ai fait le tour de tout le bateau sans le trouver. Mais où a-t-il bien pu passer? Je me suis rendue à la cafétéria, en me disant qu’il s’y trouvait peut-être, mais il n’y avait que Cook, qui était en train de préparer un sauté aux légumes. Mmmm, smells good.
-Salut!, m’a-t-il dit en me voyant.
-Qu’est-ce que tu fais?
-C’est une nouvelle recette! Vous en voulez?
L’odeur a réveillé mon estomac de femme enceinte, qui venait pourtant juste de déjeuner. Food…
-Ok! Au fait, tu as vu Talis? L’elfe aux cheveux noirs?
-Ah oui! Je crois qu’il était avec le capitaine.
-Ok, merci.

J’ai englouti en un rien de temps l’assiette qu’il m’avait donnée et je me suis dirigée vers la cabine du capitaine. Talis s’y trouvait en effet et il était en train de discuter de batailles avec le capitaine. Le matelot qui gardait la porte m’a fait entrer.
-Lilianna!
-Damoiselle, m’a saluée le capitaine.
-Où étais-tu?, ais-je demandé à Talis. Je t’ai cherché partout.
-J’avais des questions à poser au capitaine à propos des buckaneers.
-C’est vrai, tu veux retrouver Bob.
-Oui, je commence à m’inquiéter.
-Je suis certaine qu’il va bien!
-Oui, c’est Bob!
(La phrase qui explique tout : C’est Bob!)
-Tu as envie d’aller te promener ou tu veux rester ici?
-J’en ai encore pour un moment, mais tu peux rester si tu veux.
-…Je vais aller m’entraîner avec mon arc.
-D’accord. Je te rejoins dans quelques minutes.

Je suis partie en espérant ne pas avoir eu l’air trop déçue. Je ne voudrais pas que Talis me prenne pour une dépendante affective. Bon d’accord, c’est vrai que j’en suis une, mais peut-être qu’il n’aimerait pas savoir que j’ai autant besoin de lui. De toute façon, je ne peux espérer passer tout mon temps avec lui. Il faut que je m’attende à ce que nous ayons des activités chacun de notre côté. J’avais juste envie de passer la journée avec lui, c’est tout…

Je suis allée chercher mon arc et je suis partie m’entraîner… et c’était très pathétique : des fois j’atteignais la cible (mais jamais au centre), des fois le mur ou encore le plafond. Seigneur! Il faut vraiment que je m’entraîne pour ne pas faire honte à Talis. J’ai continué à tirer (Vous remarquerez que je n’ai pas dit «à viser la cible» parce que de ce côté, comme on dirait en bon commun, ce n’était pas vargeux!) quand j’ai senti une bouffée de chaleur.
-C’est bizarre, j’ai chaud. Je ne fais pourtant pas de fièvre… Peu importe!
Je me suis de nouveau préparée à tirer et avant même de m’exécuter, j’ai eu l’impression que j’allais me planter d’aplomb. What the…? Ma flèche s’est promenée d’un bout à l’autre de la pièce pour venir se planter en plein milieu de la cible.
-Ok…
J’ai continué à tirer et toutes mes flèches se plantaient en plein centre.
-Wow! Je suis devenue bonne!
-No, in fact you suck.
-Huh?
Je me suis retournée et j’ai vu minou Kaï assis sur une armure derrière moi.
-À quoi tu t’attends?, lui ais-je répondu. C’est la deuxième fois que je me pratique avec mon arc. Tu t’attends à quoi?
-You really suck.
-Yes, that’s why I have to try.
-Try, your kind is only good enough for that.
-What do you mean «my kind»?
-I think you say «mortal»?
-Ben oui, je suis une pauvre mortelle! C’est pour ça qu’il faut que je me pratique.
-What’s the point?
-Si j’abandonnais maintenant, ça serait quoi le but de continuer? Il faut que je me pratique. Je ne serai peut-être pas la meilleure, mais au moins je m’améliorerai!
-So you’ll try to get better…
Kaï est descendu de l’armure et est sorti de la pièce.
-T’es venu pourquoi au juste? Pour m’insulter?
-No, I was just curious.
-C’est bien! L’autre me bousille le cerveau! Toi, tu m’insultes! Le prochain il va faire quoi? Me transformer en pierre ou quelque chose d’inutile comme ça?

Quand je me suis retrouvée seule, j’ai continué à m’entraîner en attendant Talis. Comme il n’arrivait toujours pas et que je commençais sérieusement à m’emmerder, j’ai décidé de partir pour aller le chercher. À l’extérieur, je suis tombée sur Sheyenne.
-Lili!!
Elle a collé sa tête sur mon ventre et l’a palpé comme si elle n’arrivait pas à croire que j’attendais un enfant. Elle était vraiment mignonne.
-Wow! Salut!, a-t-elle dit à mon ventre. Ça va? Lili, je sais que Julius a demandé à Kyle de te protéger, mais moi je vais protéger Kyle, pour qu’il puisse te protéger mieux!
-…T’as raison! Comme ça, on va tous se protéger les une les autres!
-Oui!
Gros hug plein d’amour.
-J’espère que tu manges bien! C’est important parce que tu portes la vie en toi! Tu as mangé quoi ce matin? Il faut que tu manges quatre choses : des fruits, du lait…
-Talis m’a apporté à déjeuner ce matin.
-Tant mieux! Parce qu’il faut que tu manges bien pour ton bébé! Je vais aller m’entraîner : j’ai beaucoup de stress à évacuer! Toi aussi, tu dois te garder en forme! Si tu te fatigues, alors tu ne pourras pas protéger ton bébé!
-… C’est vrai!
Après un autre hug plein d’amour, Sheyenne est partie s’entraîner et moi je suis retournée à la cabine du capitaine. Talis était encore en train de parler bataille avec lui.
-J’ai déjà détruit un village entier avec le airship!, a dit le capitaine. Je ne devrais peut-être pas m’en vanter…
-Moi, mon village a été attaqué par un airship!, a dit Talis. Quelle coïncidence!
Il avait l’air de bien s’amuser, alors j’ai préféré ne pas aller le retrouver. Je n’avais vraiment pas envie d’entendre des histoires de guerre! J’ai senti mon estomac gargouiller, alors je suis retournée à la cafétéria.
-Miss Lilianna!, m’a dit Cook. C’est la journée des rencontres!
-Salut! T’as quoi à manger?
-Voici le menu.
Il a déroulé devant moi une liste qui m’a semblé interminable, alors j’ai pointé quelque chose au hasard et je me suis assise en attendant que Cook prépare ma bouffe. J’étais assez découragée.
-Ça va? Vous avez l’air préoccupée!
-Oui, mon copain est encore en train de parler de batailles avec le capitaine et j’aimerais bien qu’il arrête.
-Le capitaine aime bien parler de batailles!
-Autrement dit, ça risque de durer longtemps?
-Ça se pourrait oui!
-Oh men…

-Je peux vous parler si vous voulez! La première fois que j’ai fait un soufflé… Et la première fois que j’ai voulu faire un roastbeef! Je voulais couper un morceau de la vache, mais elle n’était pas très coopérative! Je suis allée voir le type et il lui a tiré une balle dans la tête! Je lui ai dit : Pourquoi t’as fait ça? Je voulais juste en prendre un morceau!
-(Seigneur!)… C’est fascinant!
-En effet! Où sont vos compagnons?
-Sheyenne est partie s’entraîner, Kernz et Kyle ont l’air de vouloir se tuer, Julius et Ariste sont partis chacun de leur côté et Maëlle, je ne sais pas et je m’en fous. Au fait, j’aurais une demande spéciale…
-Oui?
-J’aurais besoin de salades, de desserts pour deux. Enfin, des fruits et des légumes.
-Pourquoi?
-J’aimerais faire quelque chose pour mon copain ce soir.
-Ah! Je vois… On n’a pas souvent de couples sur le airship!
-Oui, c’est ce que j’ai vu hier soir. Je crois que notre nouvelle a plus à tout le monde.
-Oui! On n’a pas souvent de bébé à bord non plus!
-Techniquement, il n’est pas encore là. J’espère qu’on ne sera pas sur le airship assez longtemps pour ça!
-On devrait être à Wateryard dans quatre ou cinq jours.
-Génial! Tu crois qu’il y a des chandelles sur le airship?
-Oui, je vais les faire apporter à votre chambre.
-Merci.
-Wraa! Wraa!
-Café! Café!
J’ai tendu la main vers lui pour qu’il vienne me voir et il a sauté dessus.
-Aïe.
Je suis tombée sur la table : Café m’avait encore empoisonnée.
-J’ai chaud…
Cook a pointé le doigt vers Café pour le réprimander.
-Non! Non! Méchant Café! Méchant!
Café l’a aussi empoisonné, mais il était dans un état moins pire que moi.
-Miss Lilianna? Miss Lilianna? Ça va? Je ne voudrais pas avoir à appeler le médecin!
-Ça va! J’ai juste chaud!
Cook ne m’a pas écoutée et a appelé le médecin à l’aide d’un tuyau.
-Doc! On a une urgence!
-Une urgence? J’arrive tout de suite!
D’où j’étais, je pouvais ressentir l’enthousiasme du médecin. Il doit vraiment s’emmerder.

Quelques instants plus tard, Doc est arrivé.
-Qu’est-ce qui se passe?
-C’est miss Lilianna! Elle est tombée!
-C’est le café!, ais-je ajouté.
Avant que j’ais pu protester, Doc m’a prise dans ses bras et m’a amenée à son bureau.
-C’est le Café?, m’a-t-il demandé. Vous seriez étonnée de connaître le nombre de matelots qui sont venus me voir depuis hier à cause de lui! On devrait balancer ce truc par-dessus bord!
-Mais non! Il est chouette! Quand on le pate et qu’on le gratte, il ronronne.
-Il ronronne? Intéressant… Tenez!
Il m’a tendu une potion qui ressemblait en tous point à celle que Kyle m’avait donné dans la jungle, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être un peu craintive.
-Ça va vraiment m’aider ce truc?
-Oui.
-Je vais être su pied bientôt? J’ai quelque chose de prévu ce soir et…
-Quoi? Il vaudrait mieux vous reposer!
-(Oui, c’est ça. Me reposer!) J’ai un truc de prévu ce soir et je ne peux pas me permettre d’être malade.
-Vous irez mieux d’ici quelques minutes.
J’ai bu la potion au goût de… laissez aller votre imagination et effectivement, j’ai commencé à me sentir mieux après quelques instants.
-Vous n’auriez pas quelque chose qui goûte bon, pour enlever le goût?
-Voilà des mentes. Reposez-vous maintenant. Je ne voudrais pas que vous soyez ma première victime!
-Non, je ne peux pas me le permettre. Merci Doc!

Je suis repartie vers ma cabine, pour commencer à préparer le souper de ce soir. J’ai alors entendu Kernz crier.
-LAGUNA!!!
J’ai vu Jay qui marchait et Julius qui lui collait aux fesses. Kernz nous a expliqué que Jay avait acculé Kyle dans un coin et qu’ensuite, il avait plongé sa main en lui et avait pris un truc lumineux. Après, il avait mis le truc lumineux en lui et Kyle était tombé dans les pommes. Le truc lumineux était la boule que plusieurs d’entre nous avions à l’intérieur. Quand Laguna est arrivée, elle s’est placée devant Jay, qui a arrêté de marcher.
-Je ne comprends pas, a-t-elle dit. Je vais aller voir Kyle.
Kernz est parti avec elle pour rejoindre Sheyenne, qui s’occupait déjà de Kyle.
-Je ne tiens pas à rester avec quelqu’un qui enlève les boules des corps des gens, ais-je dit à Julius. Je vais retourner dans ma chambre.
-Moi je n’ai pas peur de Jay, m’a-t-il répondu.
-Tu nous tiendras au courant?
-D’accord.

J’ai commencé à me diriger vers ma cabine quand Jay a figé sur place et s’est effondré quelques instants plus tard. La boule blanche qu’il avait prise à Kyle est sortie de son corps et Julius l’a mise dans sa poche. Nous sommes donc tous retournés dans la cabine de Kyle. Julius a placé l’orbe au-dessus de ce dernier et elle a été absorbée par son corps. Sheyenne et Kernz se sont ensuite disputés pour savoir qui allait surveiller Kyle. Je n’en pouvais plus de les entendre crier, alors je suis partie le plus silencieusement possible. Quel bien pouvais-je apporter en rester de toute façon? Dans ma chambre, le souper et les chandelles étaient déjà là… et Talis aussi. Oh non, il est déjà là.

(All-night donjon ce dimanche-ci. Dans 3 jours!!!!! J'ai tellement hâte!!!!)