mercredi 27 juin 2007

Passionate reunion

Suite du post. Ce qui est en rouge est ce que j'ai rajouté.

J’ai couru jusqu’à ma chambre et je m’y suis enfermée en claquant la porte. Au moins, ici j’aurai la paix. J’ai commencé à marcher dans ma chambre en essayant de me calmer. Cet homme me rend complètement folle, et pas dans le bon sens! J’espère seulement que j’ai été assez claire et qu’il aura compris que «non» veut bien dire non et pas «Oui, je te veux». Le connaissant, ça m’étonnerait qu’il abandonne aussi facilement. Faites que je me trompe! La porte s’est ouverte avec grands éclats et une personne est entré en la claquant derrière elle. Sans même regarder, je savais que c’était lui.
-Il faut qu’on parle, m’a-t-il dit.
-…Parler de quoi? Je t’ai déjà dit tout ce que je voulais! Nous n’avons plus rien à nous dire!
-Moi je n’ai rien dit! Tu t’es contentée de parler sans me laisser placer un mot! Je…
-Pourquoi je te laisserais placer un mot? Pour que tu me mentes encore? Pour que tu me sortes encore des belles paroles? Non, plus jamais!
-Laisse-moi au moins t’expliquer!
-M’expliquer quoi?!
-J’étais soûl et…
-Et tu penses que le fait d’être soûl t’excuse?!
-J’étais soûl quand j’ai écrit ça… Ça ne s’est pas passé comme ça…
-Et je suis censée te croire sur parole?!
-Tu penses vraiment que je suis le genre d’homme à agir comme ça?
-…Je ne sais pas… Je ne sais plus… Et honnêtement, je n’ai plus envie de me casser la tête avec toutes ces histoires. Nous deux c’est terminé, pour de bon.
-You don’t mean that, not when you still love me.
-…Sorry to disappoint you, but those feelings died a long time ago.
-No, they didn’t. You still love me… And I love you too.

-…Quoi? De toutes les conneries que tu m’as dites, ça c’est la pire!
-Ce n’est pas une connerie, c’est la vérité. Je t…
-Arrête! Arrête! Tu ignores même le sens de ce mot!
-Pourquoi tu ne me crois pas?
-…J’ai espéré pendant longtemps que tu me le dises, mais plus maintenant. Tu dis seulement ce qui t’arranges quand ça t’arrange.
-Écoute…
-Non, plus jamais je ne t’écouterai… Please just go and leave me alone.
-Alright, I will leave and never bother you again… But at one condition…
-Huh?
-Tell me that you don’t love me anymore.
-What? I just…


Il ne m’a pas laissé finir ma phrase et s’est dangereusement approché de moi.
-Qu’est-ce que tu fais? lui aie-je demandé en reculant vers le mur.
-Si tu n’éprouves vraiment plus rien pour moi, a-t-il commencé en continuant d’avancer vers moi, la distance ne devrait pas te déranger, n’est-ce pas?
-Euh…
Je ne savais pas quoi répondre, alors j’ai continué de reculer pour m’éloigner de lui. Quand je me suis retrouvée acculée dos au mur, j’ai placé mes mains devant moi pour l’empêcher de s’approcher trop près. Il ne s’est arrêté que lorsque nos fronts se sont presque touchés. J’ai senti mon cœur commencer à battre de plus en plus rapidement. Je n’aimais qu’il soit aussi près de moi, car je ne voulais pas lui donner raison.
But you want to, don’t you? Shut up voice!
-Éloigne-toi de moi, lui aie-je demandé.
-J’ai dit que je le ferais, mais tu dois répondre à ma question avant : dis-moi que tu ne m’aimes plus.
-…Je ne t’aime plus, lui aie-je répondu en gardant les yeux baissés.
-Es-tu capable de me le dire en me regardant dans les yeux?
(…I can do this, I have to do this. But you don’t want to, you want to give in… Shut up voice!)
Lentement, j’ai levé les yeux vers lui.
-Je ne t’aime plus.
-Je ne te crois pas, m’a-t-il répondu en m’acculant encore plus au mur.
Mon cœur battait de plus en plus vite. Dis quelque chose! Vite, dis quelque chose!
-…I don’t care if you believe me or not. I gave you my answer. Now, leave me alone!

J’ai voulu le repousser, mais au moment où j’ai poussé sur son torse avec mes mains pour le repousser, il m’a agrippée par les poignets et m’a plaquée contre le mur. Avant que je ne puisse protester, il m’a brusquement embrassée. Ça m’a tellement prise par surprise, que pendant une seconde ou deux, je n’ai pas réagi. Quand je me suis remise du choc, j’ai commencé à me débattre. J’ai essayé d’échapper à son emprise, de détourner la tête pour qu’il cesse de m’embrasser, mais il était trop fort. Plus je me débattais et plus il se collait contre moi. Je ne pouvais plus bouger du tout. Lui continuait à me gratifier d’un monumental french kiss et ne semblait pas près d’arrêter, du moins pas avant que je n’y réponde. Moi , je ne voulais pas y répondre. Pas question que j’y réponde!
Mais tu as envie d’y répondre…
Shut up voice!
Non, je ne vais pas me taire, parce que c’est la vérité. Tu as envie de répondre à son baiser…Penses-y… Laisser vos souffles et vos langues se mêler comme autrefois… C’était si bon, n’est-ce pas…?
Oui… Non! Je veux dire non!

Arrête de nier la vérité. Tu as envie de lui… Et tu sais qu’il te veut…
Mais il ne m’aime pas…
Il a dit qu’il t’aimait, alors pourquoi ne peux-tu pas le croire?
Je n’ai plus envie de souffrir.
Mais il te dit peut-être la vérité.
Je n’ai pas envie de prendre cette chance.
Bullshit! Tu sais que tu en as envie… Parce que malgré tout ce qui s’est passé, tu n’as jamais réussi à l’oublier… Tu ne veux pas l’oublier… Tu l’aimes…
Non…
Oui… Succombes… Et il y a si longtemps que tu n’as pas connu ça…Donne-toi à lui, comme jadis… C’était si bon n’est-ce pas?
Oui… Et ça me manque…


Plus je «discutais avec moi-même» et plus je me sentais faiblir. Je ne voulais pas être faible. J’aurais voulu le repousser et lui péter royalement la gueule, mais j’étais incapable de bouger. Au fond de moi, je savais que la «voix de ma conscience» avait raison : j’avais toujours envie de lui, je n’avais jamais cessé de le vouloir et j’avais désespérément envie de croire qu’il disait la vérité quand il me disait qu’il m’aimait. Peut-être que ça pourrait marcher cette fois-ci… Il y avait toujours une partie censée en moi, mais la partie «passion» était maintenant omniprésente et j’étais incapable de penser rationnellement. Doucement, mes lèvres se sont ouvertes pour répondre à son baiser. Dès qu’il l’a senti, il s’est fait un peu plus pressant. Ses mains ont lâché mes poignets et sont remontées jusqu’à mes mains. Je les avais refermées depuis le début, mais dès que j’ai senti ses doigts, mes poings se sont ouverts. Nos doigts se sont entrecroisés et se sont refermés les uns sur les autres. Mon cœur se débattait toujours dans ma poitrine, mais pas de nervosité, plutôt d’envie. Il y avait effectivement longtemps que je n’avais pas connu un tel sentiment d’exaltation, de désir, de passion…

Je ne sais pas combien de temps nous nous sommes embrassés. Deux minutes? Peut-être. Une éternité? Probablement. Je m’en fichais. Tout ce que je voulais, c’était que ça ne s’arrête jamais. Je sentais la chaleur se dégager de son corps et se joindre à la mienne et ça ne faisait que me donner encore plus envie de lui. Je te veux, je te veux tellement… Il a continué à m’embrasser jusqu’à ce je sente mes genoux faiblir. Il a à ce moment-là lâché mes mains pour me soutenir par les épaules et éviter que je ne m’écroule. Peu de temps après, lentement, très lentement, ses lèvres ont quitté les miennes et tandis que je reprenais mon souffle, il a planté son regard dans le mien.
-Oseras-tu maintenant me dire encore que tu ne m’aimes plus? m’a-t-il murmuré.
(Dur retour à la réalité. Qu’est-ce que j’ai fait? Je suis trop conne d’avoir succombé aussi facilement! Il ne faut pas que je retombe dans ses bras, ça ne peut que mal se terminer!)


Je savais que j’aurais l’air pathétique, mais j’ai fait la seule chose que je pouvais faire en ces circonstances : je l’ai repoussé de toutes mes forces.
-Ce qui vient de se passer, c’était une erreur! lui aie-je crié. Ça n’aurait jamais dû arriver!
-Et c’est pour ça que tu as répondu à mon baiser…?
-…Je ne nierai pas que je suis faible, mais nous deux c’est terminé! Fais-toi une raison!
-C’est ce que tu m’as dit la dernière fois et tu te souviens comment ça s’est terminé…?

Sa main qui entourait mon cou était maintenant passée dans mon dos et un doigt à la fois, descendait le plus tranquillement du monde vers mon point sensible.

Je me suis sentie rougir au souvenir de cette nuit des plus torrides que nous avions passé ensemble.
-À ce que je vois, a-t-il continué, tu t’en souviens aussi…
-Je…Je…
-Oui…?
-…Ça aussi c’était une erreur! Alors respecte donc ma volonté et ne m’embête plus!
Je l’ai repoussé sur le côté et je me suis dirigé vers la fenêtre. Un peu d’air me ferait le plus grand bien. Il ne m’a pas laissée aller bien loin. J’ai à peine fait deux pas qu’il m’avait entourée de ses bras et me retenait contre lui pour m’empêcher de partir.
-Ça suffit! Lâche-moi! lui aie-je demandé.
-Non, m’a-t-il murmuré à l’oreille.
-Tu ignores donc totalement le sens du mot «respect»?!
-Pourquoi est-ce que j’écouterais ce que tu me demandes? Alors que je sais très bien que ça va à l’encontre de tes véritables désirs…
-Let me go!!
-No…
-Stop it!
-No…

Contrairement à moi, il n’élevait pas la voix, mais c’était bien pire, car ça ne faisait que me rappeler que dans le temps, j’aimais sentir son souffle contre mon oreille et j’adorais quand il me murmurait des trucs lorsque… Enfin, bon.

Je ne voulais pas succomber, alors je continuais à me débattre comme un diable dans l’eau bénite. Il en a eu assez et pour m’immobiliser complètement, il a gardé mes poignets entre une de ses mains et a utilisé l’autre pour enserrer mon cou, sans toutefois serrer. Si je ne voulais pas m’étouffer, il valait mieux que je me calme pour quelques instants et que j’essaie de le raisonner.
-S’il te plaît, lâche-moi, lui aie-je redemandé.
-Pour la dernière fois, je ne te lâcherai pas… Parce que je te veux…
-Non…
Jamais je n’aurais dû arrêter de bouger, car maintenant que j’étais immobile, je sentais son cœur battre contre mon dos, la chaleur de son corps, son souffle sur ma peau… Just feeling his body pressed against mine is making me weak in the knees.

J’ai senti qu’il rapprochait sa tête de la mienne et quand il a de nouveau parlé, j’ai senti ses lèvres contre mon oreille et son souffle chatouiller ma peau.
-You know you want me, so why can’t you just admit it…?
-I don’t want you…
-Yes you do. There is not a part of your body that doesn’t want me.
-No…
-Yes…

Pour me faire faiblir encore plus, il a commencé à me mordiller l’oreille. Il n’avait pas oublié que c’était l’un de mes points faibles. J’ai recommencé à me débattre, mais avec beaucoup moins de conviction.
-Arrête, l’aie-je de nouveau supplié.
-No, not until you admit the truth, m’a-t-il répondu en m’embrassant dans le cou.
-What truth?
-You want me, as much as I want you.
-No…
-Stop denying it…


Tout en continuant de m’embrasser dans le cou, sa main qui l’enserrait est descendue jusqu'à ma poitrine et il a commencé à détacher mon top. Je n’avais presque plus la force d’essayer de me défaire de son emprise. J’en étais presque rendue à souhaiter qu’il se dépêche un peu plus à me déshabiller. Quand mon haut fut ouvert, il a simplement promené ses doigts entre mes seins, tout doucement, pour me faire frissonner. Et ça a marché. J’ai senti ma peau frissonner des pieds à la tête et ma respiration s’accélérer dangereusement.
-Tu vois comme ton corps réagit? m’a-t-il demandé. Tu ne peux plus nier que tu as envie de moi.
-N…
Il m’a fait perdre le peu de volonté que je possédais encore : il a lâché mes poignets et de ses deux mains, il a commencé à caresser mes seins. J’ai posé mes mains sur les siennes. Pour le repousser? Pour l’aider à me caresser? Je ne sais plus. Peu importe. À chaque fois qu’il accentuait ses caresses, je m’entendais gémir un peu plus.
-Aaah..
-I love to hear your voice when I give you pleasure, m’a-t-il dit.

Même si tout mon corps était de plus en plus faible, une partie de moi se refusait toujours à succomber. Il n’était pas le genre d’homme à abandonner, alors il a continué à murmurer à mon oreille pour me convaincre.
-There’s no point in resisting anymore love. Give in, give in…
Tout en me parlant, il continuait à m’embrasser, ses lèvres se rapprochant de plus en plus des miennes. Sans m’en rendre compte, ma tête était en train de se tourner vers lui jusqu’à ce que nos lèvres se touchent presque. J’ai timidement levé les yeux vers lui.
-Alors, oses-tu toujours me dire que tu ne me veux pas? m’a-t-il demandé.
-…
Une partie de moi me disait que ce n’était pas une bonne idée, mais plus question que je l’écoute. Peu m’importait que ce soit une bonne idée ou une mauvaise. Je désirais cet homme et tout ce que je voulais en cet instant c’était de répondre à ses avances. Vais-je continuer à résister? Non, pas vraiment? Je ne lui ai pas répondu et je me suis retournée face à lui pour l’embrasser à pleine bouche. Je pense que l’empressement de mon geste l’a un peu surpris, mais il n’en a pas fait grand cas. Il m’a simplement entourée de ses bras et a répondu à mon baiser.

2 commentaires:

Quentin a dit...

Euh... c Dante et Raven ca?! Ou je me plante... Mais si c pas eux, je sais pas qui c! lol

Lyra a dit...

Je suis fière de toi Juju! Pate, pate.