Raven 4: Cool guy or total jerk, I’m so confused…
Je me suis réveillée en sentant une odeur de brûlé. Et merde! Pas encore! J’ai regardé si j’avais encore mes vêtements et… oui! Fiou! Aucune trace de Dante : j’ai pris mes affaires et je suis partie à sa recherche l’arbalète au poing. Il était assis un peu plus loin, des flammes mauves au-dessus de lui. J’ai décidé d’attendre pour ne pas le déconcentrer. Les flammes mauves se sont abattues sur lui et il est devenu du jus. Ça doit être comme avant et dans un instant il va redevenir lui-même. Comme de fait, il est réapparu en parfait état, ses vêtements étant même réparés. Cool! Il va falloir que je lui demande de m’apprendre à faire ça. Il a ensuite ouvert ses yeux.
-Tu es réveillée!
-Tu peux m’apprendre à réparer mes vêtements?
-C’est plutôt un truc pour réparer les corps.
-Tu peux m’apprendre?
-Ça dépend : es-tu un phénix?
-Euh… non (en tout cas je ne crois pas).
-Alors ça ne marchera pas.
(Merde! Ça va me coûter cher en robes!)
Nous devons maintenant aller chercher Kazumi… chez En. Je suis devenue blanche comme un drap et j’ai dit à Dante que j’allais rester cachée derrière lui.
-Ne t’en fais pas. Si En veut t’avoir, il va devoir me donner au moins 20 po.
-Le prix a augmenté, c’est bien!
-Tu as risqué ta vie pour moi, alors c’est sûr que ça a augmenté!
J’avais encore très peur : Je n’ai aucune envie d’aller chez En moi! À ma grande surprise, Dante s’est tourné vers moi et m’a serrée dans ses bras.
-Ne t’en fais pas : il ne t’arrivera rien.
(Hein? Il me serre contre lui?)
J’étais tellement surprise que je n’ai même pas pensé à le repousser.
-Euh… merci Dante.
Chez En, Dante a écrabouillé la face du garde lézard à trois têtes qui a osé lui faire de l’attitude. He’s really cool! Dans les jardins, il y avait trois filles qui faisaient les mêmes mouvements et qui finissaient leurs phrases les unes les autres. Dante s’est dirigé dans la direction qu’elles indiquaient. J’ai fait pareil, mais la haie s’est refermée entre nous. Les trois filles m’ont entourée et m’ont observée. C’était les filles de En; elles m’ont rappelé des souvenirs. C’est vrai! J’ai buté dans un petit kid blond en sortant d’ici il y a dix ans. C’était leur frère? Je l’aurais altéré en l’accrochant et il ne le sait pas?
Les haies se sont ensuite rouvertes et Dante m’attendaient de l’autre côté. Dans la maison, En est arrivé avec la salope… pardon avec Kazumi à ses côtés. Rien qu’en le voyant, j’ai senti des frissons de peur me parcourir le corps des pieds à la tête. J’ai commencé à trembler et je me suis accrochée au bras de Dante comme si ma vie en dépendait. Je t’en pris, ne me laisse pas seule avec lui, ne me laisse pas seule avec lui. Hein? Dante est la première flamme de Kazumi? Le petit renard sur son épaule est sa deuxième? Pourquoi personne ne veut jamais rien m’expliquer?
Nous nous sommes ensuite faits téléporter sur un bateau (comme on le pensait, on s’en va à l’île). Grâce à la force brute de Dante, le bateau a rapidement été sous notre contrôle. Dante n’a ensuite pas cessé de dire des conneries (Je pensais qu’il s’était peut-être amélioré, surtout après qu’il ait dit que j’avais gradué et que j’étais passée de fille #1 à l’elfe, je pensais qu’il ne pouvait pas être plus crétin, mais à chaque fois il atteint de nouveaux sommets) : il a dit aux marins que j’étais un homme avant! Reste zen, reste zen… Quand il m’a demandé si j’avais perdu ma virginité dans un cirque, ça a été la goutte qui a fait déborder le vase : je lui ai sauté dessus pour l’étrangler et je l’ai frappé de toutes mes forces. J’ai même essayé de le balancer par-dessus bord, mais c’est l’inverse qui s’est produit et je me suis retrouvée la tête en bas et Dante qui me tenait par les jambes. J’vais buter ce connard!! Après, il n’a pas arrêté de dire que j’avais un kick sur lui et Kazumi qui en a rajouté :
-Tu as raison, tu lui plais vraiment!
-Non! Arrêtez de dire ça!
La salope! J’espère qu’elle va crever! Et sire que mon feu n’a pas d’effet sur elle! Ni sur Dante! I’m so pathetic! C’est vrai que, quand il n’est pas crétin (10% du temps), il me plaît peut-être. Comme je l’ai déjà dit, j’adore son attitude (cogner d’abord et poser les questions ensuite… ou jamais)… et il est mignon… et il embrasse bien… Bon sang Raven! Arrête de divaguer!! Je dois vraiment être devenue complètement folle! Est-ce que je suis vraiment attirée par lui? Ou alors est-ce que j’ai seulement envie d’être près de lui parce que c’est la première personne que j’aie rencontrée en dix ans qui ne crame pas à mon contact? Quoi qu’il en soit, jamais je ne lui dirai! Surtout pas en ces circonstances! Si seulement il n’était pas aussi crétin! Seigneur! Il va vraiment falloir que je lui demande pourquoi il est aussi con! C’est moi personnellement ou…? Never mind that! Je ne suis pas sûre que j’ai envie de savoir de tout façon. J’espère juste que quand ce moment viendra, il ne me demandera pas pourquoi je lui pose une telle question. I really don’t get that guy! Why can’t he be either a cool guy or a total jerk? Why does he have to be both? I’m so confused…
jeudi 27 juillet 2006
lundi 24 juillet 2006
Raven 3: Lendemain de brosse…
Je me suis réveillée dans une chambre qui n’était pas la mienne. Ow! Ma tête! Comment est-ce que je suis arrivée là? Je ne me rappelle de rien! Dante est alors arrivé et m’a donné une mixture faite d’œufs crus, de tabasco et de… quelque chose d’autre, pour aider pour le mal de tête. Ok… beurk! Quand je lui ai demandé ce qui s’était passé, il m’a d’abord dit que je m’étais perdue et qu’il m’avait ramenée ici. Ah oui? Quand je lui ai demandé si j’avais fait des conneries, il m’a dit que j’avais essayé de coucher avec lui. J’ai éclaté de rire.
-Oui, c’est ça!
-Tu y a été fort, tu n’étais même pas subtile. Mais ne t’inquiète pas, j’ai réussi à te résister!
-Crétin, et avec un gros ego.
-En tout cas, tu as manqué ta caravane.
En effet, il était environ 12h30.
-Et merde! Je pense que je vais aller en chercher une autre.
Dante m’a ensuite ouvert la porte.
-Bye Dante.
J’ai ensuite malheureusement été incapable de me trouver un moyen de transport. Quand on m’a suggéré de me trouver un garde du corps, j’ai aussitôt pensé : Dante? T’es où? En le cherchant, j’ai vu plusieurs gardes de En qui se dirigeaient vers une ruelle un peu plus loin. Je suis allée voir ce qui se passait : C’était Dante qui se battait avec Kira et qui se faisait ramasser. Je lui ai demandé s’il avait besoin d’aide, mais il m’a demandé de fuir. Quand je lui ai dit que je ne pouvais pas, que j’avais besoin qu’il soit mon garde du corps, il m’a pratiquement ri au visage. Quand j’ai essayé de l’aider, j’ai remarqué que Kira portait à une de ses mains Ifrit, le gant que j’avais volé dix ans auparavant. Mais qu’est-ce qu’il fout avec ça? Je me suis rapidement fait ramasser par Kira et propulser près de Dante, qui était quasiment mort, après s’être pitché pour protéger un kid qui allait être juté par Kira. Avant de partir, Kira m’a demandé de dire à Dante qu’il savait ce qu’il y avait dans son cœur et qu’il n’oublie pas pourquoi il avait été créé. Hein? Après son départ, j’ai traîné Dante à l’écart, lui déboîtant une épaule par la même occasion (merde!), et je lui ai fait des bandages en déchirant ma cape. Comme des gardes semblaient se rapprocher, je l’ai traîné jusqu’à un entrepôt de fruits et légumes, où nous nous sommes cachés.
Là, j’ai remis son épaule en place (du premier coup, dieu merci!).
-Pourquoi t’es encore là? Je t’avais dit de partir!
-Et bien je suis restée!
-C’est cool. (Est-ce que ça veut dire qu’il est content que je sois restée?)
De fil en aiguille, il a fini par me dire qu’il avait été créé par Kira cinq ans auparavant pour protéger Kazumi et que tous ses souvenirs étaient ceux d’un autre.
-Alors il faut que tu la protèges tout le temps?
-Sois pas folle! Elle peut mourir, ça me dérange pas!
-Tant mieux! Moi non plus! (La salope!)
Je lui ai ensuite parlé de «la main de Kira» que j’avais autrefois volée, de John, de ma ville et de la carte que j’avais reçue et qui venait soi-disant de John.
-À ta place je ne me ferais pas trop d’illusion. C’est sans doute un piège.
-Je n’ai pas le choix!
-Ben oui. Pourquoi tu ne te trouves pas un autre mari?
-Comment veux-tu que je fasse ça? Au moindre contact, pouf! Petit tas de cendre!
-En effet, tu n’as pas le choix. Combien on parie qu’avec fille #2 ça va nous mener à l’île où tu dois aller?
-Je ne parie même pas!
-D’accord, tu peux venir, mais à une condition : tu ne bois pas!
Avant que j’aie eu le temps de répondre, il s’est endormi.
-Hé! Je suis sûre que ce n’est même pas vrai que je t’ai sauté dessus!
En le regardant dormir, j’ai pensé à ce qu’il avait dit «Tu ne t’es jamais demandé si tes souvenirs étaient fabriqués?». Si c’était le cas, si jamais…J’ai ensuite plié mon manteau Cirki que j’ai mis sous sa tête comme un oreiller et j’ai étendu ma couverture sur lui. Moi je me suis accotée sur une boîte et j’ai veillé sur lui, avec mon arbalète à portée de la main : le premier truc qui bouge, je le bute!
Je me suis réveillée dans une chambre qui n’était pas la mienne. Ow! Ma tête! Comment est-ce que je suis arrivée là? Je ne me rappelle de rien! Dante est alors arrivé et m’a donné une mixture faite d’œufs crus, de tabasco et de… quelque chose d’autre, pour aider pour le mal de tête. Ok… beurk! Quand je lui ai demandé ce qui s’était passé, il m’a d’abord dit que je m’étais perdue et qu’il m’avait ramenée ici. Ah oui? Quand je lui ai demandé si j’avais fait des conneries, il m’a dit que j’avais essayé de coucher avec lui. J’ai éclaté de rire.
-Oui, c’est ça!
-Tu y a été fort, tu n’étais même pas subtile. Mais ne t’inquiète pas, j’ai réussi à te résister!
-Crétin, et avec un gros ego.
-En tout cas, tu as manqué ta caravane.
En effet, il était environ 12h30.
-Et merde! Je pense que je vais aller en chercher une autre.
Dante m’a ensuite ouvert la porte.
-Bye Dante.
J’ai ensuite malheureusement été incapable de me trouver un moyen de transport. Quand on m’a suggéré de me trouver un garde du corps, j’ai aussitôt pensé : Dante? T’es où? En le cherchant, j’ai vu plusieurs gardes de En qui se dirigeaient vers une ruelle un peu plus loin. Je suis allée voir ce qui se passait : C’était Dante qui se battait avec Kira et qui se faisait ramasser. Je lui ai demandé s’il avait besoin d’aide, mais il m’a demandé de fuir. Quand je lui ai dit que je ne pouvais pas, que j’avais besoin qu’il soit mon garde du corps, il m’a pratiquement ri au visage. Quand j’ai essayé de l’aider, j’ai remarqué que Kira portait à une de ses mains Ifrit, le gant que j’avais volé dix ans auparavant. Mais qu’est-ce qu’il fout avec ça? Je me suis rapidement fait ramasser par Kira et propulser près de Dante, qui était quasiment mort, après s’être pitché pour protéger un kid qui allait être juté par Kira. Avant de partir, Kira m’a demandé de dire à Dante qu’il savait ce qu’il y avait dans son cœur et qu’il n’oublie pas pourquoi il avait été créé. Hein? Après son départ, j’ai traîné Dante à l’écart, lui déboîtant une épaule par la même occasion (merde!), et je lui ai fait des bandages en déchirant ma cape. Comme des gardes semblaient se rapprocher, je l’ai traîné jusqu’à un entrepôt de fruits et légumes, où nous nous sommes cachés.
Là, j’ai remis son épaule en place (du premier coup, dieu merci!).
-Pourquoi t’es encore là? Je t’avais dit de partir!
-Et bien je suis restée!
-C’est cool. (Est-ce que ça veut dire qu’il est content que je sois restée?)
De fil en aiguille, il a fini par me dire qu’il avait été créé par Kira cinq ans auparavant pour protéger Kazumi et que tous ses souvenirs étaient ceux d’un autre.
-Alors il faut que tu la protèges tout le temps?
-Sois pas folle! Elle peut mourir, ça me dérange pas!
-Tant mieux! Moi non plus! (La salope!)
Je lui ai ensuite parlé de «la main de Kira» que j’avais autrefois volée, de John, de ma ville et de la carte que j’avais reçue et qui venait soi-disant de John.
-À ta place je ne me ferais pas trop d’illusion. C’est sans doute un piège.
-Je n’ai pas le choix!
-Ben oui. Pourquoi tu ne te trouves pas un autre mari?
-Comment veux-tu que je fasse ça? Au moindre contact, pouf! Petit tas de cendre!
-En effet, tu n’as pas le choix. Combien on parie qu’avec fille #2 ça va nous mener à l’île où tu dois aller?
-Je ne parie même pas!
-D’accord, tu peux venir, mais à une condition : tu ne bois pas!
Avant que j’aie eu le temps de répondre, il s’est endormi.
-Hé! Je suis sûre que ce n’est même pas vrai que je t’ai sauté dessus!
En le regardant dormir, j’ai pensé à ce qu’il avait dit «Tu ne t’es jamais demandé si tes souvenirs étaient fabriqués?». Si c’était le cas, si jamais…J’ai ensuite plié mon manteau Cirki que j’ai mis sous sa tête comme un oreiller et j’ai étendu ma couverture sur lui. Moi je me suis accotée sur une boîte et j’ai veillé sur lui, avec mon arbalète à portée de la main : le premier truc qui bouge, je le bute!
mercredi 12 juillet 2006
Lilianna 2
(Game mardi)
J’ai écrit la lettre pour Nakago et je m’apprêtais à sortir quand Quentin m’a agrippée par la manche. Il m’a demandé si je savais où Laguna était partie. Je l’ignorais, mais comme je me rendais en ville, il est venu avec moi. Pendant que nous marchions, j’ai dit à Quentin ce que le garde à la caserne m’avait dit à propos de son frère, mais il ne m’a pas cru. J’ai ensuite expliqué le pourquoi et le comment de ma lettre. Quand je suis arrivée au qui, il a dit :
-Ah oui! Vous voulez parler du fou furieux qui veut toujours me tuer?
-Hé! (On n’insulte pas mon mari!)
-Désolé, je ne voulais pas insulter votre choix de vie. Une partie de ses gènes est dans Kira après tout.
-Oui, la moitié.
Nous sommes arrivés au bureau de « Poste Unibok ». Après avoir payé la femme derrière le comptoir qui n’avait pas l’aire d’avoir une santé mentale très solide, je lui ai demandé combien de temps ça prendrait pour se rendre.
-À Altaïr? 1 semaine.
-Ça nous a pris trois jours pour nous rendre ici!
-C’est la poste madame! (Méchant service!)
Nous sommes ensuite allés au temple, car je voulais prier : pour que mon mari et ma fille ne s’inquiètent pas trop, mais surtout pour que je retrouve mon fils et que je retourne le plus tôt possible à la maison. Quentin ne comprenait pas mon envie, car il ne croyait pas en les dieux. Sur place, Quentin est parti de son côté et Omaley m’a attendu à l’entrée.Quand je suis sortie, Omaley se faisait griller au soleil. Après un court grattage derrière les oreilles, il m’a dit que nous n’avions pas à attendre Quentin, qu’il avait trouvé quelqu’un. Ça doit être Laguna. Omaley m’a ensuite réitéré son envie, non son goût, non son besoin vital de manger du hareng. Je me suis dépêchée d’en acheter avant qu’il ne bave sur le stand et nous sommes retournés à l’auberge.
Nous nous sommes assis à la table avec les autres pour souper. Un homme encapuchonné est ensuite arrivé. Il s’appelait Saoud et c’était le fils de Kazé. Il ne semblait pas enchanté de ne pas trouver son père avec nous et que la moitié du groupe lui était inconnu. Quand Laguna est revenue, il est monté à l’étage avec elle et Homuro. J’ai fini de souper et j’ai eu un goût de…
-Aubergiste, vous avez des fruits de mer?
-Oui.
-Et du chocolat?
-Oui.
-Fondu?
-Qu’est-ce que vous voulez en faire?
Je me suis mimée en train de tremper des fruits de mer dans du chocolat et tout le monde m’a regardée comme si j’étais complètement folle.
-Quoi? C’est juste de la bouffe.
Omaley m’a ensuite fait l’insigne honneur de me proposer de son hareng, mais j’avais seulement envie de crevettes et de chocolat. Quand j’ai fini de manger, j’ai senti des haut-le-cœur me remonter à la bouche et je suis allée vomir dehors. Quand j’ai eu l’impression que j’allais survivre, je suis montée à ma chambre et je suis tombée comme une bûche sur mon lit. J’espère seulement que je me sentirai mieux demain…
(Game mardi)
J’ai écrit la lettre pour Nakago et je m’apprêtais à sortir quand Quentin m’a agrippée par la manche. Il m’a demandé si je savais où Laguna était partie. Je l’ignorais, mais comme je me rendais en ville, il est venu avec moi. Pendant que nous marchions, j’ai dit à Quentin ce que le garde à la caserne m’avait dit à propos de son frère, mais il ne m’a pas cru. J’ai ensuite expliqué le pourquoi et le comment de ma lettre. Quand je suis arrivée au qui, il a dit :
-Ah oui! Vous voulez parler du fou furieux qui veut toujours me tuer?
-Hé! (On n’insulte pas mon mari!)
-Désolé, je ne voulais pas insulter votre choix de vie. Une partie de ses gènes est dans Kira après tout.
-Oui, la moitié.
Nous sommes arrivés au bureau de « Poste Unibok ». Après avoir payé la femme derrière le comptoir qui n’avait pas l’aire d’avoir une santé mentale très solide, je lui ai demandé combien de temps ça prendrait pour se rendre.
-À Altaïr? 1 semaine.
-Ça nous a pris trois jours pour nous rendre ici!
-C’est la poste madame! (Méchant service!)
Nous sommes ensuite allés au temple, car je voulais prier : pour que mon mari et ma fille ne s’inquiètent pas trop, mais surtout pour que je retrouve mon fils et que je retourne le plus tôt possible à la maison. Quentin ne comprenait pas mon envie, car il ne croyait pas en les dieux. Sur place, Quentin est parti de son côté et Omaley m’a attendu à l’entrée.Quand je suis sortie, Omaley se faisait griller au soleil. Après un court grattage derrière les oreilles, il m’a dit que nous n’avions pas à attendre Quentin, qu’il avait trouvé quelqu’un. Ça doit être Laguna. Omaley m’a ensuite réitéré son envie, non son goût, non son besoin vital de manger du hareng. Je me suis dépêchée d’en acheter avant qu’il ne bave sur le stand et nous sommes retournés à l’auberge.
Nous nous sommes assis à la table avec les autres pour souper. Un homme encapuchonné est ensuite arrivé. Il s’appelait Saoud et c’était le fils de Kazé. Il ne semblait pas enchanté de ne pas trouver son père avec nous et que la moitié du groupe lui était inconnu. Quand Laguna est revenue, il est monté à l’étage avec elle et Homuro. J’ai fini de souper et j’ai eu un goût de…
-Aubergiste, vous avez des fruits de mer?
-Oui.
-Et du chocolat?
-Oui.
-Fondu?
-Qu’est-ce que vous voulez en faire?
Je me suis mimée en train de tremper des fruits de mer dans du chocolat et tout le monde m’a regardée comme si j’étais complètement folle.
-Quoi? C’est juste de la bouffe.
Omaley m’a ensuite fait l’insigne honneur de me proposer de son hareng, mais j’avais seulement envie de crevettes et de chocolat. Quand j’ai fini de manger, j’ai senti des haut-le-cœur me remonter à la bouche et je suis allée vomir dehors. Quand j’ai eu l’impression que j’allais survivre, je suis montée à ma chambre et je suis tombée comme une bûche sur mon lit. J’espère seulement que je me sentirai mieux demain…
Raven 2
On m’a expédiée dans une des ces cellules où avaient lieu les «accouplements». Un homme aux cheveux mauves (assez mignon) s’y trouvait déjà, Dante. Quand j’ai refusé de procéder de procéder de mon plein gré. Il a arraché mes vêtements et m’a plaquée au sol. En me débattant, j’ai vu le mobilier commencer à prendre en feu. J’ai alors serré Dante contre moi le plus près possible et comme de fait, il a pris feu aussi, mais un instant plus tard, il soufflait sur le feu qui s’éteignait aussitôt. Quoi? Mon feu n’a aucun effet sur lui? Il m’a saisi par le cou et m’a replaquée au sol. Quand j’ai continué à me débattre, il m’a asséné un coup de poing qui m’a fait tomber dans les pommes.
Je me suis réveillée à l’infirmerie avec une affreuse douleur à la mâchoire. La femme médecin qui s’occupait de moi s’appelait Sor Dine (ou Sardine si vous préférez). Après qu’elle m’ait donné un habit de prisonnier, je suis allée me promener. Les «yeux gardiens» survolant constamment l’endroit, il était impossible de partir. J’ai alors croisé Roadkill, un rat qui parlait. Il cherchait Sardine et avait reniflé son odeur sur moi. Quand j’ai vu qu’il ne pouvait me payer pour mon aide, je l’ai envoyé balader et je suis partie (Je ne travaille pas pour rien!) Je suis retournée à ma chambre où j’ai eu la brillante idée d’essayer de faire flamber mes meubles : j’en ai été quitte pour un choc électrique qui m’a paralysée pendant au moins une heure.
Quand j’ai repris mes esprits, j’ai décidé de retourner me promener et quand j’ai ouvert la porte, Roadkill était là. Je m’apprêtais à le kicker, quand il m’a dit qu’il pourrait me faire sortir. Je l’ai donc amené à Sardine, qui se trouvait avec une dénommée Kazumi. Quand cette dernière a appris que je savais où se trouvait la maison de En, elle a accepté que je vienne avec eux. En échange, je la conduirais jusqu’à En. Aller voir en? Elle est pas bien!! J’ai accepté, mais avec la ferme intention de me pousser à la première occasion venue une fois qu’on serait à l’extérieur de la prison.
Après avoir rencontré notre contact, il a été convenu que nous nous retrouverions le lendemain soir pour nous échapper. En retournant à nos chambres, un dénommé Kira (qui semblait bien connaître Kazumi) est apparu de nulle part. J’ai aidé Kazumi à le mettre sur son lit et comme ils avaient l’air de vouloir être seuls (je crois que c’est son petit ami) je suis partie. Peu après m’être couchée, j’ai entendu un gros boum et puis des cris et des gémissements (pas poussés par la douleur, je vous laisse deviner) qui m’ont tenu éveillée pratiquement toute la nuit.
Le lendemain soir, nous nous sommes rendus au lieu de rendez-vous, où nous attendaient Roadkill et Dante. Non, pas lui! Il n’avait pas l’air enchanté de ma présence, mais comme je n’avais aucune intention de partir, il a dû faire avec. Il nous a donné à Kazumi, Roadkill et moi une boucle d’oreille magique pour que nous soyons toujours en contact les uns avec les autres. Nous avons ensuite fait explose le mur et au lieu de nous retrouver dans la salle qui contrôlait les yeux, nous sommes arrivés… en plain hiver? Nous avons couru jusqu’à une bâtisse visible au loin, car des créatures sous la neige tentaient de nous attaquer.
À l’intérieur, Dante m’a trouvé une dague et une arbalète pour que je puisse me défendre. Plus le temps passait et plus je devenais blanche tellement j’avais froid. Kazumi m’a alors prêté son manteau, mais comme j’avais encore très froid, Dante m’a prêté le sien. Il s’est retrouvé torse nu et j’ai vu que son corps portait plusieurs cicatrices et une brûlure en forme de main sur la poitrine. Quand je l’ai interrogé sur le sujet, il m’a répondu que c’était une marque de naissance. Yeah, right! Moi aussi j’ai une marque de naissance dans ce genre-là sur l’épaule! Kazumi et moi sommes ensuite parties d’un côté par un conduit d’aération et Dante et Roadkill par un autre chemin. Après être passées au travers (miraculeusement) de plusieurs pièges, Roadkill nous a dit que Dante était blessé et qu’il se trouvait à l’infirmerie. Nous sommes donc allés les retrouver. Nous avons dû nous cacher dans l’ombre pour combattre des gardes, que nous avons réussi à torcher grâce à Dante. Ce dernier venait de sortir d’une capsule qui semblait le régénérer. J’y suis donc entrée, car je pissais le sang. Quand je suis sortie, je n’avais plus de vêtements, tout était cramé et les cadavres des gardes étaient des petits tas de cendre. Oups!
J’ai sorti ma tête dans l’embrasure de la porte et Dante m’a tendu un manteau de garde taché de sang. C’est mieux que rien! Plus loin sur notre chemin, il y avait plusieurs yeux qui patrouillaient dans le couloir. Dante et Kazumi m’ont alors regardée d’une drôle de façon.
-Quoi?
-Comment t’as fait pour tout faire cramer dans l’infirmerie?, m’a demandé Dante.
-J’en sais rien.
-Et quand tu étais avec moi?
-Je ne sais pas, je crois que j’étais en colère.
-Dante a alors fait la seule chose qu’il savait faire en présence d’une femme : il a commencé à déchirer mon linge, à me tripoter et à m’embrasser. Cela a eu pour seul résultat les coups de poing que je lui ai donné en réponse à ses attouchements. Je me suis alors souvenue que ma curse ne prenait effet que par contact physique. J’ai donc enlevé mon manteau et je suis allée hugger Dante.
-Je pensais que tu me détestais, mais je t’aime bien aussi.
-Just hug me, you idiot!
Il m’a serrée contre lui et j’ai pris feu.
-Tu peux le lâcher maintenant.
-Je dois vraiment le lâcher Kazumi?
-Ne t’inquiète pas, on aura d’autres occasions de le tuer plus tard.
Je me suis avancée dans le couloir et tous les yeux ont cramé à mon approche. Malheureusement, j’étais toujours en feu.
-Comment on t’arrête?, m’a demandé Kazumi.
-Je ne sais pas.
-Ça ne te tentait pas d’apprendre à contrôler tes pouvoirs avant de t’en servir?, a-t-elle continué.
(Va chier! Ce n’est pas contrôlable!)
-Tantôt tu étais en colère, a commencé Dante. Il faudrait que tu sois dégoûtée. Qu’est-ce qui te dégoûte?
-Euh… toi.
Dante m’a alors gratifiée d’un french kiss, contre lequel il a reçu mon poing en remerciement, mais ça a eu l’effet voulu.
Nous nous sommes ensuite séparés, Kazumi restant derrière pour torcher les ennemis qui restaient avec son feu et Dante et moi allant explorer un autre couloir. Malheureusement (ou heureusement), Dante s’est fait complètement juté et je me suis retrouvée seule contre trois gardes. Avec ma tendance à toucher les murs au lieu de mes ennemis, j’ai décidé d’essayer de séduire les gardes. Si ça marchait, je n’aurais qu’à les cramer. Quand ils se sont approchés, ils se sont transformés en rats (à grosseur d’humain). Merde! Ils se sont alors faits pulvériser par derrière par des flammes mauves : c’était Dante, qui était littéralement revenue d’entre les morts. That was cool. Quand Kazumi nous a rejoints, nous avons finalement pénétré dans la salle qui contrôlait les yeux. Qu cours d’un dur combat au cours duquel j’ai encore dû hugger Dante et l’embrasser, nous avons réussi à détruire le mécanisme de contrôle des yeux.
Après nous être changés (j’ai pris soin de camoufler ma marque), nous sommes sortis à l’extérieur, où Kazumi m’a demandé de remplir ma part du marché. Cette fille a peut-être des techniques de combat vraiment nice, extrêmement sanglantes, mais vraiment nice, elle n’est pas bien du tout dans sa tête. Dante nous a accompagnées, car il semblait déterminé à retrouver Kira (le petit copain de Kazumi), celui qui lui a fait la marque en forme de main qu’il avait sur la poitrine. Je dois avouer que ça ne me dérangeait pas vraiment. Dante a beau être un crétin de première, ses techniques de combat sont vraiment cool et j’aime son attitude relax, «je m’en fous» et «on va torcher du monde». Il m’intrigue et peut-être que, malgré ses lacunes très évidentes en matières de femmes… il me plaît un peu. Mais je vous interdis d’aller lui répéter! Sinon c’est vous que je crame! J’ai essayé d’en savoir plus sur lui au cours du voyage, mais ses réponses étaient presque faites de monosyllabes. J’ai même dû lui courir après pour qu’il réponde à mon «bonne nuit».
Une semaine plus tard, nous sommes arrivés à la cité de En. Après avoir pointé sa maison à Kazumi, je suis partie de mon côté. Je n’avais pas particulièrement envie de rester en ville, mais je devais m’acheter de l’équipement avant de repartir. Je me suis donc rendue dans un magasin et quand j’ai demandé au vendeur combien ça coûtait, il m’a dit que c’était gratuit, «avec les compliments de John». De quessé?
-John est mort.
-Il allait très bien quand je l’ai vu le mois passé.
-Vous devez faire erreur.
Il m’a alors donné une très bonne description de mon fiancé et m’a tendu une carte, avec un endroit encerclé dessus, pour aller à l’île aux Déesses. J’ai pris la carte et je suis partie. Je sais que John est mort, j’étais là, c’est moi qui l’a fait cramé. C’est ce que ma tête me dit, mais un petite partie de mon cœur me dit «et si jamais..». Je sais que c’est idiot de penser ça, mais j’ai assez aimé cet homme pour prendre le risque de me rendre à cette île, même s’il s’agissait sans doute d’un piège. Le premier homme à qui j’ai parlé, un vendeur qui semblait un peu attardé, Muerte, m’a demandé 75 po pour me rendre à l’île. (Fucke you!) Le deuxième me demandait 25 po, mais j’ai réussi à m’avoir une place gratuite. Le départ était pour le lendemain matin à 8h30.
Je suis allée me louer une chambre dans une auberge et je suis allée me promener. J’ai fini par croiser Dante, seul (yé!).
-Salut!
-Tiens, fille #1!
-J’ai un nom!
-C’est ça, fille #1. Et l’autre c’est fille #2.
-Je suis fille #1, c’est bien.
-Dis-toi qu’il y a encore de la place pour fille #0.
-(Crétin) Tu vas où?
-Je dois aller voir quelqu’un, le type à cause de qui j’ai passé deux ans en prison.
-Je peux venir avec toi?
-Ok.
Au bar, j’ai essayé de faire la conversation, mais il m’a dit qu’il n’était pas intéressé par les elfes (ils sentent les arbres, petite poitrine…). Quelles raisons de merde est-ce que c’est ça? L’homme que Dante cherchait est ensuite arrivé, accompagné de plusieurs ninjas-assassins. Ils ont voulu emmener Dante.
-Tu veux faire ça de la façon facile ou difficile?, m’a-t-il demandé.
-Facile.
-Vous permettez que j’embrasse ma compagne une dernière fois?
Il m’a donc embrassée et a appuyé son doigt sur le point sensible au creux de mon dos. L’effet a été instantané : j’ai ressenti des frissons du haut en bas de mon corps et tout a commencé à cramer autour de moi. Peu après, tout le monde est mort et Dante a utilisé la même technique pour m’enlever mon feu (he’s good… but don’t tell him!). Comme le plafond menaçait de s’écrouler sur nos têtes, Dante a utilisé ses pouvoirs pour le retenir afin que je puisse sortir. Une fois dehors, quelqu’un m’a tendu une cape pour que je me couvre, mais des gardes ont malheureusement quand même vu ma marque et m’ont gentiment priée (avec leurs arbalètes) de quitter la ville. Je ne voulais pas partir avant que Dante ne soit sortis des décombres, mais je n’ai pas eu le choix.
Qui m’attendait au coin de la rue? Dante.
-Tu ne pouvais pas te montrer avant? Je m’inquiétais!
-Tu sais bien que je ne peux pas mourir.
(Ça ne change rien au fait que je me suis inq… je n’ai rien dit)
Je l’ai accompagné dans un autre bar, où il a bien évidemment déclenché une autre bagarre. Il a ensuite suivi la salope, pardon la serveuse au double d dans une autre pièce pour qu’elle… soigne ses blessures.
Moi, je suis restée là à poiroter comme une idiote après un type qui était en train de s’en taper une autre. Qu’est-ce que je fous ici? Je vaux mieux que ça! Peut-être que je restais parce que je le trouvais vraiment cool ou que j’espérais être capable de le faire changer d’avis sur les elfes. J’étais en train de débattre sur la question quand une petite voix dans ma tête m’a dit : Tu perds ton temps! Tu sais très bien comment ça va finir : tu vas te rapprocher de lui et pouf! Petit tas de cendre! Tu ne veux pas que ça arrive, n’est-ce pas? Je ne l’avouerais jamais à Dante ou à qui que ce soit, mais c’était bien la seule chose qui me faisait véritablement peur, encore plus que En, j’avais une peur bleue de m’attacher à nouveau à quelqu’un et de le perdre. Mais vu que Dante semblait immunisé à mon feu, mais si jamais nous nous rapprocherions, ça n’arriverait pas nécessairement. Étais-je vraiment prête à prendre cette chance? Avant que je réponde à la question, Dante est revenu. C’était peut-être la seule occasion que j’aurais de me trouver seule avec lui, alors j’ai fait la chose la plus stupide que je pouvais faire : je me suis soûlée pour me donner le courage de tenter un rapprochement. Jamais je en ferais ça en temps normal, mais pour une fois, j’avais envie de tout oublier : En, ma curse, tout, pour me rappeler un bref instant ce que c’était de vivre. J’espère seulement que l’alcool ne me fera pas faire des conneries…
On m’a expédiée dans une des ces cellules où avaient lieu les «accouplements». Un homme aux cheveux mauves (assez mignon) s’y trouvait déjà, Dante. Quand j’ai refusé de procéder de procéder de mon plein gré. Il a arraché mes vêtements et m’a plaquée au sol. En me débattant, j’ai vu le mobilier commencer à prendre en feu. J’ai alors serré Dante contre moi le plus près possible et comme de fait, il a pris feu aussi, mais un instant plus tard, il soufflait sur le feu qui s’éteignait aussitôt. Quoi? Mon feu n’a aucun effet sur lui? Il m’a saisi par le cou et m’a replaquée au sol. Quand j’ai continué à me débattre, il m’a asséné un coup de poing qui m’a fait tomber dans les pommes.
Je me suis réveillée à l’infirmerie avec une affreuse douleur à la mâchoire. La femme médecin qui s’occupait de moi s’appelait Sor Dine (ou Sardine si vous préférez). Après qu’elle m’ait donné un habit de prisonnier, je suis allée me promener. Les «yeux gardiens» survolant constamment l’endroit, il était impossible de partir. J’ai alors croisé Roadkill, un rat qui parlait. Il cherchait Sardine et avait reniflé son odeur sur moi. Quand j’ai vu qu’il ne pouvait me payer pour mon aide, je l’ai envoyé balader et je suis partie (Je ne travaille pas pour rien!) Je suis retournée à ma chambre où j’ai eu la brillante idée d’essayer de faire flamber mes meubles : j’en ai été quitte pour un choc électrique qui m’a paralysée pendant au moins une heure.
Quand j’ai repris mes esprits, j’ai décidé de retourner me promener et quand j’ai ouvert la porte, Roadkill était là. Je m’apprêtais à le kicker, quand il m’a dit qu’il pourrait me faire sortir. Je l’ai donc amené à Sardine, qui se trouvait avec une dénommée Kazumi. Quand cette dernière a appris que je savais où se trouvait la maison de En, elle a accepté que je vienne avec eux. En échange, je la conduirais jusqu’à En. Aller voir en? Elle est pas bien!! J’ai accepté, mais avec la ferme intention de me pousser à la première occasion venue une fois qu’on serait à l’extérieur de la prison.
Après avoir rencontré notre contact, il a été convenu que nous nous retrouverions le lendemain soir pour nous échapper. En retournant à nos chambres, un dénommé Kira (qui semblait bien connaître Kazumi) est apparu de nulle part. J’ai aidé Kazumi à le mettre sur son lit et comme ils avaient l’air de vouloir être seuls (je crois que c’est son petit ami) je suis partie. Peu après m’être couchée, j’ai entendu un gros boum et puis des cris et des gémissements (pas poussés par la douleur, je vous laisse deviner) qui m’ont tenu éveillée pratiquement toute la nuit.
Le lendemain soir, nous nous sommes rendus au lieu de rendez-vous, où nous attendaient Roadkill et Dante. Non, pas lui! Il n’avait pas l’air enchanté de ma présence, mais comme je n’avais aucune intention de partir, il a dû faire avec. Il nous a donné à Kazumi, Roadkill et moi une boucle d’oreille magique pour que nous soyons toujours en contact les uns avec les autres. Nous avons ensuite fait explose le mur et au lieu de nous retrouver dans la salle qui contrôlait les yeux, nous sommes arrivés… en plain hiver? Nous avons couru jusqu’à une bâtisse visible au loin, car des créatures sous la neige tentaient de nous attaquer.
À l’intérieur, Dante m’a trouvé une dague et une arbalète pour que je puisse me défendre. Plus le temps passait et plus je devenais blanche tellement j’avais froid. Kazumi m’a alors prêté son manteau, mais comme j’avais encore très froid, Dante m’a prêté le sien. Il s’est retrouvé torse nu et j’ai vu que son corps portait plusieurs cicatrices et une brûlure en forme de main sur la poitrine. Quand je l’ai interrogé sur le sujet, il m’a répondu que c’était une marque de naissance. Yeah, right! Moi aussi j’ai une marque de naissance dans ce genre-là sur l’épaule! Kazumi et moi sommes ensuite parties d’un côté par un conduit d’aération et Dante et Roadkill par un autre chemin. Après être passées au travers (miraculeusement) de plusieurs pièges, Roadkill nous a dit que Dante était blessé et qu’il se trouvait à l’infirmerie. Nous sommes donc allés les retrouver. Nous avons dû nous cacher dans l’ombre pour combattre des gardes, que nous avons réussi à torcher grâce à Dante. Ce dernier venait de sortir d’une capsule qui semblait le régénérer. J’y suis donc entrée, car je pissais le sang. Quand je suis sortie, je n’avais plus de vêtements, tout était cramé et les cadavres des gardes étaient des petits tas de cendre. Oups!
J’ai sorti ma tête dans l’embrasure de la porte et Dante m’a tendu un manteau de garde taché de sang. C’est mieux que rien! Plus loin sur notre chemin, il y avait plusieurs yeux qui patrouillaient dans le couloir. Dante et Kazumi m’ont alors regardée d’une drôle de façon.
-Quoi?
-Comment t’as fait pour tout faire cramer dans l’infirmerie?, m’a demandé Dante.
-J’en sais rien.
-Et quand tu étais avec moi?
-Je ne sais pas, je crois que j’étais en colère.
-Dante a alors fait la seule chose qu’il savait faire en présence d’une femme : il a commencé à déchirer mon linge, à me tripoter et à m’embrasser. Cela a eu pour seul résultat les coups de poing que je lui ai donné en réponse à ses attouchements. Je me suis alors souvenue que ma curse ne prenait effet que par contact physique. J’ai donc enlevé mon manteau et je suis allée hugger Dante.
-Je pensais que tu me détestais, mais je t’aime bien aussi.
-Just hug me, you idiot!
Il m’a serrée contre lui et j’ai pris feu.
-Tu peux le lâcher maintenant.
-Je dois vraiment le lâcher Kazumi?
-Ne t’inquiète pas, on aura d’autres occasions de le tuer plus tard.
Je me suis avancée dans le couloir et tous les yeux ont cramé à mon approche. Malheureusement, j’étais toujours en feu.
-Comment on t’arrête?, m’a demandé Kazumi.
-Je ne sais pas.
-Ça ne te tentait pas d’apprendre à contrôler tes pouvoirs avant de t’en servir?, a-t-elle continué.
(Va chier! Ce n’est pas contrôlable!)
-Tantôt tu étais en colère, a commencé Dante. Il faudrait que tu sois dégoûtée. Qu’est-ce qui te dégoûte?
-Euh… toi.
Dante m’a alors gratifiée d’un french kiss, contre lequel il a reçu mon poing en remerciement, mais ça a eu l’effet voulu.
Nous nous sommes ensuite séparés, Kazumi restant derrière pour torcher les ennemis qui restaient avec son feu et Dante et moi allant explorer un autre couloir. Malheureusement (ou heureusement), Dante s’est fait complètement juté et je me suis retrouvée seule contre trois gardes. Avec ma tendance à toucher les murs au lieu de mes ennemis, j’ai décidé d’essayer de séduire les gardes. Si ça marchait, je n’aurais qu’à les cramer. Quand ils se sont approchés, ils se sont transformés en rats (à grosseur d’humain). Merde! Ils se sont alors faits pulvériser par derrière par des flammes mauves : c’était Dante, qui était littéralement revenue d’entre les morts. That was cool. Quand Kazumi nous a rejoints, nous avons finalement pénétré dans la salle qui contrôlait les yeux. Qu cours d’un dur combat au cours duquel j’ai encore dû hugger Dante et l’embrasser, nous avons réussi à détruire le mécanisme de contrôle des yeux.
Après nous être changés (j’ai pris soin de camoufler ma marque), nous sommes sortis à l’extérieur, où Kazumi m’a demandé de remplir ma part du marché. Cette fille a peut-être des techniques de combat vraiment nice, extrêmement sanglantes, mais vraiment nice, elle n’est pas bien du tout dans sa tête. Dante nous a accompagnées, car il semblait déterminé à retrouver Kira (le petit copain de Kazumi), celui qui lui a fait la marque en forme de main qu’il avait sur la poitrine. Je dois avouer que ça ne me dérangeait pas vraiment. Dante a beau être un crétin de première, ses techniques de combat sont vraiment cool et j’aime son attitude relax, «je m’en fous» et «on va torcher du monde». Il m’intrigue et peut-être que, malgré ses lacunes très évidentes en matières de femmes… il me plaît un peu. Mais je vous interdis d’aller lui répéter! Sinon c’est vous que je crame! J’ai essayé d’en savoir plus sur lui au cours du voyage, mais ses réponses étaient presque faites de monosyllabes. J’ai même dû lui courir après pour qu’il réponde à mon «bonne nuit».
Une semaine plus tard, nous sommes arrivés à la cité de En. Après avoir pointé sa maison à Kazumi, je suis partie de mon côté. Je n’avais pas particulièrement envie de rester en ville, mais je devais m’acheter de l’équipement avant de repartir. Je me suis donc rendue dans un magasin et quand j’ai demandé au vendeur combien ça coûtait, il m’a dit que c’était gratuit, «avec les compliments de John». De quessé?
-John est mort.
-Il allait très bien quand je l’ai vu le mois passé.
-Vous devez faire erreur.
Il m’a alors donné une très bonne description de mon fiancé et m’a tendu une carte, avec un endroit encerclé dessus, pour aller à l’île aux Déesses. J’ai pris la carte et je suis partie. Je sais que John est mort, j’étais là, c’est moi qui l’a fait cramé. C’est ce que ma tête me dit, mais un petite partie de mon cœur me dit «et si jamais..». Je sais que c’est idiot de penser ça, mais j’ai assez aimé cet homme pour prendre le risque de me rendre à cette île, même s’il s’agissait sans doute d’un piège. Le premier homme à qui j’ai parlé, un vendeur qui semblait un peu attardé, Muerte, m’a demandé 75 po pour me rendre à l’île. (Fucke you!) Le deuxième me demandait 25 po, mais j’ai réussi à m’avoir une place gratuite. Le départ était pour le lendemain matin à 8h30.
Je suis allée me louer une chambre dans une auberge et je suis allée me promener. J’ai fini par croiser Dante, seul (yé!).
-Salut!
-Tiens, fille #1!
-J’ai un nom!
-C’est ça, fille #1. Et l’autre c’est fille #2.
-Je suis fille #1, c’est bien.
-Dis-toi qu’il y a encore de la place pour fille #0.
-(Crétin) Tu vas où?
-Je dois aller voir quelqu’un, le type à cause de qui j’ai passé deux ans en prison.
-Je peux venir avec toi?
-Ok.
Au bar, j’ai essayé de faire la conversation, mais il m’a dit qu’il n’était pas intéressé par les elfes (ils sentent les arbres, petite poitrine…). Quelles raisons de merde est-ce que c’est ça? L’homme que Dante cherchait est ensuite arrivé, accompagné de plusieurs ninjas-assassins. Ils ont voulu emmener Dante.
-Tu veux faire ça de la façon facile ou difficile?, m’a-t-il demandé.
-Facile.
-Vous permettez que j’embrasse ma compagne une dernière fois?
Il m’a donc embrassée et a appuyé son doigt sur le point sensible au creux de mon dos. L’effet a été instantané : j’ai ressenti des frissons du haut en bas de mon corps et tout a commencé à cramer autour de moi. Peu après, tout le monde est mort et Dante a utilisé la même technique pour m’enlever mon feu (he’s good… but don’t tell him!). Comme le plafond menaçait de s’écrouler sur nos têtes, Dante a utilisé ses pouvoirs pour le retenir afin que je puisse sortir. Une fois dehors, quelqu’un m’a tendu une cape pour que je me couvre, mais des gardes ont malheureusement quand même vu ma marque et m’ont gentiment priée (avec leurs arbalètes) de quitter la ville. Je ne voulais pas partir avant que Dante ne soit sortis des décombres, mais je n’ai pas eu le choix.
Qui m’attendait au coin de la rue? Dante.
-Tu ne pouvais pas te montrer avant? Je m’inquiétais!
-Tu sais bien que je ne peux pas mourir.
(Ça ne change rien au fait que je me suis inq… je n’ai rien dit)
Je l’ai accompagné dans un autre bar, où il a bien évidemment déclenché une autre bagarre. Il a ensuite suivi la salope, pardon la serveuse au double d dans une autre pièce pour qu’elle… soigne ses blessures.
Moi, je suis restée là à poiroter comme une idiote après un type qui était en train de s’en taper une autre. Qu’est-ce que je fous ici? Je vaux mieux que ça! Peut-être que je restais parce que je le trouvais vraiment cool ou que j’espérais être capable de le faire changer d’avis sur les elfes. J’étais en train de débattre sur la question quand une petite voix dans ma tête m’a dit : Tu perds ton temps! Tu sais très bien comment ça va finir : tu vas te rapprocher de lui et pouf! Petit tas de cendre! Tu ne veux pas que ça arrive, n’est-ce pas? Je ne l’avouerais jamais à Dante ou à qui que ce soit, mais c’était bien la seule chose qui me faisait véritablement peur, encore plus que En, j’avais une peur bleue de m’attacher à nouveau à quelqu’un et de le perdre. Mais vu que Dante semblait immunisé à mon feu, mais si jamais nous nous rapprocherions, ça n’arriverait pas nécessairement. Étais-je vraiment prête à prendre cette chance? Avant que je réponde à la question, Dante est revenu. C’était peut-être la seule occasion que j’aurais de me trouver seule avec lui, alors j’ai fait la chose la plus stupide que je pouvais faire : je me suis soûlée pour me donner le courage de tenter un rapprochement. Jamais je en ferais ça en temps normal, mais pour une fois, j’avais envie de tout oublier : En, ma curse, tout, pour me rappeler un bref instant ce que c’était de vivre. J’espère seulement que l’alcool ne me fera pas faire des conneries…
vendredi 7 juillet 2006
Raven: Passé
Je déteste les mages!!!! Surtout ce salopard de En!!! Tout a commencé quand j’ai accepté d’aller voler ce gant magique chez lui. Mes souvenirs sont vagues, non carrément inexistants de ce qui s’est passé une fois que j’ai pénétré dans sa demeure. Mais une semaine plus tard, je suis revenue à ma guilde avec ledit gant en ma possession. Je l’ai remis à ma boss et je suis allée rejoindre John. Pourquoi il fait aussi chaud ici? John se trouvait derrière le comptoir et faisait office de barman dans notre guilde qui avait toutes les allures d’une simple auberge. Il ne m’a pas vue arriver et c’est normal, car il était aveugle. Oui, aveugle. Je sais, vous avez envie de dire : Quoi? Un voleur aveugle? Je vous jure qu’il était pourtant doué… dans tous les domaines. J’ai pris quelques verres en sa compagnie et tout ce qu’il me servait était anormalement tiède. Peut-être que je couves quelque chose?
Nous sommes sortis dans un bar et en revenant à la guilde, John m’a dit qu’il était préférable qu’on aille chacun dans nos chambres.
-Jamais avant le mariage, tu comprends?
-Et toutes les fois d’avant, c’était quoi? Des hallucinations?
-Ça me fait penser, veux-tu m’épouser?
Il a alors sorti une magnifique bague de sa poche.
-Je te jure que je ne l’ai pas volée. Je l’ai achetée avec mes sous (qu’il avait sans doute volés!)
-Bien sûr que je veux t’épouser!!
Après qu’il m’ait passé la bague au doigt, je lui ai sauté au cou et nous avons ensuite passé une nuit passionnée (pas beaucoup de monde n’ont dormi à cause de nous).
Je me suis réveillée le lendemain avec une odeur de toasts brûlées qui me montait aux narines. Hein? Encore endormie, j’ai tendu la main vers John et j’ai senti quelque chose de dur comme du bois. J’ai ouvert les yeux et à la place de John il y avait un cadavre complètement calciné. En voyant la canne d’aveugle qui se trouvait à côté du lit, j’ai su qu’il s’agissait de John. Le cadavre s’est ensuite désintégré pour laisser place à un tas de cendre. En pleine panique et en larmes, je suis descendue en bas du lit pour m’adosser à un mur. J’ai alors remarqué que les murs et le plafond étaient noirs, comme s’il y avait eu un feu. Mais qu’est-ce qui s’est passé? Des amis de la guilde qui m’avaient entendue crier sont venus voir ce qui se passait, mais aussitôt entrés dans la pièce, ils se sont enflammés et pouf! Petits tas de cendre. Merde! J’ai essayé de prendre un quelconque bout de tissu pour me couvrir, mais tout ce que je touchais s’enflammait aussitôt. J’ai dons décidé de sortir de ma guilde, mais tout ce que je touchais (y compris les gens) prenait feu à mon contact. En désespoir de cause, j’ai décidé de sortir de la ville, mais je n’ai fait qu’aggraver les choses. À l’orée de la forêt, j’ai en effet pu constater que tout ce qui restait de la ville était les colonnes de fumée qui s’élevaient : tout avait été détruit et tout le monde était mort.
J’étais en train de pleurer quand j’ai entendu des pas venir vers moi. J’ai essayé de me cacher, mais l’homme n’a eu aucun mal à me trouver : C’était En. Après m’avoir tendu une robe pour me couvrir, il m’a traité de chapardeuse et m’a dit que pour me punir de lui avoir volé le gant (qu’il n’avait eu aucun mal à récupérer d’ailleurs) il m’avait cursé : à chaque fois que j’essaierais d’avoir un contact physique avec quelqu’un, cette personne prendrait feu.
-Si tu te demandes pourquoi je t’ai fait ça, je l’ai fait parce que je le pouvais. Au fait, félicitations pour le mariage. La date est fixée?
Ma bague n’était plus que du métal fondu sur ma peau et me rappellerait pour le restants de mes jours ce qui s’était passé. J’ai eu beau l’insulter et le frapper le plus fort que je pouvais, je n’ai pas réussi à lui faire perdre son calme ou à l’atteindre. J’ai ensuit senti une brûlure sur mon épaule droite : ma peau avait maintenant une marque en forme de flamme, qui ne me quitterait jamais plus, comme ma bague fondue sur mon doigt. En m’a ensuite dit que tous sauraient que j’avais eu maille à part avec lui et que je ne serais plus la bienvenue nulle part. Il est ensuit parti, après plusieurs «Connard!» et «Je vais te tuer espèce de salopard!» de ma part.
Les dix années qui ont suivi ont consisté à me cacher et a survivre, ce qui n’était pas facile quand tous ceux que j’essayais de voler prenaient en feu. J’ai fini par me faire rattraper par des mages, qui m’ont enfermée dans une prison pour gens altérés comme moi, car j’étais beaucoup trop dangereuse. C’est dans cette prison tordue, où ils accouplent les hommes et les femmes pour faire des enfants forts qui formeront plus tard la garde de l’archimage, que j’ai fait la connaissance du mystérieux (et surtout crétin) Dante. À suivre…
Je déteste les mages!!!! Surtout ce salopard de En!!! Tout a commencé quand j’ai accepté d’aller voler ce gant magique chez lui. Mes souvenirs sont vagues, non carrément inexistants de ce qui s’est passé une fois que j’ai pénétré dans sa demeure. Mais une semaine plus tard, je suis revenue à ma guilde avec ledit gant en ma possession. Je l’ai remis à ma boss et je suis allée rejoindre John. Pourquoi il fait aussi chaud ici? John se trouvait derrière le comptoir et faisait office de barman dans notre guilde qui avait toutes les allures d’une simple auberge. Il ne m’a pas vue arriver et c’est normal, car il était aveugle. Oui, aveugle. Je sais, vous avez envie de dire : Quoi? Un voleur aveugle? Je vous jure qu’il était pourtant doué… dans tous les domaines. J’ai pris quelques verres en sa compagnie et tout ce qu’il me servait était anormalement tiède. Peut-être que je couves quelque chose?
Nous sommes sortis dans un bar et en revenant à la guilde, John m’a dit qu’il était préférable qu’on aille chacun dans nos chambres.
-Jamais avant le mariage, tu comprends?
-Et toutes les fois d’avant, c’était quoi? Des hallucinations?
-Ça me fait penser, veux-tu m’épouser?
Il a alors sorti une magnifique bague de sa poche.
-Je te jure que je ne l’ai pas volée. Je l’ai achetée avec mes sous (qu’il avait sans doute volés!)
-Bien sûr que je veux t’épouser!!
Après qu’il m’ait passé la bague au doigt, je lui ai sauté au cou et nous avons ensuite passé une nuit passionnée (pas beaucoup de monde n’ont dormi à cause de nous).
Je me suis réveillée le lendemain avec une odeur de toasts brûlées qui me montait aux narines. Hein? Encore endormie, j’ai tendu la main vers John et j’ai senti quelque chose de dur comme du bois. J’ai ouvert les yeux et à la place de John il y avait un cadavre complètement calciné. En voyant la canne d’aveugle qui se trouvait à côté du lit, j’ai su qu’il s’agissait de John. Le cadavre s’est ensuite désintégré pour laisser place à un tas de cendre. En pleine panique et en larmes, je suis descendue en bas du lit pour m’adosser à un mur. J’ai alors remarqué que les murs et le plafond étaient noirs, comme s’il y avait eu un feu. Mais qu’est-ce qui s’est passé? Des amis de la guilde qui m’avaient entendue crier sont venus voir ce qui se passait, mais aussitôt entrés dans la pièce, ils se sont enflammés et pouf! Petits tas de cendre. Merde! J’ai essayé de prendre un quelconque bout de tissu pour me couvrir, mais tout ce que je touchais s’enflammait aussitôt. J’ai dons décidé de sortir de ma guilde, mais tout ce que je touchais (y compris les gens) prenait feu à mon contact. En désespoir de cause, j’ai décidé de sortir de la ville, mais je n’ai fait qu’aggraver les choses. À l’orée de la forêt, j’ai en effet pu constater que tout ce qui restait de la ville était les colonnes de fumée qui s’élevaient : tout avait été détruit et tout le monde était mort.
J’étais en train de pleurer quand j’ai entendu des pas venir vers moi. J’ai essayé de me cacher, mais l’homme n’a eu aucun mal à me trouver : C’était En. Après m’avoir tendu une robe pour me couvrir, il m’a traité de chapardeuse et m’a dit que pour me punir de lui avoir volé le gant (qu’il n’avait eu aucun mal à récupérer d’ailleurs) il m’avait cursé : à chaque fois que j’essaierais d’avoir un contact physique avec quelqu’un, cette personne prendrait feu.
-Si tu te demandes pourquoi je t’ai fait ça, je l’ai fait parce que je le pouvais. Au fait, félicitations pour le mariage. La date est fixée?
Ma bague n’était plus que du métal fondu sur ma peau et me rappellerait pour le restants de mes jours ce qui s’était passé. J’ai eu beau l’insulter et le frapper le plus fort que je pouvais, je n’ai pas réussi à lui faire perdre son calme ou à l’atteindre. J’ai ensuit senti une brûlure sur mon épaule droite : ma peau avait maintenant une marque en forme de flamme, qui ne me quitterait jamais plus, comme ma bague fondue sur mon doigt. En m’a ensuite dit que tous sauraient que j’avais eu maille à part avec lui et que je ne serais plus la bienvenue nulle part. Il est ensuit parti, après plusieurs «Connard!» et «Je vais te tuer espèce de salopard!» de ma part.
Les dix années qui ont suivi ont consisté à me cacher et a survivre, ce qui n’était pas facile quand tous ceux que j’essayais de voler prenaient en feu. J’ai fini par me faire rattraper par des mages, qui m’ont enfermée dans une prison pour gens altérés comme moi, car j’étais beaucoup trop dangereuse. C’est dans cette prison tordue, où ils accouplent les hommes et les femmes pour faire des enfants forts qui formeront plus tard la garde de l’archimage, que j’ai fait la connaissance du mystérieux (et surtout crétin) Dante. À suivre…
jeudi 6 juillet 2006
Pourquoi moi? Oui, nous étions bien arrives à Unibok, mais les choses n’auguraient pas bien. D’abord, aucune trace de mon fils ou du crétin de frère de Quentin qui l’avait enlevé. Ensuite, Laguna se retrouve soûle morte en train de baver sur le comptoir. Et que dire de ce crétin de Ken, dont les penchants sont très discutables et dont l’intelligence semble encore plus basse que celle d’Ariste? N’oublions surtout pas Homuro, ce guerrier pyromane qui a osé traiter mon mari d’incompétent et dont le talent en tact vole aussi haut que l’intelligence de Ken? Il a même essayé de vendre Rika à l’aubergiste pour ne pas avoir à payer sa chambre et son repas! Aerin, la sœur d’Ariste, est vraiment mignonne, du vrai schling ambulant. Elle est baveuse, mais seulement avec Jillian, alors ça va. Quentin, le petit demi-elfe blond, est gentil, mais je sens qu’il faut que j’élabore dès maintenant des plans pour le mettre hors d’état de nuire le jour où nous rencontrerons son frère. Je me contrefiche des motifs qui l’ont poussé à kidnapper mon fils, parce que je vous jure que le jour où je vais le retrouver, rien ni personne ne m’empêchera de lui sauter dessus à pieds joints jusqu’à ce qu’il soit devenu du jus! Torin et Rika sont les deux soldats à qui Nakago, mon mari, a demandé de me protéger. Leur ordre de mission était d’ailleurs «Protéger Dame Lilianna sinon je vous bute». Le premier a de très bonnes manières et la deuxième pas trop de classe, mais ils sont efficaces. Le plus normal du groupe me semble maintenant Omaley, la chat elfique qui parle et qui a un ego assez grand. Ma fille s’y est beaucoup attachée, alors je dois veiller sur lui. Jillian, Julius et Bryan, tous trois pris dans le même corps, doivent être légèrement perturbés en ce moment, alors je ne les compte pas dans la normalité. Surtout que Laguna s’est réveillée toute nue aux côtés de Bryan ce matin. Qu’en dira Julius?
C’est avec cette équipe de choc que je dois aller retrouver mon fils. En plus, ils veulent aller à Arcadia pour retrouver ce Kazé, qui est aussi l’ami de Ken. Parti comme c’est là, je ne retournerai pas chez moi avant des mois. J’veux pas aller à Arcadia!!! Nakago et Kira me manque déjà terriblement et Nakago soit être fou d’inquiétude. Quand nous sommes arrivés en ville, je suis allée à la caserne des soldats en espérant qu’ils pourraient m’aider, mais tout ce que j’ai appris c’est que le frère de Quentin a détruit une partie de la ville deux mois auparavant. Et aussi que Nakago étai toujours connu comme un psychopathe en puissance qui avait détruit des villages il y a dix ans. J’espère que personne n’y a porté attention et qu’il m’ont cru quand j’ai dit qu’il s’agissait d’un autre homme. J’ai aussi tenté de tisser des liens avec Omaley, pour essayer de me faire pardonner les mauvais traitements que nous lui avons infligés. Je ne sais toujours pas quoi penser de lui, mais j’aimerais bien me forger un opinion définitive, ne serait-ce que pour Kira. Omaley s’est montré sceptique, mais il y a de l’espoir. De retour à l’auberge, nous avons vu des cadavres un peu partout. Bryan (qui a eu le plaisir de se faire réveiller par un french kiss de Ken) et Quentin étaient blessés. Aucune trace d’Aerin ou de Laguna. L’aubergiste nous a appris que les voleurs s’étaient introduits par la cave. Nous nous sommes donc lancés à leur poursuite, pour aboutir dans un repaire de vendeurs d’esclaves. Pour réussir à passer inaperçus, Rika, moi et… Bryan nous nous sommes faits passer pour des filles qui venaient de se faire capturer (Bryan était vraiment belle! Trop mignon avec le ruban dans ses cheveux!). Nous sommes arrivés dans une grande salle avec pleins de cages avec des enfants ou des femmes dedans. Après une retentissante explosion, j’ai senti mon cœur se soulever et je suis allée vomir dans un coin. Je sais, ce n’est pas le moment, mais je n’y peux rien! Quand les gens furent sortis des cages et que tout le monde fut réuni, le plafond a commencé à s’effondrer. Torin m’a pris dans ses bras et nous sommes retournés à l’auberge par le même chemin. Les hommes se sont ensuit affairés à réparer les dégâts. Quant à moi, j’ai eu une soudaine envie de… biscuit trempés dans du jus de fruits. C’est ce que j’ai mangé en compagnie d’Omaley, qui dégustait un bol de lait. C’est là que nous avons assisté à la spectaculaire transformation de Ken, qui est passé de super pas de classe à super raffiné. Il nous a dit qu’un mage l’avait cursé et aussi que son amie Kazé avait trouvé un moyen d’arrêter la guerre avec… des roches? Hein? Pour ces deux raisons, il devait absolument retourner à Arcadia. Comprenant que je ne m’en sortirais pas, , pendant que Rika allait essayer de nous trouver un airship pour nous rendre à Arcadia, j’ai décidé d’écrire une lettre à Nakago, car je ne serais sans doute pas de retour à la maison avant des mois. Eh merde! Ce n’est pas tout de suite qu’on va pouvoir commencer à travailler activement pour avoir un troisième enfant!
Yéé! Un blog! Je ne prévoyais pas du tout d'en avoir un, mais le blog de Juju (il se reconnaitra) m'a inspiré. Mon blog va surtout servir à publier des résumés de mes games de Donjon, du dimanche, du lundi et du mardi. Pour ceux qui se demandent le pourquoi du comment de mon titre, pute story, c'est en rapport avec Lilianna, mon perso des games de dimanche et mardi(qui est 10 ans plus tard par rapport à la game de dimanche), qui était une pute. Vive Donjon!!!
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