mercredi 27 juin 2007

Passionate reunion

Suite du post. Ce qui est en rouge est ce que j'ai rajouté.

J’ai couru jusqu’à ma chambre et je m’y suis enfermée en claquant la porte. Au moins, ici j’aurai la paix. J’ai commencé à marcher dans ma chambre en essayant de me calmer. Cet homme me rend complètement folle, et pas dans le bon sens! J’espère seulement que j’ai été assez claire et qu’il aura compris que «non» veut bien dire non et pas «Oui, je te veux». Le connaissant, ça m’étonnerait qu’il abandonne aussi facilement. Faites que je me trompe! La porte s’est ouverte avec grands éclats et une personne est entré en la claquant derrière elle. Sans même regarder, je savais que c’était lui.
-Il faut qu’on parle, m’a-t-il dit.
-…Parler de quoi? Je t’ai déjà dit tout ce que je voulais! Nous n’avons plus rien à nous dire!
-Moi je n’ai rien dit! Tu t’es contentée de parler sans me laisser placer un mot! Je…
-Pourquoi je te laisserais placer un mot? Pour que tu me mentes encore? Pour que tu me sortes encore des belles paroles? Non, plus jamais!
-Laisse-moi au moins t’expliquer!
-M’expliquer quoi?!
-J’étais soûl et…
-Et tu penses que le fait d’être soûl t’excuse?!
-J’étais soûl quand j’ai écrit ça… Ça ne s’est pas passé comme ça…
-Et je suis censée te croire sur parole?!
-Tu penses vraiment que je suis le genre d’homme à agir comme ça?
-…Je ne sais pas… Je ne sais plus… Et honnêtement, je n’ai plus envie de me casser la tête avec toutes ces histoires. Nous deux c’est terminé, pour de bon.
-You don’t mean that, not when you still love me.
-…Sorry to disappoint you, but those feelings died a long time ago.
-No, they didn’t. You still love me… And I love you too.

-…Quoi? De toutes les conneries que tu m’as dites, ça c’est la pire!
-Ce n’est pas une connerie, c’est la vérité. Je t…
-Arrête! Arrête! Tu ignores même le sens de ce mot!
-Pourquoi tu ne me crois pas?
-…J’ai espéré pendant longtemps que tu me le dises, mais plus maintenant. Tu dis seulement ce qui t’arranges quand ça t’arrange.
-Écoute…
-Non, plus jamais je ne t’écouterai… Please just go and leave me alone.
-Alright, I will leave and never bother you again… But at one condition…
-Huh?
-Tell me that you don’t love me anymore.
-What? I just…


Il ne m’a pas laissé finir ma phrase et s’est dangereusement approché de moi.
-Qu’est-ce que tu fais? lui aie-je demandé en reculant vers le mur.
-Si tu n’éprouves vraiment plus rien pour moi, a-t-il commencé en continuant d’avancer vers moi, la distance ne devrait pas te déranger, n’est-ce pas?
-Euh…
Je ne savais pas quoi répondre, alors j’ai continué de reculer pour m’éloigner de lui. Quand je me suis retrouvée acculée dos au mur, j’ai placé mes mains devant moi pour l’empêcher de s’approcher trop près. Il ne s’est arrêté que lorsque nos fronts se sont presque touchés. J’ai senti mon cœur commencer à battre de plus en plus rapidement. Je n’aimais qu’il soit aussi près de moi, car je ne voulais pas lui donner raison.
But you want to, don’t you? Shut up voice!
-Éloigne-toi de moi, lui aie-je demandé.
-J’ai dit que je le ferais, mais tu dois répondre à ma question avant : dis-moi que tu ne m’aimes plus.
-…Je ne t’aime plus, lui aie-je répondu en gardant les yeux baissés.
-Es-tu capable de me le dire en me regardant dans les yeux?
(…I can do this, I have to do this. But you don’t want to, you want to give in… Shut up voice!)
Lentement, j’ai levé les yeux vers lui.
-Je ne t’aime plus.
-Je ne te crois pas, m’a-t-il répondu en m’acculant encore plus au mur.
Mon cœur battait de plus en plus vite. Dis quelque chose! Vite, dis quelque chose!
-…I don’t care if you believe me or not. I gave you my answer. Now, leave me alone!

J’ai voulu le repousser, mais au moment où j’ai poussé sur son torse avec mes mains pour le repousser, il m’a agrippée par les poignets et m’a plaquée contre le mur. Avant que je ne puisse protester, il m’a brusquement embrassée. Ça m’a tellement prise par surprise, que pendant une seconde ou deux, je n’ai pas réagi. Quand je me suis remise du choc, j’ai commencé à me débattre. J’ai essayé d’échapper à son emprise, de détourner la tête pour qu’il cesse de m’embrasser, mais il était trop fort. Plus je me débattais et plus il se collait contre moi. Je ne pouvais plus bouger du tout. Lui continuait à me gratifier d’un monumental french kiss et ne semblait pas près d’arrêter, du moins pas avant que je n’y réponde. Moi , je ne voulais pas y répondre. Pas question que j’y réponde!
Mais tu as envie d’y répondre…
Shut up voice!
Non, je ne vais pas me taire, parce que c’est la vérité. Tu as envie de répondre à son baiser…Penses-y… Laisser vos souffles et vos langues se mêler comme autrefois… C’était si bon, n’est-ce pas…?
Oui… Non! Je veux dire non!

Arrête de nier la vérité. Tu as envie de lui… Et tu sais qu’il te veut…
Mais il ne m’aime pas…
Il a dit qu’il t’aimait, alors pourquoi ne peux-tu pas le croire?
Je n’ai plus envie de souffrir.
Mais il te dit peut-être la vérité.
Je n’ai pas envie de prendre cette chance.
Bullshit! Tu sais que tu en as envie… Parce que malgré tout ce qui s’est passé, tu n’as jamais réussi à l’oublier… Tu ne veux pas l’oublier… Tu l’aimes…
Non…
Oui… Succombes… Et il y a si longtemps que tu n’as pas connu ça…Donne-toi à lui, comme jadis… C’était si bon n’est-ce pas?
Oui… Et ça me manque…


Plus je «discutais avec moi-même» et plus je me sentais faiblir. Je ne voulais pas être faible. J’aurais voulu le repousser et lui péter royalement la gueule, mais j’étais incapable de bouger. Au fond de moi, je savais que la «voix de ma conscience» avait raison : j’avais toujours envie de lui, je n’avais jamais cessé de le vouloir et j’avais désespérément envie de croire qu’il disait la vérité quand il me disait qu’il m’aimait. Peut-être que ça pourrait marcher cette fois-ci… Il y avait toujours une partie censée en moi, mais la partie «passion» était maintenant omniprésente et j’étais incapable de penser rationnellement. Doucement, mes lèvres se sont ouvertes pour répondre à son baiser. Dès qu’il l’a senti, il s’est fait un peu plus pressant. Ses mains ont lâché mes poignets et sont remontées jusqu’à mes mains. Je les avais refermées depuis le début, mais dès que j’ai senti ses doigts, mes poings se sont ouverts. Nos doigts se sont entrecroisés et se sont refermés les uns sur les autres. Mon cœur se débattait toujours dans ma poitrine, mais pas de nervosité, plutôt d’envie. Il y avait effectivement longtemps que je n’avais pas connu un tel sentiment d’exaltation, de désir, de passion…

Je ne sais pas combien de temps nous nous sommes embrassés. Deux minutes? Peut-être. Une éternité? Probablement. Je m’en fichais. Tout ce que je voulais, c’était que ça ne s’arrête jamais. Je sentais la chaleur se dégager de son corps et se joindre à la mienne et ça ne faisait que me donner encore plus envie de lui. Je te veux, je te veux tellement… Il a continué à m’embrasser jusqu’à ce je sente mes genoux faiblir. Il a à ce moment-là lâché mes mains pour me soutenir par les épaules et éviter que je ne m’écroule. Peu de temps après, lentement, très lentement, ses lèvres ont quitté les miennes et tandis que je reprenais mon souffle, il a planté son regard dans le mien.
-Oseras-tu maintenant me dire encore que tu ne m’aimes plus? m’a-t-il murmuré.
(Dur retour à la réalité. Qu’est-ce que j’ai fait? Je suis trop conne d’avoir succombé aussi facilement! Il ne faut pas que je retombe dans ses bras, ça ne peut que mal se terminer!)


Je savais que j’aurais l’air pathétique, mais j’ai fait la seule chose que je pouvais faire en ces circonstances : je l’ai repoussé de toutes mes forces.
-Ce qui vient de se passer, c’était une erreur! lui aie-je crié. Ça n’aurait jamais dû arriver!
-Et c’est pour ça que tu as répondu à mon baiser…?
-…Je ne nierai pas que je suis faible, mais nous deux c’est terminé! Fais-toi une raison!
-C’est ce que tu m’as dit la dernière fois et tu te souviens comment ça s’est terminé…?

Sa main qui entourait mon cou était maintenant passée dans mon dos et un doigt à la fois, descendait le plus tranquillement du monde vers mon point sensible.

Je me suis sentie rougir au souvenir de cette nuit des plus torrides que nous avions passé ensemble.
-À ce que je vois, a-t-il continué, tu t’en souviens aussi…
-Je…Je…
-Oui…?
-…Ça aussi c’était une erreur! Alors respecte donc ma volonté et ne m’embête plus!
Je l’ai repoussé sur le côté et je me suis dirigé vers la fenêtre. Un peu d’air me ferait le plus grand bien. Il ne m’a pas laissée aller bien loin. J’ai à peine fait deux pas qu’il m’avait entourée de ses bras et me retenait contre lui pour m’empêcher de partir.
-Ça suffit! Lâche-moi! lui aie-je demandé.
-Non, m’a-t-il murmuré à l’oreille.
-Tu ignores donc totalement le sens du mot «respect»?!
-Pourquoi est-ce que j’écouterais ce que tu me demandes? Alors que je sais très bien que ça va à l’encontre de tes véritables désirs…
-Let me go!!
-No…
-Stop it!
-No…

Contrairement à moi, il n’élevait pas la voix, mais c’était bien pire, car ça ne faisait que me rappeler que dans le temps, j’aimais sentir son souffle contre mon oreille et j’adorais quand il me murmurait des trucs lorsque… Enfin, bon.

Je ne voulais pas succomber, alors je continuais à me débattre comme un diable dans l’eau bénite. Il en a eu assez et pour m’immobiliser complètement, il a gardé mes poignets entre une de ses mains et a utilisé l’autre pour enserrer mon cou, sans toutefois serrer. Si je ne voulais pas m’étouffer, il valait mieux que je me calme pour quelques instants et que j’essaie de le raisonner.
-S’il te plaît, lâche-moi, lui aie-je redemandé.
-Pour la dernière fois, je ne te lâcherai pas… Parce que je te veux…
-Non…
Jamais je n’aurais dû arrêter de bouger, car maintenant que j’étais immobile, je sentais son cœur battre contre mon dos, la chaleur de son corps, son souffle sur ma peau… Just feeling his body pressed against mine is making me weak in the knees.

J’ai senti qu’il rapprochait sa tête de la mienne et quand il a de nouveau parlé, j’ai senti ses lèvres contre mon oreille et son souffle chatouiller ma peau.
-You know you want me, so why can’t you just admit it…?
-I don’t want you…
-Yes you do. There is not a part of your body that doesn’t want me.
-No…
-Yes…

Pour me faire faiblir encore plus, il a commencé à me mordiller l’oreille. Il n’avait pas oublié que c’était l’un de mes points faibles. J’ai recommencé à me débattre, mais avec beaucoup moins de conviction.
-Arrête, l’aie-je de nouveau supplié.
-No, not until you admit the truth, m’a-t-il répondu en m’embrassant dans le cou.
-What truth?
-You want me, as much as I want you.
-No…
-Stop denying it…


Tout en continuant de m’embrasser dans le cou, sa main qui l’enserrait est descendue jusqu'à ma poitrine et il a commencé à détacher mon top. Je n’avais presque plus la force d’essayer de me défaire de son emprise. J’en étais presque rendue à souhaiter qu’il se dépêche un peu plus à me déshabiller. Quand mon haut fut ouvert, il a simplement promené ses doigts entre mes seins, tout doucement, pour me faire frissonner. Et ça a marché. J’ai senti ma peau frissonner des pieds à la tête et ma respiration s’accélérer dangereusement.
-Tu vois comme ton corps réagit? m’a-t-il demandé. Tu ne peux plus nier que tu as envie de moi.
-N…
Il m’a fait perdre le peu de volonté que je possédais encore : il a lâché mes poignets et de ses deux mains, il a commencé à caresser mes seins. J’ai posé mes mains sur les siennes. Pour le repousser? Pour l’aider à me caresser? Je ne sais plus. Peu importe. À chaque fois qu’il accentuait ses caresses, je m’entendais gémir un peu plus.
-Aaah..
-I love to hear your voice when I give you pleasure, m’a-t-il dit.

Même si tout mon corps était de plus en plus faible, une partie de moi se refusait toujours à succomber. Il n’était pas le genre d’homme à abandonner, alors il a continué à murmurer à mon oreille pour me convaincre.
-There’s no point in resisting anymore love. Give in, give in…
Tout en me parlant, il continuait à m’embrasser, ses lèvres se rapprochant de plus en plus des miennes. Sans m’en rendre compte, ma tête était en train de se tourner vers lui jusqu’à ce que nos lèvres se touchent presque. J’ai timidement levé les yeux vers lui.
-Alors, oses-tu toujours me dire que tu ne me veux pas? m’a-t-il demandé.
-…
Une partie de moi me disait que ce n’était pas une bonne idée, mais plus question que je l’écoute. Peu m’importait que ce soit une bonne idée ou une mauvaise. Je désirais cet homme et tout ce que je voulais en cet instant c’était de répondre à ses avances. Vais-je continuer à résister? Non, pas vraiment? Je ne lui ai pas répondu et je me suis retournée face à lui pour l’embrasser à pleine bouche. Je pense que l’empressement de mon geste l’a un peu surpris, mais il n’en a pas fait grand cas. Il m’a simplement entourée de ses bras et a répondu à mon baiser.

vendredi 22 juin 2007

La première fois...

Il était plus que temps: j'étais vraiment due pour écrire un truc pervers. Bouhahaha!

La première fois qu’il s’est «essayé», ça a été la panique totale. Dès qu’il s’est étendu sur moi, mon cœur a commencé à battre la chamade.
-Non, arrête! Je t’en prie, arrête!
J’ai commencé à trembler de toutes parts et je me suis mise à pleurer.
-Lilianna…
-Je suis désolée, je suis désolée…
-Ne sois pas désolée, ce n’est pas ta faute.
-Je suis désolée…
Je n’arrêtais pas de m’excuser. Il avait beau dire le contraire, je me sentais responsable de ce qui s’était passé. Comme par le passé, il m’a serrée contre lui jusqu’à ce que j’arrête de pleurer.
-Je suis désolée.
-Pourquoi t’excuses-tu?
-J’ai envie de faire l’amour avec toi, j’en ai vraiment envie, mais je ne peux pas. Je n’arrête pas de revoir dans ma tête ce qui s’est passé et je…
-C’est pour ça que tu t’excuses?
-Et bien… je ne peux pas te donner ce que tu veux et… ça doit être frustrant pour toi…
-Non. Ce qui est frustrant, c’est de te voir souffrir chaque jour et d’avoir l’impression de ne pouvoir rien faire pour t’aider.
-Alors tu ne m’en veux pas de ne pas pouvoir…?
-Tu assumes encore, là.
-Désolée.
-Jamais je ne t’en voudrai pour ça, Lili. J’adore te faire l’amour, plus qu’adorer en fait…
Il m’a dit ça avec un regard si perçant que je me suis sentie rougir. Il est trop bon, il n’a qu’à me regarder et je rougis aussitôt.
-…mais ce n’est pas ce qui est le plus important. Tout ce qui compte, c’est que tu ailles mieux. Je comprends que tu aie besoin de temps, alors ne t’en fais pas. Nous ferons l’amour quand tu seras prête et pas avant. I’m a very patient man, so take all the time you need.
-Are you sure you’re going to be able to satisfy yourself with only cuddling?
-Cuddling is more than what we had for almost a year, so yes, I’m ok with it. Besides, being with you is all that I need to be happy.
-You’re too wonderful, you know that?
-You told me a few times, so I’m beginning to get used to the idea.
-…
Je ne sais pas ce que j’ai fait pour te mériter, mais je suis tellement contente de t’avoir dans ma vie. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
-Est-ce que tu préfères rester seule ou tu te sens assez mieux pour que je reste avec toi?
-…Tu partirais si je te le demandais?
-…Oui. Je veux que tu te sentes bien, c’est tout ce qui compte pour moi.
Je voyais quand même dans ses yeux qu’il espérait que je lui dise le contraire. Je t’en prie, ne me demande pas de partir, me disait son regard. Je veux rester avec toi.
-Ne t’inquiète pas, lui aie-je répondu. Je sais qu’après ma réaction ce que je vais dire est un peu contradictoire, mais je ne désire rien de plus que de m’endormir dans tes bras. Jamais je en me suis sentie aussi bien et autant en sécurité que lorsque j’étais avec toi.
-Je suis heureux de l’entendre.
Nakago s’est ensuite étendu à côté de moi et je me suis collée contre lui. I wish I could go to sleep every night like this. Très délicatement, comme s’il craignait que j’aie une autre attaque de panique, il m’a entourée de ses bras pour me rapprocher de lui un peu plus.

Toutes les nuits suivantes se sont passées ainsi : nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre sans qu’il ne se passe quoi que ce soit. Nakago ne prenait plus vraiment d’initiative. Il s’est montré un peu entreprenant quelques fois, mais j’ai eu d’autres attaques de panique. Il a fini par arrêter, me disant qu’il attendrait que je fasse le premier pas. Je voyais qu’il était déçu, mais il n’en a jamais rien dit. Comme toujours, il faisait passer son bonheur avant le mien. Le temps a donc passé jusqu’au jour où j’ai senti que j’étais finalement prête. J’avais toujours un peu peur quand je sortais (À chaque fois qu’un homme me regardait, je craignait qu’il ne me saute dessus.), mais je ne ressentais plus la moindre onde de panique quand Nakago m’embrassait ou me tenait dans ses bras.

Ce soir, alors qu’il arrangeait le lit pour que nous allions nous coucher, je me suis approchée par derrière et je me suis collée contre lui.
-Make love to me, lui aie-je murmuré.
Il a arrêté de bouger et s’est retourner vers moi.
-Are you sure…?
J’étais certaine, mais je tremblais quand même un peu.
-We don’t have to do it if you’re not totally ready, m’a-t-il dit.
-…No, I’m sick of waiting.
-Why are you trembling then?
-I’m scared… I’m scared I’m going to forget what it feels like to be with you, to touch you, to be touched by you… I don’t want to forget. I want to make love to you, I want to feel complete again.

Sans dire un mot, il s’est penché vers moi et le plus doucement du monde, il m’a embrassée. Il savait que j’avais besoin de temps et a donc tout fait pour ne pas me brusquer. Il a pris tout son temps, guettant mes réactions. Les premières fois que ses lèvres ont touché les miennes, je me suis contentée de le laisser faire. Je ne voulais pas me laisser aller trop rapidement, car je craignais de paniquer comme les autres fois. Je savais que Nakago ne m’en voulait pas de m’être refusée à lui. Il comprenait que c’était seulement à cause du traumatisme de mon attaque que je bloquais. Moi, je détestais ma réaction. J’étais avec l’homme que j’aime et tout ce que je voulais, c’était de m’étendre dans un lit avec lui et faire l’amour toute la nuit. Pourtant jusqu’à présent, j’en étais incapable.
-Tu réfléchis trop, encore une fois, m’a-t-il murmuré entre deux baisers.
-Désolée…
-…Je te le redemande : es-tu certaine que tu es prête pour…?
Il ne faut pas que je réfléchisse à une réponse, sinon je risque de paniquer encore. Il faut que je me lance. J’ai passé mes deux bras autour de son cou et je me suis rapprochée de lui.
-Oui, je suis sûre…

J’ai levé ma tête vers lui et je l’ai embrassé. Dès que mes lèvres ont touché les siennes, je l’ai senti répondre à mon baiser. J’avais beau avoir fait le premier pas, je n’osais pas en faire plus, je ne savais plus quoi faire. J’avais eu peur pendant tellement longtemps, que c’était comme si j’avais oublié ce qu’il fallait faire. Je me sentais comme une vierge qui était sur le point de faire l’amour pour la première fois. Heureusement pour moi, dans ce domaine, Nakago lisait dans mes pensées autant que je lisais dans les siennes. Il savait qu’il devait y aller lentement, autrement je prendrais peur encore. Il répondait donc à mon baiser, mais avec moins de fougue que d’habitude. Je sentais la passion dans ses gestes, mais il se retenait par égard pour moi. Je t’aime tellement, si tu savais…
-Je t’aime aussi, m’a-t-il murmuré entre deux baisers.
-Je n’ai rien dit.
-I guess I can read your mind then.
-Si tu peux lire dans mes pensées, tu dois alors savoir que j’ai envie que tu continues de m’embrasser… et pas juste sur les lèvres…
(Oh my god, I can’t believe I said that.)

J’ai baissé les yeux et je me suis sentie rougir comme si c’était la première fois que je lui faisais une proposition indécente. C’était pourtant loin d’être la première fois et je me sentais très gênée. Je pensais juste à mon cou, mais si lui pensait à une autre partie de mon anatomie? S’il pensait que j’étais juste une perverse finie? Et s’il…?
-Stop worrying so much, m’a-t-il chuchoté à l’oreille.
Avant que je ne me remette à me torturer l’esprit, il a commencé à me mordiller l’oreille. Je n’ai pas pu m’empêcher de soupirer de plaisir. Oui, c’est exactement ce que je voulais.
-Comment fais-tu… aah… Comment fais-tu pour toujours savoir exactement ce qu’il faut faire pour que j’aie du plaisir?
-Je connais ton corps par cœur, m’a-t-il répondu tandis que ses lèvres descendaient le long de mon cou, et aussi ton cœur. We’re soulmates, that’s why we’re so good together. Don’t you agree?
-…No…
-Wh…?
-We’re not good together, l’aie-je interrompu, we’re great. We always have been and always will be.
-Yes we are, we are…


Il a continué à m’embrasser dans le cou en y allant cette fois-ci légèrement plus fort, pour mon plus grand plaisir. Je me suis accrochée à lui et j’ai penchée la tête par en arrière pour lui faciliter la tâche. Il était rendu à la base de mon cou, puis a remonté le long de ma gorge…
-Oh, Nakago…
-Lili…
Quand sa tête s’est retrouvée au même niveau que la mienne, je n’ai pas attendu qu’il m’embrasse : j’ai passé mes bras autour de son cou et j’ai pris les devants. Nakago m’a aussitôt enlacée et serrée étroitement contre lui. Je sentais à quel point il me voulait, je le sentais devenir un peu plus empressé, mais cette fois, ça ne me faisait plus peur. Yes, I’m finally ready. Il a commencé à me caresser le dos, promenant ses doigts tout doucement sur ma peau, juste assez pour me faire frissonner. Il a ensuite utilisé ses deux mains pour refaire la même chose, mais en y allant un peu plus fort. Il ne voulait pas me brusquer, alors il procédait étape par étape.
-Veux-tu que je continue plus bas? m’a-t-il demandé, alors que ses mains étaient rendues à ma taille.
-Oui…
Il a donc commencé à me caresser les fesses puis a fini par les empoigner à pleines mains pour me rapprocher encore plus de lui. Ma chemise de nuit était bien mince et je sentais aisément à quel point il me désirait. Comme toujours, ça m’enivrait de le sentir excité à cause de moi, de sentir que tout son désir était dirigé vers moi.
-Tu sais que je te veux, n’est-ce pas? m’a-t-il demandé en me fixant droit dans les yeux.
-Oh oui…
-Reste maintenant à savoir si tu me désires autant que j’ai envie de toi…
-Tu sais bien que oui.
-Si ça ne te déranges pas, je préfères m’en assurer par moi-même.
-Qu’est-ce que tu as en tête?
-…

Il ne m’a pas répondu et a continué à me fixer du regard. Au moment où j’allais lui demander encore ce qu’il voulait faire, j’ai senti que ses mains faisaient remonter ma robe de nuit le long de mes jambes. Plus je sentais ma peau exposée à sa vue, et plus j’étais nerveuse, mais aussi excitée. J’avais très envie qu’il me caresse, qu’il me fasse crier. Sans me quitter des yeux, il a remonté le tissu jusqu’à mes hanches. Il a laissé une de ses mains sur mes fesses et a déplacé l’autre jusqu’à mes hanches puis à mon ventre. Lentement, très lentement, il est descendu…
-Aaah…
-Oui, je pense que tu es prête, m’a-t-il dit quand sa main a atteint l’intérieur de mes cuisses. Ou peut-être pas tout a fait…
-Nakago… Aaah!
Il avait cessé de simplement me caresser et avait introduit deux doigts en moi, qu’il bougeait comme s’il était en train de me pénétrer. Je me suis accrochée à lui, car plus mon désir montait et plus je me sentais faiblir. Je ne pourrai plus tenir bien longtemps… À ce rythme, j’allais bientôt succomber.

Nakago avait d’autres plans en tête et il a arrêté de me caresser.
-Why are you stopping? lui aie-je demandé.
-I wouldn’t want you to come to fast. I’ve got other plans…
-Like…?
-…You’ll see soon enough…

Avant que je ne lui pose d’autres questions, il m’a prise dans ses bras et m’a déposée sur le lit. Il a pris les couvertures et m’en a recouverte. Je ne comprenais pas pourquoi il ne s’allongeait pas tout de suite à mes côtés, mais je n’ai rien dit. Il devait forcément avoir une bonne raison. Tout en restant dans mon champ de vision, il s’est reculé et a commencé à se déshabiller. J’étais un peu perplexe : j’aurais très bien pu le faire moi-même. Quoique… Ça m’aurait sans doute pris une éternité tellement j’étais nerveuse. C’est probablement pour ça qu’il se déshabillait lui-même… Et aussi pour faire augmenter mon plaisir. Il savait à quel point j’aimais le regarder. Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire.
-What? m’a-t-il demandé en me voyant sourire.
-I guess some things never change.
-What do you mean?
-You know what I mean: you still love to play with me so much.
-Of course I do. But you’re not complaining are you?
-Of course not, I love watching you.
-I know…

Très tranquillement, il a fini d’enlever sa chemise. Il a continué de me fixer tandis qu’il détachait son pantalon. Quand il fut complètement nu, je me suis sentie rougir.
-Why are you blushing? m’a-t-il demandé en se rapprochant du lit.
-I was just thinking how lucky I was to have the most gorgeous man of all in my life.
-And in your bed
, m’a-t-il murmuré en se glissant sous les draps.
J’ai voulu m’éloigner pour lui permettre de se coucher à mes côtés, mais il ne m’a pas laissée faire. Il m’a maintenue contre le lit et s’est allongé sur moi. Il s’est positionné de façon à ce que sa tête soit à la même hauteur que la mienne et tout en me regardant, j’ai senti qu’il faisait remonter ma chemise de nuit. Quand le tissu est arrivé sous ma poitrine, j’ai levé les bras pour qu’il le fasse passer par-dessus ma tête. C’est ce que je voulais, mais quand je me suis retrouvée nue, j’ai eu le réflexe de me couvrir les seins avec mes mains.
-Why are you hiding yourself?
-…I’m embarrassed.
-Why? It’s not the first time that I’ve seen you naked.
-…Well I feel like it’s our first time… my first time.


J’ai baissé les yeux, car je me sentais un peu gênée de lui avouer ça. Je craignais qu’il me trouve idiote.
-You’re right, a-t-il approuvé. It’s like a first time, a new beginning, for the two of us.
-But I’m…
-Don’t be ashamed of your body, you have no reason to be. You are absolutely gorgeous and nothing will ever be able to change that.

-…I love you.
-I love you too.

Il a relevé ma tête vers lui.
-Don’t look away, there’s nothing to be afraid of.
Délicatement, il a enlevé mes mains de sur ma poitrine.
-J’avais raison, m’a-t-il dit en faisant doucement descendre une de ses mains de mon cou à mes seins, tu es tout à fait magnifique.
-Tu n’arrêtes pas de me le dire, alors je vais commencer à y croire.
-Je n’en demande pas mieux.
Quand il a commencé à me caresser, j’ai eu l’impression de frissonner de la tête aux pieds. Dès que ses mains sont sur moi, j’en perds tous mes moyens.
-I can’t get enough of you, you know that? lui aie-je demandé, entre deux soupirs.
-I know, and I feel the same way.
-Je t’en prie, embrasse-moi, l’aie-je supplié.

Il ne s’est pas fait prier et il s’est emparé de ma bouche. Ce baiser était beaucoup plus passionné que les premiers que nous avions échangés, car nous étions maintenant tous les deux prêts à passer à l’étape suivante. Autre preuve que nous étions parfaits l’un pour l’autre : sans que j’aie eu à lui dire que c’était ce que je voulais, ses mains ont commencé à se promener sur mon corps avec beaucoup d’intensité. Il voulait me donner du plaisir autant qu’à lui et ça marchait. Je n’étais pas encore rendue au point de crier, mais je soupirais et je gémissais ça c’est certain. Ça ne semblait pourtant pas le satisfaire complètement.
-Don’t try so hard to restrain yourself, m’a-t-il dit.
-Why…?
-It only makes me want even more to make you scream.
-…And how do plan to do that?
-…I’ll show you…


Lentement, il s’est rapproché de moi avec l’intention évidente de m’embrasser et juste avant que nos lèvres ne se touchent, il m’a pénétrée. J’avais appréhendé cet instant, car même si mon corps ne portait plus aucune cicatrice de mon attaque, j’avais peur d’avoir mal. J’ai craint et attendu la douleur, mais elle n’est jamais arrivée. Pas la moindre trace de souffrance. Juste un état intense d’euphorie et beaucoup, beaucoup de plaisir. Je n’ai pas été la seule à éprouver quelques doutes, car pendant quelques instants, Nakago est resté immobile au-dessus de moi à me regarder. Je savais très bien ce qui lui passait par la tête : il voulait être certain que je n’avais pas mal avant de continuer. Je savais qu’il arrêterait tout maintenant si je lui donnais le moindre signe d’inconfort. Arrêter tout? Pas question.
-Do you really think that I would ask you to stop now? lui aie-je demandé en passant mes bras autour de son cou.
-I was hoping not.
-Good, cause that’s not happening. Now, kiss me please.
-Your wish is my command…


Il m’a embrassée et a commencé à se mouvoir en moi. Si j’avais encore éprouvé de le peur, elle aurait disparu en cet instant c’est certain, car tout n’était que passion. Il bougeait en moi et je m’accrochais désespérément à lui. Comme toutes nos autres fois précédentes, c’était tellement bon que j’en oubliais le reste du monde. L’attente avait été longue, mais elle en avait valu la peine. Je m’abandonnais totalement à lui sans aucune inhibition.
-You said you wanted to make me scream, right? lui aie-je demandé.
-Yeah…
-Do it. I want to scream for you.
-Now you’re talking…

Il a saisi une de mes jambes au niveau de la cuisse et l’a relevée pour pouvoir s’enfoncer en moi plus profondément.
-Aaaah!

Tout était si parfait : nos corps bougeant en harmonie et s’accrochant l’un à l’autre comme si nos vies en dépendaient, la chaleur qui s’en dégageait, nos souffles se mêlant… Je me sentais si heureuse en ce moment, si complète, que ça en faisait presque mal. Sans pouvoir m’en empêcher, j’ai senti des larmes couler au coin de mes yeux.
-Why are you crying? Are you…?
-No, I’m happy. You have no idea how happy I am right now and it’s all thanks to you. I love you so much and I don’t ever want to stop feeling that way.
-You won’t, I promise. I love you Lili.
-I love you too.
Nous avons ensuite atteint l’orgasme et Nakago s’est laissé tombé sur moi. Je sentais son souffle dans mon cou ralentir tandis que les battements de son cœur revenaient à la normale. Mes bras et mes jambes entouraient toujours le corps de Nakago. Je me sentais si bien que je n’avais aucune intention de bouger.
-Are you going to stay like this forever? m’a-t-il demandé d’un ton un peu moqueur.
-Probably. I just feel so good right now that I don’t want to let you go.
-Come here.
-Whoa!


Nakago a roulé sur le côté et m’a attirée vers lui. Avant que je ne «proteste», il m’a entourée de ses bras et m’a maintenue contre lui.
-There, that’s better, m’a-t-il dit.
-Qu’est-ce que notre position change?
-Absolument rien, mais j’adore te serrer dans mes bras. Et j’aime encore plus m’endormir et sentir ton corps contre le mien, ta tête contre mon épaule.
-Si ça peut te faire plaisir alors…
J’ai entouré sa taille de mes bras et je me suis collée le plus possible contre lui.
-I feel so good, so safe, right now, lui aie-je murmuré.
-Me too.
-It’s like nothing can get to us.
-Well I hope no one is going to try to attack us, because frankly, in our state, I don’t think we would win…
-Probably not…


J’ai fermé mes yeux et je me suis endormie. Pour la première fois depuis une éternité, je n’ai pas fait de cauchemars cette nuit-là. J’ai fait quelques rêves, mais ils n’avaient rien de cauchemars, bien au contraire… Hé, hé, hé… Quand je me suis réveillée le lendemain matin, Nakago n’était pas à mes côtés dans le lit. Il est probablement parti nous chercher à manger. Comme de fait, il est arrivé dans la chambre quelques instants plus tard avec un plateau rempli de tout ce que je préférais au déjeuner. He just too perfect.
-Morning gorgeous, m’a-t-il saluée en voyant que j’étais réveillée.
-Morning handsome.
-Tu as passé une bonne nuit…?
-Oui… J’ai même passé une excellente nuit…
-Moi aussi… Je ne savais pas ce dont tu aurais envie, alors j’ai pris un peu de tout.
À vrai dire, mon ventre gargouillait, mais…
-Non, je n’ai pas très envie de déjeuner, lui aie-je répondu en essayant de ne pas avoir l’air dans mon assiette.
-Ça ne va pas? Tu n’as pas faim? s’est-il inquiété.
-Si, j’ai faim, mais pas pour déjeuner, lui aie-je répondu d’un ton plein de sous-entendus.
-Oh, je vois… Et… de quoi aurais-tu envie…?
Je lui ai fait signe avec mon doigt de s’approcher du lit.
-Viens me rejoindre dans le lit et je te promets de te le montrer…
-Si ça peut te faire plaisir…
Sans se faire prier, il m’a rejoint sous les draps et… pour le reste, laissez aller votre imagination…

mercredi 20 juin 2007

Raven 32: Home sweet home… Just kidding, only big shit. And where the hell is my chibi Spartan?

Nous sommes arrives à l’île sans trop de problème et quand la porte de la navette s’est ouverte…
-Bonjour! Vous voulez quelque chose pour déjeuner?
-Oh non, pas lui, aie-je soupiré.
De toutes les personnes vivant ici, pourquoi il fallait qu’on tombe sur Muerte?
-You have raw fish? lui a demandé Lotus.
Muerte lui a donné un poisson rouge visiblement mort depuis un moment.
-Vous avez quelque chose de frais?
Il lui a donné un autre poisson dans un bloc de glace.
-C’est super bon! a-t-il commenté. J’ai assommé ma belle-mère avec!
-Yééé! Un fishsticle! S’est exclamée Lotus.
(Ew.)
-Vous voulez quelque chose? nous a redemandé Muerte.
-Non merci, lui aie-je répondu.

Lotus est allée à son lac, Nico est allé promener Saï en ville et Merek (la belle aux bois cramants toujours dans ses bras) et moi sommes retournés chez Millénia. La porte avant était verrouillée et j’ai été incapable de la débarrer. Certains pourraient dire que je suis poche, mais c’est seulement parce que je ne suis pas encore remise de mes blessures. Quoiqu’en temps normal, je serais sans doute aussi nulle. But hope is good!
-Millénia! a crié Merek.
Aucune réponse.
-Qu’est-ce qu’on fait? m’a demandé Merek.
-On va essayer la porte de la cuisine et si ça ne marche pas, je la ferai cramer et on entrera.
(Quoi? C’est pas ma porte, je m’en fous!)
La porte de la cuisine était aussi barrée, mais après quelques essais, j’ai réussi à l’ouvrir. Ça fait un peu remonter mon estime de moi ça.

Il n’y avait personne à l’intérieur. Merek est allé dropper Kazumi assez violemment sur son lit. Je l’ai regardé avec un air qui voulait dire : La galanterie se perd.
-Quoi? Je n’ai pas de temps à perdre avec les joueurs qui ne sont pas là!
-Ok…
-On fait quoi là?
-Moi je vais aller prendre un bain.
-Moi je vais aller déjeuner.
Je ne saurais vous dire à quel point ce bain m’a été bénéfique. En plus d’enlever toute la crasse qui devait s’être accumulée sur moi, il m’a beaucoup relaxée. Tranquillement pas vite, la douleur disparaissait. Sauf celle au niveau de mon bras et je ne sais honnêtement pas si elle disparaîtra complètement un jour. Qu’est-ce que je vous avais dit? Je suis condamnée à rester seule! Au moins, j’ai Spartan. J’ai tellement hâte de le revoir. Dès que je me serai redonnée une apparence présentable et que j’aurai mangé, J’irai le voir.

Quand j’ai sorti une odeur de brûlé, je suis sortie du bain et je suis allée rejoindre Merek à la cuisine. Oui, ne vous inquiétez pas, j’ai me suis rhabillée. J’ai beau être habituée à ce que tout le monde me voit nue, il y a quand même des limites! Merek avait fait brûler de la viande.
-…T’as autre chose que de la viande? lui aie-je demandé.
-J’ai cette tomate!
-Merci.
-Et ce pain moisi!
-…Non merci.
-Your loss!
T’es vraiment dégueu! Comment tu fais pour manger ça?
Je me suis contentée de ma tomate pendant que Merek mangeait sa viande qui avait l’air si délicieuse!
-Tu veux aller chez l’autre pour voir comment vont ses enfants? m’a suggéré Merek.
-Ok.

Je me suis levée pour sortir et Merek m’a suivie, son assiette toujours en main.
-Tu sais, tu peux finir de manger avant, lui aie-je suggéré.
-Quoi? C’est trop pour une elfe de voir quelqu’un manger de la viande? m’a-t-il répondu la bouche pleine.
(Ew.)
Pas question que je reste avec ce pas de classe. Je ne l’ai pas attendu et je me suis rendue chez Cyrianne. Merek m’a rejoint un peu plus tard. Comme à mon habitude, je me suis extasiée à n’en plus finir sur ses enfants. They’re just too cute!
-J’ai hâte que Cédric revienne pour qu’il les voit dans ces habits en forme d’insecte, m’a dit Cyrianne.
-Oui, ça va être drôle.
-Alors, qu’est-ce qui s’est passé à l’île aux pirates?
-On a encore été attaqués, on a revu Kaïji, on est allés dans l’espace, je me suis encore faite posséder, j’ai manqué de tuer tout le monde… Et Saï est un dieu.
-C’est confirmé?
-Oui.
-Ok… Je pense que je vais tenir mes enfants loin de lui… Tu n’as pas réussi à te débarrasser de ton gant? Et il y a un bout de brisé?
-Oui! Et regarder mon bras!
-Ça fait mal?
-Oui.
-Peut-être que Cédric pourrait faire quelque chose…
-Ça serait bien. Au fait, tu as vu Spartan? Un petit kid de 7-8 ans aux cheveux blonds-blancs?
-Non, mais la dernière fois que j’ai vu Millénia, elle était avec un petit kid blond.
-Tu as vu Millénia?
-Elle est partie il y a deux jours.
(Cyrianne ma remis la clé de la maison de Millénia. Bon… Je vais pouvoir m’en servir pour la porte d’en avant!)
-Elle a dit où elle allait?
-Non.
-Génial.
-On pourrait aller voir au Dante’s Hope Inn. Il pourrait y être.
-Ok.

Merek est parti rejoindre Nico et nous sommes partis vers l’orphelinat avec les plus mignons jumeaux du monde dans une poussette. Lotus nous a rejoints en cours de route. Elle était complètement soûle de bleurk et avait une poupée de Théodore qui fait squick. Quand Lotus pesait dessus, la poupée disait «To the North, I say!». Alors il faudrait aller au nord pour trouver Théodore? Le seul problème, c’est que le nord c’est très vaste. Lotus ne savait pas qui lui avait donné cette poupée. Il y avait bien un mot qui l’accompagnait, mais ça disait seulement «De la part d’un ami». Cyrianne a aussi finalement appris la vérité à Lotus sur la disparition de Théodore. Vous vous souvenez? Il s’est fait posséder par Xélotha pour pouvoir tuer Lotus.
-Pour me tuer?
-Pas toi, la fille du miroir, lui aie-je dit.
-Ah oui, le miroir! Mais pour quoi vous ne m’avez rien dit?
-On voulait être connaître le moyen de le sauver avant, lui a expliqué Cyrianne.

L’orphelinat ressemblait à un château-fort et un drapeau avec un visage (Dante, mais pas du tout reconnaissable) dessiné en mauve dessus. Les enfants y étaient laissés à eux-mêmes. Ils auraient pu faire peur à certains, mais moi j’ai eu un autre moment d’émotion en les voyant. Je les trouvais tellement mignons que j’ai eu envie de rester pour m’en occuper. Je sais, j’ai la fibre maternelle un peu trop développée ces temps-ci. Il n’y avait malheureusement aucune trace de Spartan.
-Si c’est un mage, on l’aurait buté! a crié un des enfants.
-Ouai! À bas les mages!
-Les mages ne sont pas tous evil, aie-je tenté de leur expliqué.
-Ouai, c’est evil! a dit un autre.
-Ça, ce sont juste des préjugés, aie-je continué. Moi, j’ai été cursée et je ne suis pas anti-mage.
-Toi tu as passé du temps avec un mage, m’a dit Cyrianne.
-Il va falloir qu’on demande à Cédric de venir faire des ateliers pour les sensibiliser, aie-je ajouté.
-On va voir si Kazumi est réveillée? a demandé Cyrianne.
-Ok.
-Oui! Kazumi! s’est exclamée Lotus.
(Trop mignonne.)

En arrivant chez Millénia, nous avons entendu beaucoup de bruit venant de la chambre de Kazumi. Qu’est-ce qui se passe…? J’ai ouvert la porte pour m’en assurer.
-Kazumi…? Qu’est-ce que tu fais?
J’ai eu droit à un regard extrêmement psycho.
-Euh… Je vais te laisser…
-Où est mon fils?! a-t-elle crié.
-C’est Nico qui l’a, lui aie-je répondu.
Elle est sortie comme une furie et nous l’avons suivie à une distance raisonnable. Quand elle a trouvé Nico et Merek, elle les a engueulée comme du poisson pourri. Elle était tellement effrayante à voir que Cyrianne, Lotus et moi avons reculé de plusieurs pas pour ne pas être atteintes par son courroux. Merek nous a suppliées du regard de l’aider, mais aucune d’entre nous n’était assez folle pour le faire. Dans l’état où Kazumi se trouvait, nous interposer signifierait probablement la mort pour nous. D’après ce que j’ai compris, Nico a emmené Saï dans la tour de Dee et il est tombé dans un portail situé dans le plancher, complètement en haut de la tour. Kazumi a pété une coche et a zoomé out pendant que les gars en profitaient pour entrer à l’intérieur.
-Kazumi? Kazumi?
Dans un état second, elle s’est dirigée vers la tour et est montée jusqu’en haut. Il y avait en effet un symbole qui semblait evil sur le plancher.
-Vous sentez une aura de pas grand-chose venant de là? leur aie-je demandé après qu’une voix off m’ait soufflé que c’était ce que je ressentais.
-En effet, on ne sent pas grand-chose! a commenté Lotus.
-Qu’est-ce qu’on fait maintenant? aie-je demandé à Kazumi.
-Je ne sais pas…

Pauvre Kazumi. Ne t’en fais pas, je te promets qu’on va le retrouver ton fils. Avec l’aide des deux tapons, ça irait sans doute plus vite. Mais qu’est-ce qu’ils sont en train de faire? Du haut de la tour, nous les voyions courir d’un bord et de l’autre de la ville. Ils avaient de chercher quelque chose, mais quoi?
-Ils sont vraiment pathétiques, aie-je dit.
-Ça c’est vrai! s’est exclamé une voix derrière nous.
(Huh?)
Sorti de nulle part, il y avait derrière nous un homme qui était très évidemment déguisé.
-T’es qui? lui aie-je demandé.
-Euh… Juste le gars qui installe les antennes de télé!
-C’est quoi une télé? lui a demandé Lotus.
(Bonne question!)
Kazumi lui a enlevé son déguisement : c’était Silf Sinard. Il avait volé les émeraudes pour pouvoir enlever une curse qu’il avait… sur le cul? Kazumi s’en est chargée en lui brûlant le postérieur.

Nico et Merek nous ont ensuite rejoints, suivis de près par Millénia. Nous avons appris que Saï n’était pas perdu dans une dimension démoniaque, mais dans le temps. Nous aurions donc besoin de l’émeraude verte de Silf. Millénia a versé une poudre sur le symbole qui, combinée à un peu d’eau de Lotus, nous a montré une image de Saï couché sur un gros loup puis le bras de quelqu’un qui avait un gant en or. Millénia savait de quoi il s’agissait et a demandé à Silf de nous accompagner, car il était le seul à pouvoir se servir de l’émeraude verte.
-T’as des trucs de voleur? a dit Silf. T’es une voleuse?
(Quoi? Mais qu’est-ce qu’il fait avec mon sac?)
-Lâche mes affaires! lui aie-je crié en reprenant mes affaires.
Quant à moi, j’avais envie d’aider Kazumi, mais je voulais aussi revoir Spartan. J’ai donc demandé à Millénia où il se trouvait.
-Qui ça?
-Un petit kid de 7-8 ans aux cheveux blonds!
-Je ne l’ai jamais vu.
(Je me sentais perdre patience.)
-Il est censé être arrivé ici il n’y a pas longtemps!
-Je ne l’ai pas vu.
-Cyrianne m’a dit qu’elle vous avait vu avec lui!
-Elle doit se tromper.
Millénia avait un visage impénétrable et rien ne laissait supposer qu’elle mentait, mais j’étais certaine que oui. P’tite conne! Pourquoi tu me mens? Il est où mon chibi Spartan?! Tu es chanceuse que je n’aie pas le temps de me préoccuper de ça pour l’instant. Kazumi a besoin de moi pour retrouver son fils, alors je suis entrée dans le portail à la suite des autres. Mais ne t’inquiète pas bitch, je t’attends au détour!

mercredi 13 juin 2007

Mediaeval Match 4

Voici un apperçu du Mediaeval Match 4. Qu'en pensez-vous?

Raven 31: Vers l’infini et plus loin encore! Part three, aka je suis condamnée à rester célibataire

Je savais que ça allait être tout un combat, mais je n’imaginais pas à quel point. Kazumi voulait péter la gueule à Kira et lui n’avait aucune intention de se rendre.
-Tu penses vraiment que je vais rendre ce superbe corps que j’ai réussi à obtenir à rabais? lui a-t-il dit, en passant une main sur ma poitrine.
-Hé! aie-je protesté. Arrête de me tripoter! Je t’interdis de me tripoter!
Accompagnée de Nico et Lotus, Kazumi lui a livré une lutte acharnée. Je ne pouvais qu’assister, impuissante, à la bataille qui se déroulait devant moi. En plus, quand Kira se faisait frapper, je ressentais les coups. Et laissez-moi vous dire que pour faire mal, ça faisait mal! Arrêtez de me faire mal! Muuu! Si jamais je m’en sors, je vais être brisée en mille morceaux! Je n’étais pas sûre de la manière dont je devais encourager ce combat. Devais-je leur dire «Tuez-moi pas s’il-vous-plaît» ou «Allez-y, butez-le»? Je n’avais pas envie de mourir, mais je ne voulais pas non plus laisser un malade mental détruire le monde ou whatever ce qu’il avait envie de faire.

Seul point positif : à un certain moment, Kira a tracé des symboles de feu dans les airs. Ces symboles se sont rejoints en un plus gros et qui est apparu au milieu de flammes mauves? Dante.
-Dispose of them, lui a demandé Kira.
-He’s not supposed to be dead? a demandé Lotus.
(Yes he is.)
-Allez-y! aie-je encouragé Nico et Lotus. Butez-le! Butez-le!
Quoi? Vous pensiez vraiment que j’aurais eu un pincement au cœur en le revoyant? Pas du tout, loin de là. Depuis que j’avais pris la décision de ne pas le ramener, je me portais beaucoup mieux. Et puis je ne peux plus penser qu’à moi-même, il y a Spartan dans ma vie maintenant. Et pas question que je laisse un homme qui dit que ce n’est pas grave de coucher avec des filles pas consentantes traîner autour de lui! Si jamais je m’en sors (et je l’espère sincèrement), je crois que je vais lire d’un bout à l’autre le journal de Dante. Ensuite, je le brûlerai et je me déferai de tout ce qui peut me le rappeler. La coupure sera finalement complète et je pourrai finalement recommencer à vivre. Mon ex-crétin préféré s’est fait buter par Nico et Lotus et ça ne m’a pas fait un pli. Je suis vraiment sur la bonne voie.

Quant à Kira, il était vraiment focusé sur Kazumi. Avec feu contre feu, les dégâts devenaient de plus en plus importants d’instants en instants. Kira a même fait un giga trou dans le plafond. Je me demande s’il va rester quelque chose de cet endroit une fois que tout sera fini… J’ai continué d’encourager mes amis étant donné que je ne pouvais rien faire de plus. Je ne sais pas si ça a aidé, mais Lotus a lancé quelques attaques ultimes sur Kira et je peux vous dire que ça faisait mal. Kira et Kazumi ont continué à se taper dessus jusqu’au moment où Kazumi a été assez près de lui pour faire une attaque qui ressemblait à des coups de canon. Imaginez, des coups de canon en pleine tronche! Ow. Kira a été repoussé et un petit bout du gant s’est brisé et est tombé par terre. Ça n’a pas empêché Kira de se repitcher sur Kazumi, mais quand il a voulu se servir du gant, il en a perdu le contrôle et une méga-giga explosion de feu m’a balancé le plafond sur la tête.

Quand je me suis réveillée, Merek me tenait dans ses bras et mon corps me faisait mal de la tête aux pieds.
-Je ne suis pas morte?
-Non.
Pourtant, j’ai l’impression d’être morte. J’ai mal… Au moins, j’ai encore mes vêtements. Pas comme Kazumi qui était complètement nue. Mais qu’est-ce qui s’est passé? Kaïji a donné un habit militaire à Kazumi pour qu’elle s’habille.
-You look like a boy! lui a dit Kazumi. You’re prettier in pink!
-Thank you, lui a-t-elle répondu.
En plus, de très jolies (sarcasme) veines noires montaient du gant jusqu’à mon épaule.
-C’est donc ben laid! me suis-je exclamée. Et il manque un bout au gant…
-C’est de ça que tu parles? m’a dit Nico en me montrant le bout du gant qui manquait.
-Oui, donne.
-Euh, non.
Kazumi a voulu l’avoir pour me le remettre, mais Nico a eu une vision à cet instant : Kazumi me remettait le morceau manquant et je redevenait Kira. En suite, sproutch Kazumi. Ça c’est génial! Je suis condamnée à rester dans cet état de douleur constant sinon je risque de tuer Kazumi et tout ceux qui m’entourent. Et si je me sers du gant, je vais sans doute tout faire exploser! Yééé.

Nous nous sommes ensuite remis en route. Merek me traînait, car j’étais totalement incapable de marcher. Nous nous sommes rendus jusqu’à une salle où il y avait les anciens (c’était les premiers mages), mais quand nous sommes arrivés, il ne restait que des gros champignons. C’était l’œuvre d’un mage, mais qui? En? En plus, au fond de la pièce il y avait une capsule dans laquelle était censé se trouver le sleeping god. Mais Kaïji nous a dit que ce dieu endormi n’était pas censé être réveillé si les chaos emerald n’étaient pas là. Et c’était un certain Silf Sinard qui les avait volées.

Avant que nous fassions attraper ou que nous finissions par détruire le restant de la bâtisse, nous sommes retournés dans notre planque. Kazumi est allée nourrir Saï et nous nous sommes installés à la table de la cuisine. Je devrais plutôt dire ils se sont installés à la table et je me suis écrasée à leurs côtés. J’étais incapable de bouger, le moindre effort me demandait toute mon énergie et me faisait très mal. Merek m’a tendu un verre de vin.
-Ça va t’aider à passer la fatigue du voyage, m’a-t-il dit.
Maintenant que nous avions fait ce que nous avions à faire, il nous fallait en effet retourner à l’île aux déesses. Merek est allé voir Kazumi, suivi de peu par Nico, me laissant avec Lotus. Nous avons entendu une explosion.
-C’est quoi ça? aie-je demandé à Lotus.
-They probably tried to look at her while she was naked, m’a dit Lotus.
Les gars sont revenus et Merek tenait Kazumi dans ses bras. Les deux avaient une drôle d’expression sur le visage.
-Qu’est-ce qui s’est passé? leur aie-je demandé.
-Euh, Kazumi a changé la couche du bébé.
-Huh, huh… Et c’est pour ça que vous avez l’air traumatisés? C’était quoi l’explosion?
-…On a essayé de regarder sa culotte pendant qu’elle se reposait, a dit Merek.
-See, I told you! s’est exclamée Lotus.
(Bande de pervers!)

Nous avons fait nos adieux à Kaïji et nous nous sommes entassés dans le véhicule que nous avions utilisé à l’allée et nous sommes retournés chez nous, sans difficulté, mais notre navette a emprunté plus d’un détour et a tourné sur elle-même je ne sais pas combien de fois. Ça c’est super! Je souffre de partout et je vais me vomir les tripes! S’il y avait des hommes potables à l’îles aux déesses, ils s’enfuiraient en courant en me voyant! Je suis vraiment rendue freak! Sérieux, qui va vouloir de moi maintenant? Je pourrais toujours passer une annonce dans le Mediaeval Match. Je vois ça d’ici : Jolie elfe cursée cramant tout autour d'elle quand un peu trop excitée et victime à l'occasion d'une possession la faisant muer de façon très grave, cherche gentil jeune homme désireux de fonder une famille. Hommes ne désirant pas de complications et crétins finis ignorant que les demi-elfes existent s'abstenir. Contactez Raven. Ça ne marchera jamais, je suis condamnée à rester célibataire!



mercredi 6 juin 2007

Raven 31: Vers l’infini et plus loin encore! Part two

Nous sommes allés nous cacher dans un sous-sol de bar. Kaïji que si tout le pouvoir de Kazumi était drainé, elle se transformerait en émeraude et la rébellion serait écrasée. Il a aussi dit qu’ils avaient essayé du temps de Kira de faire quelque chose, mais ça n’avait pas marché Ça serait suicidaire d’aller à la base pour chercher Kazumi. Ni Nico, Lotus ou moi n’avions envie de la laisser. Merek non plus, mais seulement parce qu’il ne voulait pas que la femme qui le payait meure. Il fallait absolument aller la sauver. Mais il fallait d’abord trouver un plan.
-Des questions? nous a demandé Kaïji.
-Quand est-ce qu’on part? a dit Lotus.
(En effet, c’est tout ce qui comptait pour nous.)

Nous étions tous épuisés, alors nous sommes allés nous coucher. J’avais toujours Saï dans les bras. J’avais finalement réussi à calmer ses pleurs. Ne t’inquiète pas, je te jure qu’on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour sauver ta mère. Fuck ce que Kaïji dit! Même si c’est suicidaire, on va y aller quand même. Je me suis retrouvée seule dans une chambre avec Saï. Je l’ai installé bien confortablement dans les couvertures en plein centre du lit. Je me suis assise sur une chaise, que j’ai rapprochée du lit, et je l’ai regardé dormir jusqu’à ce que je sombre moi-même dans le sommeil. Quand j’ai rouvert les yeux, j’étais en train de marcher dans une rue. Oh non, pas un autre rêve!
-J’oubliais. Toi c’est jamais avant le mariage. Au fait, tu veux m’épouser?
(John?)
J’ai regardé à côté de moi et c’était effectivement John qui y était. Il a tendu une bague vers moi. J’étais littéralement en train de revivre sa demande en mariage.
-Je te jure que je ne l’ai pas volée. Je l’ai achetée avec mes sous.
-J’hallucine…
Dans un état second, j’ai avancé un doigt vers lui (je n’avais pas le gant?) pour le poker. Je l’ai bel et bien touché. C’était d’autant plus dur que je savais que c’était un rêve. Il a mis sa bague à mon doigt.
-Tu viens de faire de moi l’homme le plus heureux du monde, tu le sais ça?
-…
(Je pense que tu ne diras plus ça dans pas longtemps!)
Tradition oblige, je ne peux maintenant plus faire de rêve sans qu’il y ait du feu. Ma main a pris feu et le gant est apparu. Il y avait des flammes devant moi et Kira en est sorti. Men! Encore lui?
-Je ne pourrais pas avoir des rêves normaux, des fois? lui aie-je demandé.
-Ils viennent pour toi.
-Hein? Qui vient pour moi?
-Tonight is my night.
-Hein?

Une main m’a alors brassée l’épaule et je me suis réveillée. C’était Nico et Kaïji.
-Ah! C’est vous qui venez me chercher!
-Hein?
-J’ai fait un rêve bizarre!
-Ok! a simplement dit Nico. On peut voir ton gant?
-Ben, tu le vois là!
-Donne ton bras.
-Ok.
Nico a touché mon bras, mais n’a rien ressenti grâce à ses pouvoirs. Kaïji lui a dit qu’il devrait aller voir dans ma tête.
-Euh, non! aie-je vainement protesté.
-Vas-y Nico!
Avant que je ne puisse m’éloigner, Nico a été faire un petit tour dans ma tête. Que puis-je dire de cette expérience? Ça a été assez agressant.
-T’as tout un passé toi! m’a dit Nico quand il est sorti de ma tête.
-T’en parles à quelqu’un et je te jure que je te tue!

Ce ne fut donc pas très agréable de me faire jouer dans la tête, mais la cerise sur le sundae ce fut quand j’ai commencé à parler avec la voix de Kira. Oh, non! Je suis encore possédée! Au secours… Il a dit qu’il se foutait de Kazumi et que tout ce qu’il voulait c’était l’émeraude rouge. «J’ai» ensuite étampé Nico et Kaïji dans le mur et je suis sortie. Mes goûts vestimentaires ne plaisaient pas à Kira, alors il nous a créé une robe en flammes assortie d’une cape. Je le savais! Je vais me «réveiller» et je vais être encore toute nue! Kira massacrait absolument tout sur son passage et se dirigeait tout droit vers la base où était emprisonnée Kazumi. Il a tout démoli jusqu’à ce qu’il parvienne jusqu’à Kazumi. Il lui a demandé de se dépêcher de se transformer en émeraude pour qu’il puisse aller chercher ses frères. Il y a d’autres émeraudes?
-Don’t worry. I will take good care of your son. J’ai les sentiments de mon hôte, alors je m’en occuperai comme mon propre fils.


P’tit con! Pas question que je te laisse toucher à Saï! Kira a accéléré le processus de transformation de Kazumi et s’est dirigé dans une autre pièce. Il n’y avait pas grand-chose que je pouvais faire à part lui crier dans ma tête d’arrêter. C’est assez perturbant de se demander à soi-même d’arrêter de faire quelque chose.
-Tais-toi Raven. Tu fais trop de bruit.
-Ta gueule! C’est mon corps!
-Ce n’est plus ton corps maintenant.
-C’est mon corps! Tu fais juste le posséder!
«Nous» sommes arrivés dans une pièce avec des dolmens. Il devait y avoir quelque chose sur le dessus de chaque dolmen, mais ça n’y était plus.
-What the…? Ce n’est pas possible…
Il a ramassé un petit bout de papier sur lequel était écrit : Ha, ha, ha. Je vous ai bien nickés. Signé Silf Sinard. Hein? C’est qui ça, Silf Sinard? Kazumi (Thank god she’s okay), Nico et Lotus sont arrives à ce moment.
-C’est Ravan, a dit Lotus. Hé, Raven!
(Elle m’a appelée par mon vrai nom et je ne suis même pas là pour lui montrer à quel point je suis émue!)

mardi 5 juin 2007

Raven 31: Vers l’infini et plus loin encore! Part one

Nous avons vu, nous avons vaincu et nous sommes revenus chez nous. J’aimerais tellement dire que nos aventures dans le vaste univers se sont passées ainsi, mais je ne le peux pas. Sitôt après avoir quitté Spartan, je suis retournée chez Nikkaïdo la larme à l’œil. J’espère sincèrement que tout se passera bien et surtout rapidement, car j’ai vraiment très hâte de continuer à m’en occuper. Je dois avouer que la proposition de Merek de me présenter certains de ses amis célibataires m’a assez surprise, mais je suis contente qu’il l’ait faite. C’est vrai qu’il faut un père à Spartan. Toute seule, je ne pense pas que j’aurais eu le courage de chercher l’âme sœur. J’espère seulement que je ne suis pas en train de trop me monter la tête avec tout ça et que Spartan voudra bien que je lui serve de mère.

Enfin… Gardons ça pour plus tard. Quand je suis revenue, Nico a bien vu que j’étais triste et m’a lancé un petit mot d’encouragement.
-Lâche pas Raven! Tu vas le revoir bientôt.
(Merci Nico, j’en avais vraiment besoin.)
Quand tout le monde fut réuni, Kaïji nous a donné des habits une pièce pour que nous nous changions. Si j’ai bien compris, on aurait été un peu trop voyants avec les vêtements que nous avions sur le dos. Seule Kazumi s’est retrouvée avec un petit t-shirt serré et une jupe assez courte; ça n’a pas trop fait son affaire. J’aurais volontiers échangé mon habit contre le sien, je n’avait pas fière allure dedans.
-Est-ce qu’il y a des elfes là-bas?
-Non, m’a répondu Kaïji.
-Je fais quoi pour mes oreilles alors? Je dis que c’est une déformation génétique?
-Oui.
(Espèce d’endroit de fous, s’il n’y a même pas d’elfes!)

Kaïji a ensuite pitonné sur un gadget et un véhicule est descendu du ciel. Wow… Nous nous y sommes tous entassés comme des sardines et nous sommes partis vers les étoiles. Pour nous faire entrer en ville, Kaïji allait nous faire passer pour ses trainees. La ville de Haden était très impressionnante. Du haut de notre véhicule, on pouvait apercevoir toute la ville. Je voyais pleins de choses que je n’avais jamais vues auparavant… De quessé? Un demi-orc, demi-troll? C’est quoi cet endroit? Il y a des demi-orcs, demi-trolls, mais pas d’elfes? Kaïji nous a emmenés chez lui et nous y avons rencontré Miren, sa… comment il a dit déjà? Sa… appointed sister. Elle avait des oreilles pointues, mais beaucoup plus longues que les miennes. C’est vraiment un endroit bizarre, où on peut créer des gens en laboratoire.

Je n’avais encore rien vu. Pendant que Nico et Merek allaient faire un tour en ville, nous sommes allés vérifier si Saï était bien un dieu. Nous avons rencontré le clone de Kaïji, identique en tous points excepté que ses cheveux étaient longs. Après quelques tests, Kaïji 1 et 2 ont déclaré que Saï était tout à fait normal. C’était une excellente nouvelle, mais Kazumi avait un mauvais pressentiment. Après que nous ayons quitté Kaïji 2, notre Kaïji à nous a communiqué avec quelqu’un avec un gadget et il a dit que les résultats étaient positifs, que l’enfant était un dieu. Wow. Kaïji nous a ensuite dit qu’en venant ici, il savait que nous allions être trahis. Il fallait donc partir au plus vite.

Nous avons rapidement été poursuivis. Nos poursuivants en avaient après Kazumi, alors elle m’a confié Saï pour rester derrière et nous donner une chance de nous échapper. Nous n’avions aucune envie de la laisser seule, mais nous n’avions pas trop le choix : si nous nous faisions tous prendre, nous ne serions pas plus avancés. Nous avons réussi à sortir de la bâtisse en passant par les égouts (eurk) et nous avons abouti dans un parc. Nous nous sommes retrouvés face à face avec… un soldat! Il était peut-être seul et n’avait vraiment pas l’air tough, mais nous avons pourtant eu toutes les misères du monde à le tuer. Pour notre défense, je tiens à dire que nos jets de dés étaient plus que pourris ce soir-là. Nico a récupéré l’épée de Kazumi , sur laquelle cette dernière avait inscrit un message dessus : elle voulait que Nico soit le père de Saï (huh?). Au moment où nous étions en train de discuter de ce que nous allions faire de Saï (nous parlions de le renvoyer chez nous, probablement à l’île aux déesses), une lumière rouge s’est élevée dans le ciel. Kaïji a dit qu’ils s’étaient emparés du pouvoir de la chaos emerald (ou un truc du genre). Ça, ça voulait dire que Kazumi s’était fait avoir. Nous sommes retournés chez Kaïji, car ce n’était vraiment pas sécuritaire pour nous de rester là. Il fallait que nous décidions quoi faire avec Saï, qui n’arrêtait pas de pleurer depuis sa séparation d’avec sa mère, comment récupérer Kazumi, mais surtout, comment nous en sortir vivants. Et quelque chose me dit que nous ne sommes pas au bout de nos peines!