jeudi 28 septembre 2006

Raven 6: Putain de Cédric et «Oooh, Dante!»

Le texte qui suit contient des perversités. Personnes scandalisées facilement s’abstenir et les autres, sautez directement à la fin si vous ne voulez que lire les dernières trouvailles de mon esprit pervers.

J’avais finalement décidé de regarder tout le monde se battre en restant bien à l’écart, mais fille-papillon est venue me demander d’aider les villageois pendant qu’eux essayaient d’arrêter la créature métallique, qui avait déjà fait beaucoup de ravages.
-Quoi? Non!
-S’il vous plaît!
-Ça va me rapporter quoi?
-Une bonne conscience?
-J’ai pas de conscience!
-Je suis sûr que c’est faux! Merci!
Il est retournée se battre et… le petit tabarnak! Je ne sais pas pourquoi, mais il avait l’air tellement désespéré que j’ai été incapable de lui dire non. Je n’ai trouvé comme survivants que 5 enfants, que j’ai emmenés à l’écart pour les mettre en sûreté. Mais qu’est-ce que je suis en train de faire? Quand truc-muche en métal est venu vers moi, déterminé à trouver une certaine Cyrianne (j’ai appris plus tard que c’était la petite amie de Cédric), j’ai essayé de l’attirer à l’écart pour attirer son attention loin des enfants. Je le demande encore, qu’est-ce que je suis en train de foutre? Dante est venu se placer devant moi et s’est fait balancer dans le décor. Je ne m’étais pas dit il y a 10 minutes que je me foutais de ce qu’il pouvait faire? Aucune importance maintenant, parce que je me suis pitchée vers lui pour l’aider à se relever. Il m’a repoussée, car il voulait absolument aller aider Kazumi, qui se tordait de douleur plus loin.
-Crétin! Si tu veux vraiment te battre, redonne-moi mes énergies et je vais y aller à ta place! (Je suis trop conne! Pourquoi je dis que je veux aller risquer ma vie?)
-T’as de l’énergie?
-En ce moment, plus que toi!
-D’accord. Approche ton joli visage.
(Hein? Il vient de me dire que je suis jolie?)
Il m’a embrassée et… rien du tout. Dante ne semblait plus avoir de force.
-Et merde.
Une superbe femme blonde appelée Millénia (la sœur de Mana) est alors arrivée. Après avoir convaincu la créature de partir, elle a healé et fait revivre tout le monde.

De retour à la maison de Mana, on a appris que la copine de Cédric se trouvait à l’île aux pirates. Nous allions donc devoir nous y rendre. Nous? Je n’avais rien à faire, alors bien sûr que j’allais les accompagner. Dante nous a dit qu’il était arrivé quelque chose à Kira et que c’était pour ça que Kazumi souffrait. Un elfe super crétin nommé Éveliss, qui s’était joint à nous pendant la bataille, semblait vouloir que je reste avec lui, pour me faire la conversation. J’ai plutôt choisi de suivre fille –papillon jusqu’à la chambre de Kazumi. Je l’ai vu tapocher Dante quelques fois, qui m’a demandé de le ramener à sa chambre sinon il ne survivrait pas. J’ai dû lui trouver une autre chambre, car son lit de pierre semblait être devenu très inconfortable pour lui. Je l’ai aidé à s’étendre sur son nouveau lit.
-Écoute Raven, si tu veux me tuer, c’est le moment.
J’aurais dû le faire, pour me venger de toutes les vacheries qu’il me lançait quotidiennement, mais j’en ai été incapable.
-Désolée, je ne suis pas motivée. Force-toi un peu!
-Espèce d’elfe!
-Hiii! Non, désolée, ça ne marche pas.
-Peut-être demain alors. Tu me chantes quelque chose pour m’endormir?
-Quoi? Non!
-T’es une elfe? Ça te vient naturellement, non? Improvise!
-Non! Je ne sais pas chanter!
-Au fait, c’était cool ce que tu as fait pour les enfants.
-Euh… merci.
-Je m’en fous, mais c’était cool.
-… De rien.
Je suis restée avec lui jusqu’à ce qu’il s’endorme et je suis ensuite allée me coucher.

Dès que je me suis levée le lendemain, mes pas m’ont mené à la chambre de Dante, parce que je voulait savoir s’il allait mieux. Dieu merci, il n’était pas là. Seigneur! Si ça continue, je ne serais même plus capable de nier que je l’aime. Quand je suis descendue à la cuisine pour déjeuner, je l’ai vu qui s’entraînait dehors, juste en pantalon, la sueur qui dégoulinait sur ses muscles… Non! Non! Mon assiette est belle! Mon assiette est belle! Il a fini par rentrer, mais ne m’a pas porté attention tout de suite.
-Ah, Raven! Tu étais là!
-Tu as l’air d’aller mieux. Dis-moi quelque chose.
-Ta robe te va bien… pour une elfe.
-Oui, ça va définitivement mieux!
-Merci de m’avoir aidé hier… mais ne recommence plus. C’est humiliant de se faire aider par une elfe. Mais merci.
-Va donc embêter quelqu’un d’autre!
-T’aime ça que je t’embête!
-Je…

Dieu merci, il ne m’a pas laissé le temps de répondre, car il est parti prendre des nouvelles de la belle au bois cramant. Fille-papillon est arrivé peu après et je suis sortie. Pas avant qu’il me remercie pour hier soir.
-Ne me remercie pas. Je n’avais rien de mieux à faire!
-Vous avez risqué votre vie pour des enfants, ça démontre un sens de l’honneur.
-Je n’ai pas d’honneur et je n’ai pas de conscience!
-Si ça peut vous faire plaisir.
-Meure, ça me ferait plaisir.
-Je ne peux pas faire ça.
Éveliss et une fille-chat en pleurs sont arrivés quand je partais. Apparemment, un certain Ken-Li, très cher aux yeux de la fille-chat, avait été tué par une créature noire aux yeux blancs.
-Je m’en fous!
-Un peu de respect!
-Je ne suis pas payée pour être gentille!
-Vous avez déjà perdu quelqu’un que vous aimiez?
Je n’ai pas répondu à la question de fille-papillon et je suis partie faire un tour en ville. Oui Cédric, je sais très bien ce qu’on peut ressentir quand on perd un être cher, tu n’as aucune idée à quel point je le sais.

À l’extérieur, Éveliss, qui était sorti pour laisser les deux filles seules, parlait avec Muerte, le vendeur abruti. Dès qu’il m,a vue, Éveliss m’a suivie dans toute la ville pour me parler. Mais fous-moi la paix! Où que j’allais, il me retrouvait. Où que j’allais, je tombais sur des gens bizarres : un homme-lézard près d’un lac d’où sortait de la musique, un nain qui priait une roche… Au secours! Tout le monde est dingue ici! Pendant deux semaines, nous avons attendu la bateau qui nous emmènerait à l’île des pirates. J’ai également remarqué que Dante n’avait pas utilisé ses flammes une seule fois pendant ces deux semaines. Je lui ai demandé ce qui n’allait pas.
-Rien. Je les réserve pour une occasion spéciale.
-Oui, c’est ça.
J’ai également profité de ces deux semaines pour le frapper plus souvent qu’autrement.
-Ow!
-Tu m’as appris à me servir de mes poings, alors…
-Oui, on les sent plus.
-Si tu veux m’apprendre d’autres techniques pour te faire mal, ne te gênes pas!
-Ok, je peux te montrer ma super technique, qui met tout le monde par terre.
-Ok.
-Tu es prête?
-Oui.
Sans crier gare, il m’a embrassée et j’ai répondu à son baiser par un coup de poing.
-T’es pas bien?
-Tu vois? Ça met tout le monde par terre!
-Je te hais!

Le jour de l’arrivée du bateau, nous nous sommes tous réunis dans le salon chez Mana. Fille-papillon a dit qu’on devait aller sur l’île aux pirates pour chercher Cyrianne et trouver un moyen de tuer l’archimage. Un dénommé Edward, le frère de Kazumi, est alors arrivé. Cette dernière est arrivée en disant sans cesse «Jin! Où est Jin?». Edward lui a donné un pendentif et elle a semblé se calmer. Cédric voulait installer Kazumi sur le divan, pour qu’elle soit plus confortable.
-Ça voudrait dire qu’il faudrait que Raven et moi on lui cède notre place!, a protesté Dante.
-Je ne suis pas d’accord!
-Moi non plus!
-Je vais vous laisser ma place sur le fauteuil, nous a dit Cédric. Dante a été plus rapide et s’est assis avant moi.
-Allez, Raven! Viens t’asseoir sur mes genoux!
-T’es pas bien!
Edward nous a dit qu’il était allé dans le futur et que tout le monde était mort. Quelque chose allait détruire le monde et c’est la mort de quelqu’un qui allait tout déclencher, mais il a refusé de nous dire de qui il s’agissait. Il a finalement été décidé que nous irions tous à l’île aux pirates.
-Raven, vous venez avec nous?, m’a demandé fille-papillon.
-Bien sûr!
-Pourquoi?
-Je n’ai rien d’autre à faire!
-Merci.
-Ta gueule!
-Les présentations n’ont pas été faites, m’a dit Edward. Je m’appelle Edward.
Fille-papillon a pris le relais.
-Raven, Edward. Edward, Raven. Et lui (en pointant Dante), c’est un imbécile!
-C’est un crétin de première!, ais-je approuvé.

Le temps que la cargaison soit déchargée du bateau, nous avions encore deux jours à attendre. Comme d’habitude, mes pas m’ont menée à la chambre de Dante. Qu’est-ce que je fous? En fait, je sais très bien ce que je fais, mais je ne devrais vraiment pas m’accrocher autant. Car je sens le point de non-retour approcher dangereusement et le jour où ça arrivera, ça risque de me faire mal. Toc toc.
-Oui?
-Je peux entrer?
-Euh… oui!
Il était en train s’entraîner. J’ai profité que nous étions seuls pour parler un peu avec lui. Je lui ai demandé pourquoi il pensait que c’était moi qui allait tuer Kira et il m’a dit qu’il s’attendait à ce que je l’achève d’une flèche en plein cœur. Je ne pense pas avoir le niveau, mais bon, on verra bien le moment venu. Je lui ai aussi demandé comment il avait su que j’avais besoin de son aide sur la montagne. Il m’a dit que c’était un hasard, qu’il était juste venu admirer le paysage. Oui, c’est ça.
-Si je ne te l’ai pas déjà dit, merci.
-Je pensais que quand tu avais pleuré dans mes bras, c’était ce que ça voulait dire.
-Ne raconte ça à personne!
-Ok, si toi tu ne dis à personne que je suis complètement claqué.
-Ça va aller?, lui ais-je demandé.
-Oui, je suis en pleine forme.
-Ta flamme est revenue?
-Bien sûr!
-Montre.
Des flammes rouges sont sorties d’une de ses mains.
-Elles n’étaient pas mauve avant?
-Je suis devenu bon maintenant, alors…
-Depuis quand tu es bon?
J’ai alors vu un briquet tomber de sa main : il avait mis le feu à sa main pour me faire croire qu’il avait retrouvé sa flamme.
-C’est ça! Tu mets le feu à ta main et ça va?
-Oui, bon.
-Je pourrais faire quelque chose?
-Je ne crois pas.
-Tu penses que mon feu pourrait t’aider?
-Je pourrais essayer de l’absorber, mais sans ma flamme…
-On pourrait essayer? Si ça peut m’enlever mon feu, alors go!
-On fait comment?
-Tu ne te rappelles pas?
-Il faut que tu sois dégoûtée, non? Mais sans mon feu, je ne pense pas pouvoir y arriver.

(Les perversités commencent ici.)
Il n’avait pas l’air de vouloir prendre l’initiative, alors je l’ai embrassé et je me suis accrochée à lui. Et voilà, j’ai franchi le pont de non retour. J’ai senti l’atmosphère s’enflammer et Dante absorber mon feu. Je n’ai pu m’empêcher de penser : Merde! Je vais encore perdre ma robe! Je n’ai pas eu à y penser longtemps, car Dante me l’a arrachée et l’a balancé plus loin. Il m’a ensuite serrée contre lui et a commencé à se montrer plus entreprenant, ses mains caressant mon dos et me pressant de plus en plus serré contre lui, pendant qu’il continuait à m’embrasser. Qu’est-ce que je fais? Je le repousse? J’ai vraiment envie de le repousser? Non, je veux qu’il continue! Le temps que j’y réfléchisse, Dante m’a repoussée et j’ai vu que ses yeux commençaient à redevenir d’un mauve normal, et qu’ils me fixaient très intensément.

Il m’a ensuite pitchée sans ménagement sur son lit de pierre.
-Aïe. Qu’est-ce que tu fais?
-J’en veux plus.
Sans me laisser le temps de répondre, il s’est étendu sur moi et j’ai mis mes mains sur sa poitrine pour le ralentir dans son élan. Pas que je n’en avais pas envie, bien au contraire, mais j’étais un peu perturbée.
-Tu n’es pas censé être dégoûté par les elfes?
-T’as raison! Ta gueule elfe!
Il m’a empêché de répondre en m’embrassant encore et a été très insistant. Il m’a ensuite complètement plaquée contre son lit de pierre. Il a saisi mes poignets et a placé mes bras en haut de mon corps. Il a gardé mes poignets entre une de ses mains et son autre a descendu le long de mes bras, vers mon visage, ensuite mon cou, ma poitrine… Wow, he’s really good…
-Mmmm… Don’t stop Dante…
-Don’t worry, I won’t.

Il était maintenant en train de m’embrasser dans le cou et ses mains se promenaient de haut en bas sur mon corps. Quand ses lèvres ont pris le chemin de mes oreilles, j’ai senti des frissons parcourir tout mon corps.
-Pas là, s’il te plaît!
-Pourquoi? C’est ton point sensible?
-…Non!
-Dans ce cas, je ne vois pas pourquoi j’arrêterais.
Il m’a alors mordu l’oreille et je n’ai pu m’empêcher de crier.
-Aaah! Arrête! Ne me fais plus languir!
-Not until you admit that I’m driving you crazy.
-I don’t… aaah!
Il avait glissé sa main dans mes sous-vêtements et avait introduit deux doigts en moi. D’un très doué mouvement de va-et-vient, il faisait grandir mon plaisir de seconde en seconde, tout en continuant à mordiller, embrasser et lécher mon oreille.
-Aaaah! All right! All right!
-All right what?
-You’re driving me crazy, ok? You’re driving me absolutely crazy!
-Finally.

D’un coup sec, il a déchiré ma petite culotte et me l’a enlevée. Tout en me maintenant sur le lit en m’écrasant de tout son poids. Il a commencé à enlever son pantalon d’une main. Il n’allait pas assez vite à mon goût, alors je l’ai aidé. Quand il s’est finalement retrouvé nu, il s’est de nouveau couché sur moi et m’a pénétrée.
-Aaah!
J’ai enserré sa taille de mes jambes et son cou de mes bras; je voulais vraiment avoir l’impression de ne faire qu’un avec lui. Je l’ai déjà dit, mais wow, il est vraiment bon : c’était comme s’il savait exactement où m’embrasser, où me toucher pour me donner du plaisir. Nous n’avons pas parlé, mais les mots n’étaient pas nécessaires, nos corps parlaient d’eux-mêmes.
-Aaah Dante!
-Aaah!
Wow…

J’ai émergé de ma torpeur après ce qui m’a semblé une éternité, courbaturée comme je ne l’avais jamais été, avec l’impression d’avoir ciré comme jamais auparavant. Quand je me suis relevée, j’ai constaté que le lit de pierre en avait pris un coup et que la fenêtre avait éclaté sous l’effet de la chaleur. Dante était en train de s’habiller.
-Ça va?
-J’ai mal partout, mais je vais survivre. C’était… vraiment très bien.
(Je n’étais quand même pas pour dire «C’était génial, on recommence?»)
-Bien sûr que ce l’était!
(Encore trop sûr de lui, mais je m’en fous!)
-Si jamais tu veux recommencer un des ces quatre, count me in.
Il ne m’a pas répondu et j’ai remarqué qu’il détournait son regard aussitôt qu’il le posait sur moi.
-Ton feu est revenu?
-Oui, j’ai absorbé une partie du tien. Reste à savoir si c’est pour de bon. Ça se régénère ton truc?
-J’en sais rien J’espère que non!

Dante est allé me chercher une autre robe et alors que je pensais que les choses s’étaient peut-être améliorée entre nous, il m’a lancé une autre vacherie. Je ne me rappelle vraiment pas quoi, tellement je n’en croyais pas mes oreilles : comment pouvait-il se montrer si passionné un instant et si froid le moment suivant? Je l’ai suivi hors de sa chambre et je me suis plantée devant lui.
-I don’t get you!, lui ais-je crié.
Je ne savais pas quoi faire. Le frapper? Me mettre à pleurer? Avant que je fasse quoi que ce soit, il m’a serrée contre lui et m,a murmuré :
-Tu sais ce que je suis?
-La création de Kira?
-Oui, et je peux mourir la semaine prochaine. Alors il vaut mieux ne pas s’attacher.
-Ce ne serait pas mieux de profiter de la vie? Je pourrais t’aider?
-Non.

Nous sommes partis chacun de notre côté et je ne l’ai pas revu jusqu’à ce que j’embarque sur le bateau. Il se trouvait plus loin sur le pont. J’évitais (ou plutôt j’essayais d’éviter) de le regarder. Je savais maintenant, en tout cas je croyais, qu’il se donnait des airs de crétin de première pour éviter de s’attacher aux gens et vice-versa. Est-ce que j’avais vraiment envie de me compliquer l’existence et d’essayer de lui prouver qu’il prouvait profiter de la vie… avec moi? …Oui, j’en avais vraiment envie. Je vais lui prouver que j,en vaut la peine. Je dois être complètement folle, mais que voulez-vous : le cœur a ses raisons que la raison n’a pas!

1 commentaire:

Crimson Butterfly Vini a dit...

je trip toujour sur tes résumer d'histoire et sur humm les dtaille de tas vie perso avec les perso heu bon tu comprend