mardi 6 janvier 2009

Sage est mon nouveau meilleur ami

Duke, c’était le nom du maniaque à l’épée apparemment, était particulièrement dégoûtant dans ses propos envers moi. J’en avais des frissons dans le dos.
-Allez poupée… I’m gonna enjoy cutting you into pieces…
-Euh… Ew!
(Voir que je vais te laisser faire! Maniaque!)
Dans le scénario utopique que je me faisais dans ma tête, je me disais que le combat serait facile. Je m’étais imaginée que Sage et Kerns l’attaqueraient de front et que moi je pourrais essayer d’atteindre un point vital par derrière. Je me suis totalement trompée. À ma première attaque, je l’ai raté lamentablement. Il a répliqué à mon coup en me donnant un coup de poing dans le ventre. J’en ai eu le souffle coupé et je suis tombée à genoux par terre. Il m’a remise sur mes pieds en me saisissant par le cou. Sans m’étouffer, il serrait juste assez pour que je ne puisse pas m’enfuir. Il a ensuite rapproché son visage du mien et il a léché ma joue. Ew!
-You taste good… I’m going to enjoy this…
-I’m not!

Au secours… Je suis aux prises avec un malade mental/obsédé. Help?

Sage et Kerns l’ont bien entendu attaqué pour le faire lâcher prise, mais leurs tentatives n’ont pas été tout de suite couronnées de succès… les miennes n’ont plus d’ailleurs. Malgré ma position précaire, j’ai encore essayé de le frapper et je dis bien «essayé». Je n’ai cependant pas eu le temps de m’apitoyer sur ma malchance. Duke a sorti une dague et l’a placée sous le premier bouton de ma chemise, qu’il a aussitôt fait sauter. Muuu… Pas encore ça, pitié… Il a ensuite donné un grand coup vers le bas, coupant tissu et peau et découvrant ma poitrine du même coup. Ça a été d’une part très douloureux, mais surtout traumatisant et extrêmement apeurant. J’ai bien tenté de me couvrir tout de suite, mais je n’ai pas pu l’empêcher de me reluquer avec les yeux d’un homme qui a des idées malsaines en tête. Je n’aimais définitivement pas la lueur que je voyais dans son regard. Muuu…
-Not bad! I’ve seen worse!
(…I don’t care! Let me go…)


Mes tentatives pour me déprendre étaient aussi pathétiques que celles pour attaquer. Je n’ai même pas non plus été capable de l’éloigner. Quand il a commencé à me tripoter, je n’ai donc pas pu l’en empêcher. Il a agrippé chaque sein l’un après l’autre sans aucune douceur, rougissant ma peau, me graffignant. Ses gestes étaient aussi brutaux que ceux du bédouin dans le désert. Si Sage ne l’avait pas touché deux fois coup sur coup, Duke aurait sans doute continué sur cette lancée et mis sa main dans mes pantalons. Donc, une fois touché, il a revolé et m’a finalement lâchée. Quand le gros nuage de poussière s’est dissipé, j’ai vu qu’il était couché par terre, riant comme un dément, avec l’arme de Sage plantée dans son torse.
-Ça a presque fait mal! s’est-il écrié.
Il a repoussé Sage et son arme et s’est remis debout, en riant toujours comme un cinglé. J’ai alors eu la brillante idée de l’attaquer encore. Je me disais, dans le scénario utopique que je me faisais dans ma tête, que je pourrais profiter de ce moment de distraction et ainsi le toucher sans problème. J’ai encore échoué lamentablement.

Cette fois-ci, il a répliqué à mon coup en m’agrippant par la taille et en me serrant contre lui. Il a ensuite recommencé à me tripoter, mais en plus, il s’est mis à lécher le sang qui coulait de la blessure entre mes seins. J’ai trouvé ça si dégoûtant que je me suis débattue encore plus, mais ça a eu exactement l’effet contraire de celui que je désirais obtenir. Plus je bougeais et plus ça semblait l’exciter. Résultat : il me serrait encore plus près contre lui, encore plus fort. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour me déprendre, mais ça n’a rien donné. Il a continué à me toucher et à me lécher jusqu’à ce qu’il décide qu’il était temps de passer à l’étape suivante : il m’a arraché mon pantalon comme si c’était du papier de soie. Je n’étais maintenant plus vêtue que de ma culotte et d’une chemise qui ne couvrait plus grand-chose. Muuu… J’ai vraiment commencé à paniquer à ce moment-là, parce que je savais qu’il ne resterait plus beaucoup de temps avant qu’il ne se lasse des «préliminaires» et qu’il m’arrache ce qu’il me restait de vêtements pour ensuite me violer.

Je me suis débattue de plus belle, cherchant à lui faire lâcher prise, mais ça avait toujours l’effet contraire. Il a continué à me toucher, mais vraiment partout cette fois-ci : mes seins, mes fesses par-dessus ma culotte… Il a même commencé à glisser ses doigts en-dessous. Que ce soit pour me l’arracher ou continuer à me tripoter, je n’aimais vraiment pas ça. Lâche-moi espèce de pervers!
-Come on girl! I want to hear you scream of pleasure!
-… Ça ne risque pas d’arriver!
(Il y a une seule personne qui peut me faire crier de plaisir et ce n’est pas toi!)
-But you will!
Il a pris sa dague et a coupé ma jambe assez profondément. Il a ensuite mis un doigt dans la plaie et il l’a enfoncé jusqu’à ce que je me mettre à hurler de douleur. Fuck, ça fait mal… Au secours quelqu’un…

Satisfait de mes cris, il m’a accordé un court répit et il a dégainé son épée. Puis il a promené le plat de la lame sur mon visage, sans toutefois me couper.
-Alors… Quelle partie de ton corps je vais couper en premier…?
-Aucune! J’aime mon corps comme il est!
Il a abaissé sa lame vers mon bras gauche puis il l’a relevée, comme s’il s’apprêtait à couper mon bras. Muuu… J’ai encore eu la vie sauve grâce à Sage, qui a fait revoler Duke plus loin. J’en ai profité pour ramasser le device à battements de cœur et pour me couvrir du mieux que je le pouvais. Je savais que je ne risquais rien avec Sage et Kerns, mais quand même.
-Est-ce que ça va? m’a demandé Sage.
-…Je vais survivre…
(Traduction : Muuu… J’ai peur… J’ai juste envie de pleurer et de me coucher en petite boule dans un coin et j’aurais désespérément besoin que quelqu’un me hugge. Pourquoi est-ce que c’est toujours comme ça pour moi? Je commence à aller bien et il faut toujours que quelque chose me rabaisse le moral. Ce n’est pas juste…)
-,,,Oh God! s’est exclamé Sage.
Il venait de se rendre compte que j’étais à moitié nue et il s’est détourné en se couvrant les yeux.
-Here, take this!
Il m’a tendu sa redingote pour que je m’habille. Je m’en suis tout de suite couverte. Au moins, j’avais l’air à peu près décente comme ça.
-Merci.
(It’s nice to know that the race of gentlemen is not totally extinct.)

J’avais bien appris ma leçon cette fois. Je n’allais certainement pas attaquer Duke encore parce que je savais comment ça se terminerait. Je n’aurais pas autant de chance cette fois. Je me suis seulement préparée à lancer mes épées au cas où les deux guerriers auraient besoin d’aide. Pour l’instant, je me suis contentée de les regarder faire une team attack : Sage a fait revoler Duke dans les airs et Kerns l’a fait retomber par terre avec deux méga-attaques. Un gros cratère s’est formé et avec, un nuage de poussière. Quand il s’est dissipé, nous avons vu Duke se relever… malgré le fait que son corps était affreusement disloqué. Il riait encore comme un malade. That guy is really scary.
-Quoi? C’est quoi ce gars? a demandé Sage.
-Un malade mental, lui aie-je répondu.


Je ne pouvais (ni ne voulais) l’attaquer de front, alors j’ai lancé mes épées.
-♫Twink? Twink?
-TWINK! TWINK!
L’une ne comprenait pas ce que je faisais et l’autre était frustrée (comme toujours) que je la lance. J’ai manqué avec la gentille, mais la méchante est allée se planter directement dans Duke.
-TWINK! TWINK!
Je ne sais pas si elle chialait toujours parce que je l’avais lancée ou parce qu’elle était plantée dans un bad guy. Quoiqu’il en soit, elle a continué à chialer et puis «pouf». Ça a explosé et le corps de Duke s’est littéralement liquéfié. What the fuck? Ew! Il ne restait plus rien de lui à part une grosse flaque de sang, de tripes et d’organes. Et ma maiden qui chialait toujours. Je suis allée la ramasser.
-TWINK! TWINK!
(Traduction : Je suis sale!)

Je l’ai donc essuyée sur la redingote de Sage.
-TWINK! TWINK!
-Bonne épée!
Pate, pate. Frotte, frotte.
-TWINK! TWINK!
-C’est grace à toi qu’on est en vie! Tu es tellement forte!
Pate, pate.
-…Twink! Twink!♫
(Sparkles, sparkles. Ça me fascine à chaque fois que ça arrive.)
-Quoi? s’est indigné Sage. C’est nous qui avons fait tout le travail!
-TWINK! TWINK!
-Ne l’écoute pas, lui aie-je chuchoté. C’est grâce à toi.
-C’est quand même nous qui avons fait tout le travail! a continué Sage.
-TWINK! TWINK!
-Je n’en reviens pas! Tu as toujours aussi mauvais caractère!
Euh… What? Tu connais mon épée? Comment tu la connais? Je lui demanderai plus tard, quand on aura un peu plus de temps.

Kerns s’est envolé pour aller prêter main forte aux autres et Sage et moi avons fait le même chemin à pied.
-Ça va aller? m’a-t-il redemandé.
-…Bien sûr, je vais survivre…
(Traduction : Je suis fatiguée, je suis à moitié toute nue, ma jambe me fait souffrir atrocement, je suis totalement traumatisée, je ressens un besoin intense de me faire donner des hugs, mais à part ça, ça va!)
-Je suis désolé. J’aurais dû mieux te protéger.
-Ne t’excuse pas, tu as fait ce que tu as pu. Et tu m’as prêté ça pour me couvrir. Si jamais on sort d’ici vivants, je te jure que je vais te donner un hug!
-…Cool! Viens! On va aller rejoindre les autres!
-C’était la prochaine étape.
-And don’t forget your promise!
-…Ok.
…Cet homme me fascine. Il est un peu perturbant, mais quand même très sympathique. Et s'il n'avait pas été là... Je ne sais pas si j'aurais pu survivre à une autre attaque de ce genre. Je lui dois ma vie et aussi ma santé mentale. He will definitely deserve his hug.

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