jeudi 10 juillet 2008

The night where all the fears disapearred... and big shit after that

Très, très, très long blog de la game de la semaine passée. Enjoy!!!

J’ai émergé de mon inconscience avec la sensation d’avoir quelque chose d’humide sur le front. Huh? J’ai lentement ouvert les yeux et j’ai posé ma main sur ma tête. Il y avait effectivement quelque chose d’humide : une débarbouillette. J’ai voulu me relever, mais une douleur dans le dos m’en a empêchée. Heureusement, elle a rapidement disparu. J’ai alors pu tourner la tête sur le côté et j’ai vu Nakago, assis sur une chaise, près du lit, et ayant l’air très inquiet. Désolée de t’avoir inquiétée mon amour.
-Est-ce que ça va? m’a-t-il demandé.
-…Pitié, dis-moi que je ne suis pas restée inconsciente longtemps?
-Just an hour.
-(Au moins on n’a pas perdu beaucoup de temps.)Bien… Tu m’as fait quoi au juste?
-J’ai cicatrisé ta plaie.
-…
J’avais de la difficulté à croire que j’étais finalement guérie, alors j’ai décidé de vérifier par moi-même. Je me suis assise sur le lit et j’ai passé ma main dans mon dos. Il n’y avait effectivement plus rien. Plus de sang qui coule, plus de douleur, plus rien. Je vais finalement pouvoir serrer mon rourou contre moi sans crainte que le sang pisse partout. Wouhou!
-J’espère que ça ne te causera pas de problème, ce que tu as fait avec ton épée?
-Ce que je fais avec mon épée ne regarde que moi.
-D’accord…
(Je voulais juste être certaine que tu n’aurais pas de problème à cause de moi.)
-Twink! Twink! Twink! Twink!

Non… Pas encore elles… Je pensais qu’elles avaient disparu au moins pour le restant de la nuit, mais elles étaient revenues. Et en ce moment, je n’étais pas certaine si elles chialaient après moi, après Nakago ou après l’épée de Lemnor, qui était posée tout près.
-J’ai essayé de les prendre, m’a-t-il dit, mais je n’ai pas pu.
-Twink! Twink! Twink! Twink!
-Je pense qu’elles ne m’aiment pas beaucoup, a-t-il continué.
-Ne t’en fais pas avec ça. Qu’est-ce que j’avais dit?!
-Twink.
-Hé! Qu’est-ce que j’ai dit?!
-Twink! Twink! Twink! Twink!
Pouf. Finalement!
-Ne t’en fais pas. Je suis habituée que mes épées disparaissent en m’envoyant promener.
-C’est ce qu’elles ont dit?
-Au cours des dernières heures, oui.
Un jour elles vont peut-être comprendre que Nakago n’est pas un danger pour moi. À moins que ce soit juste après l’épée de Lemnor qu’elles chialent…? Foutues maidens.

Nakago est venu s’assoir à côté de moi sur le lit et il m’a pris la main. Je voyais bien qu’il avait toujours l’air inquiet.
-Alors ça va? m’a-t-il redemandé.
-…
Rourou… Je suis trop faible. Il est juste assis près de moi, il ne fait rien de plus que me prendre la main et pourtant, toutes les pensées rationnelles quittent mon cerveau. Je me mets à penser à quel point je l’aime et que j’ai envie qu’il me serre contre lui. Je dois faire attention sinon je vais passer pour une folle finie qui est en manque d’affection. Must resist… Too late. Je me suis jetée dans ses bras et j’ai enfouie ma tête dans son épaule. Je t’aime. Je t’aime tellement.
-Tu es certaine que ça va?
-Si ce n’était pas le cas, tu crois que je te huggerais comme ça?
-I guess not.
Nakago étant maintenant certain que j’allais bien, il a répondu à mon étreinte. C’est tellement bon… De le serrer contre moi et de ne plus avoir à me préoccuper de ma cicatrice. Il sent si bon et il est si doux. Et ses mains sur moi… J’ai tellement envie de toi mon amour… I want to make love to you but I don’t know how to ask.

Nakago n’a rien dit pendant quelques minutes. Il a accoté sa tête contre la mienne (juste sentir son souffle sur mon épaule était terriblement excitant) et m’a serrée contre lui comme il ne l’avait jamais fait auparavant. J’étais si près que je sentais toute la chaleur qui se dégageait de son corps. Et ses mains sur mon dos… Le tissu de ma chemise de nuit était si mince que c’était comme s’il me caressait directement sur ma peau. Quelques fois, ses mains sont remontées plus haut et ses doigts ont effectivement effleuré ma peau. C’était si doux comme contact, mais ce fut suffisant pour me donner des frissons des pieds à la tête. Et quand il s’est mis à caresser mes cheveux… Je me serais offerte à lui sans aucune hésitation s’il me l’avait demandé.
-Tu as coupé tes cheveux, a-t-il dit en me caressant.
-…Je les ai coupés il y a quelques mois, lui aie-je répondu, en m’éloignant un peu.
-…Ah bon.
Il avait l’air plutôt mal à l’aise.
-…Tu m’as déjà vue les cheveux coupés, non?
-…En fait, non.
-…Oh… C’était l’autre, c’est ça?
-Tu es au courant?
-Et bien, je sais qu’il y a un Nakago original et un Nakago artefact.
-Ah bon?
Il semblait plutôt surpris que je sois au courant de ça.
-Oui, aie-je continué. Je dois avouer que je suis un peu (beaucoup) perturbée.
-J’aurais dû te le dire depuis le début.

Il avait l’air super piteux. Ne te sens pas coupable mon amour. Si tu me l’avais dit dès le début, je t’aurais probablement traité de fou et je me serais sauvée en courant. Une minute… S’il ne m’a jamais vue les cheveux courts, ça veut dire que ce n’est pas lui que j’ai vu au camp de Rayden et à qui j’ai raconté ma vie… Et ce n’est pas lui qui m’a demandé de choisir, dans la grotte de Sheyenne… Merde! Tout est à recommencer! Mais avec lequel? Lequel est lequel? Je suis avec lequel en ce moment? Je fais comment pour les différencier? Muuu… Je suis toute mélangée…
-...Nakago, je peux te poser une question?
-Tu peux me demander n’importe quoi.
-(Here’s goes nothing) Tu es le vrai Nakago ou l’artefact?
-…
Au lieu de me répondre, il a pris ma main et l’a posée sur son cœur. Bobom, bobom… J’adore sentir ton cœur battre… À chaque fois, je me dis que c’est pour moi qu’il bat.
-I’m the real one.
-Ok… Alors la prochaine fois que je te verrai, j’aurai juste à dire «Une minute mon amour, que je sente ton cœur battre»?
-Oui.
(Je crois que je vais faire un essai sur Rage, juste pour être certaine. Si son cœur bat, je vais devoir trouver une solution de rechange pour différencier les deux Nakago.)
-…Je peux te poser une autre question?
-Bien sûr.
-…Comment tu fais pour avoir l’air aussi jeune après mille ans?
-Euh…
Il a encore une fois eu l’air surpris par ma question. Désolée mon amour, mais à force de me faire répondre «je ne peux rien te dire, il faut que je te protège», je suis allée voir ailleurs pour avoir des réponses.

Nakago m’a révélé qu’il avait été endormi pendant plusieurs centaines d’années, contre son gré.
-Alors… tu vas quand même vieillir comme un humain normal?
-Oui.
-(Soupir de soulagement) Tant mieux! J’avais vraiment peur d’être la seule à vieillir!
-Ne t’en fais pas, je vais vieillir normalement.
Ça, ça m’a enlevé un très gros poids sur mon cœur. Ça décomplique tellement les choses… Ou peut-être pas. Nakago m’a parlé un peu des sept sages. Je l’ai encore surpris quand je lui ai dit que je savais qu’il était l’un d’entre eux. Il m’a dit qu’il restait trois sages vivants : lui, Sheyenne et le roi Eden d’Hopesor. Sheyenne était le «sage of knowledge» et lui, le «sage of learning». C’est lui qui remplir la bibliothèque de Sheyenne. Tout ce qu’il voit, il peut le reproduire immédiatement. Pour vrai? Wow… Et moi qui pensais que tous les sages étaient pareils.

L’empereur de Rayden les retenaient prisonniers lui et le roi Eden, pour les forcer à faire ce qu’il voulait.
-I am what you can call, a slave.
-Et il n’y aurait pas moyen de te «dé-esclavagier»?
-Pas tant que l’empereur sera là. Et le prochain empereur pourrait vouloir faire la même chose.
-Alors le prochain pourrait vouloir se servir de toi aussi?
-Oui.
-Ok… Ça, ça risque de compliquer nos plans d’avoir une maison et pleins d’enfants.
-Je suis désolé, j’aurais dû tout te dire depuis le début.
Il avait l’air super piteux, encore plus que tout à l’heure.
-Ne sois pas désolé. Moi aussi, il y a pleins de choses que j’aurais dû te dire et que techniquement, je dois toujours te dire.
(Je ne sais vraiment pas comment je vais faire pour lui raconter une deuxième fois mon passé. Je ne pense pas que je serai assez forte.)
-Ne t’en fait pas, je suis au courant.
Apparemment, l’artefact se faisait un plaisir de lui raconter les moments que nous passions ensemble. Mmmm… Et si…
-À Talius… est-ce que c’était toi?
-…Non.
Oh mon dieu… Je t’ai trompé… avec toi-même? Dès que j’ai appris qu’il y avait deux Nakago, c’est ce que j’avais le plus peur qui arrive et c’est arrivé. Non… Pourquoi ma vie amoureuse doit-elle toujours être si compliquée? J’ai vraiment mérité tout ça? Et en plus, Nakago est au courant que je l’ai trompé avec… Nakago! Oh mon dieu… Ça devient une bien maigre consolation que de savoir que c’est lui qui m’a donné ma bague et que c’est à lui que j’en ai donné une.
-Et… sur le Sky Legacy… quand tu m’as ramené… quelqu’un… c’était toi?
-Quand je t’ai ramené ta fille, je n’étais pas censé le faire. L’artefact a pris ma place après ça.
(Au moins je n’aurai pas à lui raconter mon agression une deuxième fois. Je n’aurais tout simplement pas été capable.)

Mon pauvre rourou… Tu as risqué tellement pour moi. Je ne pense pas que tu ais eu une existence aussi tragique que moi, mais jamais je ne m’étais douté que tu avais autant souffert. Je suis désolée, j’ai été si égoïste. Si seulement je pouvais prendre sur mes épaules un peu de ta souffrance… Et en plus, d’après ce que je comprends, l’empereur a quelque chose dont il a besoin et c’est pour ça qu’il ne peut pas partir.
-Je peux te demander c’est quoi?
-Mon âme.
-Oh… Juste ça? Ok… Alors, en plus de tout le reste, je vais devoir trouver un moyen de reprendre ton âme.
-Tu ne peux pas. L’empereur est trop puissant.
-…Probablement… Mais je vais quand même essayer!
(Tu vaux plus que la peine que je risque ma vie pour toi)
Nakago m’a souri et dans ses yeux (original et artefact confondus), j’ai vu une lueur que je n’avais pas vue depuis si longtemps. Il me regardait comme s’il était fier de moi, que je sois prête à risquer autant pour lui. Ou alors il était juste amusé que je sois assez folle pour défier l’empereur pour lui. Quoiqu’il en soir, ses yeux brillaient d’un éclat que je ne leur avais pas vu depuis une éternité et qui était loin de me déplaire. Tu es si beau quand tu as l’air heureux mon amour. Rourou…

-C’est Cobalté qui m’a pris mon âme.
-(Pourquoi ça ne m’étonne pas?) Cobalté… Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. La dernière fois que je l’ai vu… ça c’est très mal terminé, alors plus de danger que je l’approche! Au moins, maintenant il n’a plus de raison de m’écoeurer avec ses «je veux votre pierre»!
-Tu es toujours liée à elle.
-…Pardon?
-Tu peux toujours sentir la croisée, non?
-…Oui…
-Alors tu es toujours liée à ta pierre. Si tu disparais, elle disparait aussi. Si elle disparait, tu disparais également.
(Moi qui pensais me sauver du rituel!)
-…Merde… Pitié, dis-moi au moins que la cicatrice ne va pas réapparaître!
-Non, tu n’as pas à t’en faire.
-Bien… Bon… Ça me fait juste deux curses sur trois maintenant. Ma pierre et…
-Si tu veux parler de la curse de mon épée…
-Non, pas celle-là…
-You mean this one?
Il a tassé sa chemise et sa veste et j’ai pu voir la marque de la curse de Sigma.
-Oh…
-Tu peux te douter que j’ai été très surpris quand elle est apparue.
-Je suis désolée.
C’était à mon tour de me sentir piteuse.
-You muste have really angried Sigma…
-Yeah...

(On pourrait dire ça.)
-En autant que tu fasses ce qu’elle veut, tout ira bien, m’a-t-il dit.
-Tu n’as pas à t’en faire. J’ai finalement réalisé que je ne voulais pas que le monde fasse «kaboom». Il y a beaucoup trop de personnes qui comptent pour moi. La plus importante se trouvant devant moi en ce moment.
-…
(Tu es tellement beau quand tu souris mon amour. Je t’aime.)
-…Tu crois… qu’un baiser serait considéré comme une marque de trahison?
-Non, je ne crois pas, m’a-t-il répondu en souriant.
-Parce que la dernière fois… Ce n’était pas toi, mais…
-Comme je t’ai dit, il faut juste que tu lui obéisses.
-Alors, la dernière fois ça a grossi parce que ce n’était pas toi et à cause de ce qu’il m’a demandé?
-Probablement.
-Ok… Alors tu crois vraiment qu’on peut s’embrasser sans danger?

Nakago a pris ma tête entre ses deux mains et il s’est penché vers moi pour m’embrasser. J’ai été si contente qu’il ait lu entre les lignes. J’avais tellement envie de l’embrasser, mais j’avais peur de lui demander directement. L’attente valait la peine. Ses lèvres étaient si douces, tous ses gestes étaient doux. Il prenait son temps, comme s’il cherchait à se rappeler ce que c’était que m’embrasser et aussi (j’en suis certaine) parce qu’il savait que c’était ce dont j’avais besoin, de la douceur. Il s’est d’abord emparé de ma lèvre inférieure, puis de ma lèvre supérieure. Il a ensuite papillonné ma bouche de très légers baisers. Quand mes lèvres se sont ouvertes plus grandes, il a finalement utilisé sa langue et il a intensifié son baiser. Ses lèvres se pressaient plus fort contre les miennes, il me serrait plus étroitement contre lui… J’ai eu si peur de m’effondrer tant les émotions qui m’assaillaient étaient fortes, que je me suis agrippée à lui, enfonçant mes ongles dans ses épaules. J’étais en train de perdre conscience (façon de parler), mais je sentais très bien ses mains dans mon dos qui me caressaient, doucement, puis passionnément, puis encore doucement… Nakago n’avait pas oublié ce qu’il devait faire pour que je perde l’esprit. C’était aussi bon qu’autrefois et même plus, car il y avait si longtemps que nous ne nous étions pas embrassés.

Aussi doucement qu’il avait commencé, le baiser s’est terminé. Quand ses lèvres ont quitté les miennes, j’ai failli le supplier de ne pas s’arrêter. Je t’en prie… Encore… Encore...
-C’est peut-être notre dernier moment ensemble..., m’a-t-il dit.
Ce fut à mon tour de lire entre les lignes. Nakago venait clairement de sous-entendre qu’il voulait plus qu’un baiser.
-…Quand dois-tu partir?
-J’ai jusqu’à l’aube.
-Ça nous laisse plusieurs heures encore alors… Bien…
-Quelques heures ce n’est pas beaucoup, m’a-t-il répondu.
-C’est quand même mieux que rien.
-C’est vrai.
-Tu sais… Moi ça ne me dérange pas que tu restes toute la nuit…
(Je me suis sentie rougir jusqu’aux oreilles de lui demander ça. Je lui avais proposé des trucs bien plus osés par le passé, mais je ne m’étais jamais sentie aussi gênée qu’en ce moment, alors que je lui demandais simplement de passer la nuit avec moi.)
-Je n’avais pas l’intention de partir.
Mon visage s’est éclairé d’un immense sourire à ces paroles. Je t’aime mon amour. Et j’ai tellement envie de toi. Il y a si longtemps que je rêve de ce moment…
-I’ve been dreaming about it for a long time too, m’a-t-il murmuré à l’oreille.
-I didn’t say anything.
-I guess I can read your mind then.
-Yes you can, you always could... So what am I thinking right now?
-I know, but why don’t you show me instead?

-...

Oui... Je vais lui montrer à quel point je l’aime et je le désire. Mais ça fait si longtemps… J’espère ne pas être trop maladroite. Tremblante, j’ai avancé mes mains vers lui. Je les ai posées sur son torse et j’ai commencé à détacher sa veste. Les gestes encore hésitants, je l’ai fait glisser le long de ses bras jusqu’à la lui enlever.
-Lili, tu n’es pas obligée de faire ça si tu ne te sens pas prête.
-Je ne sais pas si je suis prête, mais je sais par contre que si j’attends plus longtemps, je ne le serai jamais. I’m sick and tired of hiding myself. I’m scared, but if I continue like this…I’m afraid it’s going to kill me. And I dont want to die. I want to live again, with you. I want to remember what it’s like to feel plaesure, to feel passion. I forgot everything. Please help me remember.
-That’s why I am here.

Il a pris mes mains entre les siennes et a embrassé mes doigts, un par un. Son souffle chaud me faisait autant d’effet que ses lèvres. A-t-il toujours été si chaud? Ou alors c’est moi qui suis froide en ce moment?
-À quoi penses-tu? m’a-t-il demandé.
-Je…
-Ne me répond pas que c’est idiot, parce que ça ne l’est pas. Je veux savoir tout ce que tu penses, tout ce que tu ressens.
-…Je pensais que je n’avais pas réalisé que de m’être enfermée aussi longtemps à l’intérieur de moi-même m’avait rendue si froide. C’est comme si je découvrais la chaleur qui émane de ton corps pour la première fois.
-Tu n’es pas froide Lili, bien au contraire…
Il a posé sa main sur mon cœur, qui s’est aussitôt accéléré à ce contact.
-…Tu as seulement besoin d’un peu d’aide pour raviver ce feu qui a toujours brûlé en toi...

Sa main sur mon cœur est remontée jusqu’à mon cou. Tout en m’attirant vers lui, il m’a ensuite embrassée. Son autre main a enserré ma taille et il m’a collée contre lui.
-Je t’aime Nakago… Et je te veux…
-Je te veux aussi, tellement… Ça fait si longtemps que c’était en train de me rendre fou…
Cette fois-ci, c’est moi qui ai pris l’initiative du baiser. Mes mains accrochées au col de sa chemise, je l’ai tiré vers moi pour l’embrasser. J’ai tellement envie de toi mon amour. Je veux que tu me fasses tienne, je veux me sentir complète à nouveau.
-Lili… I want to touch you…
-Yes... Touch me... Please touch me...

Il ne s’est pas fait prier deux fois. Presqu’aucune partie de mon corps m’a échappé à ses caresses. Il a commencé par mon visage, en touchant doucement chaque partie, comme s’il voulait rappeler à ses mains de quoi j’avais l’air. Ensuite, tandis qu’il mordillait une de mes oreilles, ses mains sont passées à mon cou, puis à mes épaules… Quand il est descendu plus bas, je n’ai pu m’empêcher de me raidir et de fermer les yeux. La dernière fois que j’avais été touchée comme ça, c’était par le bédouin et c’était tout sauf agréable. Je sais très bien que Nakago ne me ferait jamais de mal, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir un peu peur.

Je savais déjà ce que je voulais dire à Nakago dans une telle situation, mais je n’ai pas eu à le faire. He can read my body as easily as he can read my mind. Il a d’abord promené ses doigts sur le haut de mes seins, me chatouillant plus qu’autre chose. Quand il m’a finalement sentie me détendre, il a pris mes seins entre ses mains, comme il le faisait autrefois, et il m’a caressé jusqu’à ce qu’il m’arrache des petits gémissements.
-Aaah… Nakago…
-Lili…Je te veux tellement…
-Je… Whoa!
Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase, car Nakago m’avait renversée sur le lit. Il ne s’est pas couché tout de suite sur moi. Il m’a simplement regardée, m’embrassant et me caressant. Il était aussi doux et attentionné que le Nakago que j’avais connu à Talius. Mon cœur battait la chamade, mais pourtant, je ne paniquais pas. Nakago faisait tout ce qu’il pouvait pour que je me sente à l’aise. J’ai tendu les bras vers lui, car je voulais le serrer contre moi. J’ai cru qu’il allait répondre à l’invitation, mais il s’est plutôt éloigné du lit.

Je ne comprenais pas pourquoi il ne s’allongeait pas tout de suite à mes côtés, mais je n’ai rien dit. Il devait forcément avoir une bonne raison. Il a pris les couvertures et m’en a recouverte. Ensuite, tout en restant dans mon champ de vision, il s’est reculé et a commencé à se déshabiller. J’étais un peu perplexe : j’aurais très bien pu le faire moi-même. Quoique… Ça m’aurait sans doute pris une éternité tellement j’étais nerveuse. C’est probablement pour ça qu’il se déshabillait lui-même… Et aussi pour faire augmenter mon plaisir. Il savait à quel point j’aimais le regarder. Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire.
-What? m’a-t-il demandé en me voyant sourire.
-I guess some things never change.
-What do you mean?
-You know what I mean: you still love to play with me so much.
-Of course I do. But you’re not complaining are you?
-Of course not, I love watching you.
-I know…


Très tranquillement, il a fini d’enlever sa chemise. Il a continué de me fixer tandis qu’il détachait son pantalon. Quand il fut complètement nu, je me suis sentie rougir.
-Why are you blushing? m’a-t-il demandé en se rapprochant du lit.
-I was just thinking how lucky I was to have the most gorgeous man of all in my life.
-And in your bed,
m’a-t-il murmuré en se glissant sous les draps.
J’ai voulu m’éloigner pour lui permettre de se coucher à mes côtés, mais il ne m’a pas laissée faire. Il m’a maintenue contre le lit et s’est allongé sur moi. Il s’est positionné de façon à ce que sa tête soit à la même hauteur que la mienne et tout en me regardant, j’ai senti qu’il faisait remonter ma chemise de nuit. Quand il a touché mon ventre…
-Je ne pense pas que tu en auras besoin désormais, m’a-t-il dit, en touchant mon bandage.
-Non… S’il te plaît, enlève-le…
Il a défait le nœud qui maintenait le bandage en place et il a commencé à le dérouler. À chaque centimètre de peau qui était découvert, il déposait un baiser dessus. Quand le bandage fut complètement enlevé, il a continué à m’embrasser sur le ventre, mais il est descendu plus bas, toujours plus bas, jusqu’à ce qu’il atteigne le creux de mes cuisses. Il y avait si longtemps que j’en rêvais. Ses doigts… Ses lèvres… Sa langue… J’ai cru que j’allais mourir de plaisir dès cet instant, mais Nakago s’est arrêté avant que je ne succombe.
-Why are you stopping? lui aie-je demandé.
-I wouldn’t want you to come to fast. I’ve got other plans…
-Like…?
-…You’ll see soon enough…

Il a continué à faire remonter ma chemise de nuit et quand le tissu est arrivé sous ma poitrine, j’ai levé les bras pour qu’il le fasse passer par-dessus ma tête. C’est ce que je voulais, mais quand je me suis retrouvée nue, j’ai eu le réflexe de me couvrir les seins avec mes mains.
-Why are you hiding yourself?
-…I’m embarrassed.
-Why? It’s not the first time that I’ve seen you naked.
-…Well I feel like it’s our first time… my first time.


J’ai baissé les yeux, car je me sentais un peu gênée de lui avouer ça. Je craignais qu’il me trouve idiote.
-You’re right, a-t-il approuvé. It’s like a first time, a new beginning, for the two of us.
-But I’m…
-Don’t be ashamed of your body, you have no reason to be. You are absolutely gorgeous and nothing will ever be able to change that.
-…I love you.
-I love you too.

Il a relevé ma tête vers lui.
-Don’t look away, there’s nothing to be afraid of.
Délicatement, il a enlevé mes mains de sur ma poitrine.
-J’avais raison, m’a-t-il dit en faisant doucement descendre une de ses mains de mon cou à mes seins, tu es tout à fait magnifique.
-Tu n’arrêtes pas de me le dire, alors je vais commencer à y croire.
-Je n’en demande pas mieux.
Quand il a commencé à me caresser, j’ai eu l’impression de frissonner de la tête aux pieds. Dès que ses mains sont sur moi, j’en perds tous mes moyens.
-I can’t get enough of you, you know that? lui aie-je demandé, entre deux soupirs.
-I know, and I feel the same way.
-Je t’en prie, embrasse-moi, l’aie-je supplié.

Il ne s’est pas fait prier et il s’est emparé de ma bouche. Ce baiser était beaucoup plus passionné que les premiers que nous avions échangés, car nous étions maintenant tous les deux prêts à passer à l’étape suivante. Autre preuve que nous étions parfaits l’un pour l’autre : sans que j’aie eu à lui dire que c’était ce que je voulais, ses mains ont commencé à se promener sur mon corps avec beaucoup d’intensité. Il voulait me donner du plaisir autant qu’à lui et ça marchait. Je n’étais pas encore rendue au point de crier, mais je soupirais et je gémissais ça c’est certain. Ça ne semblait pourtant pas le satisfaire complètement.
-Don’t try so hard to restrain yourself, m’a-t-il dit.
-Why…?
-It only makes me want even more to make you scream.
-…And how do plan to do that?
-…I’ll show you…


Lentement, il s’est rapproché de moi avec l’intention évidente de m’embrasser et juste avant que nos lèvres ne se touchent, il m’a pénétrée. J’avais appréhendé cet instant, car même si mon corps ne portait plus aucune cicatrice de mon attaque, j’avais peur d’avoir mal. J’ai craint et attendu la douleur, mais elle n’est jamais arrivée. Pas la moindre trace de souffrance. Juste un état intense d’euphorie et beaucoup, beaucoup de plaisir. Je n’ai pas été la seule à éprouver quelques doutes, car pendant quelques instants, Nakago est resté immobile au-dessus de moi à me regarder. Je savais très bien ce qui lui passait par la tête : il voulait être certain que je n’avais pas mal avant de continuer. Je savais qu’il arrêterait tout maintenant si je lui donnais le moindre signe d’inconfort. Arrêter tout? Pas question.
-Do you really think that I would ask you to stop now? lui aie-je demandé en passant mes bras autour de son cou.
-I was hoping not.
-Good, cause that’s not happening. Now, kiss me please.
-Your wish is my command…


Il m’a embrassée et a commencé à se mouvoir en moi. Si j’avais encore éprouvé de le peur, elle aurait disparu en cet instant c’est certain, car tout n’était que passion. Il bougeait en moi et je m’accrochais désespérément à lui. Comme toutes nos autres fois précédentes, c’était tellement bon que j’en oubliais le reste du monde. L’attente avait été longue, mais elle en avait valu la peine. Je m’abandonnais totalement à lui sans aucune inhibition.
-You said you wanted to make me scream, right? lui aie-je demandé.
-Yeah…
-Do it. I want to scream for you.
-Now you’re talking…
Il a saisi une de mes jambes au niveau de la cuisse et l’a relevée pour pouvoir s’enfoncer en moi plus profondément.
-Aaaah!

Tout était si parfait : nos corps bougeant en harmonie et s’accrochant l’un à l’autre comme si nos vies en dépendaient, la chaleur qui s’en dégageait, nos souffles se mêlant… Je me sentais si heureuse en ce moment, si complète, que ça en faisait presque mal. Sans pouvoir m’en empêcher, j’ai senti des larmes couler au coin de mes yeux.
-Why are you crying? Are you…?
-No, I’m happy. You have no idea how happy I am right now and it’s all thanks to you. I love you so much and I don’t ever want to stop feeling that way.
-You won’t, I promise. I love you Lili.
-I love you too.
Nous avons ensuite atteint l’orgasme et Nakago s’est laissé tomber sur moi. Je sentais son souffle dans mon cou ralentir tandis que les battements de son cœur revenaient à la normale. Mes bras et mes jambes entouraient toujours le corps de Nakago. Je me sentais si bien que je n’avais aucune intention de bouger.
-Are you going to stay like this forever? m’a-t-il demandé d’un ton un peu moqueur.
-Probably. I just feel so good right now that I don’t want to let you go.
-Come here.
-Whoa!

Nakago a roulé sur le côté et m’a attirée vers lui. Avant que je ne «proteste», il m’a entourée de ses bras et m’a maintenue contre lui.
-There, that’s better, m’a-t-il dit.
-Qu’est-ce que notre position change?
-Absolument rien, mais j’adore te serrer dans mes bras, sentir ton corps contre le mien, ta tête contre mon épaule.
-Si ça peut te faire plaisir alors…
J’ai entouré sa taille de mes bras et je me suis collée le plus possible contre lui.
-I feel so good, so safe, right now, lui aie-je murmuré.
-Me too.
-It’s like nothing can get to us.
-Well I hope no one is going to try to attack us, because frankly, in our state, I don’t think we would win…
-Probably not…


Je me suis serrée contre lui encore plus et avec ma main qui était sur son torse, je l’ai caressé, promenant simplement mes doigts sur ses muscles.
-Tu sais, aie-je commencé, j’avais vraiment peur que ça se passe mal.
-Pourquoi ça se serait mal passé?
-…À cause de ce qui m’était arrivé. J’avais peur de ne pas être capable de… J’avais peur de tout en fait. Mais je m’en faisais pour rien. Tout s’est bien passé, plus que bien passé.
-Je t’ai donc… satisfaite?
-Mmmm… Plus que satisfaite mon amour.
-Tant mieux.
-Je peux te poser une question Nakago?
-Bien sûr.
-S’il est temps que tu partes et que je dors toujours, tu voudras bien me réveiller? Je voudrais t’embrasser avant de partir.
-Désolé de te décevoir mon amour, mais je n’ai pas l’intention de te laisser dormir, surtout si tu continues à me toucher comme ça.
-…Tant mieux… parce que je n’ai pas l’intention d’arrêter.

Ma tête toujours contre son cœur, j’ai fait descendre ma main tranquillement pas vite, de son torse à son abdomen, puis… Nakago a saisi ma main tremblante avant que je ne parvienne à son membre.
-Lili, je te le répète encore : tu n’es pas obligée de faire quoi que ce soit si tu ne te sens pas prête, même pour me faire plaisir.
Je me suis dégagée de son emprise.
-Je veux te toucher Nakago, comme toi tu m’as touchée. J’ai besoin de te toucher. Mes doigts ont besoin de se rappeler ton corps.
Sans lui laisser une autre chance de me dissuader, j’ai pris les choses en main (littéralement) et je l’ai caressé. Je ne me sentais pas assez à l’aise pour utiliser ma bouche ou ma langue, mais tenir son membre dans ma main, le sentir grossir sous mes caresses, ça constituait un pas de géant pour moi.
-Lili… Lili…
-Nakago… Aide-moi…
J’aurais très bien pu me débrouiller toute seule (j’avais fait ça assez souvent pour me rappeler de tout ce qu’il fallait faire), mais comme j’ai déjà dit, je me sentais comme si c’était ma première fois et ça me gênait un peu d’avoir autant d’initiative.

Nakago m’a donc aidée à m’assoir sur lui et à s’introduire en moi. Il m’a aussi aidée pour les premiers mouvements, mais après, ce fut comme si tout me revenait en mémoire. Je bougeais au-dessus de lui, mes mains sur son ventre, ses mains à lui sur mes hanches et j’avais complètement oublié tout ce qui avait pu me traumatiser. J’étais si bien, à le caresser, à me faire caresser… Nakago me touchait partout : mes fesses, mon ventre mes seins, qu’il a d’abord agrippés à pleines mains, puis il a ensuite joué avec les pointes entre ses doigts. Quand je me suis penchée vers lui, il les a embrassés, un peu partout pour finir par sucer les pointes jusqu’à ce que je me mette à crier.
-Nakago… Oui… Oui!
J’ai penché ma tête ver lui et dès que nos lèvres se sont touchées, il m’a fait basculer sous lui avant de se remettre à bouger. J’ai croisé mes jambes derrière lui et j’ai enfoncé mes ongles dans son dos. S’il y a un risque que ce soit notre dernière fois, je veux te laisser une marque.
-Nakago…
-Oui…?
-Please leave a mark on me. If there is a chance that this might be our last time, I want something to remember you by.
-Your wish is my command my love.


Il a donc embrassé mon cou, de haut en bas, puis mes épaules et mes seins. Ses baisers étaient plus forts que tout à l’heure. Moi qui voulais des marques, j’allais être servie bien au-delà mes désirs.
-My back too please…
-As you wish my love.

Il a passé ses bras dans mon dos et a enfoncé ses ongles dans ma peau.
-Je t’aime Lilianna.
-Je t’aime aussi, toi et seulement toi, maintenant et pour toujours.
Nakago a souri à ces paroles.
-Je t’aimerai aussi toujours Lili, toujours…
-Oui, toujours…
-Toujours…
Presqu’aussitôt ces serments dits, nous nous sommes écroulés sur le lit. Je me suis tournée sur le côté et Nakago s’est collé contre moi, son torse contre mon dos.
-Je sais que tu as dit que tu ne me laisserais pas dormir, mais laisse-moi quelques instants pour me reposer, d’accord?
-Bien sûr.

J’ai à peine senti les baisers que Nakago déposait dans mon cou. Dès que j’ai fermé mes yeux, je me suis endormie, pour me réveiller à cause de l’agitation que je percevais près de moi. J’ai ouvert mes yeux et j’ai vu Nakago qui était en train de s’habiller.
-On n’avait pas jusqu’à l’aube? lui aie-je demandé.
-They acted sooner than anticipated.
-...Quoi?
-We were supposed to attack the castle.
-Oh...
-Il faut que tu partes.
-Ok.
Je me suis donc habillée en quatrième vitesse.
-Tu dois partir, m’a-t-il redit, parce que la prochaine fois qu’on se verra, je pourrais être obligé de te tuer et je ne le veux pas.
-D’accord.
Avant que je ne m’en aille, il m’a plaquée contre lui et m’a embrassée avec passion. Ce baiser avait quelque chose de désespéré, comme si c’était la dernière fois que nous nous embrassions. Je t’aime mon amour et je t’aimerai toujours.
-Now go!
-…

Je suis partie sans rien ajouter de plus et sans un regard en arrière. Il y avait beaucoup de chose que j’aurais voulu lui demander (par exemple quelle était sa position par rapport à Tania), mais le manque de temps m’en empêchait. Et puis si j’avais ajouté des paroles cheesy avant de partir, ça n’aurait que rendu les choses plus difficiles. Je suis partie en courant et je me suis mise à la recherche de quelqu’un, n’importe qui. Je courais sans aucun but quand j’ai entendu du grabuge. Mmmm… S’il y a du grabuge, quelqu’un du groupe est forcément impliqué. J’ai continué à courir par-là et j’ai fini par tomber sur Sheyenne-dragon qui était en fâcheuse position devant Tex, un des sous-fifres de Morgan. Bon… Je ne pense pas avoir grand chance contre lui, mais je me dois d’aider Sheyenne, parce que c’est mon amie. Alors… Taïo!

2 commentaires:

Anima a dit...

haaaaa ils sont tellement cute! Deux amoureux déchirés par les circonstances. sniff sniff... héhéhé on verra bien pour la suite

Lyra a dit...

Muuu... Je pourrais te traiter de evil dm pour avoir interrompu ça aussi abruptement, mais au moins ils ont eu quelques heures ensemble. T'as pas idée à quel point Lili est heureuse d'avoir pu passer du temps avec son rourou.