vendredi 25 juillet 2008

Put your arms around me

Une chanson que j'écoute ces temps-ci, qui me fait penser à Lili et Nakago.

That original feeling never went away
That's why I’m standing here today.
Whoa Whoa
So many up and downs
And nothing has changed
That's why you know I'm here to stay.
Whoa Whoa

So put your arms around me
And then stay there forever
Let it always be this way
You and me together

So put you arms around me
And I'll never let go
I know they’re easy words to say
But I mean it more then ever

Yours is the kind of love
makes nothing else feel good enough
And I’m never gonna give
you up, Oh no, Oh no.

That original feeling never went away
That's why I’m standing here today.
Whoa Whoa
(Ain’t nobody gonna take your place
Only you made me feel this way)

So many up and downs
And nothing has changed
That's why you know I'm here to stay
Whoa Whoa
Ain't nobody gonna replace
Only you make me feel this saved

So put your arms around me
And then stay there forever
Let it always be this way

You and me together

So put you arms around me
And I'll never let go
I know they’re easy words to say
But I mean it more then ever

Yours is the kind of love
makes nothing else feel good enough
And I’m never gonna giveyou up (Oh no, oh no)
[ Repeat 2x ]

It can’t explain what's the
glue that holds us in.
Whoa Whoa
I can’t refrain if I had
a chance to do it over again.
Whoa Whoa

So put your arms around me
And then stay there forever
Let it always be this way
You and me together
So put you arms around me
And I'll never let go
I know they’re easy words to say
But I mean it more than ever
[ Repeat 2x ]

Yours is the kind of love
makes nothing else feel good enough
And I’m never gonna giveyou up
(Oh no, oh no)
[ Repeat 2x ]

[ Outro ]
Yours is the kind of love
makes nothing else feel good enough
And I’m never gonna giveyou up
(Oh no, oh no, no no no)

mardi 22 juillet 2008

King Fearro to the rescue

Le gars continuait à tuer des gens comme d’autres cueillent des fleurs. Muuu… Arrête…
-Show yourself! You want me to kill two persons every second?!
-Muuu… Je ne peux pas…
-Tu ne peux pas? Fine! Then the children will pay!
­­-Je proteste...
Il a pointé son épée vers quelques enfants terrorisés.
-Je proteste…
Les pauvres petits étaient serrés les uns contre les autres, tremblaient et pleuraient. Je n’ai pas douté un instant qu’il ose mettre sa menace à exécution. Mais il était hors de question que je le laisse faire. Je regardais ces enfants et je pensais à ma fille, aux enfants que je n’avais pas encore. Si quelqu’un s’en prenait à mes enfants, je ne le supporterais jamais. Ces enfants méritent de rester avec leurs parents et d’être heureux. They deserve to have a future and I have to help them.
-What the…?

Le gars a regardé quelque chose derrière moi, ce qui l’a interrompu. Je me suis retournée pour voir de quoi il s’agissait. C’était mon pioupiou préféré, monsieur veilleuse en personne qui était non-affecté par la gravité : Kerniboy. Désolée Kerns. Je t’aime, c’est pour ça que je me permets de te taquiner. Le gars, appelons-le Psychopathe, a bien vite reconnu le fameux alorian et avait bien vie de voir de quoi il était capable. J’étais bien entendu enchantée de voir Kerns et surtout de constater qu’il n’était pas blessé (j’étais aussi très contente de voir Jillian qui lui, n’avait pas réussi à contrer la gravité), mais avec une veilleuse en puissance juste à côté de moi, ça ne servait strictement à rien que je j’absorbe toute la lumière dans la pièce. Je m’étais en effet dit que si tout était noir, Psychopathe ne verrait rien et le massacre des innocents serait donc retardé. Et comme la noirceur ne m’aurait pas affectée, j’aurais eu le champ libre pour le taper (…essayer de).

La venue de Kerns fut tout de même une très excellente chose, car il a été beaucoup plus efficace que moi. J’ai essayé en utilisant diverses magies de briser son épée, mais j’ai échoué lamentablement à chaque fois. Avant que Kerns n’arrive, j’en étais même rendue à penser à utiliser oblivion sur Psychopathe, même s’il était certain que j’aurais touché des innocents ainsi. Je l’avais oublié celle-là : sacrifier consciemment des gens afin de tuer le méchant au bout du compte. Does that make me an evil person or a traitor for thinking this way? Quoiqu’il en soit, c’est Kernichounet qui a été le plus utile. Il a pratiquement sectionné le bras de Psychopathe, qui n’a pas lâché son épée un seul instant.

Quant à Sheyenne et aux autres, ils étaient très mal en point, la gravité menaçant de les achever d’un instant à l’autre. Mais soudainement, la force qui les maintenait au sol a disparu et ils ont pu bouger librement à nouveau. De plus, toutes les blessures des survivants ont commencé à se volatiliser.
-I wasn’t expecting him so soon, a dit Psychopathe.
Je n’avais aucune idée de qui il parlait, mais tant mieux pour nous si quelqu’un venait nous aider. Psychopathe n’a pas attendu notre mystérieux helper arrive. Il a sauté sur le rebord de la fenêtre et s’est sauvé. Personnellement, je n’avais aucune intention de le laisser partir. Il avait commis des actes horribles. Il avait tué des enfants et je sais que pour le restant de mes jours je me souviendrai de leurs petits visages terrorisés. Il était donc hors de question que je ne réagisse pas. Je me suis téléportée par les ombres jusqu’à la fenêtre, mais il avait déjà disparu. Et comme il faisait complètement noir dehors, impossible pour moi de me téléporter derrière lui et de lui lancer un oblivion derrière la tête.

Je suis donc retournée auprès de mes compagnons, juste à temps pour voir le roi Fearro arriver. Wouhou! Le roi est là! Euh… Une minute… Si le roi est là, où est Nakago? Rourou…? Je commençais à paniquer et je me suis mise à regarder d’un côté et de l’autre en espérant l’apercevoir. S’il n’était nulle part en vue, est-ce que ça voulait dire qu’il s’était fait battre? Please be okay my love, please be okay… J’étais très inquiète, mais je ne pouvais en parler à personne. Le seul qui aurait pu répondre à ma question c’était le roi et compte tenu des circonstances, je ne pouvais pas décemment lui demander. Le roi a healé Néo, qui est tranquillement revenu d’entre les morts (façon de parler) et il lui a demandé d’emmener les femmes et les enfants dans le temple sacré (ou secret, je n’ai pas bien entendu). Comme les choses semblaient s’être calmées un peu, je suis allée vers Rage et j’ai posé ma main sur son cœur (c’était l’occasion parfaite pour vérifier si le cœur d’un artefact battait). Il n’a pas apprécié que j’envahisse son espace vital et il m’a mordue. Qu’importe. J’ai utilisé mon autre main. Je n’ai rien senti, mais je ne pourrais pas dire si c’est parce que Rage était récalcitrant ou parce qu’il n’y avait vraiment rien à sentir. Je vais devoir réessayer plus tard, mais prendre le temps d’expliquer à Rage que je ne veux pas abuser de lui et que c’est très important. Est-ce qu’il me reste assez de pancartes pour dire tout ça?

Quant à nous, le roi nous a dit que sous la statue qui se trouvait devant le palais il y avait un passage secret et que nous devrions y être en sécurité. Kerns et Jillian étant déjà partis, Sheyenne m’a agrippée par le collet (elle aime bien faire ça je crois) et elle m’a jetée sur son dos à côté de Rage. Elle est ensuite partie à la poursuite de monsieur veilleuse. Pendant que nous partions, j’ai vu mon rourou arriver. Il était assez mal en point. Si je n’avais pas su que c’était exactement la chose à ne pas faire, je me serais jetée sur lui pour m’occuper de ses blessures. Je pense que je ne me suis jamais autant inquiétée pour lui qu’en cet instant. Il est blessé et je ne peux pas l’aider. Blessé peut-être, mais déterminé. Son épée illuminait d’éclairs bleus et il fixait le roi du regard de quelqu’un qui n’attend qu’une chose, que le combat reprenne.
-At least, let the women and children leave to safety, lui a demandé le roi.
Nakago n’a rien dit, mais il a abaissé son épée, signifiant au roi qu’il acceptait. Oh, rourou mon amour… Je t’aime… C’est cette dernière image que j’ai eue avant que nous ne sortions : l’homme que j’aime faisant preuve de compassion. C’est pour ça que je suis tombée amoureuse de toi mon amour, tu es si… merveilleux. N’importe qui d’autre ne se serait sans doute pas soucié de ces innocents et aurait attaqué, «n’importe qui» genre l’artefact. Il semblait beaucoup plus brusque et prompt à la violence que le vrai, alors ça ne m’aurait pas étonné qu’il…

J’avais le regard fixé sur mon rourou Nakago, des sparkles dans les yeux et des cœurs en pixels flottant au-dessus de ma tête, pensant à quel point je l’aimais et lui envoyant pleins d’ondes positives. Je n’ai remarqué que Sheyenne s’était envolée que bien après que nous étions dans les airs. Huh? C’est moi ou le sol s’éloigne? Je n’ai pas eu le temps de réagir alors je me suis juste accrochée à Sheyenne et j’ai continué de regarder derrière bien après que mon rourou n’ait plus été dans mon champ de vision. Je sais que je me répète, mais fais attention mon amour, je n’y survivrais pas s’il t’arrivait quoi que ce soit. Dans les airs, nous avons retrouvé Kerns, Jillian, Lou, Shiva, mister gloomy Sage, Salem et Vanna. Une grosse boule de feu s’en venait vers nous. Apparemment c’était Cobalté, alors il fallait agir et vite. J’ai lancé Jay à Vanna (elle voulait récupérer son précieux) qui l’a ensuite laissé tomber (carrément). Kerns, Lou, Shiva et Sheyenne restaient dans les airs pour se battre. Salem voulait aussi rester, mais Vanna s’y opposait farouchement. Sheyenne a dû utiliser un autre charm pour… convaincre Vanna de venir avec nous. Ça a été assez amusant (et aussi perturbant) de voir Vanna regarder Sheyenne avec des sparkles dans les yeux. En tout cas, une chance que Sheyenne a agi, parce que sinon moi j’aurais fait quelque chose. Mais assommer quelqu’un, est-ce que c’est considéré comme un acte de trahison? Je sais que je suis un peu parano avec ça ces temps-ci, mais je ne veux pas prendre de chance. From now on, I want to do everything right. No more traitor stuff for me.

Vanna est donc descendue avec nous, mais elle avait toujours Salem dans ses bras. Une fois sur le sol, elle a repris ses esprits et ne voulait toujours pas laisser Salem aller se battre. Nous avons eu droit à une scène des plus mignonnes : Vanna qui essayait de convaincre Salem de ne pas aller se battre en lui disant des phrases cheesy. Elle lui disait à quel point il était important pour elle et qu’elle s’inquiétait beaucoup pour lui. Salem lui disait qu’il allait s’en sortir et qu’ils avaient besoin de son aide là-haut. Vanna lui a répondu qu’elle l’aimait beaucoup et qu’elle ne voulait pas qu’il soit fait prisonnier à nouveau. La discussion était devenue un peu trop personnelle à mon goût alors j’ai décidé de me déguiser en arbre pour passer inaperçue. Je n’avais pas envie de me faire accuser de les espionner. Quand Salem lui a promis qu’il reviendrait à ses côtés et que Vanna l’a embrassé sur la joue, j’ai décidé que c’était assez et j’ai essayé de pousser discrètement les deux tatas (aka Jillian et Sage) plus loin pour que Salem et Vanna puissent avoir un peu d’intimité.

N’empêche qu’ils sont vraiment mignons. J’espère qu’ils ne m’en voudront pas si je les regarde du coin de l’œil. Ça fait vraiment longtemps que je n’ai pas eu de moment mignons comme ça en public. La dernière fois, ça devait être avec… Talis! Merde! Avec tout ce qui s’est passé, je l’avais complètement oublié! Vanna étant occupée à regarder Salem rejoindre les autres au combat, je lui ai piqué pas subtilement du tout son scanner. Talis était toujours dans le palais, avec Bob, Alutitiel, Tu-Maï et Sam. Merde… Il faut absolument que j’aille le… je veux dire les chercher. Mais pas tout seule et pas sans en avertir quelqu’un. Julius est justement arrivé à ce moment.
-Talis et Bob sont dans le château, lui aie-je dit. Il faut aller les chercher!
-C’est ce que j’allais dire.
-Il faudrait que quelqu’un vienne avec moi.
-…Jillian, a décidé Julius.
-Excellent! Viens Jillian!
-Une minute! a-t-il protesté. Je n’ai pas…
Nous avions déjà disparu dans l’ombre avant qu’il ne finisse sa phrase. Désolé Jillian, je t’expliquerai en cours de route. Tout ce qui compte pour l’instant, c’est de sauver Talis. I have to get him to safety. God I just hope he’s not injured or in danger. If something were to happen to him…

vendredi 18 juillet 2008

Once upon a time, there was a pirate who was in love with a dragon

J’ai réussi à appeler mes épées sans problème, mais je ne suis pas parvenue à les activer avant que je n’arrive auprès de Sheyenne et de Tex. Quand je me suis approchée, Tex n’était plus en train d’attaquer Sheyenne. Il était à genoux devant elle et il lui proclamait son amour. Euh… Je suis restée quelques secondes à le regarder faire, la bouche grande ouverte. Ok… Je pense que je ne veux même pas savoir. J’ai profité de sa distraction pour aller me placer derrière lui et le backstabber. Je suis assez fière de dire que je lui ai fait pas mal de dommage. Je n’aime pas me vanter (en tout cas plus maintenant), mais pour une fois que je fais mal à quelqu’un, je ne vais pas me gêner pour le dire.
-Ow! Salope! Elle est à moi!
-…
(…Quoi? C’est quoi ça? C’est quoi ça? Il pense que je veux lui «voler» Sheyenne?)
-Salope!
-…
(Si tu cherches à me faire fâcher en me traitant de salope, tu peux toujours courir. Je me suis souvent fait traiter de salope dans ma vie, alors ça ne me fait plus rien. De toute façon, je n’en suis plus une. Tu peux me traiter de traîtresse en voie de rédemption, de fille facile qui a finalement compris qu’elle doit se consacrer à un seul homme (aka rourou Nakago, le seul et unique, l’original pas l’artefact) de fille qui a des problèmes mentaux parce qu’elle passe tout le temps de déprimée à joyeuse, mais salope? Tu peux faire mieux!
-Salope!
(Tu ne connais pas d’autres mots?)
-…Celui qui gagne va l’avoir!

Ce fut suffisant pour que Tex se fâche et qu’il commence à m’attaquer. Sheyenne s’en est bien sûr mêlée et elle l’a agrippé pour essayer de le manger.
-Ce n’est pas nécessaire d’en faire autant mon aimée!
-…
(Dites-moi sincèrement, est-ce que je dois rire de la situation ou vomir?)
Tex a réussi à se défaire de l’emprise de Sheyenne, mais moi j’en ai profité pour l’immobiliser par son ombre.
-Qu’est-ce que c’est? Je ne peux plus bouger! Foutue magie!
(Bien fait pour toi, p’tit con.)


J’ai essayé de faire en sorte qu’il s’attaque lui-même, mais il s’est manqué lamentablement. Je n’ai heureusement pas perdu mon contrôle sur lui et Sheyenne a pu le faire revoler dans les colonnes sans problème. Alors que la poussière retombait, j’ai vu une forme blanche s’avancer vers nous. Ça ne me dit rien qui vaille…

La forme blanche, c’était Jessie, qui a aussitôt enlevé mon contrôle sur Tex.
-Mais qu’est-ce que…? Je peux bouger.
Il a ensuite aperçu Jessie.
-Hé, elle est à moi!
-…Laquelle? lui a demandé Jessie.
-Comment ça, laquelle? La beauté avec les écailles!
-N’oublie pas, lui aie-je rappelé, c’est celui qui gagne qui l’a!
-Je pense que je vais lui laisser celle-là, a dit Jessie, en parlant du charme qui affectait Tex.
(Il avait l’air de trouver la situation très amusante.)
-Well, it seems that I’m going to have to interfere, a-t-il dit en me regardant.
-No…
-I insist. I’ll be your opponent.
J’ai un mauvais pressentiment… Je vais tellement me faire laver… Muuu…

Sheyenne voulait qu’on change de place (moi contre Tex et elle contre Jessie). C’est vrai que ça serait un combat plus équilibré.
-On a une meilleure idée, leur aie-je dit.
-Attends Lili, m’a interrompue Sheyenne.
Elle s’est tournée vers Tex.
-Si tu me veux, prouve-moi que tu es fort. Attaque-le!
-Bien sûr mon aimée!
(I don’t believe it… It worked.)
-Dépêche-toi, lui aie-je dit. Regarde qui est en train de se frotter à elle.
J’ai fait quelques frotte-frotte sur une des pattes de Sheyenne.
-Espèce de sale garce! Lesbienne!
(C’est bien, tu connais plus d’un mot de vocabulaire pour insulter les gens.)
-Avec elle, ça ne me dérange pas!

Tex a attaqué Jessie, mais il s’est buté contre un shield invisible.
-Tex, tu savais que ça allait arriver, lui a dit Jessie, qui avait l’air un peu découragé.
Sheyenne en a profité pour me suggérer qu’on se sauve. Je n’avais pas particulièrement envie de me battre contre eux, mais si on se sauvait, ils allaient nous suivre de toute façon. Mieux valait rester et en finir au plus vite, mais avant que le combat ne commence, le mur près de nous s’est mis à trembler et il a explosé. Sheyenne m’a sauvée en m’agrippant par le collet et en me tassant. Du trou sont apparus Nakago, dont l’épée lançait des éclairs bleus, et le roi Fearro. Ils étaient tous les deux amochés. Mon pauvre amour… J’aimerais tant pouvoir te soigner et surtout t’encourager, mais je suis en gros conflit d’intérêt. Muuu… Je ne peux rien dire ou faire sans risquer de me faire traiter de traîtresse. Je vais donc faire la seule chose que je peux faire : t’encourager dans ma tête. Go mon amour!




Autour de nous, il y avait de grosses explosions qui menaçaient de faire s’effondrer le plafond. Sheyenne a alors senti beaucoup de sang et elle voulait que nous partions.
-Qu’est-ce qu’on fait pour le roi? m’a-t-elle demandé.
-Euh… Euh… Je suis en conflit d’intérêts ici…
Pour ma propre sécurité, je refuse donc de répondre. C’est une situation un peu délicate pour moi. Si je prends pour Nakago… En fait, là n’est pas la question. Je prends d’avance pour Nakago, mais si je le crie haut et fort, ça pourrait être mal perçu et je ne tiens pas particulièrement à me faire traiter de traîtresse une troisième fois. Mais je ne veux pas non plus que le roi meure… Mais si je le dis, c’est Nakago qui pourrait encore me traiter de traîtresse. Enfin, la dernière fois c’était l’artefact, mais quand même. Non, la solution la plus safe pour moi est de me taire. Alors go mon amour, je t’envoie pleins d’ondes positives… mais ne tue pas le roi d’accord? Le roi nous a dit qu’il allait s’en sortir sans nous alors Sheyenne m’a agrippée par le collet et nous a emmenées hors de la zone de danger. I love you so much Nakago, so please be careful... Don’t you die on me, I could never bear it.

Nous sommes arrivées au quartier des femmes, là où Sheyenne avait senti beaucoup de sang. Je comprends pourquoi : il y avait des cadavres de soldats partout. Ça avait été un vrai massacre. Le seul qui semblait en vie était Néo, qui était accoté contre un mur et qui semblait très (j’insiste sur le très) mal en point. Sheyenne s’est retransformée en halfling pour pouvoir le healer.
-No, a protesté Néo. Take care of the women and children…
Sheyenne est redevenue un dragon et elle est partie. Moi je suis restée avec Néo pour lui faire des bandages. Il m’a repoussée.
-No… Forget about me… Go help them…
-…Ok…
Je suis donc partie à la suite de Sheyenne. Please don’t die Neo…
Je me suis transformée en ombre et j’ai accéléré le pas. Quand je suis arrivée dans la pièce, il y avait des femmes et des enfants morts partout où je regardais. Oh mon dieu… Sheyenne et les survivants étaient écrasés par terre par une force invisible qui semblait avoir été créée par le gars qui avait une grosse épée dans les mains.

Je n’ai pas réfléchi un instant et je lui ai lancé un oblivion sur la tronche. Ça l’a pris par surprise.
-What the…? Ça ce n’étais pas toi, a-t-il dit à Sheyenne. Show yourself! I hate sneaky ones!
-...
(Penses-tu vraiment que je vais me montrer? Je ne suis pas suicidaire à ce point-là.)
-Tu veux que je tues une personne à chaque seconde qui passe?!
-…
(No… Please god no…)
-Un… Deux…
À chaque chiffre qu’il disait, une personne mourait. Muuu…
-Laisse-les partir et je me montrerai!
-Je pense que tu n’as pas compris. Trois…
(No… Please stop it…)
-Quatre...
Il a attrapé une petite fille complètement terrorisée par le collet. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Tania et j’ai senti mon cœur s’arrêter. Elle était bien entendu plus vieille que ma fille, mais ça pourrait être ma pitchoune. Enfin, je veux dire… Cette fillette a aussi une mère qui l’aime plus que tout au monde et qui donnerait n’importe quoi pour la serrer dans ses bras. Mon cœur de mère a failli me faire flancher à ce moment-là. J’ai pensé à quel point j’avais envie de serrer ma fille dans mes bras et j’ai eu envie de réapparaître, tellement envie. Mais je ne l’ai pas fait. Et mon hésitation a coûté sa vie à la fillette. Il l’a décapitée sans faire de cérémonie. Les larmes se sont mises à couler toutes seules sur mes joues. I just killed somebody’s daughter… Il a ensuite éventré une femme enceinte, puis tué deux personnes d’un coup.
-Oups, s’est-il faussement excusé.
-…
J’avais maintenant envie de vomir en plus de pleurer. Toutes ces personnes sont en train de mourir à cause de moi et encore plus mourront vu qu’il a l’air d’être en train de perdre patience. Il faut que je fasse quelque chose et vite! Mais quoi…? Si je réapparais, je mourrai comme toutes ces autres personnes. Ça rendra quelques personnes tristes, mais surtout, ça mettra le monde en grand péril. Car plus de moi égale plus d’orbe de darkness et à plus ou moins court terme, de la grosse merde pour le monde, à grand échelle. And I can’t let that happen no matter what my heart tells me. I guess I finally understand what saving the world implies. Sometimes you must sacrifice yourself, you must put aside your feelings, you must let a few die so that the rest survive. And is what I will do. I will fight this bastard, first of all destroying his sword and freeing these people and then I will take revenge for all the ones I couldn’t save. God, fighting for the greater good really sucks!

La personnalité de Lili

Ça vous donne une petite idée d'à quel point elle n'est pas bien dans sa tête!

DisorderRating
Paranoid:Moderate
Schizoid:Moderate
Schizotypal:Moderate
Antisocial:High
Borderline:Very High
Histrionic:Moderate
Narcissistic:Low
Avoidant:Very High
Dependent:Very High
Obsessive-Compulsive:Moderate

-- Personality Disorder Test --
-- Personality Disorder Information --

jeudi 10 juillet 2008

The night where all the fears disapearred... and big shit after that

Très, très, très long blog de la game de la semaine passée. Enjoy!!!

J’ai émergé de mon inconscience avec la sensation d’avoir quelque chose d’humide sur le front. Huh? J’ai lentement ouvert les yeux et j’ai posé ma main sur ma tête. Il y avait effectivement quelque chose d’humide : une débarbouillette. J’ai voulu me relever, mais une douleur dans le dos m’en a empêchée. Heureusement, elle a rapidement disparu. J’ai alors pu tourner la tête sur le côté et j’ai vu Nakago, assis sur une chaise, près du lit, et ayant l’air très inquiet. Désolée de t’avoir inquiétée mon amour.
-Est-ce que ça va? m’a-t-il demandé.
-…Pitié, dis-moi que je ne suis pas restée inconsciente longtemps?
-Just an hour.
-(Au moins on n’a pas perdu beaucoup de temps.)Bien… Tu m’as fait quoi au juste?
-J’ai cicatrisé ta plaie.
-…
J’avais de la difficulté à croire que j’étais finalement guérie, alors j’ai décidé de vérifier par moi-même. Je me suis assise sur le lit et j’ai passé ma main dans mon dos. Il n’y avait effectivement plus rien. Plus de sang qui coule, plus de douleur, plus rien. Je vais finalement pouvoir serrer mon rourou contre moi sans crainte que le sang pisse partout. Wouhou!
-J’espère que ça ne te causera pas de problème, ce que tu as fait avec ton épée?
-Ce que je fais avec mon épée ne regarde que moi.
-D’accord…
(Je voulais juste être certaine que tu n’aurais pas de problème à cause de moi.)
-Twink! Twink! Twink! Twink!

Non… Pas encore elles… Je pensais qu’elles avaient disparu au moins pour le restant de la nuit, mais elles étaient revenues. Et en ce moment, je n’étais pas certaine si elles chialaient après moi, après Nakago ou après l’épée de Lemnor, qui était posée tout près.
-J’ai essayé de les prendre, m’a-t-il dit, mais je n’ai pas pu.
-Twink! Twink! Twink! Twink!
-Je pense qu’elles ne m’aiment pas beaucoup, a-t-il continué.
-Ne t’en fais pas avec ça. Qu’est-ce que j’avais dit?!
-Twink.
-Hé! Qu’est-ce que j’ai dit?!
-Twink! Twink! Twink! Twink!
Pouf. Finalement!
-Ne t’en fais pas. Je suis habituée que mes épées disparaissent en m’envoyant promener.
-C’est ce qu’elles ont dit?
-Au cours des dernières heures, oui.
Un jour elles vont peut-être comprendre que Nakago n’est pas un danger pour moi. À moins que ce soit juste après l’épée de Lemnor qu’elles chialent…? Foutues maidens.

Nakago est venu s’assoir à côté de moi sur le lit et il m’a pris la main. Je voyais bien qu’il avait toujours l’air inquiet.
-Alors ça va? m’a-t-il redemandé.
-…
Rourou… Je suis trop faible. Il est juste assis près de moi, il ne fait rien de plus que me prendre la main et pourtant, toutes les pensées rationnelles quittent mon cerveau. Je me mets à penser à quel point je l’aime et que j’ai envie qu’il me serre contre lui. Je dois faire attention sinon je vais passer pour une folle finie qui est en manque d’affection. Must resist… Too late. Je me suis jetée dans ses bras et j’ai enfouie ma tête dans son épaule. Je t’aime. Je t’aime tellement.
-Tu es certaine que ça va?
-Si ce n’était pas le cas, tu crois que je te huggerais comme ça?
-I guess not.
Nakago étant maintenant certain que j’allais bien, il a répondu à mon étreinte. C’est tellement bon… De le serrer contre moi et de ne plus avoir à me préoccuper de ma cicatrice. Il sent si bon et il est si doux. Et ses mains sur moi… J’ai tellement envie de toi mon amour… I want to make love to you but I don’t know how to ask.

Nakago n’a rien dit pendant quelques minutes. Il a accoté sa tête contre la mienne (juste sentir son souffle sur mon épaule était terriblement excitant) et m’a serrée contre lui comme il ne l’avait jamais fait auparavant. J’étais si près que je sentais toute la chaleur qui se dégageait de son corps. Et ses mains sur mon dos… Le tissu de ma chemise de nuit était si mince que c’était comme s’il me caressait directement sur ma peau. Quelques fois, ses mains sont remontées plus haut et ses doigts ont effectivement effleuré ma peau. C’était si doux comme contact, mais ce fut suffisant pour me donner des frissons des pieds à la tête. Et quand il s’est mis à caresser mes cheveux… Je me serais offerte à lui sans aucune hésitation s’il me l’avait demandé.
-Tu as coupé tes cheveux, a-t-il dit en me caressant.
-…Je les ai coupés il y a quelques mois, lui aie-je répondu, en m’éloignant un peu.
-…Ah bon.
Il avait l’air plutôt mal à l’aise.
-…Tu m’as déjà vue les cheveux coupés, non?
-…En fait, non.
-…Oh… C’était l’autre, c’est ça?
-Tu es au courant?
-Et bien, je sais qu’il y a un Nakago original et un Nakago artefact.
-Ah bon?
Il semblait plutôt surpris que je sois au courant de ça.
-Oui, aie-je continué. Je dois avouer que je suis un peu (beaucoup) perturbée.
-J’aurais dû te le dire depuis le début.

Il avait l’air super piteux. Ne te sens pas coupable mon amour. Si tu me l’avais dit dès le début, je t’aurais probablement traité de fou et je me serais sauvée en courant. Une minute… S’il ne m’a jamais vue les cheveux courts, ça veut dire que ce n’est pas lui que j’ai vu au camp de Rayden et à qui j’ai raconté ma vie… Et ce n’est pas lui qui m’a demandé de choisir, dans la grotte de Sheyenne… Merde! Tout est à recommencer! Mais avec lequel? Lequel est lequel? Je suis avec lequel en ce moment? Je fais comment pour les différencier? Muuu… Je suis toute mélangée…
-...Nakago, je peux te poser une question?
-Tu peux me demander n’importe quoi.
-(Here’s goes nothing) Tu es le vrai Nakago ou l’artefact?
-…
Au lieu de me répondre, il a pris ma main et l’a posée sur son cœur. Bobom, bobom… J’adore sentir ton cœur battre… À chaque fois, je me dis que c’est pour moi qu’il bat.
-I’m the real one.
-Ok… Alors la prochaine fois que je te verrai, j’aurai juste à dire «Une minute mon amour, que je sente ton cœur battre»?
-Oui.
(Je crois que je vais faire un essai sur Rage, juste pour être certaine. Si son cœur bat, je vais devoir trouver une solution de rechange pour différencier les deux Nakago.)
-…Je peux te poser une autre question?
-Bien sûr.
-…Comment tu fais pour avoir l’air aussi jeune après mille ans?
-Euh…
Il a encore une fois eu l’air surpris par ma question. Désolée mon amour, mais à force de me faire répondre «je ne peux rien te dire, il faut que je te protège», je suis allée voir ailleurs pour avoir des réponses.

Nakago m’a révélé qu’il avait été endormi pendant plusieurs centaines d’années, contre son gré.
-Alors… tu vas quand même vieillir comme un humain normal?
-Oui.
-(Soupir de soulagement) Tant mieux! J’avais vraiment peur d’être la seule à vieillir!
-Ne t’en fais pas, je vais vieillir normalement.
Ça, ça m’a enlevé un très gros poids sur mon cœur. Ça décomplique tellement les choses… Ou peut-être pas. Nakago m’a parlé un peu des sept sages. Je l’ai encore surpris quand je lui ai dit que je savais qu’il était l’un d’entre eux. Il m’a dit qu’il restait trois sages vivants : lui, Sheyenne et le roi Eden d’Hopesor. Sheyenne était le «sage of knowledge» et lui, le «sage of learning». C’est lui qui remplir la bibliothèque de Sheyenne. Tout ce qu’il voit, il peut le reproduire immédiatement. Pour vrai? Wow… Et moi qui pensais que tous les sages étaient pareils.

L’empereur de Rayden les retenaient prisonniers lui et le roi Eden, pour les forcer à faire ce qu’il voulait.
-I am what you can call, a slave.
-Et il n’y aurait pas moyen de te «dé-esclavagier»?
-Pas tant que l’empereur sera là. Et le prochain empereur pourrait vouloir faire la même chose.
-Alors le prochain pourrait vouloir se servir de toi aussi?
-Oui.
-Ok… Ça, ça risque de compliquer nos plans d’avoir une maison et pleins d’enfants.
-Je suis désolé, j’aurais dû tout te dire depuis le début.
Il avait l’air super piteux, encore plus que tout à l’heure.
-Ne sois pas désolé. Moi aussi, il y a pleins de choses que j’aurais dû te dire et que techniquement, je dois toujours te dire.
(Je ne sais vraiment pas comment je vais faire pour lui raconter une deuxième fois mon passé. Je ne pense pas que je serai assez forte.)
-Ne t’en fait pas, je suis au courant.
Apparemment, l’artefact se faisait un plaisir de lui raconter les moments que nous passions ensemble. Mmmm… Et si…
-À Talius… est-ce que c’était toi?
-…Non.
Oh mon dieu… Je t’ai trompé… avec toi-même? Dès que j’ai appris qu’il y avait deux Nakago, c’est ce que j’avais le plus peur qui arrive et c’est arrivé. Non… Pourquoi ma vie amoureuse doit-elle toujours être si compliquée? J’ai vraiment mérité tout ça? Et en plus, Nakago est au courant que je l’ai trompé avec… Nakago! Oh mon dieu… Ça devient une bien maigre consolation que de savoir que c’est lui qui m’a donné ma bague et que c’est à lui que j’en ai donné une.
-Et… sur le Sky Legacy… quand tu m’as ramené… quelqu’un… c’était toi?
-Quand je t’ai ramené ta fille, je n’étais pas censé le faire. L’artefact a pris ma place après ça.
(Au moins je n’aurai pas à lui raconter mon agression une deuxième fois. Je n’aurais tout simplement pas été capable.)

Mon pauvre rourou… Tu as risqué tellement pour moi. Je ne pense pas que tu ais eu une existence aussi tragique que moi, mais jamais je ne m’étais douté que tu avais autant souffert. Je suis désolée, j’ai été si égoïste. Si seulement je pouvais prendre sur mes épaules un peu de ta souffrance… Et en plus, d’après ce que je comprends, l’empereur a quelque chose dont il a besoin et c’est pour ça qu’il ne peut pas partir.
-Je peux te demander c’est quoi?
-Mon âme.
-Oh… Juste ça? Ok… Alors, en plus de tout le reste, je vais devoir trouver un moyen de reprendre ton âme.
-Tu ne peux pas. L’empereur est trop puissant.
-…Probablement… Mais je vais quand même essayer!
(Tu vaux plus que la peine que je risque ma vie pour toi)
Nakago m’a souri et dans ses yeux (original et artefact confondus), j’ai vu une lueur que je n’avais pas vue depuis si longtemps. Il me regardait comme s’il était fier de moi, que je sois prête à risquer autant pour lui. Ou alors il était juste amusé que je sois assez folle pour défier l’empereur pour lui. Quoiqu’il en soir, ses yeux brillaient d’un éclat que je ne leur avais pas vu depuis une éternité et qui était loin de me déplaire. Tu es si beau quand tu as l’air heureux mon amour. Rourou…

-C’est Cobalté qui m’a pris mon âme.
-(Pourquoi ça ne m’étonne pas?) Cobalté… Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. La dernière fois que je l’ai vu… ça c’est très mal terminé, alors plus de danger que je l’approche! Au moins, maintenant il n’a plus de raison de m’écoeurer avec ses «je veux votre pierre»!
-Tu es toujours liée à elle.
-…Pardon?
-Tu peux toujours sentir la croisée, non?
-…Oui…
-Alors tu es toujours liée à ta pierre. Si tu disparais, elle disparait aussi. Si elle disparait, tu disparais également.
(Moi qui pensais me sauver du rituel!)
-…Merde… Pitié, dis-moi au moins que la cicatrice ne va pas réapparaître!
-Non, tu n’as pas à t’en faire.
-Bien… Bon… Ça me fait juste deux curses sur trois maintenant. Ma pierre et…
-Si tu veux parler de la curse de mon épée…
-Non, pas celle-là…
-You mean this one?
Il a tassé sa chemise et sa veste et j’ai pu voir la marque de la curse de Sigma.
-Oh…
-Tu peux te douter que j’ai été très surpris quand elle est apparue.
-Je suis désolée.
C’était à mon tour de me sentir piteuse.
-You muste have really angried Sigma…
-Yeah...

(On pourrait dire ça.)
-En autant que tu fasses ce qu’elle veut, tout ira bien, m’a-t-il dit.
-Tu n’as pas à t’en faire. J’ai finalement réalisé que je ne voulais pas que le monde fasse «kaboom». Il y a beaucoup trop de personnes qui comptent pour moi. La plus importante se trouvant devant moi en ce moment.
-…
(Tu es tellement beau quand tu souris mon amour. Je t’aime.)
-…Tu crois… qu’un baiser serait considéré comme une marque de trahison?
-Non, je ne crois pas, m’a-t-il répondu en souriant.
-Parce que la dernière fois… Ce n’était pas toi, mais…
-Comme je t’ai dit, il faut juste que tu lui obéisses.
-Alors, la dernière fois ça a grossi parce que ce n’était pas toi et à cause de ce qu’il m’a demandé?
-Probablement.
-Ok… Alors tu crois vraiment qu’on peut s’embrasser sans danger?

Nakago a pris ma tête entre ses deux mains et il s’est penché vers moi pour m’embrasser. J’ai été si contente qu’il ait lu entre les lignes. J’avais tellement envie de l’embrasser, mais j’avais peur de lui demander directement. L’attente valait la peine. Ses lèvres étaient si douces, tous ses gestes étaient doux. Il prenait son temps, comme s’il cherchait à se rappeler ce que c’était que m’embrasser et aussi (j’en suis certaine) parce qu’il savait que c’était ce dont j’avais besoin, de la douceur. Il s’est d’abord emparé de ma lèvre inférieure, puis de ma lèvre supérieure. Il a ensuite papillonné ma bouche de très légers baisers. Quand mes lèvres se sont ouvertes plus grandes, il a finalement utilisé sa langue et il a intensifié son baiser. Ses lèvres se pressaient plus fort contre les miennes, il me serrait plus étroitement contre lui… J’ai eu si peur de m’effondrer tant les émotions qui m’assaillaient étaient fortes, que je me suis agrippée à lui, enfonçant mes ongles dans ses épaules. J’étais en train de perdre conscience (façon de parler), mais je sentais très bien ses mains dans mon dos qui me caressaient, doucement, puis passionnément, puis encore doucement… Nakago n’avait pas oublié ce qu’il devait faire pour que je perde l’esprit. C’était aussi bon qu’autrefois et même plus, car il y avait si longtemps que nous ne nous étions pas embrassés.

Aussi doucement qu’il avait commencé, le baiser s’est terminé. Quand ses lèvres ont quitté les miennes, j’ai failli le supplier de ne pas s’arrêter. Je t’en prie… Encore… Encore...
-C’est peut-être notre dernier moment ensemble..., m’a-t-il dit.
Ce fut à mon tour de lire entre les lignes. Nakago venait clairement de sous-entendre qu’il voulait plus qu’un baiser.
-…Quand dois-tu partir?
-J’ai jusqu’à l’aube.
-Ça nous laisse plusieurs heures encore alors… Bien…
-Quelques heures ce n’est pas beaucoup, m’a-t-il répondu.
-C’est quand même mieux que rien.
-C’est vrai.
-Tu sais… Moi ça ne me dérange pas que tu restes toute la nuit…
(Je me suis sentie rougir jusqu’aux oreilles de lui demander ça. Je lui avais proposé des trucs bien plus osés par le passé, mais je ne m’étais jamais sentie aussi gênée qu’en ce moment, alors que je lui demandais simplement de passer la nuit avec moi.)
-Je n’avais pas l’intention de partir.
Mon visage s’est éclairé d’un immense sourire à ces paroles. Je t’aime mon amour. Et j’ai tellement envie de toi. Il y a si longtemps que je rêve de ce moment…
-I’ve been dreaming about it for a long time too, m’a-t-il murmuré à l’oreille.
-I didn’t say anything.
-I guess I can read your mind then.
-Yes you can, you always could... So what am I thinking right now?
-I know, but why don’t you show me instead?

-...

Oui... Je vais lui montrer à quel point je l’aime et je le désire. Mais ça fait si longtemps… J’espère ne pas être trop maladroite. Tremblante, j’ai avancé mes mains vers lui. Je les ai posées sur son torse et j’ai commencé à détacher sa veste. Les gestes encore hésitants, je l’ai fait glisser le long de ses bras jusqu’à la lui enlever.
-Lili, tu n’es pas obligée de faire ça si tu ne te sens pas prête.
-Je ne sais pas si je suis prête, mais je sais par contre que si j’attends plus longtemps, je ne le serai jamais. I’m sick and tired of hiding myself. I’m scared, but if I continue like this…I’m afraid it’s going to kill me. And I dont want to die. I want to live again, with you. I want to remember what it’s like to feel plaesure, to feel passion. I forgot everything. Please help me remember.
-That’s why I am here.

Il a pris mes mains entre les siennes et a embrassé mes doigts, un par un. Son souffle chaud me faisait autant d’effet que ses lèvres. A-t-il toujours été si chaud? Ou alors c’est moi qui suis froide en ce moment?
-À quoi penses-tu? m’a-t-il demandé.
-Je…
-Ne me répond pas que c’est idiot, parce que ça ne l’est pas. Je veux savoir tout ce que tu penses, tout ce que tu ressens.
-…Je pensais que je n’avais pas réalisé que de m’être enfermée aussi longtemps à l’intérieur de moi-même m’avait rendue si froide. C’est comme si je découvrais la chaleur qui émane de ton corps pour la première fois.
-Tu n’es pas froide Lili, bien au contraire…
Il a posé sa main sur mon cœur, qui s’est aussitôt accéléré à ce contact.
-…Tu as seulement besoin d’un peu d’aide pour raviver ce feu qui a toujours brûlé en toi...

Sa main sur mon cœur est remontée jusqu’à mon cou. Tout en m’attirant vers lui, il m’a ensuite embrassée. Son autre main a enserré ma taille et il m’a collée contre lui.
-Je t’aime Nakago… Et je te veux…
-Je te veux aussi, tellement… Ça fait si longtemps que c’était en train de me rendre fou…
Cette fois-ci, c’est moi qui ai pris l’initiative du baiser. Mes mains accrochées au col de sa chemise, je l’ai tiré vers moi pour l’embrasser. J’ai tellement envie de toi mon amour. Je veux que tu me fasses tienne, je veux me sentir complète à nouveau.
-Lili… I want to touch you…
-Yes... Touch me... Please touch me...

Il ne s’est pas fait prier deux fois. Presqu’aucune partie de mon corps m’a échappé à ses caresses. Il a commencé par mon visage, en touchant doucement chaque partie, comme s’il voulait rappeler à ses mains de quoi j’avais l’air. Ensuite, tandis qu’il mordillait une de mes oreilles, ses mains sont passées à mon cou, puis à mes épaules… Quand il est descendu plus bas, je n’ai pu m’empêcher de me raidir et de fermer les yeux. La dernière fois que j’avais été touchée comme ça, c’était par le bédouin et c’était tout sauf agréable. Je sais très bien que Nakago ne me ferait jamais de mal, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir un peu peur.

Je savais déjà ce que je voulais dire à Nakago dans une telle situation, mais je n’ai pas eu à le faire. He can read my body as easily as he can read my mind. Il a d’abord promené ses doigts sur le haut de mes seins, me chatouillant plus qu’autre chose. Quand il m’a finalement sentie me détendre, il a pris mes seins entre ses mains, comme il le faisait autrefois, et il m’a caressé jusqu’à ce qu’il m’arrache des petits gémissements.
-Aaah… Nakago…
-Lili…Je te veux tellement…
-Je… Whoa!
Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase, car Nakago m’avait renversée sur le lit. Il ne s’est pas couché tout de suite sur moi. Il m’a simplement regardée, m’embrassant et me caressant. Il était aussi doux et attentionné que le Nakago que j’avais connu à Talius. Mon cœur battait la chamade, mais pourtant, je ne paniquais pas. Nakago faisait tout ce qu’il pouvait pour que je me sente à l’aise. J’ai tendu les bras vers lui, car je voulais le serrer contre moi. J’ai cru qu’il allait répondre à l’invitation, mais il s’est plutôt éloigné du lit.

Je ne comprenais pas pourquoi il ne s’allongeait pas tout de suite à mes côtés, mais je n’ai rien dit. Il devait forcément avoir une bonne raison. Il a pris les couvertures et m’en a recouverte. Ensuite, tout en restant dans mon champ de vision, il s’est reculé et a commencé à se déshabiller. J’étais un peu perplexe : j’aurais très bien pu le faire moi-même. Quoique… Ça m’aurait sans doute pris une éternité tellement j’étais nerveuse. C’est probablement pour ça qu’il se déshabillait lui-même… Et aussi pour faire augmenter mon plaisir. Il savait à quel point j’aimais le regarder. Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire.
-What? m’a-t-il demandé en me voyant sourire.
-I guess some things never change.
-What do you mean?
-You know what I mean: you still love to play with me so much.
-Of course I do. But you’re not complaining are you?
-Of course not, I love watching you.
-I know…


Très tranquillement, il a fini d’enlever sa chemise. Il a continué de me fixer tandis qu’il détachait son pantalon. Quand il fut complètement nu, je me suis sentie rougir.
-Why are you blushing? m’a-t-il demandé en se rapprochant du lit.
-I was just thinking how lucky I was to have the most gorgeous man of all in my life.
-And in your bed,
m’a-t-il murmuré en se glissant sous les draps.
J’ai voulu m’éloigner pour lui permettre de se coucher à mes côtés, mais il ne m’a pas laissée faire. Il m’a maintenue contre le lit et s’est allongé sur moi. Il s’est positionné de façon à ce que sa tête soit à la même hauteur que la mienne et tout en me regardant, j’ai senti qu’il faisait remonter ma chemise de nuit. Quand il a touché mon ventre…
-Je ne pense pas que tu en auras besoin désormais, m’a-t-il dit, en touchant mon bandage.
-Non… S’il te plaît, enlève-le…
Il a défait le nœud qui maintenait le bandage en place et il a commencé à le dérouler. À chaque centimètre de peau qui était découvert, il déposait un baiser dessus. Quand le bandage fut complètement enlevé, il a continué à m’embrasser sur le ventre, mais il est descendu plus bas, toujours plus bas, jusqu’à ce qu’il atteigne le creux de mes cuisses. Il y avait si longtemps que j’en rêvais. Ses doigts… Ses lèvres… Sa langue… J’ai cru que j’allais mourir de plaisir dès cet instant, mais Nakago s’est arrêté avant que je ne succombe.
-Why are you stopping? lui aie-je demandé.
-I wouldn’t want you to come to fast. I’ve got other plans…
-Like…?
-…You’ll see soon enough…

Il a continué à faire remonter ma chemise de nuit et quand le tissu est arrivé sous ma poitrine, j’ai levé les bras pour qu’il le fasse passer par-dessus ma tête. C’est ce que je voulais, mais quand je me suis retrouvée nue, j’ai eu le réflexe de me couvrir les seins avec mes mains.
-Why are you hiding yourself?
-…I’m embarrassed.
-Why? It’s not the first time that I’ve seen you naked.
-…Well I feel like it’s our first time… my first time.


J’ai baissé les yeux, car je me sentais un peu gênée de lui avouer ça. Je craignais qu’il me trouve idiote.
-You’re right, a-t-il approuvé. It’s like a first time, a new beginning, for the two of us.
-But I’m…
-Don’t be ashamed of your body, you have no reason to be. You are absolutely gorgeous and nothing will ever be able to change that.
-…I love you.
-I love you too.

Il a relevé ma tête vers lui.
-Don’t look away, there’s nothing to be afraid of.
Délicatement, il a enlevé mes mains de sur ma poitrine.
-J’avais raison, m’a-t-il dit en faisant doucement descendre une de ses mains de mon cou à mes seins, tu es tout à fait magnifique.
-Tu n’arrêtes pas de me le dire, alors je vais commencer à y croire.
-Je n’en demande pas mieux.
Quand il a commencé à me caresser, j’ai eu l’impression de frissonner de la tête aux pieds. Dès que ses mains sont sur moi, j’en perds tous mes moyens.
-I can’t get enough of you, you know that? lui aie-je demandé, entre deux soupirs.
-I know, and I feel the same way.
-Je t’en prie, embrasse-moi, l’aie-je supplié.

Il ne s’est pas fait prier et il s’est emparé de ma bouche. Ce baiser était beaucoup plus passionné que les premiers que nous avions échangés, car nous étions maintenant tous les deux prêts à passer à l’étape suivante. Autre preuve que nous étions parfaits l’un pour l’autre : sans que j’aie eu à lui dire que c’était ce que je voulais, ses mains ont commencé à se promener sur mon corps avec beaucoup d’intensité. Il voulait me donner du plaisir autant qu’à lui et ça marchait. Je n’étais pas encore rendue au point de crier, mais je soupirais et je gémissais ça c’est certain. Ça ne semblait pourtant pas le satisfaire complètement.
-Don’t try so hard to restrain yourself, m’a-t-il dit.
-Why…?
-It only makes me want even more to make you scream.
-…And how do plan to do that?
-…I’ll show you…


Lentement, il s’est rapproché de moi avec l’intention évidente de m’embrasser et juste avant que nos lèvres ne se touchent, il m’a pénétrée. J’avais appréhendé cet instant, car même si mon corps ne portait plus aucune cicatrice de mon attaque, j’avais peur d’avoir mal. J’ai craint et attendu la douleur, mais elle n’est jamais arrivée. Pas la moindre trace de souffrance. Juste un état intense d’euphorie et beaucoup, beaucoup de plaisir. Je n’ai pas été la seule à éprouver quelques doutes, car pendant quelques instants, Nakago est resté immobile au-dessus de moi à me regarder. Je savais très bien ce qui lui passait par la tête : il voulait être certain que je n’avais pas mal avant de continuer. Je savais qu’il arrêterait tout maintenant si je lui donnais le moindre signe d’inconfort. Arrêter tout? Pas question.
-Do you really think that I would ask you to stop now? lui aie-je demandé en passant mes bras autour de son cou.
-I was hoping not.
-Good, cause that’s not happening. Now, kiss me please.
-Your wish is my command…


Il m’a embrassée et a commencé à se mouvoir en moi. Si j’avais encore éprouvé de le peur, elle aurait disparu en cet instant c’est certain, car tout n’était que passion. Il bougeait en moi et je m’accrochais désespérément à lui. Comme toutes nos autres fois précédentes, c’était tellement bon que j’en oubliais le reste du monde. L’attente avait été longue, mais elle en avait valu la peine. Je m’abandonnais totalement à lui sans aucune inhibition.
-You said you wanted to make me scream, right? lui aie-je demandé.
-Yeah…
-Do it. I want to scream for you.
-Now you’re talking…
Il a saisi une de mes jambes au niveau de la cuisse et l’a relevée pour pouvoir s’enfoncer en moi plus profondément.
-Aaaah!

Tout était si parfait : nos corps bougeant en harmonie et s’accrochant l’un à l’autre comme si nos vies en dépendaient, la chaleur qui s’en dégageait, nos souffles se mêlant… Je me sentais si heureuse en ce moment, si complète, que ça en faisait presque mal. Sans pouvoir m’en empêcher, j’ai senti des larmes couler au coin de mes yeux.
-Why are you crying? Are you…?
-No, I’m happy. You have no idea how happy I am right now and it’s all thanks to you. I love you so much and I don’t ever want to stop feeling that way.
-You won’t, I promise. I love you Lili.
-I love you too.
Nous avons ensuite atteint l’orgasme et Nakago s’est laissé tomber sur moi. Je sentais son souffle dans mon cou ralentir tandis que les battements de son cœur revenaient à la normale. Mes bras et mes jambes entouraient toujours le corps de Nakago. Je me sentais si bien que je n’avais aucune intention de bouger.
-Are you going to stay like this forever? m’a-t-il demandé d’un ton un peu moqueur.
-Probably. I just feel so good right now that I don’t want to let you go.
-Come here.
-Whoa!

Nakago a roulé sur le côté et m’a attirée vers lui. Avant que je ne «proteste», il m’a entourée de ses bras et m’a maintenue contre lui.
-There, that’s better, m’a-t-il dit.
-Qu’est-ce que notre position change?
-Absolument rien, mais j’adore te serrer dans mes bras, sentir ton corps contre le mien, ta tête contre mon épaule.
-Si ça peut te faire plaisir alors…
J’ai entouré sa taille de mes bras et je me suis collée le plus possible contre lui.
-I feel so good, so safe, right now, lui aie-je murmuré.
-Me too.
-It’s like nothing can get to us.
-Well I hope no one is going to try to attack us, because frankly, in our state, I don’t think we would win…
-Probably not…


Je me suis serrée contre lui encore plus et avec ma main qui était sur son torse, je l’ai caressé, promenant simplement mes doigts sur ses muscles.
-Tu sais, aie-je commencé, j’avais vraiment peur que ça se passe mal.
-Pourquoi ça se serait mal passé?
-…À cause de ce qui m’était arrivé. J’avais peur de ne pas être capable de… J’avais peur de tout en fait. Mais je m’en faisais pour rien. Tout s’est bien passé, plus que bien passé.
-Je t’ai donc… satisfaite?
-Mmmm… Plus que satisfaite mon amour.
-Tant mieux.
-Je peux te poser une question Nakago?
-Bien sûr.
-S’il est temps que tu partes et que je dors toujours, tu voudras bien me réveiller? Je voudrais t’embrasser avant de partir.
-Désolé de te décevoir mon amour, mais je n’ai pas l’intention de te laisser dormir, surtout si tu continues à me toucher comme ça.
-…Tant mieux… parce que je n’ai pas l’intention d’arrêter.

Ma tête toujours contre son cœur, j’ai fait descendre ma main tranquillement pas vite, de son torse à son abdomen, puis… Nakago a saisi ma main tremblante avant que je ne parvienne à son membre.
-Lili, je te le répète encore : tu n’es pas obligée de faire quoi que ce soit si tu ne te sens pas prête, même pour me faire plaisir.
Je me suis dégagée de son emprise.
-Je veux te toucher Nakago, comme toi tu m’as touchée. J’ai besoin de te toucher. Mes doigts ont besoin de se rappeler ton corps.
Sans lui laisser une autre chance de me dissuader, j’ai pris les choses en main (littéralement) et je l’ai caressé. Je ne me sentais pas assez à l’aise pour utiliser ma bouche ou ma langue, mais tenir son membre dans ma main, le sentir grossir sous mes caresses, ça constituait un pas de géant pour moi.
-Lili… Lili…
-Nakago… Aide-moi…
J’aurais très bien pu me débrouiller toute seule (j’avais fait ça assez souvent pour me rappeler de tout ce qu’il fallait faire), mais comme j’ai déjà dit, je me sentais comme si c’était ma première fois et ça me gênait un peu d’avoir autant d’initiative.

Nakago m’a donc aidée à m’assoir sur lui et à s’introduire en moi. Il m’a aussi aidée pour les premiers mouvements, mais après, ce fut comme si tout me revenait en mémoire. Je bougeais au-dessus de lui, mes mains sur son ventre, ses mains à lui sur mes hanches et j’avais complètement oublié tout ce qui avait pu me traumatiser. J’étais si bien, à le caresser, à me faire caresser… Nakago me touchait partout : mes fesses, mon ventre mes seins, qu’il a d’abord agrippés à pleines mains, puis il a ensuite joué avec les pointes entre ses doigts. Quand je me suis penchée vers lui, il les a embrassés, un peu partout pour finir par sucer les pointes jusqu’à ce que je me mette à crier.
-Nakago… Oui… Oui!
J’ai penché ma tête ver lui et dès que nos lèvres se sont touchées, il m’a fait basculer sous lui avant de se remettre à bouger. J’ai croisé mes jambes derrière lui et j’ai enfoncé mes ongles dans son dos. S’il y a un risque que ce soit notre dernière fois, je veux te laisser une marque.
-Nakago…
-Oui…?
-Please leave a mark on me. If there is a chance that this might be our last time, I want something to remember you by.
-Your wish is my command my love.


Il a donc embrassé mon cou, de haut en bas, puis mes épaules et mes seins. Ses baisers étaient plus forts que tout à l’heure. Moi qui voulais des marques, j’allais être servie bien au-delà mes désirs.
-My back too please…
-As you wish my love.

Il a passé ses bras dans mon dos et a enfoncé ses ongles dans ma peau.
-Je t’aime Lilianna.
-Je t’aime aussi, toi et seulement toi, maintenant et pour toujours.
Nakago a souri à ces paroles.
-Je t’aimerai aussi toujours Lili, toujours…
-Oui, toujours…
-Toujours…
Presqu’aussitôt ces serments dits, nous nous sommes écroulés sur le lit. Je me suis tournée sur le côté et Nakago s’est collé contre moi, son torse contre mon dos.
-Je sais que tu as dit que tu ne me laisserais pas dormir, mais laisse-moi quelques instants pour me reposer, d’accord?
-Bien sûr.

J’ai à peine senti les baisers que Nakago déposait dans mon cou. Dès que j’ai fermé mes yeux, je me suis endormie, pour me réveiller à cause de l’agitation que je percevais près de moi. J’ai ouvert mes yeux et j’ai vu Nakago qui était en train de s’habiller.
-On n’avait pas jusqu’à l’aube? lui aie-je demandé.
-They acted sooner than anticipated.
-...Quoi?
-We were supposed to attack the castle.
-Oh...
-Il faut que tu partes.
-Ok.
Je me suis donc habillée en quatrième vitesse.
-Tu dois partir, m’a-t-il redit, parce que la prochaine fois qu’on se verra, je pourrais être obligé de te tuer et je ne le veux pas.
-D’accord.
Avant que je ne m’en aille, il m’a plaquée contre lui et m’a embrassée avec passion. Ce baiser avait quelque chose de désespéré, comme si c’était la dernière fois que nous nous embrassions. Je t’aime mon amour et je t’aimerai toujours.
-Now go!
-…

Je suis partie sans rien ajouter de plus et sans un regard en arrière. Il y avait beaucoup de chose que j’aurais voulu lui demander (par exemple quelle était sa position par rapport à Tania), mais le manque de temps m’en empêchait. Et puis si j’avais ajouté des paroles cheesy avant de partir, ça n’aurait que rendu les choses plus difficiles. Je suis partie en courant et je me suis mise à la recherche de quelqu’un, n’importe qui. Je courais sans aucun but quand j’ai entendu du grabuge. Mmmm… S’il y a du grabuge, quelqu’un du groupe est forcément impliqué. J’ai continué à courir par-là et j’ai fini par tomber sur Sheyenne-dragon qui était en fâcheuse position devant Tex, un des sous-fifres de Morgan. Bon… Je ne pense pas avoir grand chance contre lui, mais je me dois d’aider Sheyenne, parce que c’est mon amie. Alors… Taïo!

mercredi 9 juillet 2008

Lili's Hell test

Seventh Level of Hell
Guarded by the Minotaur, who snarls in fury, and encircled within the river Phlegethon, filled with boiling blood, is the Seventh Level of Hell. The violent, the assasins, the tyrants, and the war-mongers lament their pitiless mischiefs in the river, while centaurs armed with bows and arrows shoot those who try to escape their punishment. The stench here is overpowering. This level is also home to the wood of the suicides- stunted and gnarled trees with twisting branches and poisoned fruit. At the time of final judgement, their bodies will hang from their branches. In those branches the Harpies, foul birdlike creatures with human faces, make their nests. Beyond the wood is scorching sand where those who committed violence against God and nature are showered with flakes of fire that rain down against their naked bodies. Blasphemers and sodomites writhe in pain, their tongues more loosed to lamentation, and out of their eyes gushes forth their woe. Usurers, who followed neither nature nor art, also share company in the Seventh Level.

The Dante's Inferno Test has banished you to the Seventh Level of Hell!
Here is how you matched up against all the levels:

LevelScore
Purgatory (Repenting Believers)Very Low
Level 1 - Limbo (Virtuous Non-Believers)Very Low
Level 2 (Lustful)Very High
Level 3 (Gluttonous)High
Level 4 (Prodigal and Avaricious)Very High
Level 5 (Wrathful and Gloomy)Extreme
Level 6 - The City of Dis (Heretics)Very High
Level 7 (Violent)Extreme
Level 8- the Malebolge (Fraudulent, Malicious, Panderers)Very High
Level 9 - Cocytus (Treacherous)Very High


Take the Dante Inferno Hell Test

samedi 5 juillet 2008

The lovers' reunion

-Je propose qu’on aille se reposer et demain, on réfléchira à comment on fera parvenir notre réponse, nous a dit Julius.
-Je déteste Minos, a dit Ariste.
-Moi aussi, lui a répondu Kerns.
-Je propose qu’on fonde le fan club «Je déteste Minos»! aie-je suggéré.
-J’ai dit quelque chose d’intelligent? s’est étonné Ariste.
-Bravo! lui aie-je répondu.
Comme nous étions plusieurs à éprouver beaucoup d’affection pour le type fondamentalement mauvais, nous nous sommes mis à discuter des moyens que nous pourrions employer pour mettre un terme à son existence. Kerns a suggéré la foudre (douloureux, mais pas assez méchant). Vanna a suggéré de le transpercer de part en part (nice). Moi, j’ai opté pour la bonne vieille méthode traditionnelle, la torture, mais avec une variante : après chaque séance de torture, nous pourrions lui faire des transfusions et le healer et recommencer après. Toutes ces idées étaient très tentantes, mais nous ne pouvions en réaliser aucune, j’en suis très consciente.

Une fois toutes ces niaiseries dites, j’en ai profité pour m’éclipser dans les jardins. Je me suis allongée sur le bord d’une fontaine et tout en promenant mes doigts dans l’eau, je me suis mise à observer les étoiles. L’atmosphère était si romantique (le clair de lune, la douce brise du soir…) que je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Nakago. Si seulement il était près de moi en ce moment… Il pourrait s’agenouiller près de moi, m’embrasser tout doucement les doigts, remonter et… Je me suis endormie avec ces pensées légèrement perverses en têtes et mon sommeil a été peuplé de rêves qui l’étaient encore plus. Nakago était en train de me prendre par… Il était en train de me faire des choses pour lesquelles je ne peux entrer dans les détails quand je me suis sentie jetée par terre. Je me suis sentie oppressée, étouffée.

J’ai ouvert les yeux et j’ai vu pleins de plantes gigantesques tout autour de moi. Je n’ai même pas eu le temps de me demander ce qui se passait que je me suis retrouvée prisonnière de ces plantes. Seule ma main droite était libre, alors tant qu’à rester là à ne rien faire, j’ai summoné mes épées pour qu’elles me viennent en aide.
-Twink? Twink!
-Coupe les plantes s’il te plaît.
-Twink! Twink! Twink!
L’opération fut très pénible. D’une part parce que ma position me permettait très peu de mouvement et d’autre part parce que mes épées passaient leur temps à s’engueuler. Moi j’étouffais de plus en plus. Nakago… J’étais en train de penser à mon rourou et à toutes les choses que je ne pourrais peut-être pas lui dire ou faire quand les plantes ont brusquement arrêté de bouger. Euh… Pas que me m’en plaigne, mais euh… C’est Ariste qui est venu me sortir de ma fâcheuse position.
-Qu’est-ce qui se passe? lui aie-je demandé.
-Pose pas de question!
-…J’ai failli étouffer! Et ma belle robe est toute scrap!
-…
Il m’a regardée comme si je l’ennuyais profondément et il est parti de son côté. Je suis quant à moi partie vers le palais, coupant toutes les plantes sur mon passage. Désolée d’être si superficielle! Je l’aimais cette robe! J’ai fini par sentir un coup de vent et toutes les plantes sont redevenues normales. J’ai donc pu retourner dans ma chambre sans problème et me changer. J’étais plutôt triste. J’avais fait tant d’efforts pour me faire belle pour Nakago et là, tout était fichu. J’aurais voulu lui demander de vive voix comment il me trouvait ainsi vêtue… J’aurais voulu l’entendre me murmurer à l’oreille à quel point il me trouvait belle… Maintenant je ne pourrai pas le faire et en plus, je ne sais même pas s’il a remarqué tout ce que j’ai fait pour lui.

J’avais à peine fini de me changer que j’ai été convoquée dans la grande salle par le roi. C’est là que j’ai appris qu’Ariste avait utilisé Sun Lao pour nous avertir de quelque chose (?). Euh… Un moyen plus traditionnel, ça ne te tentait pas? Mais j’ai ensuite appris que toute cette commotion était plutôt due au roi. Il a amplifié la magie de Sun Lao pour que le palais en entier se réveille et que la garde soit augmentée, afin que Minos ne puisse attaquer. Nous allions donc pouvoir dormir sur nos deux oreilles cette nuit. Nous nous sommes fait assigner de nouvelles chambres (en attendant que les nôtres soient arrangées) où je me suis empressée d’aller. J’en avais assez de porter mon superbe pyjama rouge avec des têtes de morts, alors j’ai pris une chemise de nuit dans la garde-robe. Elle était plutôt mince, mais au moins elle me couvrait jusqu’aux chevilles. Malgré toutes ces émotions fortes, j’aurais bien voulu dormir et continuer à faire des rêves ér… je veux dire à simplement rêver de Nakago, mais mes épées m’en ont empêchée. Elles refusaient de disparaître et elles n’arrêtaient pas de chialer.
-Est-ce qu’il y a toujours du danger? leur aie-je demandé.
-Twink! Twink! Twink! Twink! Twink!
-Dans le palais?
-Twink! Twink! Twink! Twink!
-Un twink pour oui, deux twink pour non?
-Twink! Twink! Twink! Twink!
(God, you are both hopeless.)

La méchante maiden n’arrêtait pas de chialer, alors je l’ai cachée sous les couvertures pour ne plus l’entendre. J’ai tenté de faire parler la gentille maiden à coup de cajoleries, mais elle a continué à raconter n’importe quoi. J’ai fini par me fâcher et je les ai reprises toutes les deux dans mes mains.
-Vous ne pouvez pas vous taire?
-Twink! Twink! Twink! Twink! Twink!
-Je veux dormir! Chut!
-Twink.
-Chut!!
-Twink.
Je pensais avoir été claire, mais même après que je les ai déposées par terre, je les ai entendues chuchoter.
-Qu’est-ce que j’ai dit?!
-…
Elles se sont tues, mais seulement très brièvement. Je les ai regardées pour leur dire une fois de plus ma façon de penser et j’ai vu la cause de leur colère : Café s’était couché sur elles. Je l’ai pris dans mes bras pour qu’elles se calment.
-On ne se couche pas sur mes épées! Méchant Café!
-Wra?
Je l’ai déposé sur le lit à côté de moi pour apaiser mes épées. Pate, pate.
-Bon Café.
-Wra? Wraa!
Pleins de cœurs en pixel se sont mis à flotter au-dessus de sa tête et il s’est tranquillement couché à côté de moi.

J’ai cru que j’aurais la paix, mais des hurlements m’ont réveillée peu après. Non… Je me fiche de savoir qui est en train de mourir, je veux juste dormir. C’est vraiment trop demander?! Apparemment oui, parce que j’ai eu l’impression que j’avais à peine le temps de fermer mes yeux que mes épées me réveillaient, bien sûr en chialant.
-Qu’est-ce que j’avais dit?
-Twink! Twink! Twink! Twink!
Avant même de lever les yeux, j’ai compris pourquoi elles chialaient encore: j’ai senti une présence dans la pièce. En allumant ma lampe, j’ai pu apercevoir une silhouette armée d’une épée se découper dans la noirceur.
-Twink! Twink! Twink! Twink!
-Chut!
-Twink.
-Chut... Et là je me rends compte que je viens de parler tout haut et que ça ne fait pas subtil du tout!
(Inutile de prétendre que je dors!)

La silhouette s’est avancée et le portail s’est refermé derrière elle. Muuu… Pour moi, un homme (à la grandeur de la silhouette, ça ne pouvait être qu’un homme) armé qui faisait irruption dans ma chambre en plein milieu de la nuit ne pouvait signifier que deux choses : meurtre ou encore pire, viol. J’avais vraiment très peur. Je tenais peut-être les maidens, mais je sentais mes mains trembler. Plus il avançait et plus j’avais peur. Au secours quelqu’un… Quand la silhouette a été plus près, j’ai reconnu l’épée qu’il tenait : c’était l’épée de Lemnor. Ouai! Mon rourou Nakago est là! J’ai lancé mes épées par-dessus mes épaules, comme je n’en avais plus besoin. Pendant que je tentais de me refaire une beauté, Nakago s’est avancé dans la lumière et mes yeux ont confirmé ce que mon esprit savait déjà : c’était bien mon rourou qui se trouvait devant moi, à seulement quelques pieds. Il était toujours vêtu de l'uniforme qu'il portait au souper. Rourou... Je t’aime mon amour…

-Qu’est-ce que tu fais ici Nakago?
-…
-Nakago…?
-Twink! Twink! Twink! Twink!
-…Une minute.
J’ai caché mes épées très mécontentes sous une pile d’oreillers pour qu’elles se la ferment. Elles ont déchiqueté les oreillers en petits morceaux et ont continué à me crier des bêtises. Allez-vous vous la fermer un jour?! Nakago ne représente pas un danger pour moi, alors c’est totalement inutile que vous vous mettiez dans cet état. Je les ai enfermées dans un coffre, sous mon lit, mais ça non plus ça n’a pas été assez. Elles ont fini par m’envoyer balader et elles ont disparu. Finalement!
Nakago a remis son épée dans son fourreau et a continué d’avancer vers moi.
-Tu es encore plus belle que la dernière fois que je t’ai vue, m’a-t-il dit.

J’ai baissé les yeux et je me suis sentie rougir. À chaque fois qu’il me complimente, je rougis comme une jeune fille qui ne s’est jamais fait complimenter. Cet homme me fait trop d’effets, c’est fou.
-Nous n’avons pas pu parler au souper, a-t-il continué en s’assoyant sur le bord du lit.
-Non… Tout ce que je voulais te dire, je ne pouvais pas le dire.
-Comment ça va?
-…Les derniers mois ont été très, très, très pénibles.
-Je suis désolé de ne pas avoir été là.
-Ne t’en fais pas avec ça.
(Tu es là maintenant et c’est ce qui compte.)
-Je n’ai pas beaucoup de temps.
-…Oh.
-Et quand je partirai, nous redeviendrons ennemis.
-Je ne veux pas penser à ça.
-Il le faut pourtant.
-Hé! Tu viens de dire qu’on n’a pas beaucoup de temps, alors tes histoires d’être ennemis, je ne veux pas y penser, d’accord? Je n’ai rien entendu!
-Je n’ai rien dit alors.
(Nous sommes trop faits pour nous entendre mon amour.)
-Combien de temps tu as? lui aie-je demandé.
-La soirée.
-Bien…
(Je suppose que c’est mieux que rien.)
-Tu m’as tellement manquée.

Ce fut le coup de grâce pour moi : je lui ai sauté au cou en lui murmurant que je l’aimais. Tu m’as manqué aussi mon amour, si tu savais… Nakago m’a bien entendu huggée en retour. Il me serrait contre lui comme si c’était la première fois qu’il le faisait depuis des lustres et aussi comme si c’était la dernière fois qu’il le faisait avant longtemps. Tant de pensées se bousculaient dans ma tête, malgré le bonheur immense que j’éprouvais en ce moment. Il fallait que je lui pose la question, mais j’avais si peur que ça gâche le moment que les mots n’osaient pas franchir mes lèvres. Plus tard. Oui… Je lui poserai la question plus tard. Nakago ne disait rien, se contentant de resserrer son étreinte. Une de ses mains me gardait contre lui et l’autre me caressait, d’abord les cheveux, puis le dos. J’ai fermé mes yeux pour m’imprégner de toute la douceur qui émanait de lui. Je me sentais si bien, mais je n’ai pas pu m’empêcher de me crisper quand ses doigts ont atteint ma cicatrice. J’ai senti que Nakago arrêtait de me caresser. Tout de suite après, il m’a repoussée.
-Lilianna, retourne-toi.
-Euh… Pourquoi?
-Retourne-toi.
-…Ok.

Je ne comprenais pas où il voulait en venir, mais j’ai fait ce qu’il me disait. Je me suis assise dos à lui sans poser plus de question. J’ai senti des doigts se poser sur mon épaule et faire descendre une des bretelles de ma chemise de nuit. J’étais loin d’être totalement nue, mais je me sentais comme telle. Si Nakago avait vu mon visage en ce moment, il aurait vu que j’étais rouge tomate. Ça faisait si longtemps que quelque chose comme ça n’était pas arrivé que je me sentais hyper gênée. Nakago a fait descendre ses doigts sur ma cicatrice et l’a effleurée, à peine, tout doucement.
-Je suis désolé, s’est-il excusé.
-Ne sois pas désolé. Je sais très bien que c’était un accident et que tu n’aurais pas frappé si tu m’avais vue.
-…
Au lieu de me répondre, il a sorti son épée de son fourreau, du moins c’est ce que j’ai conclu d’après le bruit.
-Euh… qu’est-ce que tu fais?
-Je répare mon erreur.

Il m’a entourée le corps de ses bras, m’empêchant ainsi totalement de bouger. Son bras gauche enserrait ma taille par-dessus mes bras et son bras droit, qui tenait toujours son épée, était placé au niveau de mes épaules. La garde de l’épée était placée sur mon cœur et la lame tout près de ma gorge. Si je bougeais, je serais cursée un peu plus.
-Euh… Je n’ai rien contre le fait que tu me serres contre toi Nakago, le plus souvent mieux c’est, mais tu ne pourrais pas serrer ton épée?
-Fais-moi confiance.
-…Je te fais confiance, mais…
-Je ne te ferai pas de mal.
-…Je sais…
J’ai ensuite vu la pierre sur la garde de l’épée s’illuminer. Puis mon dos a commencé à me picoter, d’abord tout doucement, puis plus fort, jusqu’à me faire mal.
-…Ow.
-Ça va peut-être te faire mal, m’a-t-il dit.
-…
(Peut-être? Je sens les larmes couler sur mes joues tellement ça me fait mal. Qu’est-ce que tu es en train de me faire?)
-Pense à nous deux, a-t-il continué. Ça va t’aider à passer au travers.
-…
Oui… Penser à nous deux… Je me fiche que mes épées chialent toujours à l’intérieur de moi, c’est tout ce qui compte : nous deux. J’avais envie de hurler à cause de la douleur de plus en plus forte, mais j’ai préféré me mordre les lèvres et enfoncer mes ongles dans mes paumes jusqu’au sang pour m’empêcher de le faire. Si je criais, quelqu’un viendrait et Nakago serait obligé de partir. Et je ne voulais pas qu’il parte, j’avais tant besoin qu’il reste près de moi. J’ai donc fait tout ce que je pouvais pour contenir la douleur en moi. Je peux y arriver… Il faut que je pense à Nakago… Je l’aime et il m’aime tout autant… Je peux y arriver… Je dois être forte… Je dois… Je…

Black-out.