jeudi 12 juillet 2007

Raven 34:Raven et Spartan- Am I crazy? Or an easy girl? Or was it the wine? I don’t know and I don’t care, cause I deserve this happiness

C’était Spartan.
-Ça te dirait de venir souper?
(Il avait l’air presque gêné de me le demander. Il veut souper… juste avec moi? Il y avait quelque chose de si mignon dans sa demande et il était tellement plein de charisme que j’ai été incapable de dire non. Je n’en avais pas envie de toute façon. Moi aussi je voulais passer un peu de temps avec lui.)
-Oui, ça serait bien. J’ai le temps de me changer?
-Bien sûr. Tu veux que je te fasse monter des robes?
-(C’est gentil ça.) Ok.
-Qu’est-ce que tu voudrais?
-N’importe quoi de rouge. C’est tout ce qui me va bien.
-Une copie de ta robe?
-Ok.
Après son départ, je suis allée me laver dans la salle de bain attenante à ma chambre. Ça fait du bien… Si on reste ici assez longtemps, je jure que je me paye un bain avec méga plein de mousse! Quand je suis retournée dans ma chambre, une robe m’attendait sur mon lit. Elle était de meilleure qualité que celle que je portais habituellement, car j’ai eu l’impression que le tissu glissait sur moi comme une seconde peau. Je me suis ensuite pomponnée un peu devant le miroir : j’ai remonté mes cheveux sur ma tête et je me suis un peu maquillée.

Après, je suis descendue rejoindre Spartan. Je n’avais aucune idée où pouvait se trouver la salle à manger, mais j’ai quand même réussi à la trouver très facilement. Spartan était déjà assis à l’immense table. Les règles de bienséance auraient voulu que je m’assois à l’autre extrémité, mais nous aurions passé la soirée à crier pour nous entendre. Je me suis donc assise à côté de lui. Il était vêtu simplement d’un pantalon et d’un veston noirs et d’une chemise blanche, mais il avait fière allure. C’est étrange… Mon chibi Spartan est devenu un beau grand jeune homme.
-Ça me fait bizarre de te voir, lui aie-je dit. La dernière fois que je t’ai vu, tu étais un petit kid de dix ans.
-Ça me fait bizarre aussi. Tu n’as pas changé.
-Techniquement, ça fait juste une semaine.
-Les elfes vieillissent lentement, non?
-Oui, ça aussi.
-J’aurais voulu faire quelque chose pour te remercier de m’avoir sauvé la vie.
-Qu’est-ce que tu m’avais dit déjà…? «Quand je vais être grand, je vais devenir puissant et je vais vous aider»! Tu étais tellement mignon!
-…
Spartan a été gêné du compliment et a baissé les yeux.
-Je t’ai quitté et tu étais haut comme ça. Aujourd’hui, tu es plus grand que moi. Je suis tellement petite!
-Mais non! Tu sais, à l’époque tu m’avais vraiment impressionnée : un petit kid de dix ans qui se fait sauvée par une jolie elfe.
-Euh… Je ne pensais pas t’avoir marqué tant que ça…
(Et je ne suis pas si jolie que ça.)
-Oui… Les hormones d’un kid de dix ans qui voit une jolie elfe… En fin c’est ce qu’on dit!
-…
(Spartan me trouve jolie? C’était à mon tour de me sentir gênée.)

Des serviteurs ont apporté plusieurs plats contenants une grande variété de nourriture.
-Je ne savais pas ce que tu aimais, alors j’ai pris un peu de tout.
-Merci.
(C’est agréable de me retrouver en compagnie d’un homme qui sait vivre.)
-Je ne mange pas souvent ici, m’a révélé Spartan.
-Ah oui?
-Oui, je pense surtout dans ma chambre.
-Pourquoi?
-C’est trop grand ici.
(J’ai failli lui dire qu’on pouvait aller manger dans sa chambre, mais je me suis dit que ça serait peut-être un peu trop bizarre.)
Spartan m’a raconté ce qui s’était passé après notre séparation : Millénia lui avait dit des trucs qu’il n’avait pas trop compris et elle l’avait emmené sur cette île.
-Elle est où cette île au juste? lui aie-je demandé.
-Très au sud. Tellement au sud qu’elle n’est même pas sur la carte du DM.
-Ok…
(Je vais taper Millénia quand je vais la revoir!)
-J’ai aussi appris à contrôler ma fumée, pour éviter que des gens meurent inutilement.
(J’espère que tu ne vas pas penser que je pourrais t’en vouloir pour quelque chose comme ça. Si tu as tué des gens, je suis certaine que c’était par accident et ça, c’est quelque chose que je peux très bien comprendre.)

J’écoutais tout ce qu’il me disait, mais je ne pouvais pas m’empêcher de l’observer.
-Je me répète, mais ça me fait tellement bizarre de te voir aussi grand.
-Si j’avais été grand il y a dix ans, j’aurais pu…
-Quoi?
-Rien du tout!
En disant ça, il a regardé au plafond.
-Spartan, quand on regarde au plafond, au plancher, qu’on dit «la, la, la» ou «ojejez», c’est mentir. Alors qu’est-ce qu’il y a?
-…Rien! ♫La, la, la ♫
-(Tu es désespérant!)Est-ce qu’il va falloir que je te soûle pour que tu me le dises?
-Je ne suis pas facile à soûler.
-Moi non plus.
Il a souri et m’a tendu une bouteille.
-Alors on joue à celui qui se soûle le plus vite? lui aie-je demandé.
-Oui.
-…Ok.

Je ne sais pas combien de temps nous avons bu, la quantité que nous avons bue, ni de quoi nous avons parlé, mais j’ai passé un très bon moment. Spartan me faisait rire et j’ai fini par oublier tout les problèmes que je pouvais avoir. Il y avait vraiment longtemps que je ne m’étais pas autant relaxée et surtout, en aussi bonne compagnie. Je regardais Spartan et j’en suis venue à ne plus le considérer comme un kid, mais comme un homme en compagnie duquel je m’amusais. Nous avons éventuellement été interrompus par Kazumi. Quand elle nous a vus, son regard est passé de Spartan, à moi, à toutes les bouteilles qui s’accumulaient sur la table.
-J’essais de le soûler! lui aie-je expliqué.
-You’re not here for ten minutes and you’re already hitting on the archimage?
-Euh... C’est parce que...
(T’es folle! Je ne suis pas en train de le cruiser!)
Je lui ai lancé une bouteille vide à la tête, mais je l’ai manquée lamentablement.
-I’m the one who’s hitting on her! a alors dit Spartan.
-Quoi?
-Nothing!
(Ok… Je vais me dire que j’ai halluciné.)
-Je vais vous laisser, nous a dit Kazumi, au cas où l’atmosphère se réchaufferait…
-…Ta gueule!
-Tu m’appelleras si jamais tu veux que je vienne éteindre le brasier…
Je lui ai lancé une autre bouteille, mais mes réflexes m’ont encore fait défaut.

-Quand je serai moins soûle, aie-je dit à Spartan, je vais la buter!
-Tu veux que je la fasse tuer pour toi?
-Euh… Non… Elle me fait chier des fois, mais c’est quand même mon amie.
-I was joking.
-Oh… ok.
-Parlant de ta curse, tu l’as toujours?
-Euh… Et bien… Je n’ai pas vraiment essayé de vérifier si je l’avais toujours..
- Tu ne m’as jamais dit comment elle se déclenchait. Tu as toujours ta marque, alors tu devrais l’avoir. On pourrait peut-être vérifier?
-…
(Je l’ai regardé avec de grands yeux. Tu veux… vérifier si j’ai toujours ma curse?)
-Pas comme ça, m’a-t-il répondu.
-…
(Je ne sais pas à quoi tu pensais, mais je sais à quoi je pensais. Vérifier de cette façon-là? Avec toi? Euh…)
-Quoi? Il faut que tu ais des rapports intimes, c’est ça?
-Euh… non!
-Pourquoi tu ne veux pas me le dire alors?
-…Parce que!
-Tu penses que je n’ai pas assez lu pour en savoir sur les curse?
-…Pourquoi tu me poses la question si tu es déjà au courant?
-Parce que je n’étais pas sûr. Ton refus de me répondre me l’a confirmé.
-(Je me suis fait avoir)… Alors tu comprends pourquoi je n’ai pas pu vérifier si je l’avais toujours? Des hommes qui résistent au 28e degré, ce n’est pas évident à trouver!
-Je pourrais peut-être faire quelque chose…

Il a fait signe aux gardes de partir et nous nous sommes retrouvés seuls dans la pièce. Il s’est ensuite levé et s’est approché de moi. Je me suis aussi mise debout et je l’ai regardé. Tu veux faire quoi au juste? Il ne m’a rien dit, mais pour détourner mon attention, il m’a fait le coup du «Oh mon dieu! Regarde par-là!» et comme une conne, j’ai tourné la tête dans cette direction. Il en a profité pour saisir ma tête entre ses deux mains et il m’a embrassée. J’ai complètement figé. Spartan est en train de m’embrasser… Et de me faire autre chose, car j’ai senti quelque chose descendre dans ma gorge et mon corps devenir dangereusement chaud. Je l’ai aussitôt repoussé et j’ai vu de la fumée sortir par les pores de ma peau. Je n’ai pas pu lui demander ce qu’il m’avait fait, car j’avais atrocement mal. Tellement mal que je n’étais pas capable de crier. Je me suis accrochée à Spartan et il m’a soutenue par les épaules, pour éviter que je ne tombe par terre.
-Désolé, s’est-il excusé. On n’a pas encore trouvé de moyen d’enlever la douleur.
-…
J’ai été incapable de lui répondre et tout est devenu noir.

Black-out.

Quand je me suis réveillée, j’étais couchée dans un lit super moelleux. Je me suis assise et j’ai vu Spartan assis à une table, avec une bouteille de vin pas commencée. Quand il s’est rendu compte que j’étais réveillée, il m’a versé un verre de vin.
-Merci.
Le vin m’a fait le plus grand bien.
-Qu’est-ce qui s’est passé au juste? lui aie-je demandé.
-Regarde ton bras.
J’ai regardé mon bras droit : il n’y avait plus de marque de curse.
-Wow…
(I don’t believe it. I’m not cursed anymore...)
-Tu vas pouvoir avoir une vie stable maintenant, m’a dit Spartan.
-Une vie stable? Ça veut dire quoi?
-Je ne sais pas.
-Moi non plus.
-Tu vas pouvoir avoir des amants et ils ne crameront pas.
-…Ça fait bizarre… J’ai quitté un enfant et là, je suis en train de parler de cul avec toi.
-Ça me fait bizarre aussi.
-Merci de m’avoir décursée.
-J’aurais voulu faire plus.
-C’est déjà beaucoup.
-Comme ça, je rembourse deux dettes.
-Qu’est-ce que tu veux dire?
-Euh… rien!
-Qu’est-ce que tu veux dire?
-Rien!
-Est-ce qu’il va falloir qu’on se soûle encore pour que je te fasse parler?
-Enlever ta curse t’a coûté beaucoup d’énergie. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée que tu boives.
-Je vais te regarder boire alors!
-Je ne crois pas que tu veuilles savoir.
-Dis-moi.
(Spartan semblait plutôt mal à l’aise et n’avait visiblement pas envie de me dire ce qui se passait. De quelle deuxième dette parlait-il?)
-…Très bien, je vais te le dire. Tu ne survivras pas à la bataille avec Xélotha.
-…Je vais mourir? Oh…
(Cette nouvelle m’a enlevé toute la joie que mon plus-de-curse m’avait procurée.)
-C’est pour ça que je ne voulais pas te le dire.
-Autant me suicider tout de suite, tant qu’à retourner là-bas!
-Tu pourrais rester ici…
-…Quoi?
-Tu pourrais rester ici. Tu n’aurais plus à te battre.
-…
(Rester et ne plus être obligée de me battre? Je ne savais pas quoi répondre à sa proposition, même si elle était très tentante. Surtout, pourquoi il me mentionnait seulement moi? Est-ce qu’il voudrait que je reste… avec lui?)
-Tes amis peuvent rester aussi, a-t-il ajouté.
-…Je ne sais pas… C’est une grosse décision à prendre.
-Vous ne partirez pas tout de suite, alors prends le temps d’y réfléchir.
-Ok… Merci encore de m’avoir enlevé ma curse.
-De rien. Il te suffisait juste de trouver un mage plus puissant que celui qui t’avait cursée. Et comme je le suis…
-J’espère que tu n’as pas eu mal toi.
-Mais non!

C’était écrit gros comme ça qu’il me mentait et avant de le confronter à nouveau, j’ai vu un bandage qui recouvrait son avant-bras gauche. Je l’ai tiré vers moi et j’ai vu un peu de sang sur son bandage.
-Ce n’est rien, m’a-t-il rassurée. Juste une veine qui a éclaté.
-Je suis désolée.
-Ça va.
(Mais visiblement, il n’allait pas bien. Qu’est-ce qu’il me cache?)
-Spartan, qu’est-ce qui ne va pas?
-J’ai juste quelques crampes. J’ai beaucoup utilisé de fumée.
-Est-ce que je peux faire quelque chose pour t’aider?
-…Non.
-Je dois pouvoir faire quelque chose, non?
-…
(Il semblait très mal à l’aise. Il va vraiment falloir que je lui apprenne l’art de mentir.)
-Qu’est-ce qu’il y a Spartan?
-Tu ne veux pas savoir.
-Dis-moi!
-Cédric… Il t’a déjà dit comment les mages enlevaient leur tension?
-Euh, non.
(Comme tout le monde, non? En se reposant?)
-Quand les mages ont utilisé beaucoup de fumée… ils doivent enlever la tension accumulée en… ayant des rapports intimes.
-…Oh… Oh… Oh… Oh…
(Je me suis sentie rougir et j’osais à peine regarder Spartan. Il voudrait que nous…? Je savais que je l’avais impressionnée quand nous nous étions rencontrés, mais je n’imaginais pas que c’était au point qu’il se soit mis à penser à moi de cette façon. Mais peut-être que je me trompe…)
-Alors… Tu voudrais qu’on… pour enlever…?
-Non. C’est pour ça que je ne te l’ai pas proposé.

Il avait beau le nier, tout en lui me disait le contraire. Il me regardait d’une manière de plus en plus insistante et il s’est assis sur le lit à côté de moi. Oh mon dieu… C’est comme la voix off me l’a dit : Je suis son fantasme depuis dix ans! J’étais plutôt perturbée. J’avais espéré l’élever, le voir grandir et aujourd’hui, je me retrouvais devant un beau jeune homme qui me faisait de l’œil. Qu’est-ce que je fais?
-Et puis, fuck it! s’est exclamé Spartan.
Il a pris ma tête entre ses mains et m’a embrassée. J’ai encore figé tellement j’étais surprise. Dès qu’il s’est rendu compte que je ne réagissais pas, il m’a lâchée. Un silence gênant s’est installée entre nous deux. Spartan semblait se demander ce qu’il avait fait de pas correct et moi je cherchais toujours comment réagir. Tant de pensées se bousculaient dans ma tête. Comment aie-je pu ne pas me rendre compte plus tôt qu’il était en train de me cruiser? Peut-être parce que c’était la dernière chose à laquelle je m’attendais de lui. Au lieu d’un enfant, j’ai trouvé un homme. Et cet homme semble me vouloir à deux cent à l’heure.

Spartan s’est rapproché de moi jusqu’à ce que nos mains se touchent. Il ne disait rien et semblait simplement attendre une réaction de ma part. Aussi fou que cela puisse paraître, une partie de moi avait envie d’accepter ses avances. C’était peut-être à cause du vin? No, je n’avais pas bu tant que ça. J’étais complètement folle alors? Sans doute. Mais pourquoi j’aurais dit non de toute façon? Devant moi se trouvait un homme beau, charmant, avec du savoir-vivre, qui n’est pas un crétin fini, qui sait que les demi-elfes existent sans que j’aie eu à lui dire et qui semble me respecter, tenir à moi et me vouloir depuis un sacré bout de temps! Alors si avoir envie d’accepter ses avances fait de moi une folle ou une fille facile, je m’en fiche! Je ne sais pas ce que j’éprouve pour lui, c’est trop rapide pour le dire, ni où ça va nous mener, mais j’ai envie d’essayer. Il me semble que je mérite de me sentir à nouveau aimée et désirée, non? Il y a tellement longtemps que je ne me suis pas sentie comme ça.

J’ai lentement bougé ma main et je l’ai posée sur la sienne. J’ai levé les yeux vers lui et j’ai approché mon visage du sien. J’ai vu sa respiration s’accélérer, son regard passer de mes yeux à mes lèvres, comme s’il avait peine à croire ce qu’il voyait.
-Am I dreaming? m’a-t-il demandé.
-No, you’re not, lui aie-je murmuré.
J’ai entouré son cou de mon autre main et j’ai rapproché sa tête de la mienne...


Je suis tellement evil! J'ai écrit la suite, où ça devient vraiment pervers, mais je ne la mettrai pas dans le blog(ça ferait trop long). Alors si vous voulez la lire, venez me supplier! Bouhahaha!!!

3 commentaires:

Quentin a dit...

C moi ou TES 2 PERSOS sont des filles faciles? Man! Ca te tente pas de te faire courir apres un peu des fois? ^^

C plus Lili ta préférée? T'as changé ta présentation de blog...

Lyra a dit...

Comme j'ai écrit dans ce post de Raven, ça me tentait pas de me compliquer la vie. Un mec super rourou me veut, alors pourquoi je dirais non? Qui sait quand ça se reproduira?

Pour la présentation du blog, comme je fais presque juste des posts de Raven, je me suis dit que ça serait une bonne idée de changer.

Crimson Butterfly Vini a dit...

moi je suis bien d'acor a te suplier lol mais bon tu peut pas dire que je m'en ocupe pas de raven. bon je veut la suite lundi lol je veut savoir si spartan vas en profiter lol